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Les Éditions Mille Roches (1976-1989) : une mission régionale

Béland, Caroline, January 2001 (has links)
Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2001. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.
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De nouveaux éditeurs « indépendants » en Amérique du Sud : émergence, modes d''action, enjeux : Le cas de l'Argentine, du Chili et de la Colombie / Young « Indie » Presses in South America : emergence, Courses of Action, Challenges : a Case Study of Argentina, Chile, and Colombia

Rodriguez galvis, Nicolas 05 December 2016 (has links)
Cette recherche porte sur les nouveaux éditeurs indépendants littéraires qui sont apparus en Argentine, au Chili et en Colombie notamment depuis la fin des années 1990. Ces petits éditeurs, dominés par les mêmes acteurs transnationaux, subsistent dans un contexte où les aides publiques sont faibles en s’inscrivant du côté du pôle de production restreinte pour affirmer leur valeur symbolique et le caractère passionnel et vocationnel de leur profession. Ceci leur permet de se différencier du secteur de l’édition dominante considérée comme étant de plus en plus régulée par l’exigence de rentabilité et étant alors perçue comme moins culturelle. L’activité de ces petits éditeurs reste toutefois menacée par d’importantes difficultés économiques et des problèmes d’insertion sur le marché éditorial. A partir d’une enquête réalisée auprès de 25 maisons d’édition des trois pays, nous interrogeons en premier lieu le rôle des principes théoriques — tels que la notion d’indépendance éditoriale et de diversité culturelle — dans l’articulation de l’idée selon laquelle le livre, en tant que bien à contenu symbolique, doit échapper à l’économicisation générale des biens singuliers. Ensuite, sont analysées les conditions d’émergence des structures éditoriales ainsi que les modes d’action employés pour pérenniser l’activité de ces entités. De cette analyse découle l’étude des positionnements et des mouvements à l’intérieur du champ ainsi que leurs incidences dans les circuits hégémoniques et alternatifs du livre leur permettant de se singulariser et de pérenniser leur activité par leurs choix organisationnels, éditoriaux et commerciaux. / This research examines small independent literary presses that have emerged in Argentina, Chili, and Colombia mainly since the 1990’s. These presses, dominated by the same transnational publishing corporations, subsist in a context where public subsidies are scarce. They are characterized by their conception of books being primarily cultural goods and by the vocational aspects of their profession. This perspective allows them to differentiate themselves from a publishing industry that is perceived as being more and more regulated by requirements of financial profitability. Notwithstanding, small presses continue to face important economic difficulties and have to confront themselves to the complexity of integrating the book market.Based on the analysis of 25 small presses from the three countries mentioned above, this work aims to examine how theoretical principles — like the concepts editorial independence and cultural diversity, for instance — help articulate the idea that the book, understood as a cultural and symbolic good, has to draw away from economic financialization. Above all, this research analyses the conditions of emergence of small presses and the courses of action and strategies used to perennialize their publishing activity. This analysis reveals the diverse positions and movements of these presses in the publishing field as well as the repercussion that they have in the dominant and ‘indie’ circuits, which allow them to differentiate and stand out by their different organizational, editorial and commercial strategies.
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Modèles de contrôle d'accès pour les applications collaboratives / Access Control Models for Collaborative Applications

Chérif, Asma 26 November 2012 (has links)
L'importance des systèmes collaboratifs a considérablement augmenté au cours des dernières années. La majorité de nouvelles applications sont conçues de manière distribuée pour répondre aux besoins du travail collaboratif. Parmi ces applications, nous nous intéressons aux éditeurs collaboratifs temps-réel (RCE) qui permettent la manipulation de divers objets partagés, tels que les pages wiki ou les articles scientifiques par plusieurs personnes réparties dans le temps et dans l'espace. Bien que ces applications sont de plus en plus utilisées dans de nombreux domaines, l'absence d'un modèle de contrôle d'accès adéquat limite l'exploitation de leur plein potentiel. En effet, contrôler les accès aux documents partagés de façon décentralisée et sans alourdir les performances du système collaboratif représente un vrai challenge, surtout que les droits d'accès peuvent changer fréquemment et de façon dynamique au cours du temps. Dans cette thèse, nous proposons un modèle de contrôle d'accès générique basé sur l'approche de réplication optimiste du document partagé ainsi que sa politique de contrôle d'accès. Pour cela, nous proposons une approche optimiste de contrôle d'accès dans la mesure où un utilisateur peut violer temporairement la politique de sécurité. Pour assurer la convergence, nous faisons recours à l'annulation sélective pour éliminer l'effet des mises à jour illégales. Vu l'absence d'une solution d'annulation générique et correcte, nous proposons une étude