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Aménagement participatif du territoire : controverses et action collective en protection des Terres d'Espérance à Québec

Jakob, Fabien 14 August 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 août 2023) / Cette recherche porte sur une action collective s'organisant à l'occasion de la révision controversée du Schéma d'aménagement et de développement du territoire de l'Agglomération de Québec (2015-2020) qui suscite un trouble en ce qu'elle planifie de réaffecter en zone constructible des espaces verts périurbains raréfiés, un territoire agricole protégé -- les Terres d'Espérance-- ainsi que les biens matériels et immatériels y étant associés. S'intéressant aux motifs, aux motivations, aux raisons qui engagent les personnes dans l'action, cette étude rend compte des processus par lesquels des personnes et des collectifs se dotent de compétences critiques et de capacités d'expression publique ; elle analyse les formes discursives, les registres argumentatifs déployés dans l'espace public par lesquelles de multiples acteurs -- en particulier issus de la société civile -- élaborent leur propre définition du monde et des actions qu'ils entendent y engager. À partir d'un univers de sens communs et/ou controversés, cette étude identifie plus précisément les sens du juste, les principes supérieurs communs, en d'autres termes les appuis normatifs convoqués par les acteurs lorsqu'ils déterminent ce qui compte, ce à quoi ils attribuent une valeur. Elle s'appuie pour cela sur la sociologie de la Justification de Luc Boltanski et Laurent Thévenot (1991); offrant des outils de description, d'analyse et d'interprétation des situations, cette approche propose une systématisation des logiques d'action et de coordination, des formes de jugement et des justifications que mobilisent les acteurs lorsqu'ils s'essaient à (re)formuler le sens de l'intérêt général. Cette étude émet l'hypothèse que les épreuves d'indignation et de révolte, les opérations de revendication et de justification que mobilisent les différents acteurs participent d'une mise en œuvre et en actions de préférences collectives déterminant le déploiement de pratiques de gestion territoriale plus écologiques, raisonnables ou responsables ; celles-ci visent notamment à protéger des biens de nature et culture auxquels est attribuée une valeur patrimoniale en vue de les transmettre aux futures générations. Cette recherche émet également l'hypothèse que les sens du juste, les principes de justice convoqués à cette occasion participent de l'élaboration de nouvelles formes conventionnelles adossées à des grandeurs vertes (Lafaye & Thévenot, 1993). Cette recherche se trouve à la croisée de différentes disciplines. Rendant compte des pratiques et des représentations engagées dans la production matérielle et idéelle de l'espace, cette étude s'inspire d'une certaine géographie sociale et culturelle. En sondant alternativement ou simultanément les logiques mémorielles et symboliques, sociales et culturelles, politiques et économiques qui participent d'une forme de patrimonialisation de ressources naturelles et culturelles, elle prend également appui sur l'apport théorique des études critiques patrimoniales. L'apport de la géographie politique de l'environnement nourrit également la réflexion en ce qu'elle déploie une analyse des phénomènes spatiaux et des dynamiques sociales -- des pratiques, des logiques, des références -- conditionnant le rapport des acteurs entre eux eu égard aux objets de la nature. Elle se nourrit également d'une certaine géographie politique qui ouvre tout à la fois une réflexion sur l'expérience de l'être et de l'agir ensemble ainsi que sur les fondements politiques de l'institution du commun au sein d'un espace géographique donné. Cette étude s'inspire toutefois plus particulièrement du tournant pragmatique en géographie mettant à jour les multiples façons par lesquelles des acteurs issus de la société civile acquièrent une capacité d'intervention sur des problèmes d'aménagement territorial qui les affectent directement ou indirectement. Elle emprunte par ailleurs un chemin transdisciplinaire en mobilisant les théories des problèmes publics et des publics, de l'action collective et de la justification. En ce qui concerne le plan, la première partie articule la problématique, le cadre théorique et la méthodologie. La deuxième partie, essentiellement consacrée aux observations de terrain, présente les résultats de la recherche pour la partie empirique et les articles retenus dans le cadre de ce cursus doctoral. La troisième partie se divise entre la discussion développant certaines pistes d'interprétation des résultats empiriques et les conclusions. / This research focuses on a collective action organized on the occasion of the controversial revision of the Greater Quebec City Area land use and development schema (2015-2020) which causes an uproar in that it plans to rezone rarefied peri-urban green spaces, a protected agricultural territory -- les Terres d'Espérance -- and it associated tangible and intangible assets. Focusing on the motives, motivations and reasons that engage people in action, this study takes account of the processes by which individuals and collectives acquire critical skills and capacities for public