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Étude des composés chimiques extraits des lixiviats issus de la thermotransformation du pin gris (Pinus banksiana Lamb.)

Ross, Josette January 2004 (has links) (PDF)
Le bois de structure doit être protégé en vue de prolonger sa durée de vie utile en résistant aux intempéries et à la dégradation biologique. Jusqu'à tout récemment, des agents chimiques de préservation du bois tels que l'arséniate de cuivre chromatée (ACC) ou le créosote furent abondamment utilisés, autant au niveau industriel que chez les particuliers. Plus particulièrement, les bois traités à l'ACC, fréquemment mis à profit dans la construction d'aires de jeux récréatives pour enfant, ont attiré l'attention des différentes instances décisionnelles de nombreux pays. En ce sens, le gouvernement du Canada, appuyé dans sa décision par des recherches sur la toxicité des bois traités à l'ACC, émettait en avril 2002 une note de réévaluation des produits du bois traité à l'ACC visant son élimination progressive. Devant cette conjoncture d'interdiction, plusieurs groupes de recherches concentrent leur effort vers une voie de traitement du bois plus verte, il s'agit du traitement par haute température ou thermotransformation. La thermotransformation du bois a lieu lorsque celui-ci est soumis à des températures avoisinant 200 °C pendant plusieurs heures. D existe diverses méthodes pour arriver à une thermotransformation du bois et celle qui fait l'objet d'une implantation tant au niveau industriel que dans la recherche au Saguenay est la technologie « Perdure ». Le procédé « Perdure » se distingue, en partie, des autres technologies par l'utilisation d'eau dans la phase de refroidissement. Cette eau est pulvérisée dans le four directement sur le bois et ruisselé pour ensuite se récupérer par un tuyau d'évacuation. Cette eau se charge en matériel organique et ce résidu est appelé lixiviat. Au niveau chimique, plusieurs réactions ont cours sur les constituants du bois lors de son traitement à haute température. De plus, les principaux polymères du bois, soient l'hémicellulose, la cellulose et la lignine subissent des modifications chimiques qui génèrent des produits de dégradation thermique. La récupération par l'eau de ces produits peut, elle aussi occasionner un effet sur l'identité chimique des constituants du lixiviat et les modifier suffisamment pour leur attribuer de nouvelles propriétés. Compte tenu de son caractère récent, il n'existe que très peu de littératures sur ce sujet précis de la composition chimique du lixiviat issus de la thermotransformation. Dans le cadre de ce travail, le lixiviat généré par la thermotransformation du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) sera l'objet d'étude. L'analyse chimique sommaire du lixiviat nécessite une extraction des composés présents par extraction liquide-liquide. Les composés de faible polarité et ceux de polarité intermédiaire sont extraits respectivement avec de l'hexane et de l'acétate d'éthyle. Les rendements d'extraction atteignent 0,099 g par 500 ml de lixiviat pour l'hexane et 0,685 g par 500 ml de lixiviat pour l'acétate d'éthyle. L'analyse par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse révèle que les extraits du lixiviat de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) se constituent principalement de composés phénoliques simples, de phénylpropanes, de furanes, de furanones, de pyranones, de lactones et de quelques terpènes. Les composés phénoliques et les phénylpropanes présents dans le lixiviat, tels que le guaiacol et le coniferaldehyde, originent de la partielle dégradation thermique de la lignine. Les furanes, furanones, pyranones et lactones proviennent quant à eux de l'hémicellulose et de la cellulose ayant subit une dislocation de leurs chaînes polymériques dû aux conditions extrêmes qui ont cours dans un four « Perdure ». Simultanément à ce phénomène, s'ajoute la possibilité de réactions de brunissement non-enzymatiques ou réactions de Maillard qui expliqueraient la présence de composés du genre furfural, maltol et lactones observés dans les extraits provenant du lixiviat. L'identification (confirmée par GC/MS) des composés présents dans les extraits du lixiviat atteint près de 90 % dans certains cas. L'évaluation du potentiel biopharmaceutique des composantes chimiques du lixiviat constitue la voie de valorisation retenue dans ce travail. Les tests effectués avec le lixiviat intégral et les extraits permettent de mettre en lumière un effet inhibiteur de la croissance cellulaire sur des lignées de type DLD-1 (cancer du colon humain) et A-549 (cancer du poumon humain) avec une prédominance pour les cellules de type DLD-1. Le fractionnement de l'extrait à l'acétate d'éthyle par chromatographie éclair à haute performance (High Performance Flash Chromatography ou HPFC) a permis d'identifier une molécule responsable de l'activité cancéreuse. Il s'agit du coniferaldehyde, un phénylpropane provenant de la dégradation thermique de la lignine qui atteint des valeurs d'IC5o de 66 uM sur les DLD-1. Il est important de mentionner qu'une activité anticancéreuse a été observée avec la phase aqueuse résiduelle de l'approche d'extraction. Le ou les composés responsables de cette bioactivité n'ont pas été identifiés dans le cadre de cette étude. Cette étude s'insère dans le cadre d'un vaste projet de recherche concernant l'implantation dans notre région (Saguenay Lac St-Jean) de la technologie de thermotransformation du bois nommée « Perdure » et son adaptation aux essences de la forêt boréale.
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Remise en production des pessières à lichens de la forêt boréale commerciale : nutrition et croissance de plants d'épinette noire trois ans après traitements de préparation de terrain

