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Caractérisation de la phase de sénescence chez l'épinette noire (picea mariana (Mill.) B.S.P.) à partir de l'accroissement annuel en volume de la tige

Lavoie, Manon January 2001 (has links) (PDF)
Un savoir plus approfondi de la croissance individuelle des épinettes noires (Picea mariana (Mill.) BSP) serait utile au développement de modèles plus précis de croissance des pessières noires. De la même façon, la connaissance du patron de la sénescence, plus particulièrement des indices précurseurs, pourrait aider à optimiser les modèles de prévisions de coupe des peuplements. L'objectif principal de cette étude est de caractériser la dernière phase de la croissance de l'épinette noire, soit la sénescence. Ainsi, les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants : 1) effectuer la description de la croissance d'épinettes noires matures ; 2) reconstituer le patron de croissance annuelle en volume de plusieurs tiges d'épinettes noires ; 3) identifier des indicateurs de la sénescence chez l'épinette noire. Les résultats proviennent de l'analyse de tige de 71 épinettes vivantes et 3 mortes, âgées entre 104 et 281 ans, ayant une hauteur de 17 mètres et plus, récoltées au nord du lac Saint-Jean et sur la Côte-Nord, au Québec. La courbe de croissance annuelle en volume apparaît comme la meilleure donnée pour caractériser la croissance d'une épinette noire. Trois patrons de croissance ont été obtenus : en augmentation, stable et en déclin. Ces patrons représentent en fait, un seul et même modèle de croissance, ils correspondent à des périodes différentes de la courbe théorique de croissance des végétaux. Des perturbations extérieures, dont les épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.), peuvent accélérer le déclin de la croissance chez certains individus touchés. Le volume total de bois produit par les épinettes noires est en relation directe avec la hauteur de la tige ; par contre, ni le volume total ni la hauteur de la tige ne sont reliés de façon évidente avec l'âge chronologique (réel) de l'arbre. De même, l'âge chronologique n'est pas un indicateur fiable de la sénescence chez l'épinette noire.
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Relations temporelles entre des données de défoliation par la tordeuse des bourgeons de l'épinette (choristoneura fumiferana) et la croissance du sapin baumier (abies balsamea)

Gionest, François January 1999 (has links) (PDF)
L'étude porte sur les effets de la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de i'épinette sur la croissance du sapin baumier. L'objectif principal est de comparer des données de défoliation précises avec la croissance du sapin baumier. Les trois objectifs spécifiques de cette étude sont de déceler la présence de réductions de l'accroissement radial tout au long de la tige, d'établir le lien entre les données de défoliation, l'accroissement radial et la formation des trachéides de bois final et de comparer la croissance de la cime avec les données de défoliation. Les données de défoliation annuelles appartenant au Service canadien des forêts ont été utilisées à cet égard. Vingt sapins ont été échantillonnés dans quatre stations d'échantillons permanentes localisées dans la province du Nouveau-Brunswick, incluant deux peuplements matures et deux peuplement immatures. Des sections ont été prélevées à tous les mètres sur la tige et cinq cimes ont été conservées parmi les vingt arbres. - Les cernes de croissance ont été mesurés et les trachéides du bois final ont été dénombrées sur chacune des sections. De plus, l'accroissement radial, le nombre de pousses par branches, la longueur des pousses et la croissance en hauteur ont été évalués sur les cimes conservées. Les résultats indiquent qu'il y a un délai entre la première réduction de l'accroissement radial à la cime et la première réduction dans la partie inférieure du tronc, pour la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de I'épinette. Le délai est variable selon le degré de maturité des peuplements étudiés. Chez les arbres immatures, il est très faible ou absent, alors qu'il est de une ou deux années chez les arbres plus âgés. Le délai atteint sa valeur maximale aux hauteurs relatives de 5 à 30 % chez les immatures et 5 à 65 % chez les matures. L'étude de la formation des trachéides du bois final indique qu'il y a une réduction perceptible une année avant la première réduction de la largeur des cernes de croissance. Les données de défoliation par secteur ont permis de vérifier que la croissance des peuplements matures est affectée dès le début de l'épidémie alors que celle des immatures est affectée une à deux années plus tard. Ce projet de recherche permet une meilleure compréhension des effets de la défoliation par la tordeuse des bourgeons de I'épinette sur la croissance du sapin baumier.
