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Etude longitudinale des phénomènes de resyllabation chez les enfants français entre compétence phonologique, lecture et orthographe / A longitudinal study on children language acquisition of French re-syllabification phenomena considering phonological and literacy skillsRuvoletto, Samantha 29 June 2016 (has links)
Pendant l'acquisition, l’enfant francophone reçoit comme input une langue orale où les frontières entre les mots sont masquées à cause de trois phénomènes de resyllabation très communs : la liaison (ex. les ours [lezuʁs]), l’élision (ex. l'avion [la.vjɔ̃]) et l’enchaînement (ex. une araignée [y.na.ʁɛ.ɲe]). Ces phénomènes sont à l'origine de l'apparition de mauvaises segmentations dans les productions des enfants à partir de l'âge de 2 ans, classifiées sous les noms de « remplacements » ou « consonnes erronées » (ex. de(s)[n]éléphants [de.ne.le.fɑ̃] pour des[z]éléphants [de.ze.le.fɑ̃]) et de « omissions » ou « non-réalisations » (u(n)[Ø]avion [ɛ̃.a.vjɔ̃] pour un[n]avion [ɛ.na.vjɔ̃]). Les études développementales (longitudinales ou transversales) observent une diminution de ces erreurs entre 4 et 5 ans. Si dans la langue orale, les phénomènes de resyllabation causent un non-alignement entre les frontières syllabiques et les frontières lexicales, dans la langue écrite, les frontières lexicales des mots sont délimitées par des marques graphiques (<les ours>, <une ambulance>, <l'éléphant>). Au moyen d'une étude longitudinale conduite sur 43 enfants francophones à partir du CP (6;3) jusqu'au CE1 (7;6), nous montrons que l’apprentissage de l'écriture et de la lecture, dénommés literacy, aide les enfants à fixer les formes lexicales et à mieux produire à l'oral et que cette variable influence aussi le traitement cognitif des séquences resyllabifiées. À partir de ces résultats, nous proposons également un modèle phonologique pour l'acquisition de la liaison après 5 ans qui tient compte des résultats phonétiques enregistrés et de l'apprentissage de la langue écrite. / Early word segmentation in French is complicated by three phenomena of re-syllabification: liaison (word1 les [le], ʽthe’ + word2 ours [uʁs], ʽbears’ → les[z]ours [le.zuʁs], ʽthe bears’), elision (word1 le [le], ʽthe’ + ours [uʁs], word2 ʽbear’→ l'ours [luʁs], ʽthe bear’) and enchainement (word1 une [yn], ʽa’ + word2 autruche [ot.ʁyʃ], ʽostrich’ → une autruche [y.not.ʁyʃ], ʽan otrich’). Theses processes of re-syllabification entail children's errors in oral productions such as replacements (le(s)[n]éléphants [le.ne.le.fɑ̃] for les[z]éléphants [le.ze.le.fɑ̃], ʽthe elephants’) and non-realizations (u(n)[Ø]ours [ɛ̃.a.vjɔ̃] for un[n]ours [ɛ̃.nuʁs], ʽa bear’). Even though the re-syllabified sequences of word1+word2 are perceived blended, in writing forms they appear separated by graphic markers, as blanks (les ours, une autruche) or apostrophes (l'ours). In our longitudinal study we evaluate the role of literacy in French word segmentation of re-syllabified sequences comparing the results of oral tasks and writing-reading tasks in the same group of children in three points according to literacy skills. Data analysis shows that oral productions of re-syllabfied sequences are influenced by literacy: the complete acquisition of written lexical forms and the strengthen reading skills help to correctly perform oral productions and phenomena of re-syllabification. We also notice that re-syllabified sequences entail a processing cost in word recognition. The thesis ends with the proposal of a phonological model that explains word boundaries acquisition after 5 years of age considering literacy as an important factor.
