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Efficacité de la psychothérapie gestaltiste des relations d'objet sur le trouble dépressif majeur accompagné d'une pathologie de la personnalité

Noël, Dominique January 2015 (has links)
L'incidence du trouble dépressif majeur est à la hausse et son occurrence produit la plus grande détérioration de l'état de santé comparée à d'autres maladies physiques ou mentales. Plusieurs approches psychothérapeutiques brèves réussissent à guérir un épisode dépressif à court terme, mais leur efficacité est faible à long terme, ce qui fait en sorte que la rechute et la chronicité de ce trouble demeurent problématiques. Plusieurs recherches ont associé la présence de traits de personnalité pathologiques à la dépression, ce qui pourrait contribuer à sa chronicité. L’étude de traitements thérapeutiques intensifs qui en tiennent compte semble plus pertinente. La psycho- thérapie gestaltiste de relations d'objet (PGRO) est une approche qui a été conçue au départ pour traiter les pathologies de la personnalité. L'objectif principal de la présente recherche est d'étudier l'application de la PGRO au trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité. Une diminution de la symptomatologie dépressive et des traits de personnalité pathologiques était attendue. Trois participantes, recrutées à partir de la clientèle en cabinet privé de la chercheuse, souffrant d'un épisode dépressif majeur et présentant des traits de personnalité pathologiques, ont participé à 20 séances de PGRO. Elles ont été évaluées avant et après le traitement ainsi que lors d’un suivi de six mois. Aux suivis, l'épisode dépressif majeur était résorbé, ce qui fut aussi confirmé un an après la fin du traitement. Les traits de personnalité pathologiques avaient diminué de 33,33 % à 80,49 % selon la participante. Les résultats apportent un soutien préliminaire important quant à l'efficacité de la PGRO pour traiter le trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité et suggèrent que le travail sur le plan de la personnalité pathologique a un impact sur la diminution de la symptomatologie dépressive.
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INHIBITION COGNITIVE, TRAITEMENT EMOTIONNEL IMPLICITE et TROUBLE DEPRESSIF MAJEUR

Gendry-Gohier, Bénédicte 21 November 2011 (has links) (PDF)
Le trouble dépressif majeur se caractérise par des troubles mnésiques, attentionnels et exécutifs, en particulier au niveau de l'inhibition cognitive et un biais dans le traitement des informations émotionnelles. L'objectif de ce travail était d'évaluer les processus de traitement émotionnel dans le trouble dépressif majeur en nous intéressant à l'inhibition cognitive et au traitement implicite des informations émotionnelles. Dans une première expérimentation, nous avons évalué les capacités d'inhibition cognitive auprès d'une population de vingts patients souffrant d'un trouble dépressif majeur en nous basant sur le modèle de Hasher et Zacks (1988), en utilisant du matériel d'évaluation neutre. Une tâche d'amorçage émotionnel avec différents types d'amorce (visages, sans, mots) a été utilisée pour évaluer les processus implicites. Nous avons expérimenté cette tâche auprès de 275 sujets sains afin de mettre en évidence un possible effet de genre, puis auprès d'une population de patients déprimés. Les principaux résultats confirment des capacités d'inhibition cognitive déficitaires dans le trouble dépressif majeur, notamment au niveau des fonctions d'accès et de freinage. La tâche d'amorçage émotionnel nous permet de confirmer le biais vers les informations négatives, corrélé au déficit d'inhibition cognitive. Une sensibilité des femmes non déprimées plus importante du côté des informations négatives se retrouve également chez les femmes déprimées. Nous discutons l'impact du déficit d'inhibition cognitive sur les processus de régulation émotionnelle, mais aussi la question d'une vulnérabilité féminine et les aspects psychopathologiques et thérapeutiques.