Girard, François January 2004 (has links) (PDF)
Certaines pessières à lichens de la forêt boréale commerciale ont déjà supporté des peuplements denses d'épinettes noires avant que des accidents de régénération n'en causent l'ouverture du couvert arborescent. La présente étude s'inscrit dans un vaste programme de recherche portant sur la remise en production des dénudés secs, dont les pessières à lichens. Cette étude a pour but de comparer des pessières à mousses et à lichens aménagées quant à leur solution de sol et de plants d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.). Quatre traitements de préparation de terrain effectués dans des plantations d'épinettes noire de trois ans à 200 km au nord du Lac St-Jean, Québec,-Canada ont été étudiés, soit 1) Scarifiage dans une pessière noire à mousses récemment récoltée, 2) Scarifiage dans une pessière à lichens, 3) Taupe dans une pessière à lichens, 4) pessière à lichens sans préparation de terrain. À la lumière des résultats obtenus, il s'est avéré que trois ans après plantation, les plants ont présenté des croissances en hauteur et en diamètre similaires dans les pessières à mousses et à lichens scarifiées. Toutefois, les plants d'épinette noire des traitements Taupe et sans traitement présentaient des réductions de croissance considérables. Leur feuillage présentait de très faibles concentrations en azote et en calcium. Néanmoins, la solution de sol des pessières à lichens aménagées et celle des pessières à mousses scarifiées présente une teneur similaire en nutriments. La végétation influence faiblement la teneur en nutriments dans la solution de sol, soit entre 20 et 30 %. Les mêmes espèces végétales influencent la solution de sol et ce, d'une façon différente dans les pessières à lichens que dans les pessières à mousses. Les traitements de préparations de terrain diminuent la végétation compétitive sans toutefois supprimer son influence résiduelle sur la solution de sol.
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Développement du système racinaire adventif chez des semis d'épinette noire (picea mariana (mill.) B.S.P.) en plantation

Gagnon, Éric January 2002 (has links) (PDF)
L'épinette noire est la principale essence de la forêt boréale nord américaine. Par sa croissance lente, elle est une source importante de fibre de haute qualité pour les compagnies forestières canadiennes. Cette essence est par conséquent celle qui est la plus utilisée pour le reboisement. Le système racinaire d'une épinette noire adulte issue de la régénération naturelle est composé de racines adventives qui se sont développées sur la tige à un moment ou l'autre de sa vie. La mise en place rapide de ce système chez les plants à reboiser pourrait représenter une avenue pour accélérer la reprise de croissance suite à la plantation. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'importance d'enfouir la base de la tige de semis plantés afin de favoriser le développement des racines adventives. Des semis d'épinette noire ont été plantés en juin, août et septembre 1996 en utilisant trois méthodes de plantation (conventionnel, enfoui et pré-enfoui) et trois types de sol (organique, minéral et 5 cm d'organique sur minéral). Depuis la plantation, la survie et la croissance des semis font l'objet d'un suivi annuel et, en 1998, des mesures d'échanges gazeux et de composition minérale ont été effectuées. Le taux de survie a atteint 99% en 1996, 95% en 1997, 88% en 1998 et 86% en 1999 pour l'ensemble de la plantation. Les semis plantés en juin sont plus gros que ceux plantés en août et septembre puisqu'ils ont pu croître l'année de la plantation; ils ont maintenu cet avantage par la suite. Durant l'année de la plantation, 3% des semis dont la tige était enfouie ou pré-enfouie ont développé des racines adventives. Ce taux est passé à 40% en 1997, à 55% en 1998 et à 62% en 1999. Le développement du système racinaire adventif se fait au détriment du système racinaire original. Jusqu'à maintenant les traitements qui favorisent la formation de racines adventives affectent positivement la croissance en hauteur des semis. Le léger retard de croissance provoqué par le stress de l'enfouissement des semis lors de leur production ou au moment de la plantation a été rapidement comblé et les semis enfouis et pré-enfouis sont plus grands que les semis conventionnels. Le défilement inverse est déjà présent chez les semis qui ont été enfoui et les racines adventives en sont responsables. Le type de sol a très peu affecté la croissance et le développement des semis. Aucune différence entre les traitements n'a pu être tirée à partir des échanges gazeux; les mesures auraient dû être prises sur une plus longue période. Aucune déficience majeure n'était présente lors de la prise des mesures pour les principaux éléments minéraux. L'enfouissement des semis d'épinette noire permet le développement prononcé des racines adventives et les plants enfouis ne sont aucunement gênés dans leur survie et leur croissance. Leur hauteur est même supérieure à celle des plants conventionnels; la présence de racines adventives pourrait en être responsable.
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Effets de l'éclaircie commerciale sur la croissance et la forme de la tige du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) en Abitibi, Québec