théorique du problème d'annulation et nous concevons une solution générique basée sur une nouvelle sémantique de l'opération identité. Afin de valider notre approche tous nos algorithmes ont été implémentés en Java et testés sur la plateforme distribuée Grid'5000 / The importance of collaborative systems in real-world applications has grown significantly over the recent years. The majority of new applications are designed in a distributed fashion to meet collaborative work requirements. Among these applications, we focus on Real-Time Collaborative Editors (RCE) that provide computer support for modifying simultaneously shared documents, such as articles, wiki pages and programming source code by dispersed users. Although such applications are more and more used into many fields, the lack of an adequate access control concept is still limiting their full potential. In fact, controlling access in a decentralized fashion for such systems is a challenging problem, as they need dynamic access changes and low latency access to shared documents. In this thesis, we propose a generic access control model based on replicating the shared document and its authorization policy at the local memory of each user. We consider the propagation of authorizations and their interactions. We propose a optimistic approach to enforce access control in existing collaborative editing solutions in the sense that a user can temporarily violate the access control policy. To enforce the policy, we resort to the selective undo approach in order to eliminate the effect of illegal document updates. Since, the safe undo is an open issue in collaborative applications. We investigate a theoretical study of the undo problem and propose a generic solution for selectively undoing operations. Finally, we apply our framework on a collaboration prototype and measure its performance in the distributed grid GRID?5000 to highlight the scalability of our solution
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Lucien Vogel et Michel de Brunhoff : parcours croisés de deux éditeurs de presse illustrée au XXe siècle / Lucien Vogel and Michel de Brunhoff : crossed career paths of two illustrated press publishers in the 20th century

Kurkdjian, Sophie 05 December 2013 (has links)
Cette thèse retrace les parcours croisés de deux éditeurs de presse : Lucien Vogel (1886-1954) et de Michel de Brunhoff (1892-1958). Après La Gazette du bon ton en 1912, les deux beaux-frères lancent Vogue français et le Jardin des modes en 1920. Ces revues, qui accordent une place majeure à l'illustration, contribuent à moderniser radicalement la presse féminine. Le parcours éditorial de Vogel et de Brunhoff, centré autour de la presse féminine. La presse d'art (Feuillets d'Art, Arts et métiers graphiques) et la mode, est semblable jusqu'à la fin des années 1920 avant de diverger en 1928 lorsque Vogel fonde le magazine photographique Vu. À partir de cette période, alors que Brunhoff reste attaché à la réalisation de magazines de mode, Vogel s'engage sur la voie de la politique, défendant avec Le Petit Journal, Marianne et Messidor, des idées de gauche et un antifascisme prononcé. Afin d'appréhender l'itinéraire général de Lucien Vogel et de Michel de Brunhoff tout en en saisissant les singularités - leur rôle dans le renouvellement de la presse féminine, leur intérêt pour les questions techniques liées à l'illustration ainsi que les choix opérés par Vogel en 1930 -, c'est une étude chronologique et comparée que cette thèse a entreprise. En grande partie biographique, afin de mettre en lumière la personnalité et le parcours de Vogel et de Brunhoff de leurs débuts professionnels à leur fin de carrière, cette réflexion se veut aussi une contribution plus générale à l’histoire culturelle, à l'histoire de la presse illustrée, et celle de la presse féminine du début du XXe siècle dans laquelle ces éditeurs ont laissé l'image d'innovateurs de presse et d'éditeurs esthètes. / This thesis recounts the crossed career paths of two publishers : Lucien Vogel (1886-1954) and Michel de Brunhoff (1892-1958). After La Gazette du bon ton launched in 1912, the two brothers-in-law published French Vogue and Le Jardin des modes in 1920. These three journals, which give a major role to the illustration, contribute to radically modernize women's magazines. The editorial career of Vogel and de Brunhoff, centered around women's magazines, art press (Feuillets d'Art, Arts et métiers graphiques) and fashion is similar to the late 1920s before diverging in 1928 when Vogel founded the photography magazine Vu. From this period, while Brunhoff remains committed to achieving fashion magazines, Vogel is committed towards politics, defending with Le Petit Journal, Marianne and Messidor, leftist ideas and a pronounced anti-fascism. To understand the general career of Lucien Vogel and Michel de Brunhoff while understanding its singularities - their role in the renewal of women's magazines, their interest in technical issues related to the illustration and the choices made by Vogel in 1930 - this thesis study is based on a chronological and compared work. Largely biographical, to highlight the personality and career of Vogel and de Brunhoff from their profession al beginnings to the end of their career, this reflection has also to be taken as a more general contribution to cultural history, to illustrated press history, and to the history of women's magazines of beginning of the twentieth century in which both publishers have left an image of groundbreaking and aesthetes publishers.
