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« Back to Tenochtitlan » : Migration de retour et nouvelles maquiladoras de la communication : Le cas des jeunes migrants employés dans les centres d’appel bilingues de la ville de Mexico. / « Back to Tenochtitlan » : Return Migration and the New Maquiladoras of Communication : The Case of Young Migrants Employed in Mexico City’s Bilingual Call Centers.Da Cruz, Michaël 05 June 2014 (has links)
Si les centres d'appel constituent une porte d'entrée sur le marché du travail pour de plus en plus de jeunes issus du système universitaire mexicain, ils jouent le même rôle pour un autre type de population : les jeunes migrants de retour en provenance des États-Unis et du Canada. Parmi eux, on retrouve un nombre important de jeunes Mexicains qui appartiennent à cette catégorie intermédiaire que les spécialistes de la migration ont défini comme génération 1.5. Véritables symboles du tournant sécuritaire de la politique migratoire américaine après 1986, ils font partie de ces 2.1 millions de mineurs Mexicains qui n'ont jamais eu accès à un statut légal depuis qu'ils sont arrivés dans leur «pays d'accueil». À partir d'entretiens biographiques et d'une étude ethnographique prolongée auprès de ce groupe, nous avons cherché à comprendre les raisons qui expliquaient leur retour vers le Mexique. Si certains d'entre eux n'ont pas eu le choix dans cette décision, d'autres intègrent cette catégorie de retours dits «volontaires». Plus qu'un véritable choix, cette bifurcation dans leur trajectoire biographique est une réponse à la situation d'enfermement social, économique et physique à laquelle se retrouvent confrontés les immigrants illégaux aux États-Unis. De retour au Mexique, ils intègrent en nombre les centres d'appel bilingues offshore où leur expérience migratoire leur permet de palier le manque de diplômes qui les caractérisent presque tous. Si le fait que ce secteur soit à la recherche constante de main d’œuvre leur offre une sécurité sur le marché de l'emploi, on constate qu'il est aussi souvent l'unique secteur rentable auquel ces jeunes migrants de retour ont accès. / Not only are call centres a gateway into the labour market for young Mexican university students, but they are also becoming more and more significant for young Mexican return migrants from the USA and Canada. The latter are largely represented by young Mexican migrants referred to by migration scholars as belonging to the 1.5 generation. A symbol of the securitarian turn of American immigrant policies after 1986, they are a portion of the total of 2.1 million Mexicans who, arrived as minors, have not yet been able to acquire legal status in their "host country".Drawing from life histories interviews and from ethnographic fieldwork in Mexico City the thesis investigates the reasons that explain why they have returned to Mexico. For some the choice has not been of their making, yet others have willingly decided to return. More than a choice, this turning point in their lives is a response to the awareness of the social, economic and physical limitations they encounter as illegal immigrants in the USA. Once having returned to Mexico, most of them are employed in offshore bilingual call centres where their migration experience gives them a linguistic and cultural advantage compensating their lack of institutionally recognized educational degrees. While having a preferential position in this expanding sector, constantly recruiting new workers, nonetheless it is the only sector which offers good job opportunities for them.
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Interethnic conjugal unions among 1.5 and 2nd generations of Arab CanadiansHassin, Fatima 12 1900 (has links)
Dans cette étude, j’examine la propension à former une union interethnique parmi les Canadiens arabes de seconde génération et de génération 1.5 en utilisant les données du recensement canadien de 2016. L’analyse descriptive montre que les unions interethniques sont fréquentes au sein de cette population. Environ la moitié des hommes (56%) et des femmes (49%) sont dans une union interethnique avec une personne non-Arabe d’origine immigrante ou un(e) Canadien(ne) de troisième génération ou des générations suivantes. La régression logistique multinomiale révèle que les hommes et les femmes avec un niveau d’éducation plus élevé, une ascendance partiellement arabe et un statut d’immigrant de deuxième génération sont significativement plus enclins à être en union interethnique qu’à être en union intraethnique avec un immigrant de première génération. Conformément à la théorie de l’assimilation segmentée, ces résultats suggèrent que l’intégration socioéconomique et l’acculturation contribuent à la propension des descendants arabes à former des unions avec des individus non-arabes. La propension des descendants arabes à être en union intraethnique avec des immigrants de première génération ou des descendants est aussi une problématique dont je discute. / In this study, I examine the propensity to form interethnic unions among the 1.5 and second generations of Arab Canadians using the 2016 Canadian census data. The descriptive analysis shows that interethnic unions are common within this population. About half the men (56%) and the women (49%) are in an interethnic union with a non-Arab person with an immigrant background or a Canadian of third generation or subsequent generations. The multinomial logistic regression reveals that men and women with higher educational attainment, part Arab ancestry and second-generation immigrant status are significantly more prone to be in an interethnic union than in an intraethnic union with a first-generation immigrant. In accordance with the segmented assimilation theory, these results suggest that socioeconomic integration and acculturation contribute to the propensity of Arab descendants to form unions with non-Arab individuals. The propensity of Arab descendants to be in intraethnic unions with first generation-immigrants or with descendants of immigrants (1.5 and second generations) is also discussed in this thesis.
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