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Implication des biofilms dans la rhinosinusite chronique et l’évaluation des traitements avec un modèle in vitroBendouah, Zohra 08 1900 (has links)
Introduction : La chronicité de la rhinosinusite, sa résistance aux antibiotiques, et ses exacerbations aiguës laissent croire que les biofilms sont impliqués dans la rhinosinusite chronique. Objectifs : Nous avons évalué la capacité des bactéries Pseudomonas aeruginosa, staphylocoques à coagulase négative et Staphylococcus aureus à former des biofilms par un essai in vitro, et si cette capacité de formation a un lien avec l’évolution de la maladie. Nous avons évalué in vitro l’effet de la moxifloxacine, un antibiotique utilisé dans le traitement de la rhinosinusite chronique sur des biofilms matures de Staphylococcus aureus. Méthodes : Trent et une souches bactériennes ont été isolées de 19 patients atteints de rhinosinusite chronique et qui ont subit au moins une chirurgie endoscopique des sinus. L’évolution de la maladie a été notée comme "bonne" ou "mauvaise" selon l’évaluation du clinicien. La production de biofilm a été évaluée grâce à la coloration au crystal violet. Nous avons évalué la viabilité du biofilm après traitement avec la moxifloxacine. Ces résultats ont été confirmés en microscopie confocale à balayage laser et par la coloration au LIVE/DEAD BacLight. Résultat et Conclusion : Vingt deux des 31 souches ont produit un biofilm. La production d’un biofilm plus importante chez Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus était associée à une mauvaise évolution. Ceci suggère un rôle du biofilm dans la pathogenèse de la rhinosinusite chronique. Le traitement avec la moxifloxacine, à une concentration de 1000X la concentration minimale inhibitrice réduit le nombre des bactéries viables de 2 à 2.5 log. Ces concentrations (100 µg/ml - 200 µg/ml) sont faciles à atteindre dans des solutions topiques. Les résultats de notre étude suggèrent que l’utilisation de concentrations supérieure à la concentration minimale inhibitrice sous forme topique peut ouvrir des voies de recherche sur de nouveaux traitements qui peuvent être bénéfiques pour les patients atteints de forme sévère de rhinosinusite chronique surtout après une chirurgie endoscopique des sinus. / Introduction: The role of biofilms in chronic diseases is increasingly recognized. Chronic rhinosinusitis, with its chronic indolent course, resistance to antibiotics, and acute exacerbations, has an evolution that parallels that of other biofilm-related diseases. Objectives: 1-To develop an in vitro method to assess the biofilm formation capacity. 2- To determine whether biofilm-forming capacity of bacteria demonstrated in chronic rhinosinusitis has an impact on persistence of the disease following endoscopic sinus surgery. 3- To determine the in vitro activity of moxifloxacin against Staphyylococcus aureus in biofilm form. Method: Thirty-one bacterial strains recovered from 19 patients with chronic rhinosinusitis at least one year post-endoscopic sinus surgery. Evolution of disease was assessed by questionnaire and endoscopy as favorable or unfavorable. The bacteria were cultured on a 96-well culture plaque and a semi-quantitative method using crystal violet to quantify biofilm production was used. Confirmation of the effect of the antimicrobial agents on viability was performed with confocal laser microscopy, using a LIVE/DEAD BacLight staining. Results: Twenty-two of 31 samples produced a biofilm thicker or equal to the positive control. Biofilm formation was associated with a poor evolution for Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus, but not for coagulase-negative staphylococci. Biofilm treated with moxifloxacin at 1000X (0.1mg/ml – 0.2 mg/ml) gave a 2 to 2.5 log reduction in number of viable bacteria. Conclusion: We have shown that Crystal violet method is able to detect biofilm formation. There is a correlation between in vitro biofilm production by Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus and unfavorable evolution after endoscopic sinus surgery, suggesting a role for biofilm in chronic rhinosinusitis. Increased concentrations of moxifloxacin, easily attainable in topical solutions have a potential role in the management of biofilm infections.
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Implication des biofilms dans la rhinosinusite chronique et l’évaluation des traitements avec un modèle in vitroBendouah, Zohra 08 1900 (has links)
Introduction : La chronicité de la rhinosinusite, sa résistance aux antibiotiques, et ses exacerbations aiguës laissent croire que les biofilms sont impliqués dans la rhinosinusite chronique. Objectifs : Nous avons évalué la capacité des bactéries Pseudomonas aeruginosa, staphylocoques à coagulase négative et Staphylococcus aureus à former des biofilms par un essai in vitro, et si cette capacité de formation a un lien avec l’évolution de la maladie. Nous avons évalué in vitro l’effet de la moxifloxacine, un antibiotique utilisé dans le traitement de la rhinosinusite chronique sur des biofilms matures de Staphylococcus aureus. Méthodes : Trent et une souches bactériennes ont été isolées de 19 patients atteints de rhinosinusite chronique et qui ont subit au moins une chirurgie endoscopique des sinus. L’évolution de la maladie a été notée comme "bonne" ou "mauvaise" selon l’évaluation du clinicien. La production de biofilm a été évaluée grâce à la coloration au crystal violet. Nous avons évalué la viabilité du biofilm après traitement avec la moxifloxacine. Ces résultats ont été confirmés en microscopie confocale à balayage laser et par la coloration au LIVE/DEAD BacLight. Résultat et Conclusion : Vingt deux des 31 souches ont produit un biofilm. La production d’un biofilm plus importante chez Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus était associée à une mauvaise évolution. Ceci suggère un rôle du biofilm dans la pathogenèse de la rhinosinusite chronique. Le traitement avec la moxifloxacine, à une concentration de 1000X la concentration minimale inhibitrice réduit le nombre des bactéries viables de 2 à 2.5 log. Ces concentrations (100 µg/ml - 200 µg/ml) sont faciles à atteindre dans des solutions topiques. Les résultats de notre étude suggèrent que l’utilisation de concentrations supérieure à la concentration minimale inhibitrice sous forme topique peut ouvrir des voies de recherche sur de nouveaux traitements qui peuvent être bénéfiques pour les patients atteints de forme sévère de rhinosinusite chronique surtout après une chirurgie endoscopique des sinus. / Introduction: The role of biofilms in chronic diseases is increasingly recognized. Chronic rhinosinusitis, with its chronic indolent course, resistance to antibiotics, and acute exacerbations, has an evolution that parallels that of other biofilm-related diseases. Objectives: 1-To develop an in vitro method to assess the biofilm formation capacity. 