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Livres, culture et société en Belgique XVie-XXe siècles: aspects de l'histoire du livre et de la culture

Sorgeloos, Claude January 2002 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Edition et best-sellers: tentative d'explication du fonctionnement du champ éditorial romanesque français contemporain

Mathieu, Sévérine January 1995 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'histoire de l'édition francophone belge sous l'Occupation allemande 1940-1944

Fincoeur, Michel 30 May 2006 (has links)
<p align="justify"><b>1. Introduction</b><br> <p>Le 10 mai 1940 et pour la seconde fois en vingt ans, la Belgique est envahie par l’Allemagne. Contrairement à l’invasion de la Grande Guerre, il ne faut que dix-huit jours aux armées teutonnes pour écraser l’armée belge et occuper le territoire national tout entier. Peu avant la fin des hostilités, la vie culturelle reprend néanmoins timidement. Dès la fin mai 1940, les cinémas rouvrent leurs portes. La presse reparaît sous surveillance allemande. L’édition du livre, machine beaucoup plus lourde, ne reprend son activité qu’à la fin de l’été de 1940. Avec la signature des conventions bilatérales puis internationales sur la propriété intellectuelle dans la seconde moitié du XIXe siècle, la Belgique a vu le secteur de l’édition du livre s’effondrer. Le public belge marque en outre une certaine désaffection envers les auteurs belges et plus particulièrement envers ceux qui se font éditer localement. N’est-ce pas le mémorialiste français Georges Suarez qui écrivait, en 1932, que « L’écrivain wallon trouve devant lui une route hérissée de difficultés ;son public est clairsemé, épars, capricieux […] ;les snobs locaux, acceptent les yeux fermés tout ce qui vient de Paris […] mais exercent un contrôle hautain sur leurs auteurs nationaux » (Georges Suarez, La Belgique vivante. Préface d’André Tardieu. [Louvain, Editions Rex, 1932], p.28-29). Toutes catégories confondues – presse quotidienne ou périodique, livres et brochures diverses –, la production éditoriale belge – domaines francophone, néerlandophone, germanophone et dialectal wallon confondus – connaît pourtant entre 1936 et 1939 une courbe ascendante ;puis, de 1941 à 1945, une inflexion avant de voir remonter lentement la production de 1946 à 1949. Le pic de l’année 1938 ne sera pas égalé dans les dix années qui suivent. En 1939, nous constatons une très infime baisse de l’offre de titres :1,1%. Les sommets atteints par l’éventail de titres proposés en 1938 et 1939 s’explique par la mobilisation des réservistes qui n’ont d’autres loisirs que la lecture. En 1940, le chaos qui suit la Campagne des Dix-Huit Jours contraint la plupart des éditeurs à l’inactivité. La reprise de certains secteurs de l’édition au début de l’été permet toutefois de maintenir une production de titres supérieure aux années 1935-1936. La production reprend de façon spectaculaire en 1941, dépassant le niveau de 1939 et se rapprochant de celui de 1938. Nous interprétons cette remontée du nombre de titres par l’effet de la fermeture des frontières et donc par la nécessité de présenter de nouveaux titres au public belge avide de lecture. De 1942 à 1944, la chute spectaculaire s’explique sans doute par la disparition d’une grande partie de la presse périodique et par le caractère de plus en plus contraignant de la censure allemande. Celle-ci réduit le nombre de titres publiés à cause de la raréfaction croissante du papier disponible. Remarquons que la raréfaction des titres disponibles sur le marché n’implique pas obligatoirement une diminution quantitative des tirages. A partir du mois de septembre 1944 et en 1945, un certain nombre d’éditeurs sont placés sous les projecteurs de la Justice militaire et interrompent ou cessent leurs activités. Par ailleurs, une série de petits éditeurs occasionnels qui publiaient n’importe quoi sous n’importe quelle forme disparaissent du champ éditorial. De plus, la pénurie de papier, les ruptures de fourniture d’électricité industrielle qui fait tourner les rotatives et la réouverture des frontières aux importations françaises, puis néerlandaise dans la seconde moitié de l’année 1945, incitent les éditeurs belges à la frilosité. Enfin, en 1946, la reprise peut s’expliquer par la stabilisation économique.</p><p><p><p align="justify"><b>2. L’épuration des bibliothèques et des librairies</b><br> <p>Même si la liberté de presse est garantie par la Constitution, la loi belge organise les délits de presse. Les circonstances exceptionnelles de la déclaration de guerre de la France et de l’Angleterre à l’Allemagne à la suite de l’invasion de la Pologne provoquent la création d’un éphémère Ministère de l’Information nationale (1939-1940), puis d’un Service d’Information du Premier Ministre (1940). Une censure larvée, justifiée par la sécurité du territoire et le respect de la neutralité de la Belgique, est d’ailleurs exercée dès le mois de septembre 1939 afin d’éviter tout prétexte d’intervention de la part des belligérants. Durant les premiers mois de l’Occupation, une épuration anarchique s’exerce à l’encontre des bibliothèques privées et des librairies. Ce sont tantôt des soldats qui brûlent des livres trouvés sur les rayonnages de leur logement réquisitionné, tantôt des officiers qui prennent la mouche en découvrant chez le libraire de leur nouveau lieu de résidence un opuscule de l’espèce J’ai descendu mon premier Boche. Dès le 13 août 1940, la Militärverwaltung ordonne l’épuration systématique des bibliothèques publiques et des librairies. Tout livre ou brochure anti-allemand ou anti-nazi doit être immédiatement mis sous clef et bientôt déposé entre les mains des services allemands. Le soin de déterminer ce qui tombe ou non dans cette catégorie particulièrement vague est laissé à la seule appréciation des bibliothécaires et des libraires. Ceux-ci doivent attendre le mois de septembre 1941 pour que la Propaganda Abteilung