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Vers un Model Checking avec accélération plate des systèmes hétérogènesBardin, Sébastien 20 October 2005 (has links) (PDF)
Cette thèse s'inscrit dans le cadre de la vérification formelle de systèmes informatiques. Plus exactement nous nous intéressons au calcul de l'ensemble d'accessibilité d'automates étendus par des variables à domaines infinis. Bien que cet ensemble ne soit pas récursif en général, des techniques à base d'accélération permettent de le calculer en pratique. Cependant ces méthodes sont encore mal connues. Nous nous intéressons à l'étude de l'accélération, des points de vue théorique, algorithmique et implantation logicielle.
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Pronoms indéfinis, épicènes, genre et reprise anaphorique en anglais contemporain / Indefinite pronouns, epicene nouns, gender and pronominal reference in Modern EnglishMustafaeva Labruère, Asiyat 26 November 2016 (has links)
Cette thèse porte sur les particularités de la reprise anaphorique des pronoms indéfinis et des noms épicènes qui ont pour référents des individus humains indéfinis. Nous allons essayer de distinguer les différents facteurs (morphosyntaxiques, sémantiques et pragmatiques), qui influent sur le choix du pronom anaphorique. Ce choix ne sera pas toujours objectif. Il ne sera pas obligatoirement conforme aux règles d’accord syntaxique, puisqu’il dépendra de la décision de l’énonciateur concernant la pertinence du sexe ou du nombre d’individus faisant l’objet du discours. Ainsi, il est prouvé que le pronom personnel de la troisième personne du pluriel they est le meilleur candidat que ce soit dans les contextes où l’énonciateur et ses co-énonciateurs ignorent le sexe et/ou le nombre des personnes évoquées, dans les contextes génériques ou bien dans les contextes où l’énonciateur ne souhaite pas être précis sur l’identité de la personne dont il ou elle parle. Les pronoms personnels de la troisième personne du singulier he / she ne sont pas préférés dans ces contextes puisqu’ils rendent le référent plus défini qu’il l’est dans le discours en ajoutant des propriétés telles que le sexe et le nombre. Le choix que l’on fait pour se référer ou se coréférer sous-entend la prise d’un point de vue vis-à-vis des référents ou vis-à-vis des interlocuteurs. L’étude de plusieurs corpus, écrits comme oraux (BNC, COCA, SOAP, CHILDES, le corpus littéraire, le corpus de presse et d’émissions de télévision), nous a dévoilé que les locuteurs anglophones savent en quelque sorte manipuler le système pronominal conventionnel afin de rendre explicite ou de mettre en avant certains éléments ou bien d’en sous-spécifier ou d’en taire d’autres. / This dissertation investigates the peculiarities of pronominal reference to indefinite pronouns and epicene nouns that refer to indefinite human beings. It brings to light morphosyntactic, semantic and pragmatic factors which influence the choice of the anaphoric pronoun. This choice is not always objective, and does not necessarily match the rules of syntactic agreement. It tends to depend on the speaker’s decisions about the relevance of the sex and/or the number of individuals that are the topic of discussion. Thus, the third person plural pronoun they proves to be the best candidate when the referent’s sex and/or number is unknown by both the speaker and the hearer, as well as in generic contexts or when the speaker wishes to remain vague about the identity of the person he or she is referring to. The third person singular pronouns he / she do not fit in these contexts, since they render the referent more definite than it actually is in the discourse by adding such properties as sex and number. The choices that we make when referring or coreferring reveal our attitudes towards either referents or addressees. The study of both written and oral corpora (BNC, COCA, SOAP, CHILDES, literary, press and talk show corpora) reveals how English speakers are able to manipulate the conventional pronominal system so as to render explicit or highlight certain attributes and to underspecify others.
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Prédicats statifs, causatifs et résultatifs en discours. Sémantique des adjectifs évaluatifs et des verbes psychologiquesMartin, Fabienne 19 September 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les propriétés sémantiques et discursives des prédicats d'état ('laid, généreux') ainsi que des prédicats causatifs et résultatifs, et plus particulièrement des verbes psychologiques à Expérienceur objet ('stimuler, encourager'). Le cadre adopté est celui de la sémantique néo-davidsonienne (Parsons, 1990) et de la sémantique du discours (Kamp & Reyle 1993, Asher 1993). La première partie (chap 1-7) est consacrée aux prédicats d'état, et la seconde aux prédicats causatifs et résultatifs (chap. 8-9). Dans le chapitre 1, on expose les arguments en faveur de l'idée que les verbes d'état ont un argument implicite davidsonien comme les verbes d'action. Abordant ensuite les constructions en 'by/in' ('by/in smoking, he broke his promise'), l'auteur propose de considérer, avec Goldman et contre Davidson, que celles-ci décrivent deux événements distincts, liés par une relation de génération. L'analyse goldmanienne de ces constructions est ensuite étendue aux prédicats d'état ('in doing this, he was clever'), ce qui permet de distinguer les prédicats qui dénotent un état dépendant d'une action, comme 'clever' en usage occurrentiel, des prédicats qui dénotent un état indépendant d'une action, comme beautiful (cf. '??in doing this, he was beautiful'). Le chapitre 2 fait le point sur les spécificités des prédicats d'état par rapport aux prédicats d'activité. Y est notamment montré que certains prédicats d'état acceptent le "progressif interprétatif" ('tu es en train de croire au Père Noël!'). Ce type de progressif est distingué du progressif standard et du progressif actif anglais ('he was being clever'); sont