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L'effet de la psychoneurothérapie sur l'activité électrique du cerveau d'individus souffrant du trouble dépressif majeur unipolaire

Paquette, Vincent January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'effet de la psychoneurothérapie sur l'activité électrique du cerveau d'individus souffrant du trouble dépressif majeur unipolaire

Paquette, Vincent January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les interventions sont-elles efficaces pour prévenir et traiter la dépression chez les jeunes adultes de 18 à 30 ans? : une revue systématique de la littérature

Sina, Gladys 12 1900 (has links)
La dépression chez les jeunes est fréquente et entraîne une détresse et un handicap pour les individus et leurs familles/aides-soignants. Les lignes directrices en matière de traitement et de prévention soulignent la nécessité d'informations de qualité et d'interventions psychosociales fondées sur des données probantes. Récemment, on s'intéresse de plus en plus aux interventions psychopédagogiques, qui fournissent généralement des informations précises sur les problèmes de santé et sur l'auto-gestion au client et à ses aides-soignants. L'objectif de cette revue systématique est de déterminer si les interventions psychopédagogiques peuvent être utilisées pour prévenir et traiter la dépression chez les jeunes adultes. Des recherches systématiques ont été effectuées dans MEDLINE Ovid, PsycInfo, et les listes de références. Aucune étude ne répondait aux critères d'inclusion de cette revue. Quatorze études issues d'une édition spéciale du Psychiatric Rehabilitation Journal (Davis et al., 2018) ont été discutées. Ce numéro met l'accent sur les besoins et les services efficaces pour les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale pendant leur transition vers l'âge adulte. Les populations ciblées par ces études sont les suivantes : les étudiants universitaires bénéficiant d'un soutien éducatif, les jeunes adultes blancs et latino- américains bénéficiant d'une aide pour trouver un emploi, les jeunes et les jeunes adultes impliqués dans le système judiciaire, les jeunes adultes souffrant de troubles de l'humeur et les prestataires de services destinés aux jeunes en transition vers l'âge adulte. L'accent mis sur la diversité des échantillons met en lumière certains des progrès réalisés dans le domaine. Les interventions psychopédagogiques peuvent jouer un rôle dans la prévention et la prise en charge de la dépression chez les jeunes, en tant qu'approche principale ou complémentaire. Le nombre limité d'études, le manque d'hétérogénéité dans les formats et les évaluations, ainsi que le manque de cohérence dans la définition des interventions psychopédagogiques rendent difficile la comparaison des programmes et la mesure de l'efficacité globale. Les études futures doivent établir une définition commune des interventions psychopédagogiques, développer/évaluer les interventions psychopédagogiques conformément aux cadres d'interventions complexes et analyser leurs composantes actives. / Youth depression is common and leads to distress and impairment for individuals and their families/caregivers. Treatment and prevention guidelines stress the need for good information and evidence-based psychosocial interventions. Increasingly, there is a growing interest in psychoeducational interventions (PIs), which broadly deliver accurate information about health issues and self-management to the client and his/her caregivers. The aim of this systematic review is to investigate whether psychoeducational interventions can be used to prevent and treat youth depression. Systematic searches were undertaken in MEDLINE Ovid, psycINFO, and reference lists. No studies met the inclusion criteria for this review. Fourteen studies from a special edition of the Psychiatric Rehabilitation Journal (Davis et al., 2018) were discussed. This issue focuses on the needs of, and effective services for individuals with serious mental health conditions as they transition into adulthood. The populations of focus in these studies are: college students receiving educational supports, White and Latino young adults receiving employment supports, youth and young adults with justice system involvement, young adults with mood disorders, and service providers for youth in transition to adulthood. The focus on diverse samples highlights some of the progress in the field. PIs can have a role in preventing and managing youth depression, as a primary or complementary approach. The limited number of studies, heterogeneity in formats and evaluation, and inconsistent approach to defining PI, make it difficult to compare programmes and measure overall effectiveness. Future studies need to establish an agreed definition of PI, develop/evaluate PIs in line with frameworks for complex interventions, and analyse their active components.
