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Le sentiment d'inachèvement dans Mémoire de fille et L'autre fille d'Annie Ernaux : l'identité trouble et la renaissance par l'écriture ; suivi de Jours de plomb

Tourigny, Krittiya 27 January 2024 (has links)
Le présent mémoire en recherche-création s’intéresse à l’évolution d’un individu influencé par une ou plusieurs figures extérieures ainsi qu’à son passage d’un état confus à une affirmation progressive de soi. La partie réflexive de ce travail se consacre à la thématique de l’identité trouble telle qu’elle se déploie dans les deux récits autobiographiques d’Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) et L’autre fille (2011). Le premier chapitre tâche de définir le sentiment d’inachèvement qu’éprouve la narratrice-personnage, qui l’incite à se définir comme un être relatif, le sens de son existence dépendant d’autrui ; le deuxième chapitre évalue l’ascendant de l’Autre sur sa construction identitaire et le dernier chapitre se penche sur l’acte d’écriture, la forme que prennent les deux textes à l’étude ainsi que sur la façon dont le « je » parvient à une meilleure connaissance de lui-même au terme d’une réflexion orientée vers l’Autre. Le projet littéraire, un roman fragmentaire intitulé Jours de plomb, met en scène un protagoniste appelé à reconsidérer sa valeur en tant qu’individu singulier après la mort prématurée de son jumeau. En de courts chapitres, le héros, Pierre-Olivier, se confronte à l’opinion de quatre proches, développe un discours intérieur et progresse dans cette difficile quête identitaire fondée sur l’absence et le deuil. / This master’s thesis in research and creation looks into the evolution of an individual, as influenced by one or many external figures, as well as his progression from confusion to self-awareness. The reflexive part of this dissertation explores the theme of wavering identity as it unfolds in two autobiographical stories of Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) and L’autre fille (2011). The first chapter attempts to define the narrator-character’s feeling of incompleteness, which leaves her with a lack of self-definition, her sense of self revolving around that of others ; the second appraises this Other’s ascendancy on her identity’s constructive process, while the latter reflects upon the act of writing, each of this study’s works’ form and the way the “I” reaches a better selfacknowledgement through reflecting on the Other. The literary portion of this dissertation, a fragmented novel entitled Jours de plomb, depicts a character’s reassessment of his value as an individual in the aftermath of his twin’s untimely death. Throughout short chapters, the protagonist, Pierre-Olivier, confronts himself to the opinion of four close ones, develops an internal discourse and progresses through the difficult mourning and absence fueled search for identity.
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L'ekphrasis photographique et le rapport au biographique chez Annie Ernaux et Patrick Modiano : le cas d'Une femme et de Chien de printemps

Morand-Dupuis, Marie-Hélène 24 April 2018 (has links)
L'objectif de ce mémoire consiste à comparer le rapport au photographique et au biographique dans l'œuvre d'Annie Ernaux et celle de Patrick Modiano. Nous pensons que ces deux auteurs ont une conception similaire de l'écriture qu'une telle étude, centrée sur Une femme et Chien de printemps, permet de mettre de l'avant. Notre analyse a révélé que ces deux œuvres remettent en question le caractère référentiel du photographique et du biographique. Les ekphraseis photographiques et la dimension biographique des textes soulignent l'impossibilité de récupérer le passé dans son intégralité. En plus d'interroger le rapport à l'objet photographique et biographique, les deux auteurs interrogent le rapport au sujet photographique et biographique. Le narrateur de chacun des récits s'assimile peu à peu au sujet dont il relate le vécu, de sorte que la dimension biographique des textes prend une tournure autobiographique. De plus, l'obsession des narrateurs pour les traces du passé et leur désir de ressusciter les êtres sans histoire les amènent à nier la perte qui est à l'origine de leur travail d'écriture. Ils sont cependant partagés entre ce désir et celui de témoigner de l'expérience de ces individus pour les sortir de l'oubli, désir qui implique une reconnaissance de la perte initiale. Enfin, les deux auteurs insistent sur la dimension collective du photographique et du biographique. Ils s'inspirent du caractère fragmentaire du photographique, qui rappelle le fonctionnement de la mémoire, pour proposer une alternative au récit traditionnel comme modalité d'écriture de l'Histoire. Ainsi, le photographique et le biographique dans leurs limites mêmes sont significatifs puisqu'ils permettent de livrer une représentation du passé qui est davantage de l'ordre de la recherche que de l'ordre de l'affirmation d'une vérité.
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Figurations d'un récit ambigu : éthique de la responsabilité chez Annie Ernaux, Élise Turcotte et Ken Bugul

