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Les usages langagiers, les attitudes langagières et l'expression identitaire de Marocains vivant en milieu minoritaire ou en milieu majoritaireZouali, Ouafaa 11 April 2018 (has links)
Le but de la présente étude était de vérifier si les facteurs socio-psychologiques liés aux comportements langagiers et les expressions identitaires varient en fonction du statut ethnolinguistique, minoritaire et/ou majoritaire, chez des adolescents faisant partie d'une même communauté ethnolinguistique (les Marocains) vivant dans différents pays (Canada, Belgique, Maroc) et ayant des expériences scolaires différentes. Il s'agissait aussi d'examiner la correspondance entre le profil identitaire et les facteurs socio-psychologiques des groupes étudiés. 294 sujets ont répondu à des questionnaires concernant les usages langagiers, les habitudes linguistiques, les attitudes langagières, la compétence linguistique et l'identité culturelle. Les résultats des analyses ont confirmé que l'expression identitaire des groupes varie en fonction du leur statut ethnolinguistique et qu'il existe une interaction entre les différentes variables socio-psychologiques associées à leurs comportements langagiers. Aussi, l'expression identitaire de chacun des groupes correspondrait aux variables socio-psychologiques, et ce, aussi bien en contexte minoritaire qu'en contexte majoritaire.
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Quête de l'identité chez l'adolescent rwandais rescapé du génocide: approche développementale et différentielleSebuhoro, Célestin January 2005 (has links)
Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Intégration scolaire et construction identitaire : regard sur les expériences de jeunes sourds oralistes de la région de Haute-Normandie (France)Dufour, Joëlle 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire documente les expériences d’intégration sociale et académique de jeunes adultes sourds oralistes de Haute-Normandie, ainsi que leurs perceptions sur leur identité. Il insiste sur l’influence exercée par les premières sur les deuxièmes, en plus de montrer comment les normes sociales et biomédicales orientent les représentations de leur identité et comment, en retour, ces représentations participent à la reproduction de ces normes. Cette étude s’inscrit dans le courant de l’anthropologie du handicap et de la surdité, et s’appuie principalement sur les concepts de stigmate et d’identité sourde. Ses résultats, qui reposent sur 33 entrevues réalisées auprès de jeunes sourds oralistes et de professionnels en surdité, dévoilent que les jeunes sourds oralistes éprouvent d’importantes difficultés scolaires et sociales. Par ailleurs, à travers leur constante recherche de conformité, ceux-ci semblent moins à même de réinterpréter leur surdité de manière positive et, de ce fait, de développer une identité culturelle sourde.
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Éducation et frontières linguistiques au Québec : les parcours identitaires d'étudiants universitaires issus de l'école de langue anglaiseMagnan, Marie-Odile 17 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la construction identitaire des jeunes adultes issus de l'école de langue anglaise au Québec. Elle analyse le rôle de l'éducation en contexte minoritaire au Québec sur les parcours identitaires des jeunes. Plus spécifiquement, la thèse se penche sur les parcours identitaires des jeunes à travers leur transition vers l'université, leur transition vers d'autres lieux géographiques (si mobilité il y a) ainsi qu'à travers la façon dont ils articulent les identités collectives que leur attribuent de nouveaux Autruis. Il en ressort que le travail de construction identitaire de ces jeunes s'effectue principalement en référence à deux étiquettes identitaires qui semblent s'opposer au plan des identités collectives, au plan du Nous et du Eux : celles de « Francophone Québécois » et d'« Anglophone Canadien ». Adoptant un cadre d'analyse qui envisage la construction de l'identité collective et individuelle comme produite par et dans l'interaction, cette thèse se situe dans la branche de la sociologie comprehensive. Elle comporte l'analyse d'une étude de cas spécifique : celle des jeunes adultes ayant fréquenté les écoles secondaires de langue anglaise de la ville de Québec. Le corpus comprend 33 entrevues qualitatives individuelles et semi-dirigées. Les données sont analysées selon un cadre où l'individu travaille à sa construction identitaire en cumulant différentes logiques identitaires issues d'une structure sociale située