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Favoriser l'innovation au travail : l'influence de la justice interactionnelle et des stresseurs sur l'implication au travail et le comportement innovantLachance, Élizabeth January 2017 (has links)
Depuis les dernières décennies, le monde du travail a subi des transformations importantes. Elles doivent, aujourd’hui plus que jamais, optimiser leur efficacité et leur efficience, dans un contexte en constante évolution. En conséquence, l’innovation peut devenir un levier fort avantageux sur lequel les organisations peuvent créer, produire et offrir de nouveaux produits ou services. En d’autres mots, les organisations ont tout intérêt à faire de l’innovation une priorité stratégique. Cependant, l’innovation soulève également quelques enjeux non négligeables. Nonobstant les attentes envers les retombées positives, qui sont suscitées par les investissements parfois majeurs, il devient familier de constater une augmentation des stresseurs en entreprise. Afin de minimiser les effets pervers de ces stresseurs, accroitre notre compréhension de leurs effets sur le processus d’innovation est devenu une des clés essentielles. Les études empiriques étant plus nombreuses sur le sujet, il semble toutefois persister quelques contradictions qui méritent l’étude intégrée et pratique des connaissances sur le sujet de l’innovation. C’est dans cette perspective d’intégration que s’inscrit la présente thèse. Celle-ci est constituée de deux articles. Le premier article vise spécifiquement à faire une recension des écrits sur le lien entre les stresseurs et l’innovation au travail. S’adressant au monde scientifique et articulé autour de trois défis principaux, celui-ci présente d’abord le concept de l’innovation, souvent confondu avec le concept de créativité. Ensuite, la définition des stresseurs, les principaux constats et les limites qui sous-tendent la relation entre les stresseurs et l’innovation sont discutés. Le deuxième article, de nature empirique, s’adresse encore une fois à la communauté scientifique. Il a pour objectif de valider un modèle identifiant différentes variables afin de soutenir l’émergence de conduites innovantes en présence de stresseurs de type challenge et menace. Pour tester le modèle, des analyses de régressions multiples ont été réalisées, lors d’une étude longitudinale, auprès de 198 travailleurs québécois d’entreprises privées. L’interprétation générale des résultats tend à montrer que le comportement innovant est impacté de manière différenciée selon la nature des stresseurs en cause. Il semble donc opportun de les considérer et de proposer des stratégies d’intervention adaptées afin de minimiser l’impact des stresseurs. Par ailleurs, le facteur motivationnel, mesuré par l’implication au travail, semble influencer positivement l’innovation, sans oublier la justice interactionnelle, qui semble être une ressource intéressante à considérer. Ces résultats apportent donc des appuis empiriques aux théories existantes sur le sujet. Ils encouragent également une meilleure gestion des stresseurs au travail, aident à mieux impliquer les gens, et favorisent des relations interpersonnelles justes et équitables en milieu de travail. En somme, l’intégration de ces deux articles permet d’enrichir la documentation scientifique actuelle, tant sur les plans des connaissances théoriques que de la pratique professionnelle en psychologie organisationnelle. Ainsi, cette présente thèse constitue une source importante d’informations permettant de suggérer des pistes d’intervention, basées sur des fondements théoriques, afin de protéger le potentiel innovant des travailleurs.