Gendron, Karine 16 March 2024 (has links)
357581\u Ma thèse part du constat de la mise en scène abondante et répétée de différents types de récits (radiophoniques, journalistiques, littéraires, oraux, visuels) dans les univers narratifs de trois auteures contemporaines d’expression française : Annie Ernaux (France), Élise Turcotte (Québec) et Ken Bugul (Sénégal). Les figures du récit répertoriées dans leurs oeuvres rendent visibles les failles, les incertitudes et l’incomplétude de l’acte communicationnel qui en découle. Ma thèse s’est articulée autour de cette première question : pourquoi ces auteures mettent-elles en scène un récit défaillant puisqu’ambigu par le moyen même du récit ambigu que constitue l’oeuvre? Mon hypothèse a été d’y voir une forme d’éthique narrative : plutôt que de simplement relancer le constat postmoderne de la fin de l’autorité des récits (Lyotard), ces auteures se demanderaient quel récit écrire dans ce contexte et comment le faire. En montrant toute forme de récit comme étant fondamentalement ambigu, Ernaux, Turcotte et Bugul exposeraient en même temps aux lecteurs leurs propres productions narratives sous cette lumière, endossant ce caractère incontournable de leur récit et explorant par l’écriture ses limites, ses forces, ses enjeux et les moyens de sa prise en charge. Elles mesureraient ainsi la nature et l’ampleur de leur responsabilité quant aux effets potentiels de leurs récits sur autrui, forme d’éthique narrative que prône la philosophe américaine Judith Butler. Or, comment passer de l’analyse des figures du récit dans les oeuvres à la qualification de l’éthique narrative des auteures ? L’éthique littéraire se conçoit le plus souvent en regard des thématiques déployées dans les oeuvres, sans égard au travail poétique et énonciatif de l’écrivain, qui pourtant infléchit le sens donné à cette thématique. À ce propos, Altes et Daunais rappellent que le dessein de l’oeuvre ne repose que rarement sur une volonté d’intervention directe dans la société. Plusieurs chercheurs sur l’engagement littéraire contemporain (Gefen, Blanckeman, Bouju, Semujanga) avancent que les intentions d’un auteur relèvent d’un second degré perceptible dans le travail formel de l’oeuvre. Ma thèse situe donc l’éthique littéraire dans l’horizon d’une éthique narrative telle que conçue par Ricoeur, s’inscrivant dans la narration même de l’oeuvre, et portant les marques d’une réflexion de l’auteur quant à la forme idéale guidant sa conduite du récit en fonction de ses effets potentiels et imprévisibles sur autrui. Pour extraire des oeuvres cette éthique narrative, j’ai effectué une étude figurale de type longitudinale en analysant l’ensemble du corpus en prose des écrivaines choisies, afin de discerner les figures du récit récurrentes, les effets de système dans l’oeuvre complète et leur rapport avec la démarche auctoriale d’ensemble. Parmi les trois catégories principales de figures du récit (« récit-exposé », « récit-imposé », « récit-suggéré ») identifiées, celle du « récit-suggéré », récit le plus ambigu, est systématiquement idéalisée. Elle se démarque par son interprétation coopérative, sa constante réappropriation par autrui et son inachèvement souhaité. Elle provient généralement d’un personnage énonciateur intranquille qui souhaite rendre infiniment modifiable sa production narrative en regard de ses effets futurs imprévisibles. Se dégage alors un imaginaire du récit favorisant son ambiguïté et engendrant une problématisation de la responsabilité toujours partielle de son énonciateur. L’esthétique et les procédés textuels des oeuvres des trois auteures (intra-intertextualité, symbolisme, contradictions contrôlées des versions autobiographiques, réitération des thèmes par des genres et des styles variés) confirment que l’idéalisation figurée du récit ambigu renvoie aussi à leur pratique narrative, qui pourtant reste plus intelligible que ce que l’idéal chercherait à atteindre.
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La honte comme matériau d'écriture dans La place d'Annie Ernaux et Un amour impossible de Christine Angot

