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L'art de la bifurcation : dichotomie, mythomanie et uchronie dans l'œuvre d'Emmanuel Carrère

Touzin, Mario January 2007 (has links) (PDF)
L'oeuvre entière d'Emmanuel Carrère est fondée, dans une large mesure, sur trois principes que sont la dichotomie, la mythomanie et l'uchronie. Que ce soit dans ses romans, ses biographies ou ses essais, l'auteur met en scène ces trois principes de façon récurrente; or, ils sont tous assujettis à celui de la bifurcation. En effet, malgré la diversité des genres impliqués, l'ensemble des textes de Carrère convergent vers une même figure: celle de la bifurcation. Nous allons tenter, dans notre mémoire de maîtrise, de comprendre l'obsession d'Emmanuel Carrère pour tout ce qui touche à cette figure de la bifurcation. L'oeuvre entière de Carrère, allons-nous montrer, repose sur cette faille, cette disjonction à partir de laquelle tout chavire. Pour ce faire, nous prendrons, comme base de notre analyse, le récit L'adversaire, qui représente le mieux le rôle joué par la bifurcation. Mais nous aurons également recours à d'autres textes: à ses trois romans, La moustache, Hors d'atteinte? et La Classe de neige; à son essai sur l'uchronie, Le détroit de Béhring et à sa biographie sur l'auteur de science-fiction Philip K. Dick, Je suis vivant et vous êtes mort. Tous mettent en scène une semblable bifurcation. Emmanuel Carrère, tel un leitmotiv, va faire bifurquer chacun de ses personnages dans un monde où le réel et l'imaginaire s'entrechoquent. Bifurquer c'est se diviser en forme de fourche. Abandonner une voie pour en suivre une autre. Dans L'adversaire, le personnage de Jean-Claude Romand va bifurquer dans l'univers du mensonge, délaissant le monde réel pour un monde de fiction. Et il en est de même pour tous les autres personnages issus des textes de Carrère. Dans chacune des oeuvres citées, la dichotomie, la mythomanie et l'uchronie apparaissent comme des principes formels. Qu'un personnage croit avoir porté la moustache pendant plus de dix ans, qu'un autre mène une double vie dans les casinos ou qu'il joue au médecin, alors qu'il n'en est rien.. relèvent a priori d'un simple dédoublement, d'une bifurcation. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où tout bascule, créant par le fait même un monde parallèle, et c'est à cet instant précis qu'entre enjeu dichotomie, mythomanie et uchronie. Ces principes sont tributaires de ce que nous nommons l'art de la bifurcation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : L'adversaire, Bifurcation, Mythomanie, Uchronie, Imaginaire, Emmanuel Carrère.
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Frontières de l’évènement, frontières de la littérature : l’appropriation de l’évènement dans la littérature des années soixante à nos jours (Marguerite Duras, Claude Simon, Emmanuel Carrère, Laurent Mauvignier) / Event, a border zone for littérature : appropriation of event in littérature from sixties to nowadays (Marguerite Duras, Claude Simon, Emmanuel Carrère, Laurent Mauvignier)