daigne publier une liste de 1800 titres interdits. Des compléments sont ensuite régulièrement insérés dans le Journal de la Librairie de la Gilde du Livre et dans les Mededeelingen van het Boekengilde. Le Ministère de l’Instruction publique charge de surcroît des enseignants et des inspecteurs d’épurer les manuels scolaires de tout propos anti-allemands. Cette mesure a pour but d’éviter que l’occupant ne s’en charge lui-même et n’impose le manuel unique à l’instar de ce qui se passe Outre-Rhin. Le 8 octobre 1940, sans en avoir soumis le texte aux autorités allemandes, le Ministère de l’Instruction publique crée donc une Commission chargée de la révision des ouvrages classiques pour l’enseignement normal, moyen, primaire et gardien, plus communément désignée sous le nom de Commission pour la Révision des Ouvrages Classiques. Composée de collaborationnistes notoires mais également d’authentiques résistants, la Commission examinera près de 5000 titres entre la fin octobre 1940 et la fin mai 1944 ;elle interdira l’usage de 564 manuels et en fera modifier 182 autres.</p> <p><p><p align="justify"><b>3. La censure des livres</b><br> <p>Au début de l’été, les Allemands chargent l’Union des Industries Graphiques & du Livre (UNIGRA), le syndicat des imprimeurs belges, d’exercer une censure préalable générale et d’empêcher ainsi la publication de tout propos anti-allemand. Cette censure est ensuite circonscrite, à partir du 20 août 1940, à la littérature qui traite de sujets militaires et politiques (en ce compris les questions concernant la race, le judaïsme et la Franc-maçonnerie). Le 24 septembre 1940, la Propaganda Abteilung prend le relais de l’organisme belge. Le Referat Schrifttum est dirigé par le Sonderführer Pr Dr Hans Teske et par son adjoint le Sonderführer Leutenant Bruno Orlick. Durant son premier exercice, ce bureau de la littérature refuse 100 manuscrits sur les 600 qu’il examine. A partir du 15 janvier 1943, invoquant le manque de papier, le Referat Schrifttum impose aux éditeurs de soumettre tous leurs manuscrits. Chaque demande est établie en triple exemplaire. Le premier est conservé dans les dossiers de la Propaganda Abteilung, les deux autres exemplaires sont transmis à l’Office Central du Papier - Papier Centrale (OCP-PC). Celui-ci y appose un numéro correspondant à un bon de consommation de papier. L’un est conservé dans les archives de l’OCP et l’autre est retourné à l’éditeur qui doit le présenter à l’imprimeur. Sans ce bon de consommation, l’imprimeur ne peut entreprendre le travail puisqu’il doit justifier les quantités utilisées dans ses ateliers. Tout le processus de contrôle apparaît dans les livres sous la forme de numéros précédés des mentions « Autorisation PA n° » / « Toelating PA nr » / « Zulassung Nr… » et « OCP n° » / « PC nr ». Parfois encore, le numéro d’affiliation de l’imprimeur auprès de l’OCP figure dans le colophon du volume. Chaque numéro est lié à un titre et à l’éditeur qui le demande. En cas d’annulation du projet par l’éditeur, le numéro est alors perdu. Du côté de la SS, l’Abteilung III C 4 de la Sicherheitsdienst se charge notamment de la surveillance des Editions autorisées. Contrairement à la Propaganda Abteilung qui intervient le plus souvent en amont, la SD intervient essentiellement en aval. Celle-ci saisit les ouvrages « séditieux » qui auraient pu échapper à la sagacité des censeurs de la Propaganda Abteilung, ou à l’autocensure des éditeurs belges.</p><p> <p><p align="justify"><b>4. La pénurie de papier</b><br> <p>Avant la guerre, la Belgique importait la quasi-totalité des matières premières destinées à la fabrication du papier et du carton. Mais le déclenchement des hostilités a rendu l’approvisionnement difficile et réduit en conséquence la fabrication du papier. La pénurie des matières premières provoque une réaction rapide de l’administration militaire allemande. Dès le 17 juin 1940, elle exige un état des lieux de la production, des stocks et de la consommation qui permette la rationalisation de l’économie. Parallèlement à ces mesures et en complément à celles-ci, le Ministère des Affaires économiques crée en février 1941 un Office Central du Papier pour veiller à la production et à l’utilisation rationnelle du papier et du carton. Près de la moitié de la cellulose est alors consacrée à la fabrication de produits ersatz comme le carton-cuir pour les chaussures ou le « Balatum » et l’« Unalit ». En mai 1941, l’OCP interdit la fabrication de produits de luxe tels les confettis, les sous-bocks et le papier-dentelle pour tarte. Les besoins en papier et carton augmentent cependant :pour les emballages en replacement d’autres matières devenues rares, pour le papier d’occultation, ou encore pour la paperasserie administrative occasionnée par la rationalisation de l’économie. En avril 1942, le Referat Papier, sous prétexte de rationalisation, ordonne la fermeture de près de la moitié des papeteries. Mais celles qui restent en activité souffrent de la pénurie de matières premières et de combustible qui entraîne une baisse de la production. En octobre 1942, prétextant cette fois la pénurie de papier, le Referat Schrifttum interdit la publication de livres à plus de 5.000 exemplaires mais autorise des dépassements aux éditeurs suffisamment bien en cour. La consommation de papier est alors contrôlée par l’OCP. En avril 1943, le spectre de la pénurie permet encore le recensement des stocks de papier chez les imprimeurs. Or personne n’est la dupe de ces dernières mesures qui relèvent plus de la censure que de l’économie. </p><p><p><p align="justify"><b>5. La restructuration économique et professionnelle</b><br> <p>Dès le début de l’été 1940, la Militärverwaltung commence de saisir les biens ennemis, c’est-à-dire français et britanniques. Grâce à la mise sous séquestre des avoirs du Groupe Hachette, l’actionnaire français de l’Agence Dechenne, le principal distributeur de presse en Belgique est administré par un Allemand, représentant