Viens, Élysabeth January 2001 (has links) (PDF)
Au Québec, l'éclaircie commerciale est une pratique relativement récente qui consiste à récolter une fraction des tiges marchandes dans un peuplement qui n'a pas encore atteint l'âge d'exploitabilité. Cette opération vise ainsi à améliorer la croissance des tiges résiduelles et à augmenter la production ligneuse utile. Par la suppression de certains compétiteurs, l?éclaircie provoque en général une augmentation de l'accroissement en diamètre et en volume ainsi qu'une modification de la forme de la tige. Le défilement est l'un des indicateurs de qualité des billes destinées au sciage. Afin de maximiser la production de bois de sciage, la tige doit présenter une forme se rapprochant le plus possible d'un cylindre. L'objectif de cette étude consiste à évaluer l'effet de l?éclaircie commerciale sur la croissance et la forme de la tige du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) et d'interpréter les résultats obtenus en fonction de la qualité du bois produit pour le sciage. Pour ce faire, des analyses de tiges ont été effectuées sur des arbres provenant de trois peuplements témoins et de quatre peuplements éclaircis au cours des années 1970 à 1980, en Abitibi. L'accroissement en volume, la longueur du houppier, le coefficient de décroissance ainsi que le profil de ces tiges ont été comparés. Selon les résultats, les arbres provenant de peuplements éclaircis présentaient en moyenne un accroissement en volume deux fois plus élevé que celui des témoins. Toutefois, les arbres ont réagi différemment selon leur taille et le site où ils ont été récoltés. En effet, les arbres traités de grande taille ont moins réagi au traitement que les subordonnés et une variation importante du gain en volume a été observée entre les quatre sites éclaircis. La longueur du houppier et le défilement des tiges n'ont été que légèrement augmentés par l'éclaircie. En absence de traitement, la croissance radiale était plus élevée au sommet de l'arbre. Suite à l?éclaircie, les arbres traités présentaient un accroissement radial supérieur dans le tiers inférieur de leur tige. L'éclaircie commerciale semble donc être une pratique sylvicole favorable à la production de bois. En effet, le volume et le diamètre ont augmenté sans que le défilement et la longueur du houppier ne soient modifiés de manière à réduire la qualité des tiges.
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Mise en place du cerne de croissance chez le sapin baumier (Abies Balsamea (L.) Mill.) et relation avec le climat local

