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Titre : Etudes écologique, floristique, phytosociologique et ethnobotanique de la forêt marécageuse de Lokoli (Zogbodomey – Bénin)/ Title: Ecological, floristic, phytosociological and ethnobotanical studies of the swamp forest of Lokoli (Zogbodomey - Benin)

Dan, Céline B. S. C. 29 June 2009 (has links)
RESUME Titre : Etudes écologique, floristique, phytosociologique et ethnobotanique de la forêt marécageuse de Lokoli (Zogbodomey – Bénin) Mots clés : forêt marécageuse, écologie, flore, groupements végétaux, PFNL, atouts de conservation, Lokoli, Zogbodomey-Bénin La forêt marécageuse de Lokoli, située dans le sud du Bénin est une formation non protégée, bien qu’elle soit la seule forêt marécageuse avec un cours d’eau permanent connue en Afrique de l’Ouest. Pour envisager une prise de décision de conservation et de protection de cet écosystème forestier, il est important de disposer d’une meilleure connaissance de sa flore, de sa végétation et de son fonctionnement. C’est dans ce cadre que la présente étude a été envisagée. Les données collectées concernent le milieu naturel, la structure de la forêt, la régénération naturelle des espèces et les usages faits des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). Le milieu naturel se compose d’un substratum acide (pH variant de 3,5 à 5,5) et argilo-sableux. Le cortège floristique de cette forêt est composé de 241 espèces réparties en 185 genres et 70 familles dont des espèces endémiques (Uapaca paludosa) ou en danger (Hallea ledermannii), Nauclea xanthoxylon, etc. Sept groupements végétaux ont été identifiés (forêt primaire inondée à Alstonia congensis et Xylopia rubescens, forêt secondaire inondée à Ficus trichopoda et Spondianthus preussii et raphiale à Raphia hookeri et Anthocleista vogelii en forêt ; forêt ripicole à Alchornea cordifolia et Mitragyna inermis, savane marécageuse à Ficus asperifolia et Paullinia pinnata ; prairie marécageuse à Cyclosorus gongylodes et Polygonum pulchrum et enfin prairie marécageuse à Rhynchospora corymbosa et Ludwigia abyssinica en lisière) avec des précisions sur leurs caractéristiques floristiques, biologiques, phytogéographiques et écosociologiques. Les mésophanérophytes sont abondants en forêt alors qu’en lisière, ce sont les microphanérophytes qui sont les plus nombreux. Ces groupements constituent un refuge pour de nombreuses espèces animales dont Barboides britzi, poisson déterminé pour la première fois en 2006. D’après cette étude, on note une bonne régénération des espèces forestières malgré une recrudescence des trouées liées à l’installation de champs de Colocasia esculenta. Parmi les 75 espèces, source de PFNL recensées, les produits et sous-produits issus de Raphia hookeri sont les plus exploités car ils constituent pour les populations riveraines d’importantes sources de revenus. Ces PFNL sont exploités à Lokoli pour plusieurs usages à savoir l’alimentation, l’emballage, boisson alcoolisée, recettes médicinales, construction, etc. Le nombre de pieds de Raphia hookeri saignés par an est de 15.452 par 320 exploitants dont 148 cueilleurs, 81 transformateurs et 91 commerçants ; ce qui fournit aux exploitants des revenus de l’ordre de 28.000 à 159.000 FCFA (42,7 à 242,4 euros) par mois et par exploitant, sans oublier les autres activités menées par les riverains dans cet écosystème. On note une forte pression anthropique sur cette formation qu’il est donc urgent de protéger. En effet, elle dispose d’importants atouts qui militent en faveur de sa conservation. Elle abrite des espèces végétales et animales rares, endémiques, vulnérables et en danger (inscrites sur la liste rouge de l’UICN), telles que : Hallea ledermannii, Uapaca paludosa, Nauclea xanthoxylon, Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Cercopithecus mona, Colobus vellerosus, Ceriagrion citrinum Campion, Barboides britzi, etc. La forêt marécageuse de Lokoli joue un rôle de refuge pour toutes ces espèces qui y trouvent leur niche écologique. Sur le plan socio-économique, la FML fournit aux populations riveraines des revenus pour leur subsistance. Toutes ces potentialités font d’elle une Forêt à Haute Valeur pour la Conservation (FHVC) et elle pourrait constituer une véritable réserve de biosphère dans le Sud-Bénin. SUMMARY Title: Ecological, floristic, phytosociological and ethnobotanical studies of the swamp forest of Lokoli (Zogbodomey - Benin) Key words: swamp forest, ecology, flora, vegetation classification, NTFP, conservation assessments, Lokoli, Zogbodomey-Benin. The swamp forest of Lokoli, located in the south of Benin, is a non-protected area, although it is the only swamp forest in West Africa accompanied by a river which always contains water. To be able to make decisions concerning the conservation and protection of this forest ecosystem, it is important to have a better knowledge of its flora, its vegetation and its ecology and dynamics. It is within this framework that the present study was considered. The data that were collected relate to the natural environment, the structure of the forest, the natural regeneration of the species and the uses of the Non Timber Forest Products (NTFP). The natural environment is composed of a substratum which is acid (pH varying from 3.5 to 5.5) and loamy-sandy. The floristic composition of this forest is composed of 241 plant species from 185 genera and 70 families. Seven vegetation types were identified: 1. Inundated primary forest with Alstonia congensis and Xylopia rubescens; 2. Inundated secondary forest with Ficus trichopoda and Spondianthus preussii; 3. Raphia forest with Raphia hookeri and Anthocleista vogelii; 4. Riparian forest with Alchornea cordifolia and Mitragyna inermis; 5. Marshy savanna with Ficus asperifolia and Paullinia pinnata; 6. Marshy savanna with