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Flore et végétation des clairières intraforestières sur sol hydromorphe dans le Parc National de l'Ivindo (Nord-Est Gabon)Boupoya-Mapikou, Clay-Archange CA 01 October 2010 (has links)
L’étude de la flore et de la végétation des clairières sur sol hydromorphe a été menée dans le Parc National de l’Ivindo au Nord-est du Gabon. La méthode phytosociologique de Braun-Blanquet (1932) a été retenue pour la réalisation des relevés au sein des deux principales formations végétales qui composent ce biotope: la prairie et la lisière qui la ceinture. Cent trente trois relevés ont permis de recenser 229 espèces réparties en 175 genres et 72 familles. Les matrices formées à partir de ces relevés et de ces espèces ont été analysées par la méthode Indicator Value (IndVal) ; des analyses canoniques redressées (DCA) et des analyses canoniques des correspondances (CCA) ont servi pour les ordinations. Des analyses de variance (ANOVA) suivies des tests post hoc de Bonferonni ont permis de voir si les valeurs des paramètres environnementaux et structuraux mesurés au sein des différents groupes sont différentes.
La flore globale des clairières est dominée par les Cyperaceae, les Rubiaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. Cinq espèces (Fuirena stricta subsp. stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri et Leptochloa coerulecens) sont signalées pour la première fois au Gabon.
Huit groupements sont décrits: 5 pour les prairies et 3 au niveau des lisières. Quatre des groupements des prairies (le groupement pélophyte semi-aquatique à Costus afer et Centotheca lappacea ; le groupement hélophyte semi-aquatique à Pycreus mundtii et Pycreus subtrigonus ; le groupement pélophyte semi-aquatique à Virectaria multiflora et Kyllinga pumila ainsi que le groupement nitrophyte à Tristemma leiocalyx et Bacopa crenata) appartiennent à la classe des Phragmitetea tandis que le dernier (le groupement aquatique à Schoenoplectus mucronatus et Nymphaea heudelotii) se rattache à la classe des Potametea.
Deux des groupements de lisières (le groupement pélophyte pré-forestier à Ludwigia africana et Nephrolepis bisserata; le groupement hygrophyte des forêts marécageuses à Anthocleista schweinfurthii et Uapaca guineensis) appartiennent à la classe des Mitragynetea et le dernier (le groupement nitrophyte pré-forestier marécageux à Leptochloa coerulescens et Echinochloa indica) à celle des Phragmitetea.
L’hydromorphie et la profondeur de la vase ainsi que la fréquentation animale constituent les variables environnementales qui influencent significativement le déterminisme de ces groupements au sein des prairies, alors que ces variables n’ont aucun effet sur les groupements de lisière.
La richesse spécifique varie de 62 à 164 pour les groupements de lisière tandis qu’au sein des prairies, elle varie de 35 à 63. Les indices de diversité moyens pour l’ensemble des groupements des clairières sont 4,4 ± 0,5 (Shannon), 0,07 ± 0,03 (Simpson) et l’équitabilité de Piélou est de 0,78 ± 0,05.
La flore étudié n’est inféodée aux clairières du Gabon, les espèces endémiques guinéo-congolaises sont dominantes au niveau des lisières alors que ce sont les espèces à large distribution qui prédominent dans les prairies. Les géophytes et des thérophytes dominent dans les prairies tandis que les phanérophytes sont dominants dans les lisières. La zoochorie et l’anémochorie constituent les modes de dissémination les plus rencontrés au sein de la flore étudiée.
Mots clés : clairière intraforestière, flore, groupements végétaux, phytosociologie, Gabon.
Abstract
The study of the flora and the vegetation of the swampy clearings on hydromorphic soils were realized in the National Park of Ivindo in north-eastern of Gabon. The phytosociological method of Braun-Blanquet was adopted for the realization of the relevés within the two principal vegetation type which form this biotope: the central meadow and the edge which girdles it. 133 relevés made it possible to count 229 species divided into 175 genera and 72 families. The matrices made starting from these relevés and of these species were analyzed by the method Ind Val; DCA made it possible to obtain groupings; CCA made it possible to evaluate the environmental link between parameter and the vegetation. An analysis of variance (ANOVA) follow-up of the tests post hoc of Bonferonni made it possible to see whether the values measured within the various groups are different.