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Développement de la compétence orthographique : étude des connaissances des frontières lexicales d'élèves sans difficulté à l'écrit et d'élèves dyslexiques du primaire / Development of spelling ability : study of lexical boundary knowledge of normally-developing students and primary school students with dyslexiaCosterg, Agnès 19 June 2018 (has links)
La lecture et l’écriture sont deux activités complexes qui contribuent à la réussite dans toutes les disciplines scolaires. Pour l’apprenti scripteur, et plus particulièrement pour l’élève qui éprouve des difficultés d’apprentissage (notamment l’élève dyslexique), l’apprentissage de l’orthographe représente un réel défi et nécessite souvent des années d’effort. Or, la connaissance du code orthographique constitue le socle sur lequel se construit la compétence orthographique. La reconnaissance et la production de mots écrits impliquent la mise en place d’un noyau de connaissances communes se rapportant aux connaissances orthographiques, c’est-à-dire aux connaissances rattachées aux propriétés phonologiques, morphologiques et visuelles du code orthographique. Ainsi, tout au long du développement de la compétence orthographique, le lecteur-scripteur doit notamment construire des représentations orthographiques de plus en plus stables et mieux définies qui tiennent compte de l’ensemble des propriétés du code orthographique. Des données empiriques récentes indiquent toutefois que les élèves dyslexiques, qui commettent davantage d’erreurs orthographiques de fusion et de segmentation de mots que les élèves sans difficulté à l’écrit, ne semblent pas disposer de représentations orthographiques précises des mots à orthographier, et plus spécifiquement de bonnes représentations du début et de la fin des mots. L’objectif général de cette étude est donc d’expliquer les erreurs orthographiques de frontières lexicales chez les élèves dyslexiques. Comme à notre connaissance, il n’existe pas de norme quant au développement des connaissances des frontières lexicales chez les élèves normo-lecteurs/scripteurs, le premier objectif spécifique est de décrire, de façon transversale et longitudinale, les performances d’élèves normo-lecteurs/scripteurs de la maternelle à la 4e année du primaire à des épreuves évaluant les connaissances des frontières lexicales (étude 1). La mise en place de cette référence développementale a permis de répondre au deuxième objectif spécifique qui est d’évaluer les connaissances des frontières lexicales d’élèves dyslexiques du primaire (étude 2). Pour évaluer les compétences en lecture et en production de mots, une épreuve de lecture de la batterie de tests du K-ABC et une dictée de mots insérés en contexte phrastique ont été proposées. Trois épreuves (décision lexicale, identification lexicale et permutation lexicale), variant en termes de degré de contraintes cognitives, ont été effectuées par tous les participants à l’oral et à l’écrit afin d’évaluer leurs connaissances des frontières lexicales. / Reading and writing are two complex activities that contribute to success in all school subjects. For apprentice writers, and particularly for students with learning difficulties (notably students with dyslexia), learning to spell represents a real challenge and often requires years of effort. To be successful, students require knowledge of the orthographic code, which is the foundation upon which spelling ability it built. To recognize and produce written words, students must develop a set of core skills that are linked to orthographic knowledge, including knowledge of the phonological, morphological and visual properties of the orthographic code. As their spelling skills develop, readers and writers must construct increasingly stable and better defined orthographic representations that reflect the properties of the orthographic code. However, recent empirical research has found that students with dyslexia, who tend to make more errors related to word merging and segmentation than students without writing difficulties, do not seem to have accurate orthographic representations of the words they are trying to spell, particularly of the beginnings and endings of words. Therefore, the general aim of this study is to explain spelling errors occurring at word boundaries in dyslexic children. To our knowledge, no typical trajectory of development has been established for normally-developing readers/writers with regards to knowledge of lexical boundaries. Therefore, using both cross-sectional and longitudinal analyses, this study’s first objective is to describe the performances of normally-developing reader and writers from kindergarten to grade 4 on tasks related to lexical boundary knowledge (Study 1). With this developmental reference having been established, the second study will evaluate lexical boundary knowledge in primary school students with dyslexia (study 2). To evaluate ability in reading and word production, a reading test from the K-ABC battery and a dictation task requiring students to insert words in the context of a sentence were administered. To evaluate knowledge of lexical boundaries, three tasks (a lexical decision task, a lexical identification task, and a lexical permutation task) were completed by all participants in oral and written form, each of which varied according to the level of cognitive constraint involved in completing the task.
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Développement de la compétence orthographique : étude des connaissances des frontières lexicales d’élèves sans difficulté à l’écrit et d’élèves dyslexiques du primaireCosterg, Agnès 05 1900 (has links)
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