Cyclosorus gongylodes and Polygonum pulchrum; and 7. Marshy savanna with Rhynchospora corymbosa and Ludwigia abyssinica. Precise details are given on their floristic, biological, phytogeographical and phytosociological characteristics. The mesophanerophytes are abundant in forest whereas at forest edges the microphanerophytes are most numerous. These vegetation types constitute a refuge for many animal species, for example Barboides britzi, a species of fish first identified in 2006. This study noted a good regeneration of forest species, in spite of disturbance related to the installation of fields of Colocasia esculenta. About 75 investigated NTFP are exploited in Lokoli for many purposes, among which food, packaging, alcoholic drinks, medicines, construction, etc. Among the listed NTFP, the products and by-products made from Raphia hookeri are the most important because they are important sources of revenue for the inhabitants of the area. The number of stems of Raphia used per year for palm wine production is 15.452 by the 320 inhabitants, including 148 gatherers, 81 transformers and 91 tradesmen. This provides to the inhabitants an income of about 28,000 to 159,000 FCFA per month and per inhabitant, without forgetting the other activities undertaken by these inhabitants. This results in a strong human pressure on the vegetation of the area which is therefore in urgent need of protection. The vegetation of the Lokoli forest has important values which indicate its conservation concern. It shelters plant and animal species that are endemic and/or endangered or vulnerable according to the red list of the IUCN, such as: Hallea ledermannii, Uapaca paludosa, Nauclea xanthoxylon, Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Cercopithecus mona, Colobus vellerosus, Ceriagrion citrinum Campion, Barboides britzi, etc. The swamp forest of Lokoli is a refuge for all these species who find here their ecological niche. On the socio-economic level, the Lokoli forest provides to the inhabitants an income for their subsistence. The Lokoli forest in southern Benin is a forest with a high conservation value and it has the potential to become a “biosphere reserve”.
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Les forêts matures de terre ferme du sud-est Cameroun

Kouob Bégné, Serge S 26 March 2009 (has links)
La structuration spatiale de la diversité floristique constitue un outil de base pour la gestion durable des forêts tropicales. La complexité des forêts tropicales s’accommode mal des généralisations et des extrapolations qui aboutissent le plus souvent à des résultats imprévisibles. La présente étude a pour but (1) d’identifier les groupements végétaux des forêts matures de terre ferme de la RBD et partitionner la variance floristique ; (2) de comparer les forêts matures de terre ferme de la RBD à d’autres forêts tropicales sur la base de la diversité, de la structure et de la dominance des taxons; (3) d’évaluer la structuration spatiale de la diversité dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei de la RBD; (4) d’évaluer l’influence des densités de Raphia regalis sur la diversité des forêts matures de terre ferme de la RBD; (5) de déterminer le statut phytogéographique des forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun ; (6) de Comparer les différents types forestiers de forêts matures de terre ferme du sud-est Cameroun sur la base de la diversité et de la structure. La Réserve de Biosphère du Dja (RBD) ainsi que le massif forestier Ngoyla Mintom font partie sont faiblement perturbés par les activités anthropiques et font partie de l’initiative de conservation transfrontalière TRIDOM. La variance floristique dans la RBD est principalement expliquée par les distances géographiques, l’indice de continentalité et la topographie. La part de variance floristique non expliquée est élevée et due aux facteurs stochastiques et à l’hétérogénéité environnementale non détectée. La diversité locale dans les forêts matures de terre ferme de la RBD est élevée, bien que n’atteignant pas les degrés extrêmes observés dans certaines forêts tropicales d’Asie et d’Amérique du Sud. La diversité de différenciation est faible et positivement corrélée aux distances géographiques. Quelques taxons sont dominants tandis que le nombre d’espèces rares est élevé. Dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei, les strates arborescentes sont moins diversifiées que celles des forêts hétérogènes aussi bien à l’échelle locale qu’à celle du site. A surface égales, les strates herbacées des forêts monodominantes sont aussi diversifiées que celles des forêts hétérogènes. La diversité de différenciation est négativement corrélée à l’amplitude de la monodominance et aux distances géographiques même en absence des effectifs de Gilbertiodendron dewevrei. Raphia regalis influence négativement les densités dans les strates arborescentes, contribuant ainsi à une diversité locale artificiellement élevée. Les forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun correspondent à la continuité de la partie continentale du bas-guinéen. Le district congolais du Dja suit les contours de la rivière dont il porte le nom. Les types forestiers matures de terre ferme du sud-est Cameroun diffèrent aussi bien du point de vu de leur structure que de leurs diversités à différentes échelles. Toute intervention doit tenir compte des spécificités de chacune d’entre elles. Les taux élevés d’espèces rares et la faible diversité des forêts à Gilbertiodendron dewevrei, l’isolement relatif des forêts à Coula edulis du district congolais du Dja, les faibles densités d’espèces arborescentes dans les forêts à Raphia regalis et le statut conservatoire de l’espèce dominante, la diversité élevée des forêts mixtes à l’échelle du sud-est Cameroun et du bassin du Congo.