2- To determine whether biofilm-forming capacity of bacteria demonstrated in chronic rhinosinusitis has an impact on persistence of the disease following endoscopic sinus surgery. 3- To determine the in vitro activity of moxifloxacin against Staphyylococcus aureus in biofilm form. Method: Thirty-one bacterial strains recovered from 19 patients with chronic rhinosinusitis at least one year post-endoscopic sinus surgery. Evolution of disease was assessed by questionnaire and endoscopy as favorable or unfavorable. The bacteria were cultured on a 96-well culture plaque and a semi-quantitative method using crystal violet to quantify biofilm production was used. Confirmation of the effect of the antimicrobial agents on viability was performed with confocal laser microscopy, using a LIVE/DEAD BacLight staining. Results: Twenty-two of 31 samples produced a biofilm thicker or equal to the positive control. Biofilm formation was associated with a poor evolution for Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus, but not for coagulase-negative staphylococci. Biofilm treated with moxifloxacin at 1000X (0.1mg/ml – 0.2 mg/ml) gave a 2 to 2.5 log reduction in number of viable bacteria. Conclusion: We have shown that Crystal violet method is able to detect biofilm formation. There is a correlation between in vitro biofilm production by Pseudomonas aeruginosa and Staphylococcus aureus and unfavorable evolution after endoscopic sinus surgery, suggesting a role for biofilm in chronic rhinosinusitis. Increased concentrations of moxifloxacin, easily attainable in topical solutions have a potential role in the management of biofilm infections.
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Chirurgie endoscopique des sinus pour le traitement de la rhinosinusite chronique : évaluation des résultats opératoires et définition du succèsSaydy, Nadim 04 1900 (has links)
La rhinosinusite chronique (RSC) est une maladie avec une haute prévalence au Canada et des impacts économiques et individuels importants. Une des options thérapeutiques dans l’algorithme complexe de traitement est la chirurgie endoscopique des sinus (CES), qui est préconisée chez les patients qui ont une réponse insatisfaisante à la thérapie médicale. Le présent mémoire porte sur les critères minimaux nécessaires à l’atteinte du succès en matière de CES. Dans un premier temps, une consultation d’experts en RSC Canadiens provenant de 12 institutions nous a permis d’offrir des définitions du succès acceptable ainsi que du succès optimal du point de vue des prestataires de santé. Dans un deuxième temps, une étude auprès de 22 patients souffrant de RSC nous a permis d’identifier les thèmes importants qui doivent guider le processus décisionnel collaboratif. La première étude a permis de conclure qu’une définition du succès post-opératoire en CES se doit de comporter 2 composantes : un aspect objectif (endoscopie nasale) et un aspect subjectif (test d’issues mesurées par le patient ou questionnaire spécifique). Selon les experts, pour parler de succès optimal il faut une résolution complète des symptômes ainsi qu’un résultat endoscopique parfait. La deuxième étude a permis de démontrer que les patients accordent beaucoup plus d’importance à la résolution du symptôme cardinal qui les a amenés à consulter. Cette dernière étude a également permis une exploration plus large des objectifs et attentes, ainsi que de l’expérience patient en ce qui a trait à la RSC et à la CES.
En conclusion, l’évaluation des aspects subjectifs devrait être l’aspect le plus important que les cliniciens évaluent pour parler de succès. Une évaluation de la cavité nasale et des sinus devrait complémenter cette évaluation environ 3 mois après la chirurgie. Ce mémoire inclus des algorithmes pour aider les cliniciens dans l’évaluation du succès opératoire après une CES. / Chronic rhinosinusitis (CRS) is a prevalent, complex disease with important economic and individual impacts. Functional endoscopic sinus surgery (FESS) is widely used treatment for CRS, which is considered in patients with an unsatisfactory response to maximal medical therapy. This thesis examines the different ways clinicians may obtain feedback with regards to post-operative success and aims to offer definitions of acceptable success and optimal success. First, a consultation of Canadian experts in CRS from 12 institutions permitted us to construct definitions of acceptable and optimal success from healthcare providers’ viewpoint. Second, a study in collaboration with 22 patients suffering from CRS allowed us to identify key themes which will facilitate the inclusion of primary stakeholders in shared decision-making. The first study allowed us to conclude that a definition of postoperative success must be based on 2 components: an objective aspect (nasal endoscopy) and a subjective aspect (patient-reported outcome measure or specific questionnaire). According to experts, optimal success requires a complete resolution of symptoms as well as a perfect endoscopic result. With the second study, we demonstrated that patients tend to focus on the resolution of their cardinal symptom. This last study also allowed us to widely explore patients’ objectives and expectations, as well as their experience with CRS and FESS.
In conclusion, subjective aspects should be the most important determinants of success after FESS. In addition, an evaluation of the nasal cavity and sinuses should complement the subjective evaluation approximately 3 months after surgery. This thesis includes algorithms to aid clinicians in evaluating the outcome of FESS for patients with CRS.
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