des intérêts du groupe éditorial allemand Amann. Celui-ci obtient le monopole de l’importation de quotidiens étrangers et de la distribution des journaux belges. Il réussit également à devenir le principal grossiste en livres, imposant aux éditeurs le choix de certains titres, le tirage et parfois la couverture des livres. En novembre 1940, tous les éditeurs de livres et de périodiques ainsi que les libraires doivent s’inscrire au Cercle belge de la Librairie ou à son homologue flamand. En juin 1942, le Ministère des Affaires Economiques institue la Gilde du Livre / Boekengilde qui détient, par le biais de ses deux chambres linguistiques, le monopole de la représentation professionnelle. En 1941, l’Occupant suscite la formation d’un organisme de collaboration, la Communauté culturelle wallonne (CCW) qui devrait investir le champ culturel, à l’instar de la Deutsch-Vlämische Arbeitsgemeinschaft (DeVlag). Dirigée par l’écrivain prolétarien Pierre Hubermont, la CCW tente de regrouper les auteurs au sein d’une Chambre des Lettres françaises et d’une Chambre des Lettres dialectales. Très peu d’intellectuels se rallieront à cet organisme rapidement démonétisé. A la suite du congrès européen des écrivains tenu à Weimar en octobre 1941, une Europäische Schriftsteller Vereinigung est par ailleurs fondée le 27 mars 1942. Cette Société Européenne des Ecrivains (SEE), destinée à remplacer le PEN-Club international, encourage les traductions et la diffusion des ouvrages de ses membres. Pierre Hubermont est désigné pour tenir le rôle de porte-parole de la Section wallonne et belge de langue française (SWBLF) qui commence d’être organisée dans le courant du mois de mars 1942. Seule une poignée d’écrivains répondront aux sirènes de Weimar. En 1943 la Communauté Culturelle Wallonne fonde une nouvelle structure plus discrète, et surtout, moins discréditée :la Fédération des Artistes wallons et belges d’expression française (FAWBEF) dont l’intitulé est très proche de celui de la section locale de la SEE. Il ne s’agit pas d’un repli stratégique de la part de Pierre Hubermont – qui est cependant contraint de constater le semi échec de la CCW – mais d’une tentative d’officialisation de la structure corporative ébauchée par la CCW sous l’œil attentif du Ministère de l’Instruction publique. La FAWBEF ébauche la création d’une Chambre de Littérature subdivisée en Chambre des Ecrivains d’expression française, en Chambre des Ecrivains d’expression wallonne, en Chambre des Traducteurs et en Chambre des Editeurs. Le but est d’aboutir à une adhésion obligatoire et ainsi à un contrôle de l’accès à la profession. Depuis l’instauration de la législation et la signature des conventions internationales sur la protection des droits d’auteur dans la seconde moitié du XIXe siècle, les redevances sont essentiellement perçues en Belgique par des sociétés de droit français. Face à cette situation de perceptions multiples, l’administration militaire allemande impose une perception unique par une société de droit belge. Dans un premier temps, la Militärverwaltung place sous séquestre les sociétés françaises qui disposent du monopole de fait de la perception des droits d’auteur en Belgique francophone. Dans un second temps, au début du mois de janvier 1941, la Nationale Vereeniging voor Auteursrecht (NAVEA) est réquisitionnée et désignée pour détenir le monopole de la perception des droits. Toujours en janvier 1941, une tentative de rallier l’Association des Artistes professionnels de Belgique (AAPB) à la société unique afin d’en faire sa section francophone échoue grâce à la résistance de ses dirigeants. L’AAPB est alors dissoute par les Allemands. Le monopole de la NAVEA pose de nombreux problèmes juridiques. Pour toucher les droits de suite, les artistes et leurs ayants droit doivent devenir membre de la NAVEA, alors que les sociétés françaises interdisent la double appartenance sous peine de perdre les droits à la pension. Après d’âpres pourparlers, la NAVEA s’engage à payer les pensions pour les artistes qui la rejoindraient rapidement. La NAVEA ne collabore pourtant pas avec l’occupant puisque, clandestinement, celle-ci noue un accord avec la société anglaise The Performing Right Society, via Lausanne et Lisbonne, et répartit en secret les droits des auteurs anglais et américains. Elle tente de surcroît de protéger ses affiliés juifs en refusant de livrer la liste des ses adhérents.</p><p><p><p align="justify"><b>6. La production</b><br> <p>Malgré les contraintes liées à la pénurie de papier et celles qu’impose la censure, les éditeurs belges profitent des circonstances pour éditer à tour de bras tout et n’importe quoi, puisant essentiellement dans le vivier des littérateurs locaux. En effet, les Belges s’adonnent au loisir peu onéreux de la lecture. La fermeture des frontières bloque les importations de livres français et néerlandais. D’une part, la culture flamande est revalorisée alors que toute velléité pan-néerlandaise est combattue. D’autre part, la littérature française est contingentée :les Lettres françaises sont systématiquement dénigrées car on les juge délétères. Enfin, la germanisation rampante va bon train grâce à la promotion des Lettres scandinaves et allemandes :il s’agit de remodeler les structures mentales des lecteurs grâce aux traductions. Les tirages sont énormes pour des valeurs sûres comme le Leeuw van Vlaanderen (200 000 exemplaires) d’Hendrik Conscience et De Vlaschaard (100 000 exemplaires) de Stijn Streuvels. La plupart des maisons d’édition développent ou inaugurent des collections de lettres étrangères. A la suite de pressions du Referat Schrifttum, rares sont les grands éditeurs qui ne publient pas de traductions de l’allemand. Aux quelques éditeurs rétifs, le chef du Referat Schrifttum suggère de remplacer les textes allemands par des traductions d’auteurs scandinaves et finno-estoniens. C’est ainsi qu’une maison anti-allemande éditera des romans du prix Nobel norvégien Knut