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Flore et végétation des clairières intraforestières sur sol hydromorphe dans le Parc National de l'Ivindo (Nord-Est Gabon)

Boupoya-Mapikou, Clay-Archange CA 01 October 2010 (has links)
L’étude de la flore et de la végétation des clairières sur sol hydromorphe a été menée dans le Parc National de l’Ivindo au Nord-est du Gabon. La méthode phytosociologique de Braun-Blanquet (1932) a été retenue pour la réalisation des relevés au sein des deux principales formations végétales qui composent ce biotope: la prairie et la lisière qui la ceinture. Cent trente trois relevés ont permis de recenser 229 espèces réparties en 175 genres et 72 familles. Les matrices formées à partir de ces relevés et de ces espèces ont été analysées par la méthode Indicator Value (IndVal) ; des analyses canoniques redressées (DCA) et des analyses canoniques des correspondances (CCA) ont servi pour les ordinations. Des analyses de variance (ANOVA) suivies des tests post hoc de Bonferonni ont permis de voir si les valeurs des paramètres environnementaux et structuraux mesurés au sein des différents groupes sont différentes. La flore globale des clairières est dominée par les Cyperaceae, les Rubiaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. Cinq espèces (Fuirena stricta subsp. stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri et Leptochloa coerulecens) sont signalées pour la première fois au Gabon. Huit groupements sont décrits: 5 pour les prairies et 3 au niveau des lisières. Quatre des groupements des prairies (le groupement pélophyte semi-aquatique à Costus afer et Centotheca lappacea ; le groupement hélophyte semi-aquatique à Pycreus mundtii et Pycreus subtrigonus ; le groupement pélophyte semi-aquatique à Virectaria multiflora et Kyllinga pumila ainsi que le groupement nitrophyte à Tristemma leiocalyx et Bacopa crenata) appartiennent à la classe des Phragmitetea tandis que le dernier (le groupement aquatique à Schoenoplectus mucronatus et Nymphaea heudelotii) se rattache à la classe des Potametea. Deux des groupements de lisières (le groupement pélophyte pré-forestier à Ludwigia africana et Nephrolepis bisserata; le groupement hygrophyte des forêts marécageuses à Anthocleista schweinfurthii et Uapaca guineensis) appartiennent à la classe des Mitragynetea et le dernier (le groupement nitrophyte pré-forestier marécageux à Leptochloa coerulescens et Echinochloa indica) à celle des Phragmitetea. L’hydromorphie et la profondeur de la vase ainsi que la fréquentation animale constituent les variables environnementales qui influencent significativement le déterminisme de ces groupements au sein des prairies, alors que ces variables n’ont aucun effet sur les groupements de lisière. La richesse spécifique varie de 62 à 164 pour les groupements de lisière tandis qu’au sein des prairies, elle varie de 35 à 63. Les indices de diversité moyens pour l’ensemble des groupements des clairières sont 4,4 ± 0,5 (Shannon), 0,07 ± 0,03 (Simpson) et l’équitabilité de Piélou est de 0,78 ± 0,05. La flore étudié n’est inféodée aux clairières du Gabon, les espèces endémiques guinéo-congolaises sont dominantes au niveau des lisières alors que ce sont les espèces à large distribution qui prédominent dans les prairies. Les géophytes et des thérophytes dominent dans les prairies tandis que les phanérophytes sont dominants dans les lisières. La zoochorie et l’anémochorie constituent les modes de dissémination les plus rencontrés au sein de la flore étudiée. Mots clés : clairière intraforestière, flore, groupements végétaux, phytosociologie, Gabon. Abstract The study of the flora and the vegetation of the swampy clearings on hydromorphic soils were realized in the National Park of Ivindo in north-eastern of Gabon. The phytosociological method of Braun-Blanquet was adopted for the realization of the relevés within the two principal vegetation type which form this biotope: the central meadow and the edge which girdles it. 133 relevés made it possible to count 229 species divided into 175 genera and 72 families. The matrices made starting from these relevés and of these species were analyzed by the method Ind Val; DCA made it possible to obtain groupings; CCA made it possible to evaluate the environmental link between parameter and the vegetation. An analysis of variance (ANOVA) follow-up of the tests post hoc of Bonferonni made it possible to see whether the values measured within the various groups are different. The flora is dominated by Cyperaceae, Rubiaceae and Leguminosae-Caesalpinoideae. Five species, Fuirena stricta subsp stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri and Leptochloa coerulescens are announced for the first time to Gabon. Eight associations are described: 5 for the meadows and 3 on the level of the edges. Four of the associations of the meadows (the pelophyte semi-aquatic association with Costus afer and Centotheca lappacea; the helophyte semi-aquatic association with Pycreus mundtii and Pycreus subtrigonus; the pelophyte semi-aquatic association with Virectaria multiflora and Kyllinga pumila; the nitrophyte association with Tristemma leiocalyx and Bacopa crenata) belong to the class of Phragmitetea while the last (the aquatic association with Schoenoplectus mucronatus and Nymphaea heudelotii) is belong to the class of Potametea . Two of the associations of edges (the pelophyte pre-forester association with Ludwigia africana and Nephrolepis bisserata; the