The flora is dominated by Cyperaceae, Rubiaceae and Leguminosae-Caesalpinoideae. Five species, Fuirena stricta subsp stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri and Leptochloa coerulescens are announced for the first time to Gabon.
Eight associations are described: 5 for the meadows and 3 on the level of the edges. Four of the associations of the meadows (the pelophyte semi-aquatic association with Costus afer and Centotheca lappacea; the helophyte semi-aquatic association with Pycreus mundtii and Pycreus subtrigonus; the pelophyte semi-aquatic association with Virectaria multiflora and Kyllinga pumila; the nitrophyte association with Tristemma leiocalyx and Bacopa crenata) belong to the class of Phragmitetea while the last (the aquatic association with Schoenoplectus mucronatus and Nymphaea heudelotii) is belong to the class of Potametea .
Two of the associations of edges (the pelophyte pre-forester association with Ludwigia africana and Nephrolepis bisserata; the hygrophyte association of the marshy forests with Anthocleista schweinfurthii and Uapaca guineensis) belong to the class of Mitragynetea and the third (the nitrophyte marshy pre-forester association with Leptochloa coerulescens and Echinochloa indica) to Phragmitetea.
The hydro-morphology and the depth of the mud as well as the animal frequentation constitute the environmental variables which influence the occurrence of these associations within the meadows, whereas they do not have any effect on the association edge.
The species richness varies from 62 to 164 for the association edge while within the meadows it varies from 35 to 63. The average indices of diversity for the whole of the associations of the clearings are 4.4 ± 0.5 (Shannon), 0.07 ± 0.03 (Simpson) while Piélou’s evenness is 0.78 ± 0.05.
The flora is not uniquely linked with the clearings of Gabon, although, on the phytogeographical level, the guineo-congolian endemics are dominant on the level of the edges whereas in fact the species with broad distributions prevail in the meadows. The analysis of the biological types shows the preponderance of the geophytes and the therophytes for the meadows while the edges are largely dominated by phanérophytes. The zoochory and the anemochory constitute the modes of dissemination most met within the studied flora.
Key words: Swampy clearings on hydromorphic soils, flora, association, phytosociology, forest clearings, Gabon.
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Flore et végétation des clairières intraforestières sur sol hydromorphe dans le Parc National de l'Ivindo, Nord-Est GabonBoupoya-Mapikou, Clay-Archange 01 October 2010 (has links)
L’étude de la flore et de la végétation des clairières sur sol hydromorphe a été menée dans le Parc National de l’Ivindo au Nord-est du Gabon. La méthode phytosociologique de Braun-Blanquet (1932) a été retenue pour la réalisation des relevés au sein des deux principales formations végétales qui composent ce biotope: la prairie et la lisière qui la ceinture. Cent trente trois relevés ont permis de recenser 229 espèces réparties en 175 genres et 72 familles. Les matrices formées à partir de ces relevés et de ces espèces ont été analysées par la méthode Indicator Value (IndVal) ;des analyses canoniques redressées (DCA) et des analyses canoniques des correspondances (CCA) ont servi pour les ordinations. Des analyses de variance (ANOVA) suivies des tests post hoc de Bonferonni ont permis de voir si les valeurs des paramètres environnementaux et structuraux mesurés au sein des différents groupes sont différentes. <p>La flore globale des clairières est dominée par les Cyperaceae, les Rubiaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. Cinq espèces (Fuirena stricta subsp. stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri et Leptochloa coerulecens) sont signalées pour la première fois au Gabon. <p>Huit groupements sont décrits: 5 pour les prairies et 3 au niveau des lisières. Quatre des groupements des prairies (le groupement pélophyte semi-aquatique à Costus afer et Centotheca lappacea ;le groupement hélophyte semi-aquatique à Pycreus mundtii et Pycreus subtrigonus ;le groupement pélophyte semi-aquatique à Virectaria multiflora et Kyllinga pumila ainsi que le groupement nitrophyte à Tristemma leiocalyx et Bacopa crenata) appartiennent à la classe des Phragmitetea tandis que le dernier (le groupement aquatique à Schoenoplectus mucronatus et Nymphaea heudelotii) se rattache à la classe des Potametea.