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Motivation, comportements antisociaux au travail et implication dans le travail : études dans le contexte de l'industrie minière au Niger / Motivation, antisocial workplace behaviors and work commitment : a research study centred on the mining industry in NigerIssa, Mamadel Bassirou 08 June 2011 (has links)
La motivation et l’implication organisationnelle occupent une place essentielle dans les stratégies et politiques de gestions des ressources humaines de toute entreprise. Elles font partie des moyens par lesquels on cherche à maximiser l’apport des membres de l’organisation et par là la réussite de cette dernière. La présente étude interculturelle, qui porte sur une entreprise minière au Niger, s’interroge sur les effets de la culture individualiste/collectiviste sur la motivation des travailleurs mais aussi sur les conséquences des comportements antisociaux au travail (CAAT). Sur la base des résultats d’études antérieures mais aussi de façon exploratoire nous avons postulé une culture collectiviste au Niger, l’expression et la valorisation de la motivation extrinsèque et enfin une baisse de la motivation, une amotivation et une baisse de l’implication dans le travail conséquemment aux CAAT. La méthodologie mise en œuvre, qui comporte des observations et entretiens, puis l’administration d’un questionnaire auprès d’une population de 350 personnes tout venant mais aussi cadres et non cadres d’une société minière, nous permet d’observer des résultats concordants et discordants avec les théories abordées. Cette population se montre collectiviste, alors que contrairement à la littérature, elle est plus motivée intrinsèquement et ne valorise pas socialement la motivation extrinsèque. En ce qui concerne les CAAT, les effets partiels - de la dégradation et/ou appropriation des biens appartenant à l’organisation, du non respect des règlements et procédures de l’organisation, des agressions physique envers une personne, des agressions psychologiques au sein de l’organisation et des contraintes imposées par l’organisation aux travailleurs- mis en évidence permettent de parler d'une démotivation mais aussi une baisse de l’implication dans le travail qui prendrait des chemins différents en fonction du contexte culturel et le statut des travailleurs. / Motivation and work commitment play a major role in human resources strategy and policy in any workplace. They help in maximising individuals’ contributions to an organisation and so improve its success. The following inter-cultural study, carried out on a mining firm in Niger, asks examines the effects of an individualist or collectivist culture on worker motivation and on the consequences of anti-social behaviour within the workplace (CAAT). Based on pre-existing and exploratory research, the following hypothesises were made. There is in Niger a collectivist culture, with the favouring of extrinsic motivation, falling motivation, leading to a de-motivation and a reduction in work commitment provoked by CAAT. The methodology used observations and interviews followed by the completion of a questionnaire by a diverse sample of 350 people including executives and non-executives of a mining company, produced results that were both in agreement and disagreement with the theoretical hypotheses. The population is shown to be collectivist, but contrary to the literature is more intrinsically motivated and does not favour socially extrinsic motivation. The various effects of CAAT- degradation and/or theft of the organisation’s property, non-respect of rules and procedures, physical and psychological aggression towards individuals within the workplace constrains imposed by the organisation on workers- are signs of a de-motivation but also a reduction of work commitment that takes different forms depending on the cultural context and status of employees.
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Une étude exploratoire du vécu de travail des cadres à temps partiel : rôle de l'environnement immédiat de travail et du "hors travail".Bonnet-Polese, Isabelle 01 January 2003 (has links) (PDF)
Les dispositifs d'ARTT qui se sont développés dans les vingt dernières années en France ont eu pour conséquence une grande diversité des formes d'emploi et des systèmes d'horaires. C'est au sein de ces logiques collectives et individuelles et dans la recherche d'une plus grande flexibilité que le temps partiel s'est considérablement développé sur cette période passant de 9,2 % des salariés en 1982 à 17,2 % en 1999. Féminisé à plus de 80%, cette forme d'emploi demeure plus souvent contrainte que choisie. A la différence des autres catégories de salariés, le temps partiel chez les cadres est une forme de travail très largement choisie. il correspond dans la plupart des cas à la recherche d'une plus grande maîtrise des structures temporelles et chez les femmes en particulier un moyen d'articuler vie professionnelle et vie familiale. Malgré cela, 4% seulement des cadres restent peu concernés par le temps partiel. "Cadre" et "temps partiel" demeurent encore dans les représentations des notions contradictoires