hygrophyte association of the marshy forests with Anthocleista schweinfurthii and Uapaca guineensis) belong to the class of Mitragynetea and the third (the nitrophyte marshy pre-forester association with Leptochloa coerulescens and Echinochloa indica) to Phragmitetea. The hydro-morphology and the depth of the mud as well as the animal frequentation constitute the environmental variables which influence the occurrence of these associations within the meadows, whereas they do not have any effect on the association edge. The species richness varies from 62 to 164 for the association edge while within the meadows it varies from 35 to 63. The average indices of diversity for the whole of the associations of the clearings are 4.4 ± 0.5 (Shannon), 0.07 ± 0.03 (Simpson) while Piélou’s evenness is 0.78 ± 0.05. The flora is not uniquely linked with the clearings of Gabon, although, on the phytogeographical level, the guineo-congolian endemics are dominant on the level of the edges whereas in fact the species with broad distributions prevail in the meadows. The analysis of the biological types shows the preponderance of the geophytes and the therophytes for the meadows while the edges are largely dominated by phanérophytes. The zoochory and the anemochory constitute the modes of dissemination most met within the studied flora. Key words: Swampy clearings on hydromorphic soils, flora, association, phytosociology, forest clearings, Gabon.
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Etudes écologique, floristique, phytosociologique et ethnobotanique de la forêt marécageuse de Lokoli (Zogbodomey – Bénin): Ecological, floristic, phytosociological and ethnobotanical studies of the swamp forest of Lokoli (Zogbodomey - Benin)

Dan, Bai 29 June 2009 (has links)
La forêt marécageuse de Lokoli, située dans le sud du Bénin est une formation non protégée, bien qu’elle soit la seule forêt marécageuse avec un cours d’eau permanent connue en Afrique de l’Ouest. Pour envisager une prise de décision de conservation et de protection de cet écosystème forestier, il est important de disposer d’une meilleure connaissance de sa flore, de sa végétation et de son fonctionnement. C’est dans ce cadre que la présente étude a été envisagée. Les données collectées concernent le milieu naturel, la structure de la forêt, la régénération naturelle des espèces et les usages faits des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). Le milieu naturel se compose d’un substratum acide (pH variant de 3,5 à 5,5) et argilo-sableux. Le cortège floristique de cette forêt est composé de 241 espèces réparties en 185 genres et 70 familles dont des espèces endémiques (Uapaca paludosa) ou en danger (Hallea ledermannii), Nauclea xanthoxylon, etc. Sept groupements végétaux ont été identifiés (forêt primaire inondée à Alstonia congensis et Xylopia rubescens, forêt secondaire inondée à Ficus trichopoda et Spondianthus preussii et raphiale à Raphia hookeri et Anthocleista vogelii en forêt ;forêt ripicole à Alchornea cordifolia et Mitragyna inermis, savane marécageuse à Ficus asperifolia et Paullinia pinnata ;prairie marécageuse à Cyclosorus gongylodes et Polygonum pulchrum et enfin prairie marécageuse à Rhynchospora corymbosa et Ludwigia abyssinica en lisière) avec des précisions sur leurs caractéristiques floristiques, biologiques, phytogéographiques et écosociologiques. Les mésophanérophytes sont abondants en forêt alors qu’en lisière, ce sont les microphanérophytes qui sont les plus nombreux. Ces groupements constituent un refuge pour de nombreuses espèces animales dont Barboides britzi, poisson déterminé pour la première fois en 2006. D’après cette étude, on note une bonne régénération des espèces forestières malgré une recrudescence des trouées liées à l’installation de champs de Colocasia esculenta. Parmi les 75 espèces, source de PFNL recensées, les produits et sous-produits issus de Raphia hookeri sont les plus exploités car ils constituent pour les populations riveraines d’importantes sources de revenus. Ces PFNL sont exploités à Lokoli pour plusieurs usages à savoir l’alimentation, l’emballage, boisson alcoolisée, recettes médicinales, construction, etc. Le nombre de pieds de Raphia hookeri saignés par an est de 15.452 par 320 exploitants dont 148 cueilleurs, 81 transformateurs et 91 commerçants ;ce qui fournit aux exploitants des revenus de l’ordre de 28.000 à 159.000 FCFA (42,7 à 242,4 euros) par mois et par exploitant, sans oublier les autres activités menées par les riverains dans cet écosystème. On note une forte pression anthropique sur cette formation qu’il est donc urgent de protéger. En effet, elle dispose d’importants atouts qui militent en faveur de sa conservation. Elle abrite des espèces végétales et animales rares, endémiques, vulnérables et en danger (inscrites sur la liste rouge de l’UICN), telles que :Hallea ledermannii, Uapaca paludosa, Nauclea xanthoxylon, Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Cercopithecus mona, Colobus vellerosus, Ceriagrion citrinum Campion, Barboides britzi, etc. La forêt marécageuse de Lokoli joue un rôle de refuge pour toutes ces espèces qui y trouvent leur niche écologique. Sur le plan socio-économique, la FML fournit aux populations riveraines des revenus pour leur subsistance. Toutes ces potentialités font d’elle une Forêt à Haute Valeur pour la Conservation (FHVC) et elle pourrait constituer une véritable réserve de biosphère dans le Sud-Bénin. / The swamp