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Compétences linguistiques et cognitives des enfants bilingues en situation linguistique minoritaire

Mayer-Crittenden, Chantal E. 30 July 2013 (has links)
Au Canada, l’évaluation langagière des enfants franco-ontariens s’avère une tâche complexe pour les orthophonistes en raison d’une carence d’outils et de normes régionales. Le problème s’accentue lors de l’évaluation langagière des enfants bilingues (anglais-français) qui fréquentent des écoles de langue française. L’étude que nous proposons ici a d’abord réitéré auprès de 26 enfants francoontariens une recherche québécoise (Thordardottir et coll., 2010) dans laquelle on a évalué la performance d’enfants franco-québécois avec une batterie de tests qui sert à mesurer les compétences linguistique et cognitive. Ces enfants ont été répartis en trois groupes d’âge : 4;6, 5;0 et 5;6 ans. Notre étude a ensuite évalué la performance d’enfants bilingues (47 français-anglais et 31 anglais-français) du même âge sur cette même batterie de tests à laquelle elle a ajouté un ensemble de tests de langue anglaise. Les enfants ont été appariés selon l’âge, le statut socio-économique et la cognition non verbale ; ils différaient selon la quantité d’intrants (input) dans chaque langue et selon le statut linguistique des langues (minoritaire/majoritaire). Les trois groupes linguistiques ont été créés selon le niveau d’exposition aux langues ; nous avons ainsi distingué les monolingues, les franco-dominants et les anglo-dominants. En outre, des enfants identifiés par les orthophonistes scolaires comme ayant un trouble primaire du langage (n = 20) ont été évalués à l’aide des mêmes tests afin de confirmer ou d’infirmer la présence de trouble primaire du langage. En outre, a été examiné l’effet de l’intrant langagier dans l’acquisition d’une langue minoritaire, puisque cet apprentissage a lieu au contact d’une langue majoritaire qui, au demeurant, exerce son influence aussi sur les enfants monolingues (francophones) et bilingues (français-anglais et anglais-français). Les résultats montrent que, au plan linguistique, les Franco-Ontariens monolingues réussissent moins bien que les Franco-Québécois. Les franco-dominants réussissent encore moins bien que les monolingues et les anglo-dominants réussissent moins bien que les monolingues et les franco-dominants à l’âge de 4;6 ans et de 5;0, mais cela n’est pas toujours le cas pour les enfants anglo-dominants de 5;6 ans. En fait, pour certaines épreuves de langue française, les anglo-dominants obtiennent des scores supérieurs à ceux des monolingues et des franco-dominants. Les résultats montrent aussi que plus l’anglo-dominant reçoit d’intrants en français à l’école, meilleure est sa performance linguistique en français. Chez les franco-dominants, c’est l’inverse qui se produit puisque plus l’enfant vieillit, plus il reçoit d’intrants en anglais. Les résultats ont aussi montré que, parmi les 20 cas de trouble primaire du langage, 16 ont été confirmés. Somme toute, ces résultats témoignent de la différence importante entre les Franco- Québécois et les Franco-Ontariens, de sorte que l’emploi des normes québécoises pour les Franco-Ontariens est remis en question. De plus, l’effet de l’intrant est accentué chez les groupes bilingues, ce qui met en évidence le rôle incontestable de l’intrant langagier et aussi celui du statut des langues lors de l’acquisition d’une langue seconde.
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Développement de la production spontanée des constructions syntaxiques complexes chez les enfants de 3 à 6 ans : analyse de corpus