expression; it analyzes the discursive forms and argumentative registers deployed in the public space by which multiple actors - particularly from civil society - elaborate their own definition of the world and of the actions, they intend to engage in it. Based on a universe of common and/or controversial meanings, this study identifies the sense of what is right, the principles of justice, in other words the normative supports called upon by the actors when they determine what counts, what they attribute a value to. It is based on the sociology of Justification by Luc Boltanski and Laurent Thévenot (1991); providing tools for describing, analyzing and interpreting problematic situations, this approach proposes a systematization of the logics of action and coordination, the forms of judgement that actors mobilize when they try to (re)formulate the scope of general interest. This study puts forward the hypothesis that the tests of indignation and revolt, the operations of claim and justification to which the actors resort to shape collective preferences that aim to implement more ecological, reasonable or responsible territorial management practices ; they intent so to protect natural and cultural goods to which a heritage value is attributed to with a view to passing them on to future generations. This research also puts forward the hypothesis that the justification and the principles of justice called upon on this occasion produce new conventions based on green values (Lafaye & Thévenot, 1993). This research lies at the crossroads of different disciplines. Taking into account the practices and representations involved in the material and ideal production of space, this study is inspired by a certain social and cultural geography. By probing alternately or simultaneously the memorial and symbolic, social and cultural, political and economic logics involved in a form of patrimonialization of natural and cultural resources, it also draws on the theoretical contribution of critical heritage studies. In that it deploys an analysis of spatial phenomena and social dynamics - practices, logics, references - shaping the relationship between actors with regard to the objects of nature, the contribution of political geography of the environment also inspires this research. It is also nourished by a certain political geography which opens up a reflection on the experience of being and acting together as well as on the political foundations of the institution of the common within a given geographical space. More specifically, this research relies on the pragmatic turn in geography which focuses on revealing the multiple ways in which actors from civil society acquire the capacity to intervene in territorial planning, to tackle spatial problems that affect them directly or indirectly. Taking a transdisciplinary approach, it also draws on theories of public problems, collective action and justification. As far as the plan is concerned, the first part sets out the theoretical framework, the problematic and the methodology. The second part presents the results of the empirical research and three of the articles published during this doctoral course. The third part is divided into the discussion and the conclusions.
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Gouvernance multiscalaire, discours et pratiques de participation publique : la gouvernance environnementale dans les grandes villes canadiennes (2010-2022)

Hagan, Julie 01 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 février 2024) / Les rapports environnement-société sont un objet d'étude sociologique (Murphy, 1994, 1995, 1997) et une question moderne nécessitant de nouvelles modalités de gouvernance qui contribuent à la remise en question des institutions traditionnelles de l'État-nation (Beck, 1992, 1995 ; Giddens, 1990, 1991, 1994). Ces modes de gouvernance s'articulent à différentes échelles, les échelles locales jouant un rôle croissant. Cette thèse s'intéresse à l'évolution du rôle des villes canadiennes en matière d'environnement, de 2010 à 2022. Il s'agit d'expliquer comment les villes justifient leurs actions environnementales sous trois angles : légal et rationnel, discursif et participatif. Le cadre théorique de la thèse est basé sur le néo-institutionnalisme historique et discursif (Schmidt, 2010) combiné à la théorie des assemblages urbains (Farías, 2011 ; McFarlane, 2011a), à l'écologie politique urbaine (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011 ; Keil, 2003) et à la justice environnementale (Bulkeley et coll., 2013 ; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Les justifications légales et rationnelles sont abordées par le biais de la gouvernance multiscalaire et proposent une réflexion sur le cadre législatif qui gouverne les relations entre les villes et les autres niveaux de gouvernement. L'influence des réseaux de gouvernance nationaux et subnationaux (ex. des coalitions de municipalités), qui tirent leur légitimité du nombre de villes et de citoyens qu'ils représentent, est également abordée. La perspective des assemblages urbains met en évidence la manière dont l'autorité juridiquement définie des niveaux supérieurs de gouvernement se matérialise à travers des décisions d'infrastructures qui peuvent limiter la capacité des villes à agir sur les