définis également les "prédicats interprétatifs" qui n'acceptent que ce progressif. Le chapitre 3 élabore une typologie aspectuelle des prédicats d'état. Sont d'abord distingués quatre types d'états en fonction de l'intervalle pendant lequel l'état en cause est vérifié. On montre que cette quadri-partition rend mieux compte des données linguistiques que la dichotomie classique en 'stage level predicates' et 'individual level predicates'. Ensuite sont définis les "prédicats d'état pur" comme beau, qui dénotent un état indépendant de toute action, et les "prédicats d'état endo-actionnel" comme 'généreux/bruyant' en usage occurrentiel, qui dénote un état généré par une action. On présente des arguments contre l'assimilation de ces derniers prédicats à des prédicats d'action. Est alors analysée l'ambiguïté des prédicats comme "généreux" dans l'emploi occurrentiel: 'Pierre m'a donné des bonbons. Il a été généreux' peut vouloir dire soit que Pierre a été généreux de (décider de) me donner des bonbons (lecture-d), soit qu'il a été généreux dans la manière de me les donner (lecture-m). Dans la foulée, on examine la relation temporelle qui prend place entre un état s et l'action e dont il dépend. Enfin, on montre que l'analyse proposée peut rendre compte de la concurrence entre passé composé et imparfait dans les phrases dénotant un état occurrentiel. A partir de la typologie aspectuelle élaborée au chapitre 3, le chapitre 4 revisite le problème que soulèvent certains prédicats d'état dans les constructions à prédicat second descriptif ('Pierre a donné des bonbons saoul/??généreux') et propose une nouvelle solution. On montre ensuite que cette solution peut être adaptée pour résoudre un problème moins étudié, à savoir celui que posent certains prédicats d'état dans les subordonnées temporelles en 'quand '(cf. 'Il était généreux, quand il a distribué les bonbons' versus '??Il a distribué des bonbons quand il était généreux'). Enfin, on fait le point sur la difficulté qu'éprouvent les prédicats évaluatifs à entrer dans les constructions présuppositionnelles, parmi lesquelles les subordonnées temporelles, mais les GN définis ('La femme rousse/??généreuse commanda une bière'). Le chapitre 5 est consacré aux relations rhétoriques qui s'établissent entre la description d'un état et la description d'un événement, aux combinaisons possibles entre ces relations rhétoriques, et à la manière dont tel ou tel prédicat d'état, vu ses propriétés sémantiques, contribue à établir telle ou telle relation rhétorique avec la description d'événement. Le chapitre 6 revient sur le problème que soulève l'indéfini des en lecture non générique avec certains prédicats d'état, notamment les prédicats évaluatifs ('Des livres étaient sales' versus '??Des livres étaient merveilleux'). En se fondant sur les outils de la 'Decision Theoretic Semantic's (Merin 1999), l'auteur fait l'hypothèse qu'un prédicat P n'accepte des que si la quantité des éléments satisfaisant P dans le contexte est non pertinente pour les fins du discours, et s'il est clair, par ailleurs, que les qualités implicites que peuvent instancier les dits éléments ne contribuent en aucune façon à expliquer qu'ils satisfont P. On montre que ces deux conditions sont respectées (resp. violées) avec les prédicats d'état compatibles (resp. incompatibles) avec des dans sa lecture non générique. Le chapitre 7 est consacré à la sémantique qu'il faut assigner aux prédicats d'état évaluatifs. On expose tout d'abord les arguments en faveur d'une sémantique "réaliste", qui analyse les prédicats évaluatifs comme des prédicats unaires dénotant de vraies propriétés. On distingue ensuite, dans le contenu informationnel des énoncés évaluatifs, un composant assertif et deux implicatures associées. On termine par l'analyse des prédicats évaluatifs superlatifs ('merveilleux'); est argumentée l'idée que ces prédicats ont un composant expressif, en ce sens que le locuteur, en les utilisant, implicite qu'une entité satisfaisant le prédicat a déclenché en lui une émotion, vécue ou rejouée lors de l'énonciation. On montre en quoi ce composant expressif contribue à expliquer pourquoi de tels prédicats sont difficilement utilisables à l'impératif ou dans certains types de questions. Le chapitre 8 répertorie trois classes parmi les verbes, dits "résultatifs", qui présupposent l'occurrence d'un événement e causant ou générant l'événement asserté e'. On présente d'abord le problème que pose la définition de cette présupposition, puis une nouvelle solution est exposée. On montre alors que la présupposition des verbes résultatifs -- achèvements droits et accomplissements strictement forts --- est de nature scalaire et peut s'expliquer par la Loi d'exhaustivité de Ducrot. Le chapitre 9 est consacré aux verbes psychologiques à Expérienceur objet (VPEO). Après avoir classé ces verbes en fonction de leur structure événementielle, on fait le point sur les différentes lectures qu'ils peuvent accepter. On montre ensuite qu'à la différence des VPEO acceptables dans les constructions agentives, les VPEO qui y sont peu acceptables exhibent deux propriétés cruciales. D'abord, ils présupposent toujours, à l'instar des verbes étudiés dans le chapitre 8, l'occurrence de l'événement impliquant le sujet; ensuite, certains d'entre eux sont "interprétatifs", en ce sens que l'assertion du changement d'état psychologique ne s'avère pertinente pour les fins du discours que si l'interprétant connaît, par ailleurs, l'événement qui cause ce changement. Cela permet d'expliquer pourquoi les verbes en question ne peuvent faire avancer la narration comme le ferait un prédicat d'action normal, et pourquoi ils sont peu compatibles avec les adverbes de manière orientés sur l'agent, les pseudo-clivées ou les compléments de lieu. On termine par l'analyse aspectuelle de la classe des VPEO, en montrant qu'on y trouve des membres des cinq classes aspectuelles distinguées dans le chapitre précédent.
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