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Évaluation de la densité (tiges/ha.) et caractérisation de la défoliation d'un territoire forestier boréal à l'aide de la vidéographie aérienne multispectrale (VAM)

McLaughlin, Stephan January 1998 (has links) (PDF)
Ces dernières années, tous ceux qui interviennent dans la gestion du milieu forestier font face à de nouvelles réalités (législation, ouverture de marchés, contraintes environnementales...)- Cette situation implique une réorganisation du travail et plus que jamais, on doit faire appel à des outils modernes et efficaces pour recueillir les données représentant les principaux paramètres d'un territoire forestier. Les expériences des dernières années ont démontré que la télédétection et les systèmes d'information à référence spatiale ouvrent de nouvelles avenues sur la façon d'acquérir et de gérer l'information forestière. L'objectif de ce travail est d'évaluer une méthode permettant de caractériser, à partir d'imagerie vidéographique, la densité (tiges/hectare) et l'état de défoliation des peuplements résineux d'un territoire forestier boréal. Le site étudié (86 km) est localisé en plein c?ur de la sous-zone boréale supérieure, à quelques 75 km au nord-ouest de la ville de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean. Ce territoire est sous la gestion de la compagnie forestière Donohue Saint-Félicien et est principalement composé de peuplements de résineux d'une haute densité forestière. Le site fut imagé à l'aide d'une version modifiée du capteur XYBION MSC-02 SPL-4076. Les bandes spectrales acquises sont le vert (550 nm), le rouge (650 nm) et enfin, le proche infrarouge (800 nm). Vingt-cinq lignes de vol dont les axes sont espacés de 400 m furent nécessaires pour échantillonner le territoire. En premier lieu, on a appliqué aux images des prétraitements de routine permettant de corriger l'aberration chromatique latérale et le défaut de registration entre les plans spectraux. Par la suite, les images dont le groupement d'essence est le résineux furent divisées en quatre groupes, en fonction de la densité forestière (A à D). Dans chaque groupe, on a sélectionné aléatoirement trente images à l'intérieur desquelles on a positionné arbitrairement une placette de 135 x 135 pixels. Ces 120 placettes furent dénombrées par trois interprètes. En raison de la forme conique d'un résineux et de l'exposition plus directe de sa cime à la lumière solaire, son profil radiométrique passe par un maximum local au voisinage de cette cime. Nous avons utilisé une méthode de reconnaissance de ces maxima pour dénombrer automatiquement les tiges. Par la suite, ces maxima furent analysés afin d'évaluer l'état de défoliation des tiges dénombrées. Afin d'évaluer la performance de la méthode, le dénombrement obtenu par l'algorithme fut comparé à la valeur moyenne du dénombrement obtenu par les trois interprètes. Cette première évaluation fut suivie d'une analyse des erreurs d'omission et de commission de l'algorithme. Pour évaluer la relation entre le contenu de l'image et la réalité terrain, trois placettes de terrain de 30 x 30 m furent implantées et inventoriées. La comparaison directe entre les résultats obtenus par le dénombrement fait par les interprètes et celui de l'algorithme donne, pour les densités A, B et C, des erreurs quadratiques moyennes respectives de 4,0%, 8,5% et 10,2%. Pour ces trois classes de densité, les variations de dénombrement entre les interprètes sont de l'ordre de 3% de la moyenne. Toutefois, cette erreur peut augmenter à plus de 20% pour certaines des images de densité D alors que pour ces mêmes images, l'erreur de l'algorithme peut atteindre 75%. Pour ces raisons cette classe de densité forestière fut qualifiée d'indénombrable par la méthode présentée. En tenant compte séparément des erreurs d'omission et de commission de l'algorithme, l'erreur totale de la méthode est légèrement supérieure à celle précédemment présentée et se situe respectivement, pour les densités A, B et C, à 5,2%, 8,6% et de 11,0%. De façon générale, avec l'augmentation du nombre de tiges, les erreurs d'omission ont tendance à augmenter alors que les erreurs de commission diminuent. D'autre part, l'analyse de la teinte des tiges dénombrées a permis de les classifier selon trois classes de défoliation. Enfin, les résultats découlant de l'analyse des placettes de terrain montrent que les images sous-estiment le nombre de tiges. Plusieurs tiges des strates dominantes et codominantes ne sont pas résolues.