Hamsun pourtant rallié à la collaboration la plus dure. Mais les éditeurs ne peuvent pas publier toutes les traductions :les auteurs slaves du nord (Russes et Polonais), anglo-saxons contemporains et juifs sont considérés comme indésirables et interdits. Le Referat Schrifttum autorise la publication de romans anglo-saxons qui ne sont pas encore tombés dans le domaine public. Ces autorisations exceptionnelles ont trait à des textes qui dénigrent systématiquement le modèle social britannique et américain. Curieusement sont ainsi traduits des romans remettant en cause un ordre social ou moral comme Babbitt (1943) de Sinclair Lewis, The Grapes of Wrath (De Druiven der gramschap, 1943 et Grappes d’amertume, 1944) de John Steinbeck, The Picture of Dorian Gray (Le Portrait de Dorian Gray, 1944) d’Oscar Wilde ou encore The Rains came (La Mousson, 1944) de Louis Bromfield. La réédition de The Scarlet Pimpernel (Le Mouron Rouge, 1943) de la baronne Emmuska Orczy dénonce le fanatisme de la Révolution Française et stigmatise l’hédonisme de la Gentry anglaise. A titre d’exemple, les Editions de La Toison d’Or, financées par les Allemands, publient 26 % de traductions, les Editions Les Ecrits sortent 31,75 % de traductions. A l’Uitgeverij De Lage Landen qui publie en langues néerlandaise, allemande et française, les traductions constituent 44 % du catalogue néerlandais.</p><p><p><p align="justify"><b>7. Les éditeurs</b><br> <p>La demande permet à une nouvelle génération d’éditeur de se manifester. Certaines maisons d’édition sont créées avec l’appui de l’un ou l’autre service allemand. D’autres, qui ne s’inscrivent pourtant pas dans une politique de collaboration, sont fondées sous le regard attentif de la Propaganda Abteilung. Des maisons jugées hostiles au national-socialisme sont mises sous séquestre. Enfin, des administrateurs provisoires et des directeurs littéraires inféodés au nouveau pouvoir sont nommés. Comme le reste de la population, les acteurs du champ éditorial adoptent un éventail de positions qui va de la Résistance à la Collaboration avec, pour le plus grand nombre, une accommodation à des degrés divers. Si certains choisissent de résister et freinent la politique allemande du livre dans la mesure de leurs moyens, aucun toutefois n’entre dans la clandestinité. A partir du 15 janvier 1943, tous les manuscrits doivent toutefois passer entre les mains de l’administration allemande ;ce sera souvent la seule compromission des éditeurs. La grande majorité des maisons reste patriote, à l’instar des Editions Casterman, des Editions Dupuis ou des Editions Charles Dessart. Un réseau éditorial d’Ordre nouveau est en revanche composé par Léon Degrelle et des rexistes. Le 25 août 1940, la s.a. La Presse de Rex obtient de pouvoir sortir à nouveau son quotidien de combat, Le Pays Réel (1936). La ligne éditoriale outrancière du journal ne parvient pas à fidéliser son lectorat (moins de 10 000 exemplaires vendus en 1942) et Degrelle renfloue les caisses de la rédaction grâce aux bénéfices du Palais des Parfums, une entreprise juive spoliée, et à des subventions de la SS. En 1943, Degrelle finance un nouveau quotidien, L’Avenir, inspiré de Paris Soir. Le groupe de presse de Degrelle publie également des hebdomadaires :une version collaborationniste du Pourquoi Pas ?intitulée pour l’occasion Voilà ;Tout, copié sur les géants Match, Tempo et Signal ;Indiscrétions, un magazine de mode qui prend rapidement le titre Elle et Lui ;et une revue pour jeunes gens, Mon Copain « volé ». La Presse de Rex possède encore trois maisons d’édition :les Editions Rex (1929), les Editions Ignis (1939), l’Uitgeverij Ignis (1941) et les Editions de L’Archer (1944). La s.a. Editoria, dirigée par le critique d’art Paul Colin, fait également partie du même réseau. Editoria regroupe la Nouvelle Société d’Edition (1934), l’hebdomadaire Cassandre (1934) et Le Nouveau Journal (1940). Des journalistes rexistes participent à la création de maisons littéraires :Claude Chabry fonde, en 1943, les éditions du même nom, les Editions du Rond-Point (1943) puis les Editions de La Mappemonde (1943) ;Victor Meulenijzer s’associe au caricaturiste de Cassandre René Marinus pour monter Les Editions du Dragon (1944) ;Eugène Maréchal relance en 1941 les Editions Maréchal (1938) et participe à la création des Editions du Carrefour (1943). Julien Bernaerts, le fondateur des Editions de la Phalange (1934) et de l’Uitgeverij De Phalanx (1938), se rallie à l’Ordre nouveau. Il est bientôt remarqué par le SS-Hauptsturmführer Hans Schneider qui travaille pour l’Ahnenerbe, le cercle académique de la SS. En 1943, Schneider persuade Bernaerts de créer l’Uitgeverij De Burcht. Dans le même cadre, Franz Briel, Léon Van Huffel et René Baert mettent sur pied les Editions de La Roue Solaire (1943). Proche de la SS, le directeur de l’Uitgeverij Steenlandt (DeVlag), Jan Acke, est abattu par la résistance. Il n’est pas le seul puisque Paul Colin est bientôt exécuté par un étudiant de l’Université libre de Bruxelles, Arnaud Fraiteur. Toujours dans l’orbite de la collaboration, les deux grands trusts de presse allemands Mundus et Amann essayent de pénétrer le marché belge. Tandis que le groupe germano-slovaque Mundus finance la création des Editions de La Toison d’Or (1941), fondées par Edouard Didier, Guido Eeckels et Raymond De Becker, Amann tente de s’emparer de l’Uitgeverij De Lage Landen (1941) de Guido Eeckels, puis Mundus devient un temps actionnaire de l’entreprise qui publie alors des ouvrages pour le compte du Deutsche Institut. Rappelons que, par l’entremise d’administrateurs provisoires, Amann pèse sur l’édition grâce à l’Agence Dechenne et signalons que Mundus a fait tomber le quotidien mosan La Légia (1940) dans son escarcelle. Les Editions de Belgique de Maximilien Mention, qui porte pourtant l’uniforme noir des cadres rexistes, ne semblent pas exprimer les idées nouvelles. Les journalistes rexistes Jules Stéphane et son épouse Marguerite Inghels dirigent la coopérative Les Auteurs Associés (1942) et Het Boek (1943) qui ne sont pas non plus d’obédience nazie. A la marge de ce réseau, mais très impliquées dans le réseau national-catholique, figurent les Editions L’Essor (1939) de Léon Renard. Comme toutes les coopératives ouvrières, les Editions Labor d’Alexandre André sont placées sous séquestre. André est maintenu à la direction commerciale de la maison tandis que le chef de la CCW est propulsé par l’occupant à la direction littéraire.