Deslauriers, Annie January 1999 (has links) (PDF)
La formation des cernes de croissance du sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) a été étudiée à l'aide d'analyses anatomiques. Cette approche suppose que les variations anatomiques peuvent être reliées à certaines conditions climatiques. Cette étude consiste à décrire la mise en place du cerne de croissance et à déterminer les facteurs climatiques qui l'influencent. Pour ce faire, 20 sapins baumiers dominants ont été sélectionnés, dans deux sites d'étude situés en forêt boréale au nord du lac St-Jean (49°58' N ; 72°30' O). Des micro-carottes de bois (1mm de diamètre par 2 cm de long) ont été extraites au dhp (1,3m) des troncs de sapin à toutes les deux semaines durant la saison de croissance de 1997. Les carottes, colorées à la safranine, ont été fixées dans de la paraffine pour en faire des sections de 15 \im à l'aide d'un microtome. Le logiciel Mac Cell? a été utilisé pour la saisie des images cellulaires. Un programme d'analyse d'images a été utilisé pour calculer les paramètres cellulaires suivants : surface et diamètre du lumen, largeur des parois cellulaires, densité et largeur totale de la cellule. Les données climatiques, dont la température de l'air et du sol, les précipitations et la quantité d'eau dans le sol ont été mesurées et enregistrées à l'aide de stations météorologiques situées dans les sites d'étude. La saison de croissance a été analysée en deux parties, soit la formation du bois initial et celle du bois final. Les analyses cellulaires ont permis de démontrer que la formation du bois initial s'étend sur une période d'à peine un mois soit, de la fin juin à la fin juillet. C'est au cours de cette période que la majorité du cerne de croissance est formé, soit environ 70 %. La période de formation du bois final s'étend de la fin juillet à septembre. La date de la transition entre le bois initial et le bois final est difficile à évaluer, car la lignification complète des trachéides de bois final peut-être décalée de deux semaines et plus par rapport à la division et l'élongation cellulaire. La cessation des divisions cellulaires et de l'augmentation de la largeur du cerne a lieu à la fin du mois d'août. Cependant, la comparaison des profils de densité du bois final entre le début septembre et le début octobre a permis de démontrer que la lignification se poursuit durant le mois de septembre. Les résultats indique que les précipitations et la quantité d'eau dans le sol n'influencent pas l'ajout de cellules, le diamètre radial des cellules et la largeur des parois cellulaires. Les relations entre ces différents paramètres n'étaient pas toujours cohérentes entre les deux sites d'étude. Les précipitations n'influence pas directement la formation du bois, spécialement lorsqu'elles sont abondantes et régulièrement distribuées tout au long de la saison de croissance. Les variations de la température de l'air semblent influencer la formation des cellules et leur diamètre. Au plan de la relation entre la croissance et les températures de l'air, les résultats sont cohérents dans les deux sites. Plusieurs facteurs, dont l'intervalle d'échantillonnage de 14 jours, le manque de données météorologiques en début de saison de croissance et la difficulté de comparer les données cellulaires et climatiques limitent en parties les différents résultats obtenus. Les analyses cellulaires sont un bon moyen pour comprendre la formation du cerne de croissance. Cependant, au plan des relations climat-croissance, quelques améliorations seront nécessaires afin d'obtenir de bonnes corrélations. D'autres facteurs climatiques, dont la photopériode et la couverture de neige au sol, devront aussi être pris en compte lors d'études subséquentes.
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Dynamique d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie de l'épinette noire (Picea mariana B.S.P.) après coupe