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Relation entre la présence du nodulier (Petrova albicapitana) et les diminutions de la croissance du pin gris (Pinus banksiana)

Grenon, Frank January 1998 (has links) (PDF)
Le nodulier du pin gris (Petrova albicapitana Busck.) est connu comme étant un insecte ayant peu d'impact sur ses arbres hôtes. Cette croyance vient en partie du fait que cet insecte cause très rarement la mort des arbres. Toutefois, le nodulier peut réduire la croissance du pin en se nourrissant du phloème, du cambium et du xylème externe sur l'extrémité de la tige et des rameaux et provoquer une cicatrice permanente. L'objectif principal de cette étude est d'élaborer une méthode basée sur la dendrochronologie permettant de retracer et de dater les cicatrices présentes à l'intérieur de la tige principale des pins gris et ainsi établir une relation avec les ralentissements de croissance des pins. Cette étude se veut d'abord et avant tout une approche descriptive de l'historique et de l'impact du nodulier sur le pin gris (Pinus banksiana Lamb.). Le site étudié est situé près de Mistassini, au Lac Saint-Jean, dans le secteur Vauvert sur la pointe Racine. L'échantillonnage s'est fait dans une portion homogène d'un peuplement de pin gris âgé de 76 ans de densité moyenne. En premier lieu, 20 pins gris et 10 épinettes noires ont été abattus et les tiges entières ont été ramenées au laboratoire. Par la suite, une analyse de tiges a été réalisée en utilisant un section à chaque mètre. Pour déterminer l'historique du nodulier, 17 pins gris ne présentant pas de problèmes d'interdatation ont été sciés systématiquement en section de 2 cm afin de retracer les cicatrices de nodulier. Les sections retenues ont été sablées et les cicatrices ont été datées. Au total, 631 sections sur plus de 15 000 observées présentaient des cicatrices de nodulier. Sur ces sections 1447 cicatrices ont été identifiées et datées. En utilisant le nombre de cicatrices comme indice d'abondance du nodulier, il devient possible de déterminer s'il y a un synchronisme entre les périodes d'augmentation du nodulier et les réductions de la croissance du pin gris. L'abondance du nodulier dans le peuplement fluctue selon un cycle d'environ 14 ans avec une variation annuelle importante entre les deux sous-populations de nodulier. Les diminutions des paramètres de la croissance et de l'augmentation de la fréquence des cicatrices de nodulier montre un synchronisme suggérant un interrelation entre les deux observations. C'est le cas particulièrement durant les années 40 et 60 où des réductions importantes de la croissance en hauteur et une augmentation du nombre de cicatrices de nodulier ont été observées. À titre indicatif, une estimation graphique des pertes en hauteur reliées aux ralentissements observés montre une diminution de plus de deux mètres de la hauteur finale des pins gris.