Belkhiria, Sahar 07 1900 (has links)
Un nombre réduit, mais croissant de recherches étudie le développement de la complexité syntaxique pour l’anglais et le français européen, mais à notre connaissance aucune ne s’est intéressée au français québécois. Ce projet a donc pour ambition d’analyser la production de constructions complexes chez des enfants franco-québécois âgés de 3 à 6 ans, à partir d’un corpus composé de 30 échantillons de langage spontané répartis en trois groupes d’âge de 3-4 ans, 4-5 ans et 5-6 ans. Les échantillons ont été recueillis pendant que chaque enfant s’amusait avec des jouets standards. Des enregistrements audio-visuels ont été effectués pendant l’activité et ensuite transcrits sous forme de corpus écrits. Enfin, le logiciel SALT a été utilisé pour coder les transcriptions. La présente étude se veut développementale, dans le sens qu’elle cherche à généraliser le processus de développement des complexités syntaxique en fonction de l’âge. Les constructions complexes considérées s’appuient sur la liste revisitée des introducteurs de complexité de Lentin (1998). À des fins d’analyse, elles ont été réparties en quatre catégories syntaxiques : les complétives, les coordonnées, les circonstancielles, et les relatives. Une analyse descriptive des constructions complexes basée sur des pourcentages a d’abord été effectuée suivie d’analyses statistiques pour vérifier la significativité des évolutions observées. Les principales conclusions de cette étude se résument comme suit. La proportion de constructions complexes est invariante entre 3 et 6 ans, laissant croire que le développement de la complexité syntaxique s’effectue au-delà de l’âge de 6 ans. Néanmoins, comme pour l’anglais, les complétives sont les constructions les plus fréquentes dans le langage de l’enfant et ce, pour chaque groupe d’âge. Viennent ensuite les coordonnées, les circonstancielles et enfin les relatives. L’ordre de développement suit ainsi l’ordre d’émergence des constructions complexes. À l’intérieur des quatre catégories syntaxiques, certains sous-types de constructions apparaissent plus fréquemment que d’autres. Dans les complétives, ce sont les infinitives prépositionnelles et les complétives introduites par la conjonction « que ». Dans les circonstancielles, ce sont les propositions introduites par « parce que » qui sont les plus utilisés, dans les coordonnées, ce sont les juxtapositions de propositions et enfin dans les relatives, les relatives sujet en « qui ». Une analyse plus détaillée du développement des sous-types de constructions complexes révèle une augmentation significative des circonstancielles exprimant la conséquence à partir de 4 ans et du discours indirect à partir de 5 ans. Toutefois, une diminution significative de l’interrogative indirecte a été relevée à partir de 5 ans. Des différences individuelles substantielles ont été observées entre les enfants d’un même groupe d’âge, en particulier dans le groupe de 4-5 ans. Les résultats obtenus mériteraient d’être vérifiés sur un corpus plus large et plus homogène afin de dégager des généralisations sur le processus de développement de la complexité syntaxique. Autre que l’âge, d’autres facteurs, tel que les facteurs cognitifs (comme la capacité de l’enfant à traiter l’information, la mémoire de travail) et les facteurs environnementaux (comme le type de discours, le langage adressé à l’enfant) seraient à considérer dans des travaux futurs. / A small but growing of research studies the development of syntactic complexity for English and European French, but to our knowledge none has focused on Quebec French. This project aims to analyze the production of complex constructions in Franco-Quebecer children aged 3 to 6, from a corpus composed of 30 samples of spontaneous language divided into three age groups of 3-4 years, 4-5 years and 5-6 years. The samples were collected while each child was playing with standard toys. Audio-visual recordings were made during the activity and then transcribed into a written corpus. Finally, SALT software was used to code the transcripts. The present study is developmental, in the sense that it seeks to generalize the process of production of syntactic complexities according to age. The complex constructions considered are based on Lentin's revisited list of complexity introducer, and for analysis purposes, they have been divided into four syntactic categories: complements, coordinates, circumstantials, and relatives. A descriptive analysis of the complex constructions based on percentages was first carried out, followed by statistical analyzes to test the significance of the changes observed. The main conclusions of this work can be summarized as follows. The proportion of complex constructions is invariant between 3 and 6 years, suggesting the development of syntactic complexity takes place beyond the age of 6 years. Nevertheless, as for English, complements are the most frequent constructions in child language, and this for each age group. This is followed respectively by coordinates, circumstantials and relatives. The order of development thus follows the order of emergence of complex constructions. Within these four syntactic categories, certain subtypes of constructions appear more frequently than others. In the category of complements, these are prepositional infinitives and the conjunction “que”. In circumstantials, "because" structures are the most used, and in coordinates, it is juxtapositions, and finally in relatives, the relative subject "qui” (who/which). A more detailed analysis of the development of complex construction subtypes reveals a significant increase in circumstantials expressing consequence from age 4, and indirect speech from age 5. However, a significant decrease in indirect questions was noted from the age of 5 years. Substantial individual differences were observed between children within the same age group, particularly in the 4-5 year one. Results obtained should be verified on a larger and more homogeneous corpus in order to draw generalizations on the process of syntactic complexity development. Other than age, other factors, such as cognitive factors (such as the child's ability to process information and working memory) and environmental factors (such as type of speech, language addressed to the child) should be considered in future work.

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