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Munificence et stratégie de Louis XI dans l'aire Provençale (1440-1483)

Frizet, Yannick 27 September 2011 (has links)
Le 11 décembre 1481, le roi Louis XI rattachait le comté de Provence souverain au royaume de France. Cela ne s’accomplit pas sans que les grands sanctuaires provençaux reçoivent de sa part des offrandes importantes, tels la chapelle de la Sainte-Baume, le chef-reliquaire d’or de Sainte-Marthe de Tarascon, et, dans une certaine mesure, le tombeau du dernier comte Charles III de Provence dans la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix. Mais sa munificence religieuse de quatre décennies en Provence, connut bien d’autres développements (fondations, rentes, privilèges). Cette étude originale est un essai de synchronisation d’une ambitieuse politique de munificence avec son contexte de marche à l’annexion. Pour une vision d’ensemble, la zone étudiée s’élargit aux petits États périphériques du comté de Provence, Avignon et le Comtat Venaissin, la principauté d’Orange, le comté de Nice, la seigneurie de Monaco et le Bas-Dauphiné. Dans ce dernier, à la cathédrale Notre-Dame d’Embrun, au contact du Gapençais provençal, Louis XI a vraisemblablement offert de somptueuses grandes orgues dont plusieurs éléments sont encore visibles. La présence physique du dauphin Louis, puis la forte présence politique du roi Louis XI dans cette « aire provençale », sont révélatrices du grand intérêt que suscite le Midi de la part du royaume de France, selon une tradition remontant aux Capétiens. Les modalités et la croissance de cette convoitise chez Louis XI, ses implications économique et sociale, ses manifestations plastiques, les véhicules de l’idéologie monarchique tels que l’esthétique flamboyante, mais aussi la rivalité inévitable avec l’influent comte René d’Anjou, tiennent ici lieu de problématiques. / On december 11th 1481, the king of France Louis XI achieved the incorporation of sovereign Provence into the kingdom of France. This did not happen without the greatest provençal sanctuaries receiving from him important offerings like the Sainte-Baume chapel, the Sainte-Marthe of Tarascon gold head reliquary, and the last earl Charles III of Provence tomb in the Saint-Sauveur cathedral of Aix. Actually, his four decades religious munificence in Provence spread out with various forms (foundations, annuities, privileges). This original study is an attempt to synchronize an ambitious policy of munificence with its context of an annexation in progress. For a general sight of the situation, the geographical area of the study is extended to the small provençal states surrounding the earldom of Provence, it is to say Avignon and the Comtat Venaissin, the principality of Orange, the earldom of Nice, the lordship of Monaco and the southern Dauphiné. There, in the Notre-Dame cathedral of Embrun, in close contact with the provençal earldom of Gap, Louis XI appears as the donator of the flamboyant organ, still visible in parts. The physical presence of the dauphin Louis, then the strong political presence of king Louis XI, in this “provençal area” reveal the great interest of French kingdom for the south, following an ancient tradition started by the capetian kings. The details and the growth of Louis XI’s covetousness, its economical and social implications, its artistic demonstrations, the medium of the monarchic ideology, as the flamboyant gothic esthetics, but the unavoidable rivalry with the influential earl René d’Anjou as well, are the main issues investigated here.
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Femmes au « coeur d’homme » ou pouvoir au féminin ? : Les duchesses de la seconde Maison d’Anjou (1360-1481) / Women « with a man’s heart » or female leadership? : The Duchesses of the second House of Anjou (1360-1481)