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Structure et croissance d'un peuplement d'épinette noire (Picea mariana) issu d'une coupe d'une vingtaine d'années dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Fournier, Mylaine January 1997 (has links) (PDF)
Dans l'est du Canada les forêts d'épinettes noires se régénèrent naturellement par graines après un feu de forêt. Avec la mise en place de la Stratégie de protection des forêts, en 1986, les compagnies forestières ont dû remplacer la coupe à blanc conventionnelle par la coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS) afin de favoriser le renouvellement naturel des forêts québécoises. Ceci soulève beaucoup de questions quant à la structure et à la croissance de jeunes peuplements d'épinettes noires issus de coupe. La grande amplitude de la structure de hauteur des épinettes suite à la coupe du peuplement principal, peut créer des conditions favorables à la compétition intraspécifique, et cette compétition peut être suffisante pour limiter l'établissement de nouvelles tiges ou la croissance des tiges déjà installées. Les objectifs de cette étude sont de premièrement, reconstituer le patron de croissance en hauteur, en diamètre et en volume d'un peuplement issu d'une coupe de 25 ans et deuxièmement, d'établir des indices biologiques de compétition entre les tiges de hauteurs différentes. Lors d'une étude exhaustive, toutes les tiges d'un quadrat de 100 m2 ont été cartographiées et plusieurs paramètres, tels la hauteur, le diamètre (hauteur de souche et de poitrine), l'abondance et la qualité de la cime, ont été mesurés. L'approche dendrochronologique a permis de constater que les tiges dominantes (>6 m) ont une croissance en hauteur, en diamètre et en volume significativement supérieure à celle des petites tiges. La quasi totalité du volume du peuplement est faite par les tiges de plus grande taille au moment de la coupe, mais certaines tiges de moins d'un mètre au moment de la coupe contribuent de façon importante au volume total du peuplement. Le délai de la reprise de croissance en hauteur des épinettes noires suite à l'élimination du couvert principal est causé par la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE). Cette épidémie, qui a sévi quelques années suivant la coupe dans la région étudiée, est également responsable des importantes baisses de croissance en hauteur, en diamètre et en volume des épinettes. Les épinettes de très petites tailles (<1 m au moment de l'épidémie) ont également subi d'importantes réduction de croissance. La compétition intraspécifique en hauteur n'influence pas la croissance des tiges. Cependant, la TBE a probablement masqué les effets véritables de la compétition intraspécifique en hauteur entre les épinettes. Donc, l'effet de la TBE peut avoir des implications lors de la gestion des jeunes forêts d'épinette noire.
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Dynamique spatio-temporelle de germination et de survie d'une cohorte de semis de sapin baumier (Abies balsamea (L.) MILL.) en zone boréale

Duchesneau, Robin January 1997 (has links) (PDF)
Suite à la forte année semencière de 1995, le suivi démographique d'une cohorte de semis de sapin baumier {Abies balsamea (L.) Mill) a été effectué afin de caractériser et quantifier les processus qui contrôlent le recrutement dans quatre banques de semis des sapinières naturelles situées près du 50e parallèle dans la zone boréale du nord du Québec. De façon générale, la distribution des graines correspondait aux patrons spatiaux d'abondance des nouveaux émergents. Toutefois, les patrons spatiaux d'abondance des individus ayant survécu après les deux premières saisons estivales ne correspondaient plus à ceux des graines. La nature des lits de germination s'est avérée le critère principal selon lequel on pouvait expliquer le succès de l'établissement initial. Le groupe de lits de germination classé comme étant le plus favorable pour la survie comportait la sphaigne associée ou non au bois en décomposition et le bois en décomposition. Jusqu'à 37,5% des semis ayant germé sur ces lits ont survécu jusqu'à la fin de la période d'échantillonnage. Parmi les quatre sites étudiés, la banque de semis ayant l'environnement lumineux le plus éclairé possédait le meilleur taux de survie final, ainsi qu'une plus grande surface totale de microsites favorables. De plus, si dans les années à venir le taux de mortalité des nouvelles recrues se comporte de façon similaire à celui des individus déjà installés depuis un certain temps, les résultats de cette étude suggèrent que les fortes années semencières sont responsables d'un certain renouvellement des banques de semis du sapin baumier.