et les réticences proviennent tant des employeurs, que des cadres eux-mêmes. L'analyse de la littérature sur les évolutions du temps de travail et sur la nature et le statut du temps partiel nous a permis de comprendre que toute opération de réduction du temps de travail comporte des effets sur les conditions d'exercice du travail, mais aussi sur les attitudes et les comportements des salariés en partie orientés par la valeur et le sens que chacun d'entre eux attribue au travail, les arbitrages et les compromis qu'ils sont amenés à effectuer au sein de leur vie de travail mais aussi entre vie de travail et vie hors travail. Compte tenu du très faible nombre de recherches sur les cadres à temps partiel, cette recherche vise à mieux connaître les vécus de travail de ces cadres (rapport au travail, modes personnels d'organisation, implication au travail) et à identifier les éléments organisationnels et personnels susceptibles de transformer cette forme d'emploi des cadres en compromis fondés sur l'équilibre et la réciprocité. Plus précisément, à travers vingt entretiens exploratoires et l'exploitation de 125 questionnaires, elle a pour objectif d'analyser la relation entre ces vécus de temps partiel et les contextes immédiats de travail (poste occupé, groupe de travail, contexte organisationnel) mais aussi la relation travail/hors travail. Nous espérons qu'elle pourra fournir aux employeurs des éléments de référence susceptibles de guider les conditions de pratique et de diffusion du temps partiel chez les cadres
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La relation entre souffrance et implication au travail dans le cadre de la théorie de la conservation des ressources : le cas d'une organisation médico-sociale / The relationship between suffering at work and work commitment in conservation of resources theory framework : the model of a medico-social organizationSafy, Fatema 12 December 2011 (has links)
L'évolution de l'environnement du travail, de l'organisation du travail, et des modes de gestion des hommes, introduit de nouvelles pathologies de travail à côté des pathologies traditionnelles dites physiques : il s'agit de pathologies mentales. Ces dernières sont liées à des contraintes organisationnelles ou de marché comparativement aux pathologies traditionnelles rattachées aux conditions physiques et matérielles de la tâche. Dans ce contexte d'émergence de nouvelles formes de mal-être au travail, le concept de souffrance au travail, concept « fantôme » en sciences de gestion, apparaît pertinent car il interroge le fonctionnement organisationnel et le rôle de la gestion des ressources humaines. Cette recherche possède un double objectif : contribuer à une meilleure compréhension de la souffrance au travail par la production d'une définition claire de ce concept, et théoriser le lien entre souffrance et implication au travail en définissant de quelle manière ces construits s'influencent mutuellement. Notre recherche est animée par la question suivante : quelles relations existe-t-il entre souffrance et implication au travail ? Pour y répondre, nous nous appuyons sur la théorie de la conservation des ressources. Les résultats de la recherche montrent que la souffrance au travail naît d'une perte de ressources organisationnelles engendrant une érosion des ressources subjectives permettant à l'individu de se définir, et crée une forme d'implication au travail précise : le sur-engagement. Celui-ci trouve ses origines dans la souffrance au travail elle-même et est orienté par des expériences de travail négatives forçant des sentiments négatifs envers l'organisation. / The evolution of the work environment, work organization, and practices of human ressource management, introduces new pathologies work alongside the traditional pathologies so-called physical pathologies : there are mental pathologies. These are related to organizational or market constraints compared to traditional pathologies related to physical and material task's conditions. In this context of new forms of ill-being at work, the concept of suffering at work, "ghost" concept in management science, appears relevant because it queries the organizational functioning and the role of human resource management. This research has two objectives: contribute to a better understanding of suffering at work in producing a clear definition of this concept, and theorize the link between suffering at work and work commitment in defining how these constructs influence each other. Our research is motivated by the question : what relationship is there between suffering at work and work commitment ? To answer, we rely on conservation of resources theory. The results of this research show that suffering at work arises from a loss of organizational ressources causing an erosion of subjective resources that allow the individual to define himself, and creates a specific form of work commitment : the over-involvement. It is rooted in the suffering at work itself and it is guided by negative experiences of work forcing of negative feelings toward the organization.
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