forest of Lokoli, located in the south of Benin, is a non-protected area, although it is the only swamp forest in West Africa accompanied by a river which always contains water. To be able to make decisions concerning the conservation and protection of this forest ecosystem, it is important to have a better knowledge of its flora, its vegetation and its ecology and dynamics. It is within this framework that the present study was considered. The data that were collected relate to the natural environment, the structure of the forest, the natural regeneration of the species and the uses of the Non Timber Forest Products (NTFP). The natural environment is composed of a substratum which is acid (pH varying from 3.5 to 5.5) and loamy-sandy. The floristic composition of this forest is composed of 241 plant species from 185 genera and 70 families. Seven vegetation types were identified: 1. Inundated primary forest with Alstonia congensis and Xylopia rubescens; 2. Inundated secondary forest with Ficus trichopoda and Spondianthus preussii; 3. Raphia forest with Raphia hookeri and Anthocleista vogelii; 4. Riparian forest with Alchornea cordifolia and Mitragyna inermis; 5. Marshy savanna with Ficus asperifolia and Paullinia pinnata; 6. Marshy savanna with Cyclosorus gongylodes and Polygonum pulchrum; and 7. Marshy savanna with Rhynchospora corymbosa and Ludwigia abyssinica. Precise details are given on their floristic, biological, phytogeographical and phytosociological characteristics. The mesophanerophytes are abundant in forest whereas at forest edges the microphanerophytes are most numerous. These vegetation types constitute a refuge for many animal species, for example Barboides britzi, a species of fish first identified in 2006. This study noted a good regeneration of forest species, in spite of disturbance related to the installation of fields of Colocasia esculenta. About 75 investigated NTFP are exploited in Lokoli for many purposes, among which food, packaging, alcoholic drinks, medicines, construction, etc. Among the listed NTFP, the products and by-products made from Raphia hookeri are the most important because they are important sources of revenue for the inhabitants of the area. The number of stems of Raphia used per year for palm wine production is 15.452 by the 320 inhabitants, including 148 gatherers, 81 transformers and 91 tradesmen. This provides to the inhabitants an income of about 28,000 to 159,000 FCFA per month and per inhabitant, without forgetting the other activities undertaken by these inhabitants. This results in a strong human pressure on the vegetation of the area which is therefore in urgent need of protection. The vegetation of the Lokoli forest has important values which indicate its conservation concern. It shelters plant and animal species that are endemic and/or endangered or vulnerable according to the red list of the IUCN, such as: Hallea ledermannii, Uapaca paludosa, Nauclea xanthoxylon, Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Cercopithecus mona, Colobus vellerosus, Ceriagrion citrinum Campion, Barboides britzi, etc. The swamp forest of Lokoli is a refuge for all these species who find here their ecological niche. On the socio-economic level, the Lokoli forest provides to the inhabitants an income for their subsistence. The Lokoli forest in southern Benin is a forest with a high conservation value and it has the potential to become a “biosphere reserve”. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Flore et végétation des clairières intraforestières sur sol hydromorphe dans le Parc National de l'Ivindo, Nord-Est Gabon

Boupoya-Mapikou, Clay-Archange 01 October 2010 (has links)
L’étude de la flore et de la végétation des clairières sur sol hydromorphe a été menée dans le Parc National de l’Ivindo au Nord-est du Gabon. La méthode phytosociologique de Braun-Blanquet (1932) a été retenue pour la réalisation des relevés au sein des deux principales formations végétales qui composent ce biotope: la prairie et la lisière qui la ceinture. Cent trente trois relevés ont permis de recenser 229 espèces réparties en 175 genres et 72 familles. Les matrices formées à partir de ces relevés et de ces espèces ont été analysées par la méthode Indicator Value (IndVal) ;des analyses canoniques redressées (DCA) et des analyses canoniques des correspondances (CCA) ont servi pour les ordinations. Des analyses de variance (ANOVA) suivies des tests post hoc de Bonferonni ont permis de voir si les valeurs des paramètres environnementaux et structuraux mesurés au sein des différents groupes sont différentes. <p>La flore globale des clairières est dominée par les Cyperaceae, les Rubiaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. Cinq espèces (Fuirena stricta subsp. stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri et Leptochloa coerulecens) sont signalées pour la première fois au Gabon. <p>Huit groupements sont décrits: 5 pour les prairies et 3 au niveau des lisières. Quatre des groupements des prairies (le groupement pélophyte semi-aquatique à Costus afer et Centotheca lappacea ;le groupement hélophyte semi-aquatique à Pycreus mundtii et Pycreus subtrigonus ;le groupement pélophyte semi-aquatique à Virectaria multiflora et Kyllinga pumila ainsi que le groupement nitrophyte à Tristemma leiocalyx et Bacopa crenata) appartiennent à la classe des Phragmitetea tandis que le dernier (le groupement aquatique à Schoenoplectus mucronatus et Nymphaea heudelotii) se rattache à la classe des Potametea.