questions environnementales. Les processus de légitimation cognitif et discursif sont abordés à travers l'évolution des discours dominants en matière d'environnement au cours de la période 2010-2022. S'il cohabite avec le discours sur le développement durable (Tozer, 2018), le discours sur le climat prend de plus en plus d'importance (Scanu, 2019). Initialement axé sur la réduction des émissions de GES et les solutions techniques, le discours sur le climat exige de nouvelles formes de connaissances spécialisées et risque d'occulter les débats essentiels à la légitimité démocratique au profit de la seule légitimité techno-scientifique (Swyngedouw (2011b). Cependant, lorsque la question du climat est définie comme une question socio-environnementale, formulée en termes d'adaptation et de résilience, les actions proposées peuvent être débattues, négociées et (re)politisées. Cette thèse examine également l'évolution des pratiques de participation du public en matière d'environnement dans les villes canadiennes du point de vue de la justice environnementale (Bulkeley et al. 2014). La définition des enjeux en termes sociotechniques ou plus largement en tant que question socio-environnementale influence la mesure dans laquelle les gouvernements municipaux auront recours à la participation publique. Les discours qui définissent la question du climat comme une question socio-environnementale encouragent une plus grande influence des connaissances locales et traditionnelles. La collaboration récente de certaines villes (d'abord Toronto, puis Calgary et Vancouver) avec des ONG à vocation sociale, plutôt que strictement environnementale, a contribué à rendre les processus participatifs plus justes et plus équitables. Ce faisant, une définition des questions climatiques et environnementales incluant les dimensions sociales favorise une approche pluraliste de la connaissance et fournit une base plus solide pour la gouvernance environnementale (Beck, 2014). / Environment-society relations are an object of sociological inquiry (Murphy, 1994, 1995, 1997) and a modern issue requiring new modes of governance challenging the traditional institutions of the nation-state (Beck, 1992, 1995; Giddens, 1990, 1991, 1994). These modes of governance are articulated at different scales, with local scales playing an increasingly important role. This thesis looks at the changing environmental role of Canadian cities from 2010 to 2022. The aim is to explain how cities justify their environmental actions from three angles: legal and rational, discursive, and participatory. The theoretical framework of the thesis is based on historical and discursive neo-institutionalism (Schmidt, 2010) combined with urban assemblage theory (Farías, 2011; McFarlane, 2011a), urban political ecology (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011; Keil, 2003) and environmental justice (Bulkeley et al., 2013; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Legal and rational justifications are addressed through the lens of multi-scalar governance, proposing a reflection on the legislative framework that governs relations between cities and other levels of government. The influence of national and sub-national governance networks (e.g., coalitions of municipalities), which derive their legitimacy from the number of cities and citizens they represent, is addressed. The perspective of urban assemblages highlights how the legal authority of higher levels of government materializes through infrastructure decisions that can limit cities' future ability to act on environmental issues. Cognitive and discursive legitimization processes are addressed through the evolution of dominant environmental discourses over the period 2010-2022. While it coexists with the sustainable development discourse (Tozer, 2018), the climate discourse is becoming increasingly important (Scanu, 2019). Initially focused on the reduction of GHG emissions and technical solutions, the climate discourse requires new forms of specialized knowledge and risks overshadowing debates essential to democratic legitimacy in favor of technoscientific legitimacy alone (Swyngedouw (2011b). However, when the climate issue is defined as a socio-environmental issue, formulated in terms of adaptation and resilience, the proposed actions can be debated, negotiated and (re)politicized. This thesis also examines the evolution of environmental public participation practices in Canadian cities from an environmental justice perspective (Bulkeley et al. 2014). The definition of issues in socio-technical terms, or more broadly as a socio-environmental issue, influences the extent to which municipal governments will use public participation. Discourses defining climate change as a socio-environmental issue encourage greater influence of local and traditional knowledge. The recent collaboration of some cities (first Toronto, then Calgary and Vancouver) with NGOs with a social, rather than strictly environmental, vocation has helped to make participatory processes fairer and more equitable. In so doing, a definition of climate and environmental issues including social dimensions promotes a pluralist approach to knowledge and provides a more robust basis for environmental governance (Beck, 2014).

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