Hardy, Sophie January 1998 (has links) (PDF)
Les connaissances relatives à la croissance de la tige de l'Épinette noire et sa réaction à une coupe forestière sont bien documentées. Mais les études portant sur la reprise de croissance au niveau du système racinaire de cette espèce sont rares. L'objectif premier était de déterminer le patron de croissance et d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie après une coupe. Le second objectif était de comparer la croissance de la tige et du système racinaire entre des tiges supprimées et co-dominantes, et ce, pour deux types de drainage. Deux peuplements purs d'Épinette noire ont été choisis dans la région de Chicoutimi pour cette étude. ONA-90-06 est un site au drainage humide sur sol organique dont le peuplement d'origine a été coupé en 1941. Le site LAU- 89-05 est mésique sur sol d'origine alluviale fluviatile, coupé en 1925. Cinq tiges codominantes et cinq tiges dominées ont été choisies dans chacun des sites. Les systèmes racinaires ont été excavés manuellement, jusqu'à un diamètre d'environ 2 cm. Par la suite, les racines ont été coupées en sections transversales d'environ 10 cm et les souches en sections de 2 cm. Chaque section est ensuite traitée pour permettre des mesures dendrochronologiques, puis interdatée. Une analyse de tige a été effectuée sur l'ensemble des échantillons de tronc et de racine. La croissance des racines étant excentrique, une régression, utilisant le volume des sections des racines mesuré par déplacement d'eau, a été déterminée et utilisée pour corriger l'erreur du volume calculé par la sommation des troncs de cône. Des analyses de variance à mesures répétées ont été utilisées pour comparer entre elles les classes de hauteur et les sites. Ces analyses portaient sur l'évolution de la croissance en volume du tronc et du système racinaire, de la croissance en hauteur cumulée, de la croissance en longueur des racines, des ratios du volume cumulé racine:tige et des ratios de l'élongation cumulée racinettige. D'autres résultats sont présentés: l'âge des tiges, la croissance spécifique en volume (ASV), l'initiation des racines, l'évolution de l'importance des racines selon leur période d'initiation dans le volume racinaire et la fréquence des racines montrant un arrêt de croissance. L'origine des tiges n'a pu être déterminée, mais elles faisaient partie de la régénération pré-établie et elles avaient toutes moins de trois mètres au moment de la coupe. La reprise de croissance débute dès la coupe dans le tronc et les racines, mais la croissance des racines est très rapidement favorisée en terme de croissance en volume les toutes premières années. Deux patrons d'initiation des racines les premières années après la coupe ont été déterminés: il y a initiation de nouvelles racines adventives durant cette période chez la majorité des tiges supprimées et co-dominantes, tandis que celles ayant une faible reprise de croissance malgré une hauteur à la coupe comparable à celles des co-dominantes n'initient aucune racine lors de cette période. Les tiges supprimées ont toujours des taux de croissance inférieurs aux tiges co-dominantes du même site et leur reprise de croissance après la coupe est plus lente. L'évolution des paramètres de croissance s'effectue de façon similaire entre les deux sites, mais avec un léger délai sur le site Ona. La croissance en hauteur est supérieure sur le site Lau, tandis que les ratios et la croissance des racines sont supérieurs sur le site Ona. Le volume des tiges n'est pas différent entre les sites. La mortalité racinaire qui a pu être déterminée semble avoir lieu régulièrement et de façon plus importante chez les tiges supprimées, avec une augmentation au début des années 1970. Les proportions que représentent les racines en fonction de leur période d'initiation dans le volume des systèmes racinaire sont fonction de l'importance des initiations durant les périodes ultérieures et de la mortalité racinaire. Pour la plupart des tiges, les racines initiées avant la coupe occupent une part importante du volume durant quelques décennies. La plus faible croissance des tiges supprimées est expliquée en terme de microsites moins favorables à leur développement plutôt que par la compétition ou le génotype. Les différences entre les sites se situent plus particulièrement au niveau des systèmes racinaires. Ces différences sont expliquées par l'impact négatif sur le site Ona du drainage et de l'épaisseur de l'humus ; les mousses et sphaignes interceptent les éléments nutritifs, et l'impact est visible lors de la reprise de croissance et après quelques décennies. Les perturbations (coupes ou épidémies) semblent favoriser l'initiation racinaire, probablement en réponse aux changements dans l'équilibre hormonal et dans le milieu de croissance. La croissance du tronc de la régénération pré-établie de l'Épinette noire après une coupe forestière est bien documentées, mais pas la croissance racinaire. Les objectifs étaient de déterminer le patron de croissance et d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie après une coupe, et de comparer la croissance de la tige et du système racinaire entre des tiges supprimées et codominantes, et ce, pour deux types de drainage. La croissance en volume des racines est très rapidement favorisée les toutes premières années. La plus faible croissance des tiges supprimées est expliquée en terme de microsites moins favorables à leur développement. Les différences entre les sites, qui se situent surtout au niveau racinaire, sont expliquées par l'impact négatif du drainage et de l'épaisseur de l'humus. La coupe et les épidémies favorisent l'initiation racinaire, probablement en réponse aux changements dans l'équilibre hormonal et dans le milieu de croissance.
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Cartographie forestière à l'aide d'images radar et optiques multirésolution : cas de la province de Phu Tho, Vietnam

Luong, Anh Tuan. January 2001 (has links)
Thèses (M.Sc.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2001. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.
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The political ecology of forestry in Burma 1824-1994 /

Bryant, Raymond L., January 1997 (has links)
Texte fondé sur: Dissertation--[Londres]--School of oriental and African studies, 1993? / Bibliogr. p. 230-246.
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The fate of 15N-labeled ammonium and nitrate applied on trees canopy in a mature balsam-fir stand, Quebec