dans un contexte sociohistorique donné. La thèse entend contribuer au développement des connaissances dans le champ de recherche portant sur les Québécois d'expression anglaise, mais aussi dans le champ plus général de l'étude des minorités linguistiques au Canada et de l'éducation en contexte minoritaire. Elle entend également contribuer à l'avancement des connaissances dans le champ de recherche traitant des parcours à l'enseignement supérieur. Trois niveaux d'analyse des résultats se retrouvent dans la thèse. Le premier niveau reconstitue l'identité collective du monde social étudié : les jeunes ayant fréquenté l'école secondaire de langue anglaise à Québec. Il fait état de l'existence d'une « communauté imaginée » anglophone à Québec dont le principal marqueur de frontières linguistiques est l'école - une communauté imaginée prenant forme principalement dans les interactions quotidiennes avec l'Hors-groupe francophone majoritaire. Ce premier niveau d'analyse démontre en ce sens que les frontières ethniques remontant à la création de l'Empire britannique, c'est-à-dire les frontières entre l'identité britannique et l'identité française, continuent à prendre place dans l'interaction quotidienne des jeunes adultes que nous avons interrogés. Le deuxième niveau d'analyse se penche sur l'identité individuelle; il vise à répondre à la question suivante : comment les acteurs sociaux articulent les frontières linguistiques et ethnonationales dichotomiques entre « Francophone Québécois » et « Anglophone Canadien » dans leur parcours identitaire? Ce chapitre présente ainsi une classification des différents parcours identitaires retrouvés dans le corpus. Il en ressort des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision dichotomique et mutuellement exclusive des appartenances « francophone québécoise » et « anglophone canadienne » ainsi que des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision plurielle où se cumulent les appartenances linguistiques et ethnonationales. Finalement, le dernier niveau d'analyse constitue l'aboutissement d'une démarche d'analyse typologique. Il propose une typologie où différentes logiques et processus identitaires sont explicités et analysés. Cette typologie révèle à quel point les jeunes construisent leur identité à l'aide des logiques de la structure sociale et non selon une identité qui leur serait propre, réelle ou du domaine de l'intériorité du sujet. Elle révèle également que, dans l'ensemble, plus le jeune diminue ses interactions avec la « communauté anglophone » de Québec et plus il interagit dans un nouveau milieu scolaire ou territorial, plus il multiplie ses groupes de référence et plus il se libère de la vision dichotomique des communautés linguistiques et ethnonationales « francophone québécoise » et « anglophone canadienne ». De façon générale, la thèse démontre que même si certains étudiants sont transformés par de nouveaux rapports d'altérité lors de leurs parcours postsecondaires, il reste que pour une majorité des répondants l'expérience de l'école de langue anglaise dans une ville majoritairement francophone constitue un repère de leur construction identitaire - un repère duquel ils se rapprochent ou se distancient durant leur parcours identitaire. Il s'avère néanmoins que les jeunes interrogés sortent de la dichotomie linguistique et ethnonationale et se mettent à envisager des appartenances qui se combinent principalement quand ils découvrent la diversité, ce qui se produit quand ils peuvent se projeter dans un espace autre que celui de la communauté anglophone de Québec. Finalement, la thèse propose une réflexion sur les conséquences sociales et politiques de ces résultats à la fois pour la société québécoise dans son ensemble, à la fois pour les communautés québécoises d'expression anglaise. Puis, la thèse suggère des pistes de recherche. / Cette thèse porte sur la construction identitaire des jeunes adultes issus de l'école de langue anglaise au Québec. Elle analyse le rôle de l'éducation en contexte minoritaire au Québec sur les parcours identitaires des jeunes. Plus spécifiquement, la thèse se penche sur les parcours identitaires des jeunes à travers leur transition vers l'université, leur transition vers d'autres lieux géographiques (si mobilité il y a) ainsi qu'à travers la façon dont ils articulent les identités collectives que leur attribuent de nouveaux Autruis. Il en ressort que le travail de construction identitaire de ces jeunes s'effectue principalement en référence à deux étiquettes identitaires qui semblent s'opposer au plan des identités collectives, au plan du Nous