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Conceptions architecturales et pratiques spatiales en prison: De l'investissement à l'effritement, de la reproduction à la réappropriation

Scheer, David 28 April 2016 (has links)
« Vivre c’est passer d’un espace à l’autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner » (Perec, 2000 :14) .Or, lorsque l’on se cogne, ce n’est pas à un espace ni à un lieu, mais bien à un objet :un mur, une porte, un coin de table… ou à un individu pris dans le même espace. Il convient de noter que les objets ne sont pas nécessairement des choses inanimées, fixées dans le temps et l’espace ;les objets sont des actants non humains (Latour, 1995). Ils répondent à un « programme » que l’on peut déceler en étudiant l’ensemble des médiations et des interactions qui entourent ces objets ;ce dans quoi les individus ne cessent d’être pris, c’est-à-dire les objets faisant espace. Dans cette recherche doctorale, il s’est agit de considérer les dispositifs architecturaux les plus simples, dans une structure en quatre titres :le mur d’enceinte, l’escalier, la fenêtre… et la tasse de café, comme les résultats – non figés, car en perpétuelle figuration et reconfiguration – d’une hybridation de rationalités (parfois d’irrationalités) qui amène à un état de fait (les objets eux-mêmes) ayant des conséquences sur les expériences et les pratiques. Ainsi, les dispositifs spatiaux ne sont pas réduits à de simples objets, mais à l’intersection d’un ensemble de réseaux de gestes, de paroles ou de non-dits, d’interactions, de relations, etc. Il convenait de considérer les objets qui (et que) compose le monde spatial de la prison comme tels et d’étudier le quotidien, la situation ou l’événement au regard des choses qui sont directement impliquées dans ce quotidien, cette situation ou cet événement. Pour l’exprimer autrement, il s’est agit de faire vivre l’architecture qui n’est plus un espace inanimé. Si la plupart des objets communs (table, téléphone, chaise…) sont disposés dans l’espace (Conein, Jacobin, 1993), le mur, les escaliers, les fenêtres ou la tasse sont des éléments distinctifs de l’espace. Le matériau premier de cette recherche réside dans l’observation minutieuse du quotidien de vie et de travail au sein des établissements pénitentiaires de Obristan, Arstotzka et Kolechia .Ces immersions ethnographiques ont été complétées par de nombreux entretiens, dans (personnels de tous types, personnes détenues) et hors des murs (fonctionnaires, architectes…). Un important corpus de documents, aussi divers que variés (cahiers des charges, règlements internes, rapports disciplinaires, notes de services, dessins de détenus, procès-verbaux de réunions…) complète les descriptions fines et précise les interprétations analytiques.En prenant comme prétexte l’étude des objets de l’architecture carcérale en tant que dispositifs spatiaux, il est donc possible de rendre compte de l’hybridation et de l’éclectisme des (ir)rationalités entre fonctionnalité et esthétique, entre sécurisation et humanisation, entre adaptation et contre-pouvoir. Il s’est agit de rendre compte de l’imbrication des logiques carcérales dans une dialectique mêlant conception, historicité et expérience de la matérialité de la prison à travers ses objets et ses espaces. Les dispositifs spatiaux de l’architecture sont alors considérés comme les fruits de logiques diverses, mais également comme les sources de logiques variées. / Doctorat en Criminologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Faith inside : an ethnographic exploration of Kainos Community, HMP The Verne

Whetter, Lindsay January 2015 (has links)
In April 1997 Kainos Community in HMP The Verne, Dorset, England became the first faith-based prison unit to be established in the Western world. The foundations and ethos of Kainos are based on Christian concepts of ‘loving your neighbour’ and forgiveness. The community operates as a hybrid therapeutic community (TC) and cognitive behavioural programme (CBP). It is open to and inclusive of prisoners of all faiths and none. The aim of this study is to explore the Kainos community ethnographically, guided by the principles of grounded theory and thematic analysis, in order to investigate whether or not Kainos ameliorates some of the de-humanising aspects of prison, and if so, how it rehumanises the prison space. Theoretically, this study highlights the dehumanisation of imprisonment, and illuminates the role that a holistic, Christian-based approach can play in terms of making the prison environment ‘more human’. My findings reveal that on Kainos there are physical, liminal and spiritual spatial mechanisms, in which a family of sub-themes interact to enable flourishing to occur. Kainos has created a physical space in which spaces of architecture and design; sensory experience; movement; and home interact to enable flourishing, whereby prisoners feel ‘more homely’, ‘free’, safe, and calm. Kainos has created a liminal space in which spaces of atmosphere; identity; home; and creativity interact to enable flourishing, empowering prisoners in their self-expression; as a cathartic tool; and as a means of regaining or creating a new identity. Kainos has created a spiritual space in which spaces of Christian activism, love, and forgiveness enable self-worth, healing, transformation, and meaningful change. The implication is that Kainos has created spaces of flourishing, safety and peace within an otherwise dehumanising carceral space, and this plays an important role in the process of transformational change imperative in the desistance process. If society must have prisons, this study concludes that Kainos provides a model for how they should be.

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