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L'En-Amour, dialogue avec l'oeuvre de ColetteFreytag, Aurélie 12 1900 (has links)
Cet essai fut écrit sur le mode de la promenade, d’une promenade accompagnée par les voix, des voix. Parmi elles, celle de Colette, de certains de ses personnages, celles contenues en moi. L’écriture a été libre, a tenté de l’être au moins, en se séparant de l’idée qu’un but précis, qu’une destination finale devait être atteinte. Il s’agissait de me laisser guider par l’errance des mots, par le rythme que prend la plume quand elle pense. De Colette, je ne dis rien, ou presque. Mon but étant de l’entendre, c’est en tant que lectrice que j’ai pris place dans cette réflexion, lectrice amoureuse, c’est-à-dire, guidée par l’En-Amour, conçu comme personnage conceptuel. C’est donc de ce point de vue que les textes ont été abordés, afin de laisser place à la vie, à la mouvance, à ce qui grouille dans l’œuvre colettienne. De cette manière, il me semblait possible d’entrer réellement en relation avec les personnages, mais aussi avec la représentation que je me faisais de l’auteure. Il me fallait garder la poésie de l’écriture de Colette, y entrelacer la mienne et tenter ainsi de donner des mots à une sorte de silencieuse oralité. Et le chemin s’est poursuivi, jusqu’à une vérité relative, vérité de l’En-Amour, donnée et mise en forme par les récits colettiens et leurs sous-entendus. De cette façon, je voyais la possibilité de redonner foi et valeur au(x) discours amoureux comme potentiel(s) de vérité. / This essay was written in the manner of a stroll, a stroll in the company of voices. Among them: Colette’s, certain of her characters’ and my very own inner voices. The writing process was a free-form one, tried to be so at least, separating itself from the idea of a precise goal or final destination to be reached. It was to be guided by the roaming of the words themselves instead, by the rhythm animating the pen when it is thinking. Of Colette, I say nothing, or barely. My objective being to hear her, it’s as a reader that I positioned myself thinking, as a loving reader guided by l’En-Amour, conceived as a conceptual character. The texts have thus been addressed from such a particular point of view, to let life, movement and all that sprouts in the colettian oeuvre its space to bloom. In such manner, it appeared possible to truly relate to both the characters and my own representation of the author. I had to keep alive the poetry of Colette’s writing, intertwining mine along with it, in an attempt to word a kind of unspoken oral form. And the path continued further along, up to a relative truth, the truth of l’En-Amour, given and shaped by the colettian narratives and their understated meanings. This way, I saw the possibility of valuing and renewing faith in a (the) discourse(s) of love as potential truth.
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L'En-Amour, dialogue avec l'oeuvre de ColetteFreytag, Aurélie 12 1900 (has links)
Cet essai fut écrit sur le mode de la promenade, d’une promenade accompagnée par les voix, des voix. Parmi elles, celle de Colette, de certains de ses personnages, celles contenues en moi. L’écriture a été libre, a tenté de l’être au moins, en se séparant de l’idée qu’un but précis, qu’une destination finale devait être atteinte. Il s’agissait de me laisser guider par l’errance des mots, par le rythme que prend la plume quand elle pense. De Colette, je ne dis rien, ou presque. Mon but étant de l’entendre, c’est en tant que lectrice que j’ai pris place dans cette réflexion, lectrice amoureuse, c’est-à-dire, guidée par l’En-Amour, conçu comme personnage conceptuel. C’est donc de ce point de vue que les textes ont été abordés, afin de laisser place à la vie, à la mouvance, à ce qui grouille dans l’œuvre colettienne. De cette manière, il me semblait possible d’entrer réellement en relation avec les personnages, mais aussi avec la représentation que je me faisais de l’auteure. Il me fallait garder la poésie de l’écriture de Colette, y entrelacer la mienne et tenter ainsi de donner des mots à une sorte de silencieuse oralité. Et le chemin s’est poursuivi, jusqu’à une vérité relative, vérité de l’En-Amour, donnée et mise en forme par les récits colettiens et leurs sous-entendus. De cette façon, je voyais la possibilité de redonner foi et valeur au(x) discours amoureux comme potentiel(s) de vérité. / This essay was written in the manner of a stroll, a stroll in the company of voices. Among them: Colette’s, certain of her characters’ and my very own inner voices. The writing process was a free-form one, tried to be so at least, separating itself from the idea of a precise goal or final destination to be reached. It was to be guided by the roaming of the words themselves instead, by the rhythm animating the pen when it is thinking. Of Colette, I say nothing, or barely. My objective being to hear her, it’s as a reader that I positioned myself thinking, as a loving reader guided by l’En-Amour, conceived as a conceptual character. The texts have thus been addressed from such a particular point of view, to let life, movement and all that sprouts in the colettian oeuvre its space to bloom. In such manner, it appeared possible to truly relate to both the characters and my own representation of the author. I had to keep alive the poetry of Colette’s writing, intertwining mine along with it, in an attempt to word a kind of unspoken oral form. And the path continued further along, up to a relative truth, the truth of l’En-Amour, given and shaped by the colettian narratives and their understated meanings. This way, I saw the possibility of valuing and renewing faith in a (the) discourse(s) of love as potential truth.
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