<p>Deux des groupements de lisières (le groupement pélophyte pré-forestier à Ludwigia africana et Nephrolepis bisserata; le groupement hygrophyte des forêts marécageuses à Anthocleista schweinfurthii et Uapaca guineensis) appartiennent à la classe des Mitragynetea et le dernier (le groupement nitrophyte pré-forestier marécageux à Leptochloa coerulescens et Echinochloa indica) à celle des Phragmitetea. <p>L’hydromorphie et la profondeur de la vase ainsi que la fréquentation animale constituent les variables environnementales qui influencent significativement le déterminisme de ces groupements au sein des prairies, alors que ces variables n’ont aucun effet sur les groupements de lisière. <p>La richesse spécifique varie de 62 à 164 pour les groupements de lisière tandis qu’au sein des prairies, elle varie de 35 à 63. Les indices de diversité moyens pour l’ensemble des groupements des clairières sont 4,4 ± 0,5 (Shannon), 0,07 ± 0,03 (Simpson) et l’équitabilité de Piélou est de 0,78 ± 0,05. <p>La flore étudié n’est inféodée aux clairières du Gabon, les espèces endémiques guinéo-congolaises sont dominantes au niveau des lisières alors que ce sont les espèces à large distribution qui prédominent dans les prairies. Les géophytes et des thérophytes dominent dans les prairies tandis que les phanérophytes sont dominants dans les lisières. La zoochorie et l’anémochorie constituent les modes de dissémination les plus rencontrés au sein de la flore étudiée. <p>Mots clés :clairière intraforestière, flore, groupements végétaux, phytosociologie, Gabon.<p>Abstract<p>The study of the flora and the vegetation of the swampy clearings on hydromorphic soils were realized in the National Park of Ivindo in north-eastern of Gabon. The phytosociological method of Braun-Blanquet was adopted for the realization of the relevés within the two principal vegetation type which form this biotope: the central meadow and the edge which girdles it. 133 relevés made it possible to count 229 species divided into 175 genera and 72 families. The matrices made starting from these relevés and of these species were analyzed by the method Ind Val; DCA made it possible to obtain groupings; CCA made it possible to evaluate the environmental link between parameter and the vegetation. An analysis of variance (ANOVA) follow-up of the tests post hoc of Bonferonni made it possible to see whether the values measured within the various groups are different.<p>The flora is dominated by Cyperaceae, Rubiaceae and Leguminosae-Caesalpinoideae. Five species, Fuirena stricta subsp stricta, Pycreus subtrigonus, Pycreus mundtii, Rhynchospora perrieri and Leptochloa coerulescens are announced for the first time to Gabon.<p>Eight associations are described: 5 for the meadows and 3 on the level of the edges. Four of the associations of the meadows (the pelophyte semi-aquatic association with Costus afer and Centotheca lappacea; the helophyte semi-aquatic association with Pycreus mundtii and Pycreus subtrigonus; the pelophyte semi-aquatic association with Virectaria multiflora and Kyllinga pumila; the nitrophyte association with Tristemma leiocalyx and Bacopa crenata) belong to the class of Phragmitetea while the last (the aquatic association with Schoenoplectus mucronatus and Nymphaea heudelotii) is belong to the class of Potametea .<p>Two of the associations of edges (the pelophyte pre-forester association with Ludwigia africana and Nephrolepis bisserata; the hygrophyte association of the marshy forests with Anthocleista schweinfurthii and Uapaca guineensis) belong to the class of Mitragynetea and the third (the nitrophyte marshy pre-forester association with Leptochloa coerulescens and Echinochloa indica) to Phragmitetea. <p>The hydro-morphology and the depth of the mud as well as the animal frequentation constitute the environmental variables which influence the occurrence of these associations within the meadows, whereas they do not have any effect on the association edge.<p>The species richness varies from 62 to 164 for the association edge while within the meadows it varies from 35 to 63. The average indices of diversity for the whole of the associations of the clearings are 4.4 ± 0.5 (Shannon), 0.07 ± 0.03 (Simpson) while Piélou’s evenness is 0.78 ± 0.05.<p>The flora is not uniquely linked with the clearings of Gabon, although, on the phytogeographical level, the guineo-congolian endemics are dominant on the level of the edges whereas in fact the species with broad distributions prevail in the meadows. The analysis of the biological types shows the preponderance of the geophytes and the therophytes for the meadows while the edges are largely dominated by phanérophytes. The zoochory and the anemochory constitute the modes of dissemination most met within the studied flora.<p>Key words: Swampy clearings on hydromorphic soils, flora, association, phytosociology, forest clearings, Gabon.<p><p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les forêts matures de terre ferme du sud-est Cameroun

Kouob Bégné, Serge 26 March 2009 (has links)