Gélinas-Pouliot, Mathieu January 2013 (has links) (PDF)
Canopy uptake of atmospherically deposited nitrogen (N) in N-limited boreal forests may represent an important source of N for growth. A tracer study was conducted by repeated applications of artificial precipitation with ambient inorganic N concentration (two treatments: 15N-NH4NO3 and NH415N-NO3, 98 at.% with three trees per treatment) misted directly on the crown of individual mature balsam fir trees (Québec, Canada) during two growing seasons. Control trees were used to determine natural 15N abundance values. At the end of the experiment, mature trees' needles and twigs, epiphytic lichens growing on their stem and branches, understory balsam fir seedlings' needles and branches, and litter layer (L), showed significant 15N enrichments for both treatments as compared to control trees, while there were no differences for understory balsam fir seedlings' stem and roots, soil FH and B horizons. Following NH4 and NO3-tracer addition, except for mature trees' needles that showed significantly higher enrichment for 15NH4+ relative to 15NO3-, in all other compartments enrichment was similar for both ions. Because of the way the tracer was added, i.e. as a fine mist on an individual tree basis, a significant amount was lost. When taking into consideration total N biomass of each compartment, total tracer recovery was estimated to be between 25.8 and 53.2% for 15NH4+ and 39.6 and 81.5% for 15NO3-. Calculating the tracer repartition only for the amount recovered showed that most of the added 15NH4+ and 15NO3- was found in aboveground vegetation (64.3 and 70.7%, respectively) as compared to the litter layer (L) and soil organic horizons (FH) (35.7 and 29.4%, respectively). Overall, twigs showed the highest recovery for both ions (49.9 and 63.0%, respectively). Contrary to studies where N is added directly to the soils, these data show that aboveground biomass may capture N in amounts comparable to or higher than the soil when the tracer is applied in situ directly on the canopy in a way that reproduces natural N deposition processes.
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Croissance des stocks de carbone dix ans après boisement de terrains dénudés boréaux

Fradette, Olivier January 2012 (has links) (PDF)
Le réchauffement du climat actuel est notamment attribuable à l'utilisation des combustibles fossiles et aux changements de vocation des terres, spécialement la deforestation, ce qui cause une perte de puits de carbone (C). L'augmentation de la capacité des puits de C terrestres est donc un moyen pour atténuer l'effet des changements climatiques. En forêt boréale, des terrains classés improductifs et appelés dénudés secs (DS) sont présents en quantités telles qu'ils représentent un potentiel réel de séquestration accru de C. Les DS sont des milieux naturellement ouverts dispersés en îlots au sein de la forêt boréale continue. Le processus de formation des DS est lié à des perturbations successives soit le feu ou des épidémies d'insectes. Une simulation réalisée à partir d'un DS récolté, scarifié puis planté montre un bilan C net devenant neutre durant la 26e année suivant le boisement. La simulation montre que les DS ont un potentiel théorique de séquestration annuelle de 1,11 C ha"1 an"1 en moyenne, pour un total de 77 t C ha-1 séquestré sur 70 ans de croissance. L'hypothèse testée dans la présente étude est que les DS scarifiés et boisés, sans récolte d'arbres au préalable, montrent un bilan C neutre dix ans après boisement. Le dispositif expérimental est constitué de 7 blocs comprenant des portions scarifiées et boisées (S1) et des portions intactes (S0). Les essences utilisées étaient Pépinette noire (Picea mariana [Mill.] B.S.P.) et le pin gris (Pinus banksiana Lamb.). Dans chacun des scénarios S0 et S1, des parcelles de 400 m2 ont été établies afin d'estimer la contribution totale de chacun des 4 grands réservoirs au bilan C. Des équations allométriques ont été construites pour les besoins spécifiques de l'étude. Le bilan C net dix ans après boisement est négatif avec -7,84 t C ha-1. Cela serait attribuable à la densité de l'étage arborescent initialement plus élevé dans SO. Une fois exclue des bilans C la contribution de l'étage arborescent, le résultat est un bilan net négatif de -0,62 t C ha-1. La quantité de C contenue dans la matière organique contribue grandement au total de C présent dans les DS. Le ratio biomasse racinaire/biomasse aérienne mesuré dans l'étude est supérieur à ce que l'on retrouve normalement pour l'épinette noire, avec une moyenne de 37 %. Le scarifiage a causé une perte de C de 0,67 t C ha"1. En additionnant la séquestration réalisée par la régénération après dix ans de croissance, le bilan C net s'établit à -0,46 t C ha-1. Des plantations de pin gris dans le même dispositif ont démontré une séquestration supérieure. Le bilan C net s'établit alors à une valeur positive de 0,49 t C ha-1. Les résultats permettent de supporter l'hypothèse que le bilan C net du dispositif est pratiquement neutre dix ans après boisement, ce qui est 16 années plus tôt que dans le calcul théorique de référence. La présente étude suggère donc que le boisement de DS pourrait devenir une mesure d'atténuation efficiente dans une approche qui combinerait la préparation de terrain de type scarifiage sans coupe préalable et le boisement avec de l'épinette noire et, de façon plus accentué, du moins pendant les 10 premières années, avec du pin gris.

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