<p>Deux des groupements de lisières (le groupement pélophyte pré-forestier à Ludwigia africana et Nephrolepis bisserata; le groupement hygrophyte des forêts marécageuses à Anthocleista schweinfurthii et Uapaca guineensis) appartiennent à la classe des Mitragynetea et le dernier (le groupement nitrophyte pré-forestier marécageux à Leptochloa coerulescens et Echinochloa indica) à celle des Phragmitetea. <p>L’hydromorphie et la profondeur de la vase ainsi que la fréquentation animale constituent les variables environnementales qui influencent significativement le déterminisme de ces groupements au sein des prairies, alors que ces variables n’ont aucun effet sur les groupements de lisière. <p>La richesse spécifique varie de 62 à 164 pour les groupements de lisière tandis qu’au sein des prairies, elle varie de 35 à 63. Les indices de diversité moyens pour l’ensemble des groupements des clairières sont 4,4 ± 0,5 (Shannon), 0,07 ± 0,03 (Simpson) et l’équitabilité de Piélou est de 0,78 ± 0,05. <p>La flore étudié n’est inféodée aux clairières du Gabon, les espèces endémiques guinéo-congolaises sont dominantes au niveau des lisières alors que ce sont les espèces à large distribution qui prédominent dans les prairies. Les géophytes et des thérophytes dominent dans les prairies tandis que les phanérophytes sont dominants dans les lisières. La zoochorie et l’anémochorie constituent les modes de dissémination les plus rencontrés au sein de la flore étudiée. <p>Mots clés :clairière intraforestière, flore, groupements végétaux, phytosociologie, Gabon.<p>Abstract<p>The study of the flora and the vegetation of the swampy clearings on hydromorphic soils were realized in the National Park of Ivindo in north-eastern of Gabon. The phytosociological method of Braun-Blanquet was adopted for the realization of the relevés within the two principal vegetation type which form this biotope: the central meadow and the edge which girdles it. 133 relevés made it possible to count 229 species divided into 175 genera and 72 families. The matrices made starting from these relevés and of these species were analyzed by the method Ind Val; DCA made it possible to obtain groupings; CCA made it possible to evaluate the environmental link between parameter and the vegetation. An analysis of variance (ANOVA) follow-up of the tests post hoc of Bonferonni made it possible to see whether the values measured within the various groups are different.<p>The flora is dominated by Cyperaceae, Rubiaceae and Leguminosae-Caesalpinoideae. Five species, Fuirena stricta subsp stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri and Leptochloa coerulescens are announced for the first time to Gabon.<p>Eight associations are described: 5 for the meadows and 3 on the level of the edges. Four of the associations of the meadows (the pelophyte semi-aquatic association with Costus afer and Centotheca lappacea; the helophyte semi-aquatic association with Pycreus mundtii and Pycreus subtrigonus; the pelophyte semi-aquatic association with Virectaria multiflora and Kyllinga pumila; the nitrophyte association with Tristemma leiocalyx and Bacopa crenata) belong to the class of Phragmitetea while the last (the aquatic association with Schoenoplectus mucronatus and Nymphaea heudelotii) is belong to the class of Potametea .<p>Two of the associations of edges (the pelophyte pre-forester association with Ludwigia africana and Nephrolepis bisserata; the hygrophyte association of the marshy forests with Anthocleista schweinfurthii and Uapaca guineensis) belong to the class of Mitragynetea and the third (the nitrophyte marshy pre-forester association with Leptochloa coerulescens and Echinochloa indica) to Phragmitetea. <p>The hydro-morphology and the depth of the mud as well as the animal frequentation constitute the environmental variables which influence the occurrence of these associations within the meadows, whereas they do not have any effect on the association edge.<p>The species richness varies from 62 to 164 for the association edge while within the meadows it varies from 35 to 63. The average indices of diversity for the whole of the associations of the clearings are 4.4 ± 0.5 (Shannon), 0.07 ± 0.03 (Simpson) while Piélou’s evenness is 0.78 ± 0.05.<p>The flora is not uniquely linked with the clearings of Gabon, although, on the phytogeographical level, the guineo-congolian endemics are dominant on the level of the edges whereas in fact the species with broad distributions prevail in the meadows. The analysis of the biological types shows the preponderance of the geophytes and the therophytes for the meadows while the edges are largely dominated by phanérophytes. The zoochory and the anemochory constitute the modes of dissemination most met within the studied flora.<p>Key words: Swampy clearings on hydromorphic soils, flora, association, phytosociology, forest clearings, Gabon.<p><p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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