Capone, Carine 03 December 2015 (has links)
Que la littérature française contemporaine s’approprie ce qui se passe dans le monde, cela n’étonne plus. La critique a maintes fois montré combien, depuis les années 80, et après une période formaliste des années 60-70, la fiction se tourne de manière plus assumée vers le monde. N’assiste-t-on pas, pour autant, à une dissolution de l’évènement ? À travers un corpus composé d’œuvres de Laurent Mauvignier, Emmanuel Carrère, Marguerite Duras et Claude Simon, réparties des années 60 aux années 2000, ce travail propose d’interroger les modalités de cette réappropriation de l’évènement. Procédant par touches, effleurant l’évènement, usant de métaphores, et croisant les diverses versions dont il est l’objet, les fictions contemporaines creusent le sillon des expérimentations d’auteurs comme Claude Simon et Marguerite Duras qui, dès les années 60, portent un regard critique sur la manière dont la fiction peut appréhender ce qui s’est passé. De l’évènement, il ne reste alors plus guère que ces bribes symboliques que consistuent les éventèmes. L’imaginaire de la faille prend également le pas sur les dégâts physiques engendrés par les évènements. Cette recherche conduit ainsi à souligner les liens sous-jacents qui unissent l’esthétique contemporaine aux dernières avant-gardes. Se dessine néanmoins, dans les fictions d’aujourd’hui, une tendance plus spécifique à utiliser l’évènement dans une visée relationnelle. La littérature contemporaine se fait ainsi l’écho des fêlures de l’histoire du XXe siècle avec, en perspective, la volonté de souligner ce qui rapproche ces expériences humaines. / The fact that contemporary French literature seizes what happens in the world is not surprising anymore. Since the 1980’s, and after the 1960’s and 1970’s formalist period, critic has proven many times how much fiction assumes more and more looking towards the world. Do we attend, nevertheless the dissolution of event? Through a corpus composed by works of Laurent Mauvignier, Emmanuel Carrère, Marguerite Duras and Claude Simon, going from the 1960’s to the 2000’s, this study aims to examine the modalities of events repossession. Proceeding through touches, brushing against the event, using metaphors and intersecting fragments with gaze, contemporary fictions plough the furrow of experimentations made by writers like Claude Simon and Marguerite Duras, who examine with a critical eye the way fiction can take hold of what happen in the wold. All that’s left of event is so symbolicals fragments that we call eventèmes. Physicals damages caused by events also give way to the imagination of weakness. The present dissertation thus leads to highlighting the underlying connections between contemporary aesthetics and the last avant-gardes. Nevertheless, in today’s fictions there is a more specific tendency to using the event as a relational aim. Contemporary literature is thus the echo of the 20th century’s rifts with the perspective of pointing out what brings these human experiences together.
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Bifocal Narratives. The Self and the Other in Contemporary Italian, French, British, and North American Literature

Borgarello, Anna January 2024 (has links)
Life writing has traditionally been organized into two main subfields: autobiographical writing, focused on the self, and biographical writing, focused on one or more other human beings. Yet, many contemporary texts from different linguistic and cultural contexts defy or complicate such a clear-cut distinction. The present dissertation investigates a group of such texts, which I have called “bifocal narratives.” With this term, I indicate works that, as in an ellipse, hinge upon two foci at once – an autobiographical narrator and a biographical other – and take shape around the relation between these two poles. The dissertation offers both a historical interpretation and a morphology of this form. It does so by comparing three literary contexts (Italian literature, French literature, and Anglophone literature of the North Atlantic) and combining theoretical argumentation, panoramic analyses of a vast corpus, and close readings of individual works. Drawing on bifocal narratives’ amphibious nature as both literary and documentary writings, in the Introduction, I propose to interpret the bifocal form through a twofold lens: as part of a growing interest in the intersubjective formation of identity and the self/other relationship in life writing and life writing criticism; and as a mise en abyme of trends and tensions at work in contemporary literature more at large. In the latter respect, I view bifocal narratives as embodying both a heightened interest in individuality and a tangible difficulty among writers in speaking as characters different from themselves. I link both aspects to a crisis of traditional humanistic ideologies and the mandate of intellectuals in European and North American cultures. In the first chapter, I offer a panoramic view of bifocal narratives by delineating their main manifestations and highlighting some of their defining traits (for example, a strong heuristic tension or a tendency to structure the self/other relationship in polarized terms). In the following three chapters, I focus on three main subgroups of bifocal narratives: hyper-narrative bifocal works, bifocal texts between poetry and prose, and essayistic bifocal narratives. These three clusters of texts allow me to investigate some crucial aspects of the bifocal form, which are particularly evident in these various subsets: the role of narration in shaping a sense of the self, and a serious use of intertextuality; a complex vision of the speaking “I” that complicates a clear-cut division between fiction and nonfiction, an original use of textual blanks, and a deep literary work on both language and documents; and the complication of the auto/biographical model via the alternative paradigm offered by (literary) portraiture, as well as a multilayered approach towards the (post)modern literary and critical traditions. In doing so, I also provide extensive close readings of five main works: Via Gemito (2000) by Domenico Starnone and Limonov (2011) by Emmanuel Carrère; Jane: A Murder (2005) by Maggie Nelson; and Out of Sheer Rage (1997) by Geoff Dyer and Qualcosa di scritto (2012) by Emanuele Trevi. Besides illuminating various aspects of bifocal narratives, these readings also aim to offer original interpretations of these works.

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