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Les biais cognitifs chez les individus ayant un trouble psychotique

Samson, Crystal 08 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Les biais cognitifs sont des tendances qu’ont les individus à traiter l’information d’une certaine manière. Le terme biais réfère au fait que ces tendances sont souvent répétitives et rigides. Bien que l’on retrouve des biais cognitifs chez tous les individus, certains sont plus spécifiquement liés à la psychose et pourraient expliquer certains symptômes liés aux troubles psychotiques. Le premier objectif de cette thèse est d’examiner le niveau de preuve, ainsi que la taille de l’effet de l’association entre les biais de raisonnement et d’interprétation et les caractéristiques psychotiques (troubles psychotiques, symptômes psychotiques, expériences psychotiques sous-cliniques (psychotic-like experiences) et le risque de développer une psychose (psychosis risk)) ainsi que le niveau de preuve et la taille de l’effet des interventions psychologiques sur les biais cognitifs auprès de personnes ayant des caractéristiques psychotiques. Le deuxième objectif est d’explorer les biais cognitifs de manière transdiagnostique chez les individus ayant un trouble psychotique ou un trouble dépressif majeur. La première étude est une méta-revue portant sur les biais cognitifs associés aux caractéristiques psychotiques, et sur l’effet des interventions psychologique sur la modification des bais cognitifs. Cent-vingt-trois résultats provenant de quinze méta-analyses ont été évalués à l’aide du système Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluations (GRADE; Gotlib, 2010). Les résultats ont montré qu’un niveau de preuve modéré à élevé soutenait les liens en des caractéristiques psychotiques et certains biais cognitifs, notamment : les biais d’interprétation lorsque étudiés regroupés, l’externalisation des événements cognitifs, le biais d’autoprotection (self-serving bias), l’attribution d’intentions hostiles, la saillance aberrante, le biais d’inflexibilité cognitive ou (belief inflexibility bias) (lorsque mesuré avec Maudsley Assessment of Delusions Schedule (MADS ; Wessely et al., 1993) et le biais de sauter aux conclusions (jump to conclusions) lorsqu’étudiées avec des tâches expérimentales (le biais de la collecte de données (data-gathering bias)). Les autres biais étudiés par les méta-analyses incluses dans la méta-revue ne sont pas soutenus par un niveau de preuve suffisante (le biais de personnalisation (personalizing bias), le biais contre les indices infirmatoires (bias against disconfirmatory evidence ; BADE), le biais contre les indices confirmatoires (bias against confirmatory evidence ;BACE), et le biais d’acceptation libérale (liberal acceptance bias)). Certains biais cognitifs étaient notamment liés aux symptômes similaires à la psychose chez des personnes en santé et chez des personnes à risque élevé de psychose. Un niveau de preuve modéré-élevé soutient un petit effet de taille des interventions psychologiques sur les biais cognitifs. La deuxième étude est une validation francophone du CBQp. Le questionnaire a été traduit et validé auprès de personnes ayant un trouble psychotique (N=30), un trouble dépressif (N=32) et dans un groupe normatif (N=663). Une analyse transdiagnostique par regroupements hiérarchiques de profils de biais cognitifs a également été réalisée. Nos résultats ont révélé une structure factorielle similaire à celle des auteurs originaux, avec la solution à un facteur (évaluation d’un score de biais cognitifs global) étant la meilleure, mais les solutions à deux facteurs (évaluation de biais divisés en deux thèmes liés à la psychose) et cinq facteurs (évaluation de cinq biais cognitifs différents) étaient les plus intéressantes cliniquement. Finalement, une solution à six regroupements a émergé de l’analyse par regroupements hiérarchiques, suggérant que des individus ayant des diagnostics similaires peuvent avoir des profils de biais cognitifs différents, et que des individus ayant des diagnostics différents peuvent avoir des profils de biais cognitifs similaires. Davantage d’études et de méta-analyses sont nécessaires pour mieux identifier les liens entre certains biais cognitifs et les caractéristiques psychotiques pour lesquels il n’y a aucune méta-analyse sur des échantillons cliniques, tels que le biais d’attribution d’intentions hostiles (hostility attribution bias), la saillance aberrante et le biais de sauter aux conclusions (lorsque mesurés avec des questionnaires autorapportés). D'autres biais étudiés par des méta-analyses chez des populations cliniques (par exemple, le biais de personnalisation, le biais contre les indices infirmatoires, le biais contre les indices confirmatoires et le biais d'acceptation libérale) doivent encore faire l'objet de recherches supplémentaires de qualité avant de pouvoir conclure sur leur relation avec les caractéristiques psychotiques. Une méta-analyse clarifiant les biais cognitifs spécifiques qui sont altérés par des interventions cognitives (spécifiques également) pourrait nous aider à mieux comprendre les composantes les plus efficaces des interventions sur les différents biais cognitifs, et ainsi améliorer les interventions actuelles. Les associations entre différents biais cognitifs et les symptômes similaires à la psychose dans les études analogues suggèrent également que d’autres groupes populationnels pourraient bénéficier d’interventions ciblant les biais cognitifs, la présence de ces biais et symptômes se retrouvant sur un spectre. Finalement, les résultats de notre deuxième étude nous laissent croire qu’il serait intéressant d’évaluer la présence de différents biais cognitifs de manière transdiagnostique à l’aide d’autres instruments de mesure. Notre version francophone du questionnaire de biais cognitifs pour la psychose pourra être utilisée auprès de populations francophones. / Cognitive