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Impact de la culture organisationnelle sur l'ergomanieToison, Jeanne 04 1900 (has links)
The main goal of this thesis is to study of the influence of organizational culture on workaholism. Workaholism is an addiction to work that requires working excessively and compulsively. The existing literature on the subject has enabled us to distinguish workaholism leading to burnout from workaholism not leading to burnout. We have developed a typology of workaholics’ profiles which classifies workers along two continuums: the vertical axis represents the degree of workaholism (we will here contrast individuals showing no sign of addiction to highly addicted individuals). The horizontal axis provides information on the degree of burnout. It leads to four groups of workers: relaxed workers, tired workers, non-toxic workaholics and toxic workaholics.
The data comes from the SALVEO study conducted in Canada by the Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale (ERTSM). The data was collected between 2009 and 2012 in 63 workplaces with a response rate of 71.3%, equivalent to 2,162 employees. First, performed descriptive analyzes of our population in order to know the fundamental characteristics of the entire SALVEO sample. Then, we performed bivariate analyzes to determine the absence or presence of a significant linear relationship between the variables. We have then performed multivariate analyzes of our variables in order to obtain the net effects of our variables on the workaholic profil. These have shown that rational culture associates positively with workers with toxic workaholism and, conversely, group culture associates negatively with workers with toxic workaholism. / L’objectif principal de ce mémoire est l’étude de l’influence de la culture organisationnelle sur l’addiction au travail, nommée ici ergomanie. L’ergomanie représente une dépendance au travail qui implique de travailler excessivement et compulsivement. La littérature existante sur le sujet nous a permis de distinguer l’ergomanie menant à l’épuisement professionnel de celle ne menant pas à l’épuisement professionnel. Nous avons élaboré une typologie du profil ergomaniaque qui classe les travailleurs le long de deux continuums : l’axe vertical représente le degré d’ergomanie (on va ici contraster des individus ne présentant aucun signe d’addiction aux individus fortement addictés). L’axe horizontal informe sur le degré d’épuisement professionnel. On trouve ainsi quatre types de travailleurs : les travailleurs détendus, les travailleurs fatigués, les travailleurs présentant une ergomanie non toxique et les les travailleurs présentant une ergomanie toxique.
Les données proviennent de l’étude SALVEO menée au Canada par l’Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale (ERTSM). Les données ont été recueillies entre 2009 et 2012 dans 63 milieux de travail selon un taux de réponse de 71.3 %, équivalent à 2162 employés. Nous avons réalisé des analyses descriptives de notre population afin de connaitre les caractéristiques fondamentales de l’ensemble de l’échantillon SALVEO. Dans un second temps, nous avons fait des analyses bivariées pour déterminer l’absence ou la présence d’une relation linéaire significative entre les variables. Enfin, nous avons réalisé des analyses multivariées de nos variables afin d’obtenir les effets nets de nos variables sur le profil ergomaniaque. Ces dernières ont montré que la culture rationnelle s’associe positivement aux travailleurs présentant une ergomanie toxique et, à l’inverse, la culture groupale s’associe négativement aux travailleurs présentant une ergomanie toxique.
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