Discrepant findings on whether children with autism display response inhibition deficits may be partially due to the wide variety of behavioral tasks used to assess inhibition. A more useful way of understanding early cognitive/attentional processes that influence response inhibition may be to look at neurophysiological measures. Specifically, the event related potential N2, a measurement of cognitive control or the effortful decision to inhibit a prepotent behavioral response, may be useful in understanding the discrepancy in response inhibition. In the current study we measured the N2 as high-functioning autistic children and age, IQ-matched control children performed a modified Flanker task. We further examined the associations between N2 amplitude and latency and variations in social communication within the HFA sample. Behavioral and electrophysiological data from a modified Flanker task were collected from 27 HFA (1 female) and 24 typically developing controls (1 female) ranging in age from 8- to 16-years. Symptom severity was measured using the ASSQ, ADI, and SCQ. Regarding behavioral performance, HFA children committed more errors than control children when controlling for age and verbal IQ. Electrophysiological performance indicated marginal group differences in N2 amplitude when controlling for age. Typical age-related decline in N2 amplitude was observed in the control group but not in the HFA group. There were no significant group differences found for N2 latency. In addition, greater N2 amplitude was correlated with lower scores on the SCQ for the HFA children. Behavioral performance does not conclude that the HFA children show deficits in inhibition, but deficits regarding impulsivity. Electrophysiological data suggest developmental change in N2 amplitude differentiates the HFA and control groups. Finally, the relationship between larger N2 amplitude and lower scores on the SCQ, within the HFA children, indicate that social communication deficits are less when greater cognitive effort is utilized.

Le trouble dépressif majeur se caractérise par des troubles mnésiques, attentionnels et exécutifs, en particulier au niveau de l'inhibition cognitive et un biais dans le traitement des informations émotionnelles. L'objectif de ce travail était d'évaluer les processus de traitement émotionnel dans le trouble dépressif majeur en nous intéressant à l'inhibition cognitive et au traitement implicite des informations émotionnelles. Dans une première expérimentation, nous avons évalué les capacités d'inhibition cognitive auprès d'une population de vingts patients souffrant d'un trouble dépressif majeur en nous basant sur le modèle de Hasher et Zacks (1988), en utilisant du matériel d'évaluation neutre. Une tâche d'amorçage émotionnel avec différents types d'amorce (visages, sans, mots) a été utilisée pour évaluer les processus implicites. Nous avons expérimenté cette tâche auprès de 275 sujets sains afin de mettre en évidence un possible effet de genre, puis auprès d'une population de patients déprimés. Les principaux résultats confirment des capacités d'inhibition cognitive déficitaires dans le trouble dépressif majeur, notamment au niveau des fonctions d'accès et de freinage. La tâche d'amorçage émotionnel nous permet de confirmer le biais vers les informations négatives, corrélé au déficit d'inhibition cognitive. Une sensibilité des femmes non déprimées plus importante du côté des informations négatives se retrouve également chez les femmes déprimées. Nous discutons l'impact du déficit d'inhibition cognitive sur les processus de régulation émotionnelle, mais aussi la question d'une vulnérabilité féminine et les aspects psychopathologiques et thérapeutiques.