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Influence de la présence de racines adventives et du continu en eau du substrat sur l'échange gazeux, la croissance et l'allocation glucidique chez les semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Villeneuve, Chantal January 1997 (has links) (PDF)
Les recherches en foresterie prennent souvent la forme de modèle de prédiction de la croissance de l'arbre et des forêts. Toutefois, les modèles reposant uniquement sur la mesure des données de croissance empirique ne pourront pas permettre la compréhension nécessaire à un aménagement productivité des forêts d'épinette noire, il est essentiel d'accroître la compréhension des processus physiologiques de cette espèce. Plusieurs études effectuées sur les semis d'épinette noire traitent de la nutrition minérale, ainsi que de la réponse aux températures élevées, à l'augmentation en CO2 atmosphérique et aux changements climatiques. Par contre, peu d'études ont été effectuées sur l'importance physiologique d'un système racinaire adventif se développant sur la tige (racines adventives caulinaires) des semis. Pourtant, différents travaux indiquent que les arbres adultes d'épinette noire installés de façon naturelle ont un système racinaire composé en majeure partie de racines adventives caulinaires de surface. L'objectif de cette expérience est de vérifier si la présence de racines adventives caulinaires chez de jeunes individus augmente leur croissance, leur taux de photosynthèse nette et leur résistance au stress hydrique pour la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1) et pour la période de dormance (Phase 2). Des semis d'épinette noire de deux ans et de deux phénotypes (avec et sans racines adventives caulinaires) ont été cultivés dans un mélange de tourbe-vermiculite 2:1 (v/v) et maintenu à trois niveaux de contenu en eau du substrat (CES) (100%, 60%, et 20% de la capacité de rétention en eau du substrat). Les semis avec racines adventives ont été obtenus préalablement suite à l'enfouissement des cinq premiers cm de la tige. Les plants ont été répartis dans un dispositif en bloc complet aléatoire formant dix-huit combinaisons possibles entres les trois CES, les deux phénotypes et les trois dates d'échantillonnage. Le bloc a été répété deux autres fois, formant ainsi trois répétitions pour un total de 54 plants expérimentaux pour chacune des deux phases de l'expérience. Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. La vérification du contenu en eau du substrat se faisait chaque semaine en pesant chaque pot. Les semis ont été cultivés avec le maintien du contenu en eau du substrat durant 22 semaines (les 11 premières en période de croissance en hauteur de la tige, les 2 suivantes sous traitement photopériodique de mise en dormance et les 9 dernières en période de dormance des semis). La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 22°C/15°C. Des lumières de type HPS 400W ont permis de compléter la photopériode jusqu'à 16 heures durant les phases 1 et 2. La dormance a été induite en réduisant la photopériode à 8 heures durant les deux semaines séparant les deux phases de croissance. Pour la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1), le maintien à 100% du contenu en eau du substrat a favorisé le taux de photosynthèse nette des semis avec et sans racines adventives. Le maintien du substrat à saturation n'a fait qu'accentuer le taux de photosynthèse, celui étant présent sous les conditions les plus sèches et ce pour les deux phases de l'expérience. Pour la période de dormance (Phase 2), le maintien du substrat à saturation a négativement influencé le taux de photosynthèse, fait probablement attribuable à une diminution de la disponibilité en oxygène. Les semis soumis au stress hydrique ont montré une diminution de leur croissance en hauteur et de leur biomasse sèche caulinaire durant la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1). Ces semis stressés ont alloué proportionnellement plus de biomasse à leur système racinaire, tel qu'indiqué par un rapport biomasse sèche caulinaire-biomasse sèche racinaire plus petit, ce qui a permis une plus grande exploration du substrat et une augmentation de l'absorption de l'eau et des minéraux. Ce phénomène peut aussi être observé chez les semis stressés en eau pour la période de dormance (Phase 2) qui ont montré une biomasse sèche des racines adventives plus élevée que les semis bien irrigués. De plus, seulement le contenu en glucides solubles des aiguilles a été significativement influencé par le contenu en eau du substrat pour les deux phases de l'expérience. La présence de racines adventives caulinaires a négativement influencé la biomasse sèche des parties racinaires et la biomasse sèche totale pour les deux stades phénologiques (Phase 1 et 2). La présence de racines adventives a aussi négativement influencé la biomasse sèche caulinaire et le diamètre des plants au collet pour la période de dormance (Phase 2). La perte d'une partie de la surface photosynthétique lors de l'enfouissement d'une partie de la tige des semis pourrait expliquer la plus faible production de biomasse sèche. Le taux de photosynthèse nette pour les semis avec et sans racines adventives des deux phases de l'expérience est resté le même. La présence de racines adventives caulinaires avant plantation ne semble pas donner aux semis d'épinette noire d'avantages physiologiques pouvant les aider à mieux résister à un stress hydrique survenant tôt après plantation. H faudra maintenant vérifier s'il en va de même à plus long terme.