Chaigne-Legouy, Marion 08 December 2014 (has links)
La présente thèse de doctorat trouve son origine dans la singularité de l’histoire de la seconde Maison d’Anjou (1360-1481), qui se caractérise, à chaque génération, par des temps de rupture au cours desquels les femmes se trouvent en charge de la conduite de l’État comme régente, lieutenante ou en tant que vice-régente. Cette dynastie princière française offre un terrain d’observation privilégié pour décrire et expliquer un phénomène, en cours d’élaboration juridique et pratique à la fin du Moyen Âge, celui de l’exercice du pouvoir politique par des souveraines qui n’auraient pas dû gouverner. Grâce au croisement de sources de nature très variée, il s’agit aussi de mesurer les progrès administratifs ou les évolutions institutionnelles de la principauté auxquels participent les duchesses. Ces dernières ont également joué un rôle essentiel dans la construction territoriale de leur État, permettant de donner corps à une histoire commune d’espaces traditionnellement étudiés de façon indépendante : l’Anjou, la Provence, le Barrois, la Lorraine, Naples. L’étude, qui porte sur plus d’un siècle, repose sur une dialectique entre existence individuelle et fortune collective afin d’offrir une cohérence nouvelle aux problématiques liant l’identité et l’action politique féminine. Celle-ci est abordée au travers d’approches multiples (politique, anthropologique, juridique, quantitative) et de thèmes variés (finances, entourage, gouvernement des corps constitués, guerre, relations diplomatiques). L’analyse met ainsi à jour les mécanismes et les dynamiques par lesquelles, d’un côté, ces princesses exercent leur autorité à l’égal des hommes, comme des femmes « au coeur d’homme », tout en étant, d’un autre, contraintes par les restrictions morales, mentales et juridiques imposées à leur genre, les conduisant à adopter une pratique gouvernementale spécifiquement féminine, à exalter des vertus singulières, voire à tenter de modifier les règles de la politique ordinaire. / This PhD thesis is based on the specificity of the history of the second House of Anjou (1360-1481) characterized in each generation by moments of discontinuity in which women find themselves in state governing positions as regents, lieutenants or vice-regents. This princely French dynasty offers a unique opportunity to observe and analyze a phenomenon that was in the developing stages both judicially and practically at the end of the Middles Ages, namely the exercise of political power by sovereigns who were not supposed to govern. Due to the increasing variety of existing sources, this study will also assess the administrative progress or institutional developments in the principalities where the Duchesses were involved in governing. The Duchesses have also been instrumental in the territorial expansions of their states, enabling the articulation of a common history for areas traditionally studied independently: Anjou, Provence, Barrois, Lorena, and Naples. The study, spanning over a century, draws on the dialectic of individual existence and collective destiny in order to offer a new interpretation to issues concerning women’s identity and political actions. These issues are analyzed using multiple approaches (political, anthropologic, legal, judicial, and quantitative) and various themes (finances, entourages, governing of constitutional bodies, war, diplomatic affairs). As a result, the analysis sheds light on the mechanisms and dynamics by which, on one hand, these princesses exert their authority as men’s equal, as women « with a man’s heart », while on the other hand, forced by their gender’s moral, intellectual and judicial imposed constraints, they adopt a governing style specifically feminine, exalt particular virtues or even change the rules of ordinary politics.
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Le peintre et la carte : les représentations des espaces locaux dans les documents juridiques et iconographiques entre Alpes et Rhône (début XIVe s. - début XVIe s.) / The representations of local spaces in judicial and pictural documents between the Alps and the Rhone valley from the beginning of the 14th century to the beginning of the 16th century

Fermon, Paul 03 December 2016 (has links)
L’essor de la cartographie locale en Occident à la fin du Moyen Âge est marqué par l’association de deux manières de voir et de montrer le monde : la peinture et la cartographie. Cette association a favorisé la diffusion d’une multitude de nouvelles pratiques de représentation de l’espace entre le XIVe siècle et le début du XVIe siècle à des échelles, locales ou régionales, peu usitées auparavant. Ces nouvelles pratiques cherchaient à reproduire l’expérience de la vue. Le corpus des représentations d’espaces locaux du début du XIVe siècle au début du XVIe siècle est aussi riche que méconnu. Il comprend des cartes territoriales, des figures schématiques, des plans, des vues paysagères ou encore des portraits élaborés par des auteurs de formations et de natures variées, notamment des hommes de loi et des peintres. L’expression « vue figurée » a progressivement été employée dans les textes pour désigner cette documentation. Les vues figurées s’appuyaient moins sur des savoirs géographiques que sur la visite et sur l’observation de lieux en discussion par un agent de l’autorité. Elles exposaient des territoires ou des localités afin de répondre à des préoccupations pratiques telles que des projets d’aménagement, des litiges ou des entreprises d’appropriation.À partir d'un corpus de représentations de l'espace issues de l’art et du droit, la thèse propose d’analyser les pratiques juridiques, sociales et culturelles ainsi que les logiques de perception de l’espace qui sont en œuvre dans la production de documents cartographiques à cette échelle. / The rise of local cartography at the end of the Middle Ages was shaped by the association of two ways of seeing and showing the world : painting and cartography. This association promoted the spreading of numerous new practices of spatial representation between the 14th century and the beginning of the 16th century at some local and regional scales rarely used before. Those practices attempted to reproduce the experience of sight. This kind of document is mostly often called « figures » or « portraits » by their authors. But archivists and scholars use another vocabulary according to formal criteria : sketches, plans, local maps, descriptions or views. The expression « vue figurée » (pictured view) used since the 16th century characterizes this documentation by stating the very nature of this kind of representation. The « vues figurées » do not belong to any geographical categorizations and were directly drawn by some agents of authorities to discuss territories or places. The thesis analyses juridical, social and cultural practices along with particular perceptions this kind of document refers to.

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