biases are individual tendencies to process information in a certain way. The term bias refers to the fact that these tendencies are often rigid and repetitive. Although cognitive biases are found in all individuals, some are more specifically related to psychosis and may explain some of the symptoms associated with psychotic disorders. The first aim of this thesis is to examine the quality of evidence and effect size of the association between reasoning and interpretation biases and psychotic features (psychotic disorders, psychotic symptoms, psychotic-like experiences and psychosis risk) as well as the quality of evidence and effect size of psychotic interventions on cognitive biases in individuals with psychotic features. The second objective is to explore cognitive biases transdiagnostically in individuals with a psychotic disorder or a major depressive disorder. The first study is a meta-review on cognitive biases associated with psychotic features, and on the effects of psychological interventions on cognitive biases. One hundred and twenty-three outcomes from 15 meta-analyses were assessed using the Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluations (GRADE; Gotlib, 2010). The results showed that moderate to high-quality evidence supported links between psychotic features and certain cognitive biases, namely: interpretation biases when studied together, the externalization of cognitive events, the self-serving bias, the hostility attributions bias, the aberrant salience bias, belief inflexibility bias (when measured with Maudsley Assessment of Delusions Schedule (MADS; Wessely et al., 1993) and the jumping to conclusion bias when measured with experimental tasks (the data-gathering bias). The other biases studied by the meta-analyses included in the meta-review are not supported by sufficient quality of evidence (the personalizing bias, the bias against disconfirmatory evidence, the bias against confirmatory evidence, and the liberal acceptance bias). Some cognitive biases were notably related to psychosis-like symptoms in healthy people and in people at high risk of psychosis. Moderate-high-quality evidence supports a small effect size of psychological interventions on cognitive biases. The second study is a French validation of the CBQp. The questionnaire was translated and validated with people with a psychotic disorder (N=30), a depressive disorder (N=32) and in a normative group (N=663). A cross-diagnostic analysis by hierarchical clustering of cognitive bias profiles was also performed. Our results showed a similar factor structure to that of the original authors, with the one-factor solution (assessment of a global cognitive bias score) being the strongest, but the two-factor (assessment of biases divided into two psychosis-related themes) and five-factor (assessment of five different cognitive biases) solutions being the most clinically interesting. Finally, a six-cluster solution emerged from the hierarchical cluster analysis, suggesting that individuals with similar diagnoses may have different cognitive bias profiles, and that individuals with different diagnoses may have similar cognitive bias profiles. More studies and meta-analyses are needed to better understand links between certain cognitive biases and psychotic features, including the hostility attribution bias and the aberrant salience, and the jump to conclusions bias when measured with self-report questionnaires, for which there is no meta-analysis in clinical studies. Other biases studied reviewed by meta-analyses on clinical populations (e.g. the personalizing bias, the bias against disconfirmatory evidence, the bias against confirmatory evidence, and the liberal acceptance bias) still need further quality research before being able to conclude about their relation with psychotic characteristics. A meta-analysis of the effect of specific psychological interventions on the different cognitive biases targeted by them could also help us to identify which specific interventions are effective on the different cognitive biases, and thus improve current interventions. Associations between different cognitive biases and psychosis-like symptoms in non-clinical studies also suggest that other population groups may benefit from interventions that have been developed to target cognitive biases, as the presence of these biases and symptoms occur across a spectrum. Finally, the results from our second study suggest that it would be interesting to assess the presence of different cognitive biases transdiagnostically using other measurement instruments. Our French version of the cognitive bias questionnaire for psychosis is now available to be used with French-speaking populations.
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Corrélats neuronaux du circuit des récompenses chez les jeunes à risque parental de troubles de l'humeur

Kraushaar, Caroline 04 1900 (has links)
Cette thèse a pour objectif l’investigation du circuit des récompenses, sur les plans comportementaux et neuronaux, chez des adolescents à risque parental élevé de dépression majeure et de trouble bipolaire, en comparaison à des jeunes à risque parental peu élevé. Plus précisément, le but est d’identifier des marqueurs comportementaux et neuronaux du risque de développer une dépression majeure ou un trouble bipolaire, afin d’être en mesure de détecter et de prévenir ces troubles le plus tôt possible pour éviter, ou du moins retarder, leur émergence. Pour ce faire, nous avons réalisé deux études, présentées ici dans deux articles empiriques. Dans le premier article, le fonctionnement comportemental et neuronal du circuit des récompenses a été investigué au moyen d’une tâche d’anticipation et d’obtention de gains et de pertes monétaires, chez des adolescents à risque parental de dépression majeure (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de dépression majeure), des adolescents à risque parental de