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Utilisation de l'imagerie numérique aéroportée (capteurs Daedalus et Meis) pour identifier différents niveaux de perturbations d'un feu de forêt

Laprise, Nathalie January 1997 (has links) (PDF)
Les feux détruisent de vastes superficies de forêt. La mise à jour des cartes forestières ne se fait pas nécessairement après un incendie mais plutôt à tous les dix ans. Pour disposer d'information récente, les gestionnaires des milieux forestiers achètent les photographies aériennes touchant le territoire perturbé. Cependant, il existe depuis quelques décennies une autre source d'information qui ressemble à la photographie aérienne soit l'imagerie numérique aéroportée. À travers ce projet, nous allons étudier la possibilité d'utiliser l'imagerie numérique aéroportée pour cartographier les secteurs perturbés lors d'un feu de forêt. Deux sources d'information, issues du capteur Daedalus et MEIS, ont été utilisées pour obtenir une nouvelle cartographie du territoire après feu. Comme les données numériques ont été enregistrées simultanément lors d'un survol, elles deviennent intéressantes à comparer. Les données numériques aéroportées ont d'abord été corrigées radiométriquement afin d'atténuer l'effet de réflectance bidirectionnelle. La méthode de correction consiste à normaliser les données numériques à partir d'une équation de type polynomial et par la suite de repositionner l'histogramme modifié en fonction de l'histogramme original. La classification des données a permis d'identifier 11 groupements distincts: les milieux humides (tourbières claire et foncée), les milieux dénudés, la végétation résineuse (épinette noire, pin gris, végétation résineuse basse), la végétation feuillue (peupleraie et végétation feuillue), la régénération feuillue, la végétation résineuse partiellement brûlée et les brûlis. Les résultats obtenus par les deux capteurs sont comparables en terme de superficies couvertes par les groupements. Un regroupement des classes permet de procéder à une comparaison des résultats avec la carte forestière après feu. Dans l'ensemble, les résultats sont assez concluants. Nous dénotons une sous-évaluation des brûlis et des résineux au profit des résineux partiellement brûlés. Les résultats obtenus à travers cette recherche montrent que les données numériques aéroportées peuvent caractériser différentes intensités de perturbations d'un feu.
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Effets d'un gradient de lumière et de compétition intraspécifique sur la croissance et la morphologie de la cime du sapin baumier (Abies Balsamea (L.) Mill.)

Lesage, Isabelle January 1997 (has links) (PDF)
Cette étude caractérise la croissance et la morphologie de la cime de sapins baumiers en sous-étage en fonction de la disponibilité de la lumière en sous-bois (densité du flux photonique photosynthétisant: DFPP) et de la compétition intraspécifique. La croissance en hauteur augmente avec le pourcentage de DFPP et la hauteur (R2=0,633; p<0,001). De la même façon, la croissance radiale est corrélée avec le pourcentage de DFPP et le diamètre (R2=0,653; p<0,001). Ces deux types de croissance atteignent un maximum aux environs de 25% de DFPP. Le coefficient d'étalement, qui représente le rapport entre la flèche terminale et la longueur de la branche nodale la plus longue au premier noeud, augmente avec le pourcentage de DFPP et la hauteur de l'arbre. La compétition intraspécifique ne semble pas influencer la croissance et la morphologie de la cime des arbres recevant moins de 25% de DFPP. On note cependant une diminution de la croissance en hauteur et et en diamètre des arbres recevant plus de 25% de DFPP lorsque la pression de compétition augmente (R2=0,506; p<0,001 et R2=0,403; p<0,001 respectivement). Cette étude confirme donc l'hypothèse que le sapin baumier possède une forte plasticité morphologique. Plusieurs indicateurs de vigueur ont été développés pour déterminer directement sur le terrain si un sapin reçoit plus de 25% de DFPP, limite à laquelle l'impact de la lumière devient moins important étant donné que l'arbre ne peut utiliser une plus grande quantité de lumière. Parmi ces indicateurs, nous retrouvons, pour les arbres mesurant entre 100 et 200 cm, un pourcentage de cime vivante supérieur à 60%, un coefficient d'étalement plus grand que 1 et la présence d'au moins une branche internodale sur le dernier entre-noeud. Cependant, pour les arbres mesurant entre 50 et 100 cm. Le coefficient d'étalement est réduit à 0,75 et la présence des branches internodales est très variable.
