This thesis investigates the changing boundaries of the firm. Drawing on a study of the aircraft engine industry, it explores the managerial choices faced by firms in the development of complex products. The thesis builds on the literature on the resourcebased view of the firm, and studies on inter-firm division of labour. It integrates comparative quantitative analysis and case study methods. The thesis shows that despite the increasing use of collaborative agreements, aircraft engine manufacturers maintain a broad and deep set of in-house technological capabilities. Collaborative agreements are used to complement in-house technological capabilities and as a means to maintain systems integration capabilities. The thesis also shows that the aircraft engine industry is characterised by (a) increasing product modularization, often entailing a greater division of labour across firms at the product level, and (b) active co-ordination by engine manufacturers at the technological level. These two phenomena demonstrate that the technological boundaries of the firm differ fundamentally from the boundaries of the firm as defined by make-buy decisions. Outsourcing of components does not necessarily entail outsourcing technologies. These findings challenge current managerial prescriptions that suggest that firms should focus on a few technological capabilities. They also challenge the literature that argues that modularity should inform product design as well as firms' technology bases. The thesis proposes a framework to analyse the boundaries of firms developing complex products. Focusing on their role as systems integrators, it identifies two key dimensions of systems integration: synchronic and diachronic. Synchronic systems integration refers to the range of in-house technological capabilities of engine manufacturers required to set the concept design, decompose it, co-ordinate the network of suppliers, and re-compose the engine within a given product architecture. Diachronic systems integration refers to engine manufacturers' capabilities to envisage different paths of product architectures to meet evolving customer and regulatory requirements.

Cette recherche a eu pour but principal de montrer, à travers l’exemple de l’industrie informatique dans les années 90, que la stratégie de partenariat est aujourd’hui devenue un outil essentiel pour permettre aux entreprises à la tête d’une industrie à forte innovation technologique, confrontée à des changements structurels importants, et en particulier à la désintégration menant au leadership technologique partagé, de maintenir leur position dominante. Les quatre parties du travail constituent une suite logique d’étapes contribuant chacune à valider la thèse: la partie I porte sur la synthèse des principaux courants de la littérature scientifique sur les accords de collaboration et leur relation avec l’évolution des industries. Le but poursuivi dans la partie II est de décrire les changements intervenus dans l’industrie informatique au cours des années 90 et de formuler l’hypothèse d’une relation entre ces changements et la stratégie des firmes dans le domaine des accords de collaboration. Cette hypothèse est vérifiée empiriquement dans les parties III et IV à l’aide d’une banque de données sur les accords de collaboration. La partie III du travail présente les résultats descriptifs et la partie IV les résultats analytiques permettant de valider l’hypothèse.

Cette recherche a eu pour but principal de montrer, à travers l’exemple de l’industrie informatique dans les années 90, que la stratégie de partenariat est aujourd’hui devenue un outil essentiel pour permettre aux entreprises à la tête d’une industrie à forte innovation technologique, confrontée à des changements structurels importants, et en particulier à la désintégration menant au leadership technologique partagé, de maintenir leur position dominante. <p> <p>Les quatre parties du travail constituent une suite logique d’étapes contribuant chacune à valider la thèse: la partie I porte sur la synthèse des principaux courants de la littérature scientifique sur les accords de collaboration et leur relation avec l’évolution des industries. Le but poursuivi dans la partie II est de décrire les changements intervenus dans l’industrie informatique au cours des années 90 et de formuler l’hypothèse d’une relation entre ces changements et la stratégie des firmes dans le domaine des accords de collaboration. Cette hypothèse est vérifiée empiriquement dans les parties III et IV à l’aide d’une banque de données sur les accords de collaboration. La partie III du travail présente les résultats descriptifs et la partie IV les résultats analytiques permettant de valider l’hypothèse.<p> / Doctorat en sciences de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished