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Benedetto Croce (1866-1952), un intellectuel libéral italien face à la guerre, à la paix et au totalitarismeScalise, Rosina 19 November 2012 (has links) (PDF)
L'objet de cette thèse est d'étudier d'une part la place que tient la guerre dans l'œuvre de l'historien et philosophe italien Benedetto Croce (1866-1952), à la fois lorsqu'il étudie l'Histoire, notamment celle du XIXe siècle, et lorsqu'il réagit aux événements dont il est le contemporain : guerres d'Ethiopie de 1896 et 1935, de Libye de 1911-1912 et " pacification " dans les années vingt et trente, Première Guerre mondiale, Guerre d'Espagne, Seconde Guerre mondiale. La guerre est-elle parfois légitime ? Est-elle nécessaire à la construction et à l'affermissement de l'état italien ? Ou au contraire est-elle à éviter à tout prix ? Ces questions sont complexes car la guerre n'est pas l'apanage du fascisme, mais a déjà été l'un des caractères importants du régime libéral qui a précédé le fascisme en Italie. Ce travail de recherche porte également sur la pensée et l'action de Benedetto Croce en ce qui concerne le maintien puis la réinstauration de la paix, notamment après les deux guerres mondiales, et son engagement pro-européen. L'étude s'est appuyée sur le croisement entre les œuvres de Benedetto Croce et les documents contenus dans les Archives d'état à Rome, comme les dossiers de la Police Politique fasciste qui a surveillé Croce pendant des décennies à cause de son engagement antifasciste.
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Benedetto Croce (1866-1952), un intellectuel libéral italien face à la guerre, à la paix et au totalitarisme / Benedetto Croce (1886-1952) : an liberal Italian intellectual facing war, peace and totalitarianismSpringer Scalise, Rosina 19 November 2012 (has links)
L'objet de cette thèse est d'étudier d'une part la place que tient la guerre dans l'œuvre de l'historien et philosophe italien Benedetto Croce (1866-1952), à la fois lorsqu'il étudie l'Histoire, notamment celle du XIXe siècle, et lorsqu'il réagit aux événements dont il est le contemporain : guerres d'Ethiopie de 1896 et 1935, de Libye de 1911-1912 et « pacification » dans les années vingt et trente, Première Guerre mondiale, Guerre d'Espagne, Seconde Guerre mondiale. La guerre est-elle parfois légitime ? Est-elle nécessaire à la construction et à l'affermissement de l'état italien ? Ou au contraire est-elle à éviter à tout prix ? Ces questions sont complexes car la guerre n'est pas l'apanage du fascisme, mais a déjà été l'un des caractères importants du régime libéral qui a précédé le fascisme en Italie. Ce travail de recherche porte également sur la pensée et l'action de Benedetto Croce en ce qui concerne le maintien puis la réinstauration de la paix, notamment après les deux guerres mondiales, et son engagement pro-européen. L'étude s'est appuyée sur le croisement entre les œuvres de Benedetto Croce et les documents contenus dans les Archives d'Etat à Rome, comme les dossiers de la Police Politique fasciste qui a surveillé Croce pendant des décennies à cause de son engagement antifasciste. / The purpose of this thesis is first to study the part that war plays in the works of the Italian historian and philosopher, Benedetto Croce (1866-1952), when he studies History -in particular that of the 19th century- as well as when he reacts to the events of which he is a contemporary: wars in Ethiopia in 1896 and 1935, in Libya in 1911- 1912 and “pacification” in the nineteen twenties and thirties, First World War, Spanish War, Second World War. Is war sometimes legitimate? Is it necessary to the construction and strengthening of the Italian State? Or on the contrary is it to be avoided at all costs? These are complex questions, for war is not the prerogative of fascism but has already been one of the important characteristics of the liberal regime that preceded fascism in Italy. This research is also focused on the thought and action of Benedetto Croce concerning peace maintaining and then restoring, in particular after both world wars, and his commitment to Europe. The study is based upon the interplay of Benedetto Croce’s works and the documents found in the State Archives in Rome, like the files of the fascist political police who watched Croce during decades because of his anti-fascist commitment.
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Genèse et élaboration d’une « civilisation morale » : influences de l’expérience de guerre sur la pensée de Georges Duhamel (1902-1946) / Genesis and elaboration of a “moral civilization” : influences of the wartime experience on the Georges Duhamel’s thought (1902-1946)Breton, Pauline 23 February 2016 (has links)
Au carrefour de l’histoire et de la littérature, cette étude biographique consiste d’abord en un questionnement de la place de l’individu dans l’Histoire. À l’aide d’un corpus interdisciplinaire et d’une approche expérimentale de la génétique des textes, elle doit déterminer l’empreinte de la guerre sur la genèse et l’originalité de la position intellectuelle et philosophique de Georges Duhamel à l’égard de la « crise de civilisation », mise au jour par une réflexion sur les conséquences de la guerre. La démonstration vise à établir la corrélation entre sa philosophie morale, son engagement intellectuel et son expérience dans l’ « envers » de la guerre en tant que médecin. Après un état des lieux de la pensée de l’humaniste à la veille de la guerre, la reconstitution des multiples « colloques singuliers » développés par Georges Duhamel avec les soldats blessés livre la matrice des fondements de la « civilisation morale », progressivement élaborée au fil des récits de guerre. Reflet d’une âme individuelle et parcelle de la conscience collective, c’est selon cette double perspective que l’itinéraire de la « civilisation morale » est ensuite reconstitué de 1919 à 1939, du temps des mirages à l’épreuve des périls. Par des jeux d’échelle, l’évolution culturelle de la société et des consciences françaises de la Première à la Seconde Guerre mondiale se dévoile, ainsi que la permanence des enjeux éthiques et métaphysiques soulevés par la violence et la mort de masse du début de siècle. Enfin, le développement s’achève sur les significations et les implications de la Seconde Guerre mondiale sur la « civilisation morale » envisagée dans sa double dimension, métaphysique et culturelle. / In the crossroads of history and literature, this biographical study consists at first of a questioning of the place of the individual in History. By means of an interdisciplinary collection and of an experimental approach of the genetics of texts, we have to determine the mark of the war on the genesis of Georges Duhamel's intellectual and philosophic position towards the “crisis of civilization”, brought to light by a reflection on the consequences of war. The demonstration aims to establish the correlation between his moral philosophy, his intellectual commitment and his wartime experience. After a state of the thought of the humanist on the eve of the war, the reconstruction of multiple “singular colloquium” which Georges Duhamel develops with the wounded soldiers of the Great War delivers the matrix of the foundations of the "moral civilization", gradually achieved over war stories. Window to an individual soul and part of the collective consciousness, this double perspective reconstitutes the path of the “moral civilization” from 1919 to 1939, from time for illusions to test of dangers. By games of scale, the cultural evolution of society and French consciousnesses from the First to the Second World War comes to light, as well as the durability of the ethical and metaphysical issues raised by the violence and the mass die-off at the turn of the century. Finally, the development ends on the meanings and the implications of the Second Conflict on the “moral civilization” envisaged in its double dimension, metaphysics and cultural.
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Le tirailleur somali : le métier des armes instrumentalisé (début XXe siècle - fin des années 60) / The “Somali” soldier - the profession of arms as a means to an end (from the beginning of the Twentieth century to the late sixties)Jolly, Laurent 05 December 2013 (has links)
Cette étude porte sur les recrues de l’armée française à Djibouti, de la Grande Guerre à la fin des années 60. Le faible nombre de recrues comparé aux autres parties de l’empire africain a occulté leur participation aux conflits mondiaux. Pourtant à la différence des autres colonies françaises, les engagements ont tous été volontaires, beaucoup des engagés ne sont pas originaires de la colonie. En apparence il s’agit donc de mercenaires engagés pour des opérations extérieures, renforçant ainsi les représentations guerrières des populations de la région, en particulier des Somali, les plus nombreux à s’être engagés. L’étude repose sur les archives françaises, notamment sur les livrets individuels de plus de 1300 tirailleurs représentant le quart des recrutements des années les plus significatives. Cette approche statistique, complétée par une enquête de terrain, permet d’aborder ces recrutements sous l’angle social, et révèle des motivations bien éloignées des clichés encore répandus tant en Occident qu’au sein des populations de la Corne. Cette double approche, quantitative et micro-historique, révèle les motivations de ces jeunes hommes engagés dans les rangs d’une armée coloniale, les migrations régionales, leurs stratégies individuelles, en relation avec le contexte socio-économique de la Corne, marqué par les crises alimentaires, l’insécurité politique et le déclin progressif du pastoralisme. Instrumentalisés par une puissance coloniale comme bien d’autres Africains au cours des différents conflits auxquels ils participèrent, ces intérimaires de la guerre ne perdirent jamais de vue leur intérêt qu’ils tentèrent de concilier avec la domination coloniale. Leur passage dans l’armée française, souvent de courte durée, fut à bien des égards une expérience de vie, une forme d’entrée en modernité. Ce travail tente de mesurer cette altérité, notamment au travers de trajectoires individuelles et familiales. S’ils furent des intermédiaires culturels, la puissance colonisatrice tenta vainement de les instrumentaliser dans le contexte de la décolonisation. L’armée fut dans ce cas productrice de nouvelles notabilités, et tenta de fidéliser le groupe des anciens combattants. Mais là encore, les individus ont adopté des postures bien plus complexes qu’il n’y parait, leur fidélité n’allant pas au-delà de leur intérêt personnel. L’instrumentalisation du métier des armes s’est donc poursuivie dans la sphère privée, mais aussi dans l’espace politique naissant après 1945. / This study is about the recruits of the French army in Djibouti, from the First World war until the sixties. Because of their scarce numbers, compared with those from other parts of the African empire, their part in world conflicts is less known. Though, contrary to what went on in other French colonies, the enlistments were all voluntary and many of the enlisted were not from Djibouti. So, they seem to have been mercenaries hired for operations abroad thus strengthening their image as warriors in the eyes of the people in the area, especially the Somali who enlisted the most. The study is based on the French archives, particularly on the personal records of over 1300 “tirailleurs” representing a quarter of the enlistments during the most significant years. This statistical approach, completed with field work, allows us to study these enlistments from a social point of view and reveals motivations quite different from the clichés still widely spread in the western world as well as among the population of the Horn. This double point of view, quantitative and micro-historical, reveals the motivations of these young men enlisted in a colonial army, regional migration movements, their individual strategies in relation with the socio-economical context in the Horn marked by food crisis, political insecurity and the decline of pastoralism. Being used as instruments by a colonial power like many other Africans during the several conflicts in which they took part, these temporary warriors never forgot their own interests which they attempted to conciliate with the colonial domination. Their often short stay with the French army was for many reasons an experience, a sort of step into modernity. This study attempts to measure this otherness particularly through individual and familial paths. Even though they were cultural go-betweens, the colonizing power tried to use them in the context of decolonization. In that case, the army produced new notabilities and attempt to win the loyalty of its ex-servicemen. But then, again, the different individuals adopted postures far more complex than they seem to be, their faithfulness never overstepping their personal interest. The profession of arms was thus used at a private level, but also in the new political world after 1945.
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Benedetto Croce (1866-1952), un intellectuel libéral italien face à la guerre, à la paix et au totalitarismeSpringer, Rosina 19 November 2012 (has links) (PDF)
L'objet de cette thèse est d'étudier d'une part la place que tient la guerre dans l'œuvre de l'historien et philosophe italien Benedetto Croce (1866-1952), à la fois lorsqu'il étudie l'Histoire, notamment celle du XIXe siècle, et lorsqu'il réagit aux événements dont il est le contemporain : guerres d'Ethiopie de 1896 et 1935, de Libye de 1911-1912 et " pacification " dans les années vingt et trente, Première Guerre mondiale, Guerre d'Espagne, Seconde Guerre mondiale. La guerre est-elle parfois légitime ? Est-elle nécessaire à la construction et à l'affermissement de l'état italien ? Ou au contraire est-elle à éviter à tout prix ? Ces questions sont complexes car la guerre n'est pas l'apanage du fascisme, mais a déjà été l'un des caractères importants du régime libéral qui a précédé le fascisme en Italie. Ce travail de recherche porte également sur la pensée et l'action de Benedetto Croce en ce qui concerne le maintien puis la réinstauration de la paix, notamment après les deux guerres mondiales, et son engagement pro-européen. L'étude s'est appuyée sur le croisement entre les œuvres de Benedetto Croce et les documents contenus dans les Archives d'Etat à Rome, comme les dossiers de la Police Politique fasciste qui a surveillé Croce pendant des décennies à cause de son engagement antifasciste.
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