La structuration spatiale de la diversité floristique constitue un outil de base pour la gestion durable des forêts tropicales. La complexité des forêts tropicales s’accommode mal des généralisations et des extrapolations qui aboutissent le plus souvent à des résultats imprévisibles. La présente étude a pour but (1) d’identifier les groupements végétaux des forêts matures de terre ferme de la RBD et partitionner la variance floristique ;(2) de comparer les forêts matures de terre ferme de la RBD à d’autres forêts tropicales sur la base de la diversité, de la structure et de la dominance des taxons; (3) d’évaluer la structuration spatiale de la diversité dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei de la RBD; (4) d’évaluer l’influence des densités de Raphia regalis sur la diversité des forêts matures de terre ferme de la RBD; (5) de déterminer le statut phytogéographique des forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun ;(6) de Comparer les différents types forestiers de forêts matures de terre ferme du sud-est Cameroun sur la base de la diversité et de la structure. La Réserve de Biosphère du Dja (RBD) ainsi que le massif forestier Ngoyla Mintom font partie sont faiblement perturbés par les activités anthropiques et font partie de l’initiative de conservation transfrontalière TRIDOM. La variance floristique dans la RBD est principalement expliquée par les distances géographiques, l’indice de continentalité et la topographie. La part de variance floristique non expliquée est élevée et due aux facteurs stochastiques et à l’hétérogénéité environnementale non détectée. La diversité locale dans les forêts matures de terre ferme de la RBD est élevée, bien que n’atteignant pas les degrés extrêmes observés dans certaines forêts tropicales d’Asie et d’Amérique du Sud. La diversité de différenciation est faible et positivement corrélée aux distances géographiques. Quelques taxons sont dominants tandis que le nombre d’espèces rares est élevé. Dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei, les strates arborescentes sont moins diversifiées que celles des forêts hétérogènes aussi bien à l’échelle locale qu’à celle du site. A surface égales, les strates herbacées des forêts monodominantes sont aussi diversifiées que celles des forêts hétérogènes. La diversité de différenciation est négativement corrélée à l’amplitude de la monodominance et aux distances géographiques même en absence des effectifs de Gilbertiodendron dewevrei. Raphia regalis influence négativement les densités dans les strates arborescentes, contribuant ainsi à une diversité locale artificiellement élevée. Les forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun correspondent à la continuité de la partie continentale du bas-guinéen. Le district congolais du Dja suit les contours de la rivière dont il porte le nom. Les types forestiers matures de terre ferme du sud-est Cameroun diffèrent aussi bien du point de vu de leur structure que de leurs diversités à différentes échelles. Toute intervention doit tenir compte des spécificités de chacune d’entre elles. Les taux élevés d’espèces rares et la faible diversité des forêts à Gilbertiodendron dewevrei, l’isolement relatif des forêts à Coula edulis du district congolais du Dja, les faibles densités d’espèces arborescentes dans les forêts à Raphia regalis et le statut conservatoire de l’espèce dominante, la diversité élevée des forêts mixtes à l’échelle du sud-est Cameroun et du bassin du Congo. / Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Etudes écologique, floristique, phytosociologique et ethnobotanique de la forêt marécageuse de Lokoli, Zogbodomey - Bénin / Ecological, floristic, phytosociological and ethnobotanical studies of the swamp forest of Lokoli, Zogbodomey - Benin

Dan, Céline 29 June 2009 (has links)
Etudes écologique, floristique, phytosociologique et ethnobotanique de la forêt marécageuse de Lokoli (Zogbodomey – Bénin)<p><p>La forêt marécageuse de Lokoli, située dans le sud du Bénin est une formation non protégée, bien qu’elle soit la seule forêt marécageuse avec un cours d’eau permanent connue en Afrique de l’Ouest. Pour envisager une prise de décision de conservation et de protection de cet écosystème forestier, il est important de disposer d’une meilleure connaissance de sa flore, de sa végétation et de son fonctionnement. C’est dans ce cadre que la présente étude a été envisagée. Les données collectées concernent le milieu naturel, la structure de la forêt, la régénération naturelle des espèces et les usages faits des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL).<p>Le milieu naturel se compose d’un substratum acide (pH variant de 3,5 à 5,5) et argilo-sableux. Le cortège floristique de cette forêt est composé de 241 espèces réparties en 185 genres et 70 familles dont des espèces endémiques (Uapaca paludosa) ou en danger (Hallea ledermannii), Nauclea xanthoxylon, etc. <p>Sept groupements végétaux ont été identifiés (forêt primaire inondée à Alstonia congensis et Xylopia rubescens, forêt secondaire inondée à Ficus trichopoda et Spondianthus preussii et raphiale à Raphia hookeri et Anthocleista vogelii en forêt ;forêt ripicole à Alchornea cordifolia et Mitragyna inermis, savane marécageuse à Ficus asperifolia et Paullinia pinnata ;prairie marécageuse à Cyclosorus gongylodes et Polygonum pulchrum et enfin prairie marécageuse à Rhynchospora corymbosa et Ludwigia abyssinica en lisière) avec des précisions sur leurs caractéristiques floristiques, biologiques, phytogéographiques et écosociologiques. Les mésophanérophytes sont abondants en forêt alors qu’en lisière, ce sont les microphanérophytes qui sont les plus nombreux. Ces groupements constituent un refuge pour de nombreuses espèces animales dont Barboides britzi, poisson déterminé pour la première fois en 2006. D’après cette étude, on note