trouble bipolaire (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de trouble bipolaire) et des adolescents contrôles (i.e., jeunes asymptomatiques dont les deux parents sont en bonne santé mentale). Au niveau comportemental, les résultats ont révélé une meilleure performance chez les jeunes à risque de dépression majeure lorsqu’ils devaient éviter d’obtenir des pertes monétaires de magnitude variée (0,20$, 1$ ou 5$), ainsi qu’une meilleure performance chez les jeunes à risque de trouble bipolaire sur les essais impliquant d’éviter des pertes monétaires de magnitude nulle (0$). Au niveau neuronal, les jeunes à risque de dépression majeure démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude variée, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude nulle. De plus, les jeunes à risque de dépression majeure tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal durant l’évitement réussi de pertes monétaires, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal lors de l’obtention de pertes monétaires. Dans le deuxième article, l’intégrité structurelle des régions fronto-limbiques a été investiguée, au moyen de mesures du volume, de l’épaisseur corticale et de la superficie corticale. Les résultats ont mis en évidence, chez les jeunes à risque de trouble bipolaire, un volume plus élevé du cortex préfrontal dorsolatéral, par rapport aux jeunes à risque de dépression majeure et contrôles. De plus, les jeunes à risque de trouble bipolaire présentaient un volume plus élevé du cortex cingulaire postérieur, en comparaison aux jeunes à risque de dépression majeure. Enfin, une diminution de l’épaisseur corticale du cortex orbitofrontal et du gyrus frontal moyen a été observée chez les adolescents à risque de trouble bipolaire, en comparaison au groupe contrôle. L’ensemble de ces résultats démontre ainsi l’existence de particularités comportementales et d’altérations neuronales sur les plans fonctionnel et structurel, chez des jeunes à risque élevé de troubles de l’humeur, et ce, avant même l’émergence des premiers symptômes thymiques. Plus particulièrement, ces caractéristiques pourraient constituer des marqueurs du risque de développer un trouble de l’humeur. Par conséquent, ces marqueurs pourraient aider à mieux identifier les jeunes qui sont le plus à risque de développer un trouble de l’humeur, et ainsi permettre la mise en place précoce de stratégies préventives adaptées, afin d’éviter des trajectoires développementales psychopathologiques. / This thesis aims to investigate the behavioral and neural reward circuitry, in youths at high parental risk for major depressive and bipolar disorder, in comparison to youths at low parental risk for mood disorders. More specifically, the goal is to identify behavioral and neural markers of the risk to develop a major depressive or a bipolar disorder in order to early detect and prevent these disorders, and ultimately to avoid, or at least delay, their emergence. To do so, we conducted two experiments, presented herein in two empirical articles. In the first article, behavioral and neuronal reward circuitry were investigated in youths at high parental risk for major depressive disorder (i.e, asymptomatic youths which one of the parents is suffering from major depression), youths at high parental risk for bipolar disorder (i.e, asymptomatic youths which one of the parents is suffering from bipolar disorder) and control youths (i.e, asymptomatic youths from mentally healthy parents). Therefore, we used a monetary incentive delay task allowing the assessment of monetary gain and loss anticipation and outcome. Behaviorally, results revealed a better performance in youths at risk for major depressive disorder on trials involving potential losses of various magnitude (0,20$, 1$ or 5$), as well as a better performance in youths at risk for bipolar disorder on trials involving potential null losses (0$). Regarding imaging data, youths at risk for major depressive disorder demonstrated a reduced activity in the dorsolateral prefrontal cortex during the anticipation of potential monetary losses of various magnitude, while youths at risk for bipolar disorder showed a reduced activity in the dorsolateral prefrontal cortex during the anticipation of potential null losses. Moreover, youths at risk for major depressive disorder tended to have an increased activity in the orbitofrontal cortex during successful avoidance of monetary losses, while youths at risk for bipolar disorder tended to demonstrate an increased activity in the orbitofrontal cortex during feedback of monetary losses. In the second article, structural integrity of fronto-limbic regions was investigated, through volumetric, cortical thickness and surface area measures. Results have highlighted, in youths at risk for bipolar disorder, an increased volume in the dorsolateral prefrontal cortex, compared to both youths at risk for major depressive disorder and controls. Moreover, youths at risk for bipolar disorder showed an increased volume in the posterior cingulate cortex, in comparison to youths at risk for major depressive disorder. Finally, a reduced thickness in the orbitofrontal cortex and middle frontal gyrus were observed in youths at risk for bipolar disorder, in comparison to control youths. Taken together, these results demonstrate the existence of behavioral particularities, and neuronal alterations regarding functional and structural data, in youths at high risk for mood disorders, and this, even before the emergence of the first mood symptoms. More specifically, these characteristics might constitute markers of the risk to develop a mood disorder. Consequently, these markers could help to better identify youths who are most at risk to develop a mood disorder, and thus allow the early implementation of adapted preventive strategies to avoid psychopathological developmental trajectories.

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