Noiseux-Germain, Bénédicte 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 juin 2023) / Par une analyse sociolittéraire des récits La place (1983) de Annie Ernaux et Un amour impossible (2015) de Christine Angot puisant aux théories de Pierre Bourdieu et Didier Eribon, ce mémoire propose d'analyser l'importance que possède la honte dans l'écriture des deux autrices. Pour les deux protagonistes, l'éloignement du milieu familial pour aller vers les cercles de la bourgeoisie provoque un séisme qui mettra à mal des relations autrefois sereines. Par un retour généalogique permettant de cerner l'origine de la honte, l'analyse du phénomène de passation qui traverse les générations permet de voir les constantes négociations entre soumission et résistance à la classe dominante. Puis, une étude de la transformation de la prise de parole montre comment la honte cerne les êtres dans une posture d'hypervigilance et d'auto-censure. Finalement, l'engagement littéraire des autrices, dont les modalités varient, se rejoignent dans une visée commune de faire d'une matière vécue une offrande littéraire intelligible à l'expérience d'autrui.
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Écriture de la mémoire : le rythme des souvenirs dans Les années d'Annie Ernaux, suivi de Val-Jalbert en trois temps

Giguère-Hardy, Jessie 12 July 2024 (has links)
Ce mémoire en recherche-création se divise en deux parties, soit une réflexion et un roman. La partie réflexive *Écriture de la mémoire : le rythme des souvenirs dans* Les années *d'Annie Ernaux* se veut une analyse de la temporalité narrative du récit. Ce dernier relatant la vie de l'autrice dans une « auto-socio-biographie » s'étalant de 1941 à 2006 est marqué par plusieurs rythmes différents coexistant tous ensemble dans l'œuvre. Le premier chapitre traite de l'aspect linéaire de la narration et de l'impression de rapidité et d'empressement qui le caractérise. Le chapitre deux est une analyse de l'aspect cyclique du temps, possiblement un héritage de la société agricole qui a vu naître Ernaux, conférant un rythme plus lent à certaines parties. Le dernier chapitre se concentre sur l'aspect fragmentaire de l'œuvre, notamment, par l'utilisation des énumérations et des listes, et de comment ces deux procédés peuvent à la fois être un accélérant et un ralentissement du temps dans la narration. La partie création *Val-Jalbert en trois temps* est un roman à trois voix. L'intrigue se situe en 1921 dans le village de compagnie de Val-Jalbert au Lac-Saint-Jean. On y suit le quotidien de Rose-Alma, une jeune femme curieuse s'occupant de la maison familiale, de son père Gaudiose, l'un des plus vieux ouvriers du moulin de pâte à papier de Val-Jalbert, et de « l'esprit de l'eau » qui habite le cœur du village, la chute Ouiatchouan. La vie suit chacun un cours différent pour chacun des trois protagonistes : Gaudiose vit dans le passé où il peut chérir le souvenir de sa défunte femme, Rose-Alma suit le rythme des listes de tâches ménagères et l'eau avance toujours vers l'avant, éternelle. Pour Rose-Alma et son père, leur vie tranquille se voit bousculée lorsque Georges-Henri, un jeune homme érudit, entre dans leurs vies.

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