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Perception du temps et émotions chez l’adulte et l’enfant : étude des mécanismes / Time perception and emotions in adults and children : study of mechanismsFayolle, Sophie 22 September 2017 (has links)
L’objectif de ma thèse était d’étudier de façon plus approfondie l’influence des émotions sur la perception du temps, et surtout d’essayer d’identifier les mécanismes sous-jacents, encore méconnus aujourd’hui. Pour cela, j’ai mené 6 études organisées autour de 2 axes. L’objectif de l’Axe 1 était d’identifier les mécanismes impliqués dans l’effet des émotions sur la perception de la durée de stimuli émotionnels dans une tâche de bissection temporelle. L’objectif de l’Axe 2 était d’élaborer de nouvelles techniques d’induction permettant d’observer des effets plus robustes. Les résultats révèlent un allongement subjectif du temps, avec différents types de stimuli émotionnels fortement activateurs sur le plan physiologique. Cet effet apparait avec plusieurs types de stimuli menaçants et un large éventail de durées, allant de 0.3 à 8 s. Il apparait également de manière similaire chez l’adulte et l’enfant, du moins dès l’âge de 5 ans. De plus, cette dilatation du temps n’est pas accompagnée d’une amélioration de la sensibilité au temps, même quand la discrimination temporelle s’avère difficile. L’ensemble de ces données suggère un effet robuste des émotions fortement activatrices sur le jugement du temps, qui serait expliqué principalement par des mécanismes automatiques, et provoquerait l’accélération de l’horloge interne. Dans les situations de menace, cette accélération de l'horloge permettrait d’agir le plus rapidement possible. Quand le temps passe plus vite, l’individu est plus promptement prêt à agir. Toutefois, d’autres études sont encore nécessaires pour trancher la question de l’automaticité des processus et l’absence d’effet attentionnel. / The objective of this thesis was to study more precisely the influence of emotions on time perception, and above all to try to identify the underlying mechanisms, still unknown to this day. For this, I conducted 6 studies organized around 2 axes. The goal of Axis 1 was to identify the mechanisms involved in the effect of emotions on the duration judgment of emotional stimuli in a temporal bisection task. The goal of Axis 2 was to develop new induction methods in order to observe more robust effects.The results reveal a subjective lengthening of time, with different types of highly arousing emotional stimuli. This effect appears with several types of threatening stimuli and a wide range of durations, ranging from 0.3 to 8 s. It also appears similarly in adults and children, at least from the age of 5. Moreover, this time dilatation is not accompanied by an improvement in time sensitivity, even when temporal discrimination was difficult. All of these data suggest a robust effect of highly arousing emotions on time perception, which would be explained mainly by automatic mechanisms, and would cause the acceleration of the internal clock. In a situation of danger, this clock acceleration would allow the individual to react as quickly as possible. When time goes faster, the individual is prepared to act quicker. However, further studies are still needed to resolve the issue of automatic processes and the absence of attentional effects.
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The action of prism adaptation on intact visuospatial cognition : when time matters to space / L'action de l'adaptation prismatique sur la cognition visuo-spatiale : lorsque le temps est important pour l'espaceSchintu, Selene 18 December 2014 (has links)
Nous sommes fonctionnellement et structurellement asymétriques. La symétrie parfaite que nous expérimentons subjectivement en observant l'espace qui nous entoure est, dans une certaine mesure, une illusion. La cognition visuospatiale, comme indiqué par les tâches de bissection de lignes, est généralement biaisée à gauche chez les sujets sains et à droite suite à des lésions de l'hémisphère droit causant la Négligence Spatiale Unilatérale (NSU). Ces biais peuvent être modulés et l'adaptation prismatique (AP) a démontré sa capacité à réduire les symptômes de la NSU et à induire des comportements similaires à la NSU chez les individus sains. La question de savoir comment ce type d'adaptation sensorimotrice module la cognition spatiale est encore débattue. L'objectif de cette thèse était d'utiliser des approches comportementales et physiologiques, pour examiner les mécanismes sous-jacents des effets de l'AP sur la cognition visuospatiale d'individus sains. Dans une 1ère étude comportementale, nous avons observé la présence d'une dynamique temporelle des effets survenant après l'AP. Suite à ce premier résultat, nous avons testé sur une période de temps plus longue les effets faisant suite à l'AP déviant la vision vers la droite ou la gauche, et nous avons dévoilé, dans une 2ème étude, des dynamiques temporelles différentes en fonction de la direction de l'AP. Dans une 3ème étude, nous avons utilisé la stimulation magnétique transcrânienne pour étudier la physiologie sous-tendant la modulation visuospatiale efficacement induite par l'AP. Les résultats de cette thèse appellent à un raffinement des modèles actuels de l'action de l'AP sur la cognition visuospatiale / We are functionally and structurally asymmetric. The perfect symmetry we subjectively experience through vision of the space around us is, to some extent, an illusion. Visuospatial cognition, as indexed by performance on line bisection tasks, is generally biased leftward in healthy individuals and pathologically rightward after right brain damage causing unilateral spatial neglect (USN). These biases can be modulated and prism adaptation (PA) is capable of both alleviating USN symptoms and inducing a rightward shift (the so-called “neglect-like behavior”) in healthy individuals. How this type of sensorimotor adaptation modulates spatial cognition is still debated. The goal of this thesis was to use both behavioral and physiological approaches to investigate the underlying mechanisms of PA’s effects on visuospatial cognition in healthy individuals. In a first behavioral study we found the presence of a temporal dynamic in PA after-effects. Based on this first finding we tested, over a longer period of time the PA after-effects following both right and leftward PA and unveiled, with the second study, different temporal dynamics depending on PA direction. In a third study we used transcranial magnetic stimulation to investigate the physiology underlying the effective visuospatial modulation induced by PA. The results of this thesis call for a refinement of the current models of PA action on visuospatial cognition
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