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Prédiction de la regénération forestière naturelle après feu dans la forêt boréale québécoise

Boulfroy, Emmanuelle January 1996 (has links) (PDF)
Si dans la forêt boréale, la plupart des espèces arborescentes sont bien adaptées au feu, il demeure toujours des portions de territoire brûlé mal régénérées. Le développement d'un modèle de prédiction de régénération après une telle perturbation représenterait alors un outil efficace pour l'identification de ces zones. Ainsi, cette étude a pour objectif de créer un modèle compatible avec les Systèmes d'Information à Référence Spatiale, qui permettrait de prédire sur une cinquantaine d'années, la nature et la densité de la régénération arborescente naturelle après feu. Dans un premier temps, des clés de prédiction théoriques de régénération ont été construites à partir de la caractérisation du couvert forestier tel qu'il était avant le passage du feu, et des connaissances bibliographiques acquises sur les mécanismes de régénération des différentes essences boréales. L'originalité de ce modèle réside dans le fait que l'information décrivant le territoire avant l'incendie provient uniquement des cartes d'inventaire forestier du ministère des Ressources naturelles du Québec. Les prédictions théoriques portent sur la nature des essences principale et secondaire régénérées, et sur la densité exprimée en pourcentage de couverture au sol des cimes des arbres. Par la suite, un inventaire de la régénération réelle réalisé 5 ans après feu a permis d'estimer la composition réelle de la régénération, ainsi que sa densité (exprimée en coefficient de distribution). Nous estimons que l'état de la régénération 5 ans après feu est représentatif de l'état de la forêt régénérée sur quelques décennies, puisqu'au terme de cette période la grande majorité de la régénération arborescente est installée, et sa période de forte mortalité est terminée (excepté pour le bouleau blanc, dont les références bibliographiques font défaut). Finalement, les prédictions théoriques ont été confrontées à l'état réel de la régénération. En ce qui concerne la nature de la régénération, les résultats sont très satisfaisants. En effet, dans le cas des strates forestières ne contenant pas de sapin baumier avant feu, la nature de l'essence principale prédite est systématiquement validée par l'inventaire de régénération : la plupart des strates étudiées étaient dans des pessières et pinèdes pures, et il apparaît que l'épinette noire et le pin gris sont respectivement l'essence principale régénérée des pessières et pinèdes pures. De plus, à quelques reprises seulement, une essence secondaire est apparue alors qu'elle n'avait pas été prédite. Il s'agit du pin gris et du bouleau blanc, deux essences dont le potentiel de régénération après feu est important. Les prédictions théoriques des strates contenant du sapin baumier avant feu se sont également avérées en partie pertinentes. En effet, l'état réel de la régénération confirme la disparition du sapin après feu, ainsi que la présence abondante de l'épinette noire et du bouleau blanc. Par contre le modèle théorique n'a pas permis de prédire correctement les proportions d'épinette noire et de bouleau blanc régénérés. Lorsque les prédictions théoriques n'étaient pas en accord avec la réalité, les différences ont été expliquées, et les prédictions corrigées. Les prédictions révisées devront bien entendu être validées ultérieurement. En ce qui concerne les prédictions théoriques portant sur la densité de la régénération, elles n'ont pas pu être validées efficacement lors de cette étude. En effet, la grille de conversion d'unités de mesure, conçue pour permettre la comparaison des densités théoriques et réelles s'est avérée trop imprécise. Une autre méthode de conversion a été proposée. En conclusion, le modèle présenté, qui se veut facile d'utilisation par les intervenants forestiers, s'avère pertinent et efficace pour réaliser des prédictions sur la nature de la régénération. Il reste ensuite à tester le succès des prédictions théoriques de densité à l'aide de la nouvelle méthode de conversion suggérée, et à étendre la portée du modèle en validant les prédictions de nouvelles strates cartographiques.

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