</p><p><p><p align="justify"><b>8. La Libération</b><br> <p>A la Libération, l’Etat Belge instaure à nouveau un régime de censure larvée dans le but d’empêcher la diffusion des idées ennemies :des auteurs réputés inciviques sont interdits de publication dans la presse, des livres sont saisis et des maisons d’édition sont placées sous séquestre et leurs livres mis à l’index. Quelques éditeurs de la nouvelle génération quittent Bruxelles pour Paris en prétextant la mauvaise conjoncture économique mais en réalité ils fuient un climat qu’ils jugent répressif. Plusieurs retrouvent une place importante dans les champs éditorial et littéraire parisiens où leur passé est ignoré. Notons que la Justice militaire belge a rarement poursuivi un éditeur pour ses activités, comme si les éditeurs n’étaient pas responsables des idées qu’ils ont mises sur le marché. Le refus de livrer la liste de ses adhérents juifs et les accords clandestins avec The Performing Right Society permettent à la NAVEA de survivre après la Libération sous une nouvelle appellation :la Société des Auteurs Belges-Belgische Auteursmaatschappij (SABAM). L’Etat de droit rétabli, les sociétés françaises reprennent leurs activités en Belgique, restaurant ainsi le système de la perception multiple. L’Association des Artistes professionnels de Belgique constitue un jury d’honneur pour sanctionner ses membres qui auraient fauté. L’Association des Ecrivains belges exclut de ses rangs les auteurs compromis. Les Académies expulsent des immortels et en blâment d’autres, les écartant provisoirement de leur honorable société. Des écrivains, peu ou prou impliqués dans la collaboration, suivent le chemin des éditeurs et posent leurs valises sur les bords de la Seine. Les uns deviennent conseillers littéraires de grandes maisons parisiennes, d’autres, comme Paul Kenny, deviennent millionnaires en publiant des romans d’espionnage. Plusieurs exilés ci-devant anti-bolchevistes se lancent dans la traduction de romans anglais et américains. D’aucuns inventent la solderie de livres neufs à prix réduit s’ils ne revêtent pas l’habit vert. La réouverture des frontières aux livres d’écrivains français, néerlandais et anglo-saxons repousse la plupart des littérateurs belges dans l’ombre dont ils étaient sortis à l’occasion de circonstances exceptionnelles. On pourrait croire que l’âge d’or de l’édition est terminé. Or la crise du papier va entraîner l’émergence d’une nouvelle littérature et la création de nouvelles sociétés d’édition :les imprimeurs sont tenus de prendre deux qualités de papier, l’une bonne et l’autre médiocre. Celle-ci est alors utilisée pour des publications à destination de la jeunesse. Naissent ainsi une quinzaine d’hebdomadaires parmi lesquels figurent Franc-Jeu (1944), Lutin (1944), Perce-Neige (1944), Story (1945), Wrill (1945), Cap’taine Sabord (1946), Jeep (1945), Annette (1945) et Tintin (1946). Les deux derniers deviendront de véritables « blanchisseries » pour les réprouvés de l’Epuration… La bande dessinée belge et ses deux écoles, Marcinelle et Bruxelles, ainsi que les sociétés qui éditent leurs albums vont bientôt dominer le marché francophone. </p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'édition et la diffusion de la musique à Bruxelles au XVIIIe siècle

Cornaz, Marie January 1996 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le roman sentimental: productions contemporaines et pratiques de lecture

Olivier, Séverine 16 November 2009 (has links)
Etiqueté péjorativement « roman à l’eau de rose », le roman sentimental, critiqué et plutôt méconnu, est pourtant un genre paralittéraire à succès. Bien qu’inspirant mépris et indifférence, cette production et son lectorat francophone méritent dès lors qu’on s’y attarde. Produit emblématique de la culture médiatique, le roman sentimental représente en effet un indicateur de mutations culturelles d’importance. Articulée en deux temps, notre analyse se centre, d’une part, sur les spécificités de cette production et, d’autre part, sur son lectorat francophone. L’examen du roman sentimental sous l’angle textuel, éditorial et auctorial est donc couplé à une enquête qualitative basée sur un ensemble d’entretiens semi-directifs visant à circonscrire les pratiques du lectorat, à éclaircir les motifs à la base de la lecture sentimentale et à déterminer sa fonction principale. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les licences libres et open source : outil stratégique de création et de captation de valeur pour les éditeurs open source : vers un dispositif de veille sur les business models viables

Alhiane, Rachid 17 February 2011 (has links)