une bonne régénération des espèces forestières malgré une recrudescence des trouées liées à l’installation de champs de Colocasia esculenta. <p>Parmi les 75 espèces, source de PFNL recensées, les produits et sous-produits issus de Raphia hookeri sont les plus exploités car ils constituent pour les populations riveraines d’importantes sources de revenus. Ces PFNL sont exploités à Lokoli pour plusieurs usages à savoir l’alimentation, l’emballage, boisson alcoolisée, recettes médicinales, construction, etc. Le nombre de pieds de Raphia hookeri saignés par an est de 15.452 par 320 exploitants dont 148 cueilleurs, 81 transformateurs et 91 commerçants ;ce qui fournit aux exploitants des revenus de l’ordre de 28.000 à 159.000 FCFA (42,7 à 242,4 euros) par mois et par exploitant, sans oublier les autres activités menées par les riverains dans cet écosystème. On note une forte pression anthropique sur cette formation qu’il est donc urgent de protéger. <p>En effet, elle dispose d’importants atouts qui militent en faveur de sa conservation. Elle abrite des espèces végétales et animales rares, endémiques, vulnérables et en danger (inscrites sur la liste rouge de l’UICN), telles que :Hallea ledermannii, Uapaca paludosa, Nauclea xanthoxylon, Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Cercopithecus mona, Colobus vellerosus, Ceriagrion citrinum Campion, Barboides britzi, etc. La forêt marécageuse de Lokoli joue un rôle de refuge pour toutes ces espèces qui y trouvent leur niche écologique. Sur le plan socio-économique, la FML fournit aux populations riveraines des revenus pour leur subsistance. Toutes ces potentialités font d’elle une Forêt à Haute Valeur pour la Conservation (FHVC) et elle pourrait constituer une véritable réserve de biosphère dans le Sud-Bénin.<p> <p>Ecological, floristic, phytosociological and ethnobotanical studies of the swamp forest of Lokoli (Zogbodomey - Benin)<p><p>The swamp forest of Lokoli, located in the south of Benin, is a non-protected area, although it is the only swamp forest in West Africa accompanied by a river which always contains water. To be able to make decisions concerning the conservation and protection of this forest ecosystem, it is important to have a better knowledge of its flora, its vegetation and its ecology and dynamics. It is within this framework that the present study was considered. The data that were collected relate to the natural environment, the structure of the forest, the natural regeneration of the species and the uses of the Non Timber Forest Products (NTFP).<p>The natural environment is composed of a substratum which is acid (pH varying from 3.5 to 5.5) and loamy-sandy. The floristic composition of this forest is composed of 241 plant species from 185 genera and 70 families.<p>Seven vegetation types were identified: 1. Inundated primary forest with Alstonia congensis and Xylopia rubescens; 2. Inundated secondary forest with Ficus trichopoda and Spondianthus preussii; 3. Raphia forest with Raphia hookeri and Anthocleista vogelii; 4. Riparian forest with Alchornea cordifolia and Mitragyna inermis; 5. Marshy savanna with Ficus asperifolia and Paullinia pinnata; 6. Marshy savanna with Cyclosorus gongylodes and Polygonum pulchrum; and 7. Marshy savanna with Rhynchospora corymbosa and Ludwigia abyssinica. Precise details are given on their floristic, biological, phytogeographical and phytosociological characteristics. The mesophanerophytes are abundant in forest whereas at forest edges the microphanerophytes are most numerous. These vegetation types constitute a refuge for many animal species, for example Barboides britzi, a species of fish first identified in 2006. This study noted a good regeneration of forest species, in spite of disturbance related to the installation of fields of Colocasia esculenta.<p>About 75 investigated NTFP are exploited in Lokoli for many purposes, among which food, packaging, alcoholic drinks, medicines, construction, etc. Among the listed NTFP, the products and by-products made from Raphia hookeri are the most important because they are important sources of revenue for the inhabitants of the area. The number of stems of Raphia used per year for palm wine production is 15.452 by the 320 inhabitants, including 148 gatherers, 81 transformers and 91 tradesmen. This provides to the inhabitants an income of about 28,000 to 159,000 FCFA per month and per inhabitant, without forgetting the other activities undertaken by these inhabitants. This results in a strong human pressure on the vegetation of the area which is therefore in urgent need of protection.<p>The vegetation of the Lokoli forest has important values which indicate its conservation concern. It shelters plant and animal species that are endemic and/or endangered or vulnerable according to the red list of the IUCN, such as: Hallea ledermannii, Uapaca paludosa, Nauclea xanthoxylon, Cercopithecus erythrogaster erythrogaster, Cercopithecus mona, Colobus vellerosus, Ceriagrion citrinum Campion, Barboides britzi, etc. The swamp forest of Lokoli is a refuge for all these species who find here their ecological niche. On the socio-economic level, the Lokoli forest provides to the inhabitants an income for their subsistence. The Lokoli forest in southern Benin is a forest with a high conservation value and it has the potential to become a “biosphere reserve”.\ / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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