et du Eux : celles de « Francophone Québécois » et d'« Anglophone Canadien ». Adoptant un cadre d'analyse qui envisage la construction de l'identité collective et individuelle comme produite par et dans l'interaction, cette thèse se situe dans la branche de la sociologie comprehensive. Elle comporte l'analyse d'une étude de cas spécifique : celle des jeunes adultes ayant fréquenté les écoles secondaires de langue anglaise de la ville de Québec. Le corpus comprend 33 entrevues qualitatives individuelles et semi-dirigées. Les données sont analysées selon un cadre où l'individu travaille à sa construction identitaire en cumulant différentes logiques identitaires issues d'une structure sociale située dans un contexte sociohistorique donné. La thèse entend contribuer au développement des connaissances dans le champ de recherche portant sur les Québécois d'expression anglaise, mais aussi dans le champ plus général de l'étude des minorités linguistiques au Canada et de l'éducation en contexte minoritaire. Elle entend également contribuer à l'avancement des connaissances dans le champ de recherche traitant des parcours à l'enseignement supérieur. Trois niveaux d'analyse des résultats se retrouvent dans la thèse. Le premier niveau reconstitue l'identité collective du monde social étudié : les jeunes ayant fréquenté l'école secondaire de langue anglaise à Québec. Il fait état de l'existence d'une « communauté imaginée » anglophone à Québec dont le principal marqueur de frontières linguistiques est l'école - une communauté imaginée prenant forme principalement dans les interactions quotidiennes avec l'Hors-groupe francophone majoritaire. Ce premier niveau d'analyse démontre en ce sens que les frontières ethniques remontant à la création de l'Empire britannique, c'est-à-dire les frontières entre l'identité britannique et l'identité française, continuent à prendre place dans l'interaction quotidienne des jeunes adultes que nous avons interrogés. Le deuxième niveau d'analyse se penche sur l'identité individuelle; il vise à répondre à la question suivante : comment les acteurs sociaux articulent les frontières linguistiques et ethnonationales dichotomiques entre « Francophone Québécois » et « Anglophone Canadien » dans leur parcours identitaire? Ce chapitre présente ainsi une classification des différents parcours identitaires retrouvés dans le corpus. Il en ressort des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision dichotomique et mutuellement exclusive des appartenances « francophone québécoise » et « anglophone canadienne » ainsi que des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision plurielle où se cumulent les appartenances linguistiques et ethnonationales. Finalement, le dernier niveau d'analyse constitue l'aboutissement d'une démarche d'analyse typologique. Il propose une typologie où différentes logiques et processus identitaires sont explicités et analysés. Cette typologie révèle à quel point les jeunes construisent leur identité à l'aide des logiques de la structure sociale et non selon une identité qui leur serait propre, réelle ou du domaine de l'intériorité du sujet. Elle révèle également que, dans l'ensemble, plus le jeune diminue ses interactions avec la « communauté anglophone » de Québec et plus il interagit dans un nouveau milieu scolaire ou territorial, plus il multiplie ses groupes de référence et plus il se libère de la vision dichotomique des communautés linguistiques et ethnonationales « francophone québécoise » et « anglophone canadienne ». De façon générale, la thèse démontre que même si certains étudiants sont transformés par de nouveaux rapports d'altérité lors de leurs parcours postsecondaires, il reste que pour une majorité des répondants l'expérience de l'école de langue anglaise dans une ville majoritairement francophone constitue un repère de leur construction identitaire - un repère duquel ils se rapprochent ou se distancient durant leur parcours identitaire. Il s'avère néanmoins que les jeunes interrogés sortent de la dichotomie linguistique et ethnonationale et se mettent à envisager des appartenances qui se combinent principalement quand ils découvrent la diversité, ce qui se produit quand ils peuvent se projeter dans un espace autre que celui de la communauté anglophone de Québec. Finalement, la thèse propose une réflexion sur les conséquences sociales et politiques de ces résultats à la fois pour la société québécoise dans son ensemble, à la fois pour les communautés québécoises d'expression anglaise. Puis, la thèse suggère des pistes de recherche.
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