Cette thèse présente un retour d’expérience sur le dispositif de veille et d’intelligence économique mise en place au sein de Marseille Innovation pour permettre aux éditeurs open source accompagnées dans sa pépinière d’entreprise de surveiller efficacement leur environnement pour y détecter des opportunités de développement. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une démarche globale, conduite par Marseille Innovation et ses partenaires pour structurer un réseau d’acteurs open source en PACA.Nous avons tout d’abord réalisé un état de l’art de la littérature open source en soulignant le paradoxe que pose le modèle open source pour les éditeurs qui choisissent d’utiliser les licences libres : l’adoption d’un modèle open source par certains éditeurs pour leurs logiciels permet une création de valeur pouvant être supérieure à celle générée dans le cadre de modèles propriétaires traditionnels, mais que cet avantage est contrebalancé par une dangereuse incertitude, quant à la captation de cette valeur, susceptible d’être récupérée par des concurrents n’ayant pourtant consentis aucun effort de développement et n’en ayant pas subis les coûts. Par la suite, nous avons présenté la naissance du logiciel libre comme le résultat des mutations de l’industrie informatique qui ont marqué le début des années 70, mutations qui ont fait passer le logiciel libre de la sphère publique à la sphère commerciale. En réaction, les défenseurs du logiciel libre ont inventé un système original de « licences publiques » pour protéger ces logiciels contre tout verrouillage technique ou légal de leur utilisation, de leur diffusion et de leur modification. Cependant, si ces licences publiques permettent de favoriser la création de valeur, à travers la coopération d’une communauté de programmeurs et la diffusion du logiciel, le caractère aléatoire de la rémunération dans le modèle open source a conduit les éditeurs à chercher et inventer de nouveaux « Bunisess Models » plus ou moins aléatoires, garantissant mieux leurs revenus.Partant des connaissances accumulées sur le modèle open source, nous avons par la suite exposé la démarche initiée par Marseille Innovation, en collaboration avec CCI de Marseille Provence et l’association Libertis, pour structurer un réseau d’acteurs open source en PACA. Cette démarche a abouti au lancement de plusieurs chantiers d’intérêt commun dont un sur la mise en place d’un dispositif de surveillance sur la filière open source.La stratégie adoptée pour mettre en place ce dispositif de surveillance consiste dans un premier temps à dresser un état de l’art des différentes approches théoriques et pratiques recensées sur le sujet dans la littérature SIC. Ensuite, une approche pragmatique de la veille a été choisie et les moyens organisationnels, processuels et techniques pour mettre en place ce dispositif de surveillance ont été étudiés. Des actions de sensibilisation à la veille et l’intelligence économique ont été également conduites auprès des membres du réseau et des startups open source accompagnées par Marseille Innovation, grâce à lesquelles des besoins en veille sont identifiés et des produits d’information sont élaborés pour permettre aux membres du réseau open source de suivre efficacement leur environnement. Des études de veille sont également réalisées pour répondre aux attentes des entreprises sur le mode de création et de captation de valeurs dans l’open source, les segments de marché porteurs, les licences informatiques et les business models qui en découlent. / This thesis presents a feedback on the competitive intelligence device set up in Marseille Innovation to allow open source software editors housed in its business incubator, to effectively monitor their environment in order to detect new opportunities for development. This project is part of a comprehensive approach, led by Marseille Innovation and its partners to structure a network of open source companies in the PACA area (south of France).First, we achieved a state of the art of open source literature emphasizing the paradox posed by the open source model for software editors who choose to use free software licenses : the adoption of an open source model by some editors for their software allows a value creation that could be greater than that generated through traditional proprietary models, but this advantage is offset by a dangerous uncertainty as to the value capture, could be recovered by competitors who have yet made no programming effort to and not having incurred costs. Subsequently, we presented the birth of free software as the result of changes in the computer industry that marked the early '70s, changes which caused the passage of free software from non commercial/public sphere to commercial/private sphere. In response, defenders of free software have invented an original system of "public licenses" to protect these software’s against any technical or legal interlocking of their use, their distribution and their modification. However, if these public licenses allow to promote a value creation, through the cooperation of a community of programmers and software distribution, the randomness of remuneration in the open source model has led software editors to seek and invent new "Business Models" more or less random, to better ensure their income.Based on knowledge accumulated on the open source model, we have subsequently explained the approach initiated by Marseille Innovation, in collaboration with Marseille-Provence Chamber of Commerce and Industry (CCI) and Libertis, to structure a network of open source companies in the PACA area. This approach led to the launch of several projects of mutual interest, including one on the setting-up of a monitoring device to monitor open source software industry.The approach adopted to setting-up this monitoring device consists in a first step to establish a state of the art of different theoretical approaches and practices identified in the information and communication sciences’ literature. Then, a pragmatic approach of monitoring has been chosen. Organizational means, processual and technical have been studied to set up this monitoring device. Raising awareness actions to competitive intelligence were also conducted with members of the network and open source startups coached by Marseille Innovation, through which information needs are identified and information products are developed to enable members of open source network to effectively monitor their environment. Bibliometric studies are also made to meet the expectations of open source companies on how to create and capture value in the open source software model, about promising market segments, software licenses and business models that result.

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