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Les images "italiennes" de François Ier entre 1515 et 1530 : l'attente, la crainte, la célébratiοn et la déceptiοn chez les hοmmes de culture de la péninsul / Italian depictions of Francis I of France between 1515 and 1530 : expectations, fear, praise and disillusion among the Italian learned menAllaire, Valeria 30 November 2018 (has links)
Dans l’imaginaire collectif, François Ier est à la fois le Roi chevalier, le Roi mécène, le Père des Lettres ; il est aussi le Roi bâtisseur, le Roi veneur et séducteur, le Roi captif ou encore le Traître à la Chrétienté. Notre étude propose d’enrichir ce portrait kaléidoscopique en présentant une perspective toute italienne. Dès le début de son règne, ce monarque si complexe semble hanté par la domination de l’espace politique péninsulaire. À travers la lecture de la correspondance d’ambassadeurs et de nonces, ainsi que d’ouvrages historiques et littéraires de l’époque, nous nous intéressons ici à la construction de son image à l’intérieur de la péninsule, entre 1515 et 1530. Nous avons choisi d’observer des moments considérés comme significatifs pour l’espace italien dans son rapport avec le monarque : la victoire à Marignan et la rencontre bolonaise avec Léon X en 1515, l’échec à l’élection impériale en 1519, les défaites de la Bicoque, en 1522, et de Pavie, en 1525, la campagne napolitaine de 1528. Nous souhaitons montrer comment l’élaboration de l’image du monarque ne dépend pas exclusivement des succès ou des échecs politiques et militaires, mais varie au gré des espoirs et des craintes des acteurs politiques de l’époque, offrant, parfois, une représentation inattendue. En 1529, le roi signe la Paix des Dames avec Charles Quint et abandonne ses alliés italiens à la merci de son éternel ennemi. À ce moment, une cassure s’opère ; le roi ne renonce pas définitivement à ses ambitions italiennes, mais le portrait que l’on brosse alors de lui se transforme pour s’adapter à une nouvelle configuration politique. / This analysis deals with the representation of King Francis I wihthin the Italian peninsula spanning the period from 1515 to 1530. In the collective imagination, King Francis I is known as the Knight-King, the « Father and Restorer of Letters » and a Renaissance patron of the arts. He is equally remembered for his contribution to architecture, his hunting activities and amorous conquests, but also for his captivity and his alliance with the Turks. This study aims to broaden the range of King Francis I's multifaceted depictions by adopting a new Italian prespective in order to cast a new light on his representation. From the very beginning of his reign, this highly manifold monarch appears to have been haunted by the idea of dominating the peninsular political arena. The study is based on a corpus of letters written by ambassadors and papal nuncios as well as on historical and literary works. Emhphasis has been laid on several milestones in the history of Italy's relationships with its sovereign : the victory at the battle of Marignano and the King's meeting in Bolonia with Pope Leo X in 1515, the failure of the imperial election in 1519, the defeat at the Battle of the Bicocca, in 1522, and at the Battle of Pavia in 1525, as well as the Neapolitan campaigns of 1528. This thesis demonstrates that the king's image does not solely rely on his successes and defeats, but it largely depends on the changeing shifts in Italian political hopes and fears of the day. Our findings show that some of the depictions of King Francis I belie all expectations. In 1529, the king signs a treaty in Cambrai with Charles V and abandons his Italian allies to his long-lasting enemy. From that point onwards, a shift in politics occurs: the king does not wholly give up his Italian ambitions, but his representation changes, adapting to new political stakes.
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Un champ de forces et de luttes à la Renaissance : L’État de Milan (1515-1530) / A Field of forces and struggles in the Renaissance : The State of Milan (1515-1530)Duc, Séverin 03 December 2016 (has links)
Désireux de conquérir et de dominer le Milanais, François Ier (1515-1521) Francesco II Sforza (1522-1525) et Charles Quint (1526-1530) sont tous trois confrontés à un terreau politique à haut potentiel centrifuge, ce que nous appelons un « champ de forces et de luttes ». Notre enquête comparative de leur exercice successif de la domination met en lumière trois stratégies originales d’exercice direct, de délégation du pouvoir et d’intégration/médiation par les élites ou le popolo. Car chacun des princes et de leurs serviteurs conçoivent, à leur façon, leur propre pouvoir, les limites juridiques, géographiques et symboliques de celui-ci, et de celles des sujets dominés. Chacun a sa cartographie propre des rapports de force en ses terres d’origines, à Milan, en Italie, et en Europe. Très important, chaque modèle n’est pas statique mais en production, en tant que fruit d’une dialectique continue entre son héritage et une réalité chaque jour inédite, entre ses forces internes et l’influence extérieure, entre ce qu’il croit, et dit être, et ce qu’il exprime au quotidien. Dans ce contexte, la capacité d’adaptation du politique, ses modalités et ses limites face à l’inconnu et l’inédit devient cruciale afin de faire prévaloir ses attentes et défendre ses gains politiques. / Eager to conquer and dominate the State of Milan, Francis I (1515-1521) Francesco II Sforza (1522-1525) and Charles V (1526-1530) all three face a political ground with high centrifugal potential, what we call a "field of forces and struggles". Our comparative survey of their successive exercise of domination highlights three original strategies of direct exercise, delegation of power and integration/mediation by the elites or the Popolo. In their own way, each of the princes and their servants conceive their own power, its legal, geographic and symbolic limits, and the quality of dominated subjects. Each has its own mapping power relations in its origins land whether in Milan, France and Spain. Very importantly, each model is not static but in production, as a result of continuous dialectic between its heritage and a reality each day renewed, between its internal forces and external influences, between what he believes, and said to be, and that it expresses every day. In this context, the policy of adaptability, its terms and limits of the unknown and the unexpected becomes crucial to uphold its expectations and defend its political gains.
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Lilia florent : limaginaire politique et social à la cour de France durant les premières Guerres dItalie (1494-1525)Dumont, Jonathan 18 February 2010 (has links)
Ces dernières années, lhistoriographie des premières Guerres dItalie (1494-1525) sest considérablement enrichie notamment grâce aux études de D. Le Fur, N. Hochner, A.-M. Lecoq et R. W. Scheller. Croisant délibérément des sources variées (littéraires, politiques et iconographiques) ainsi que les méthodes (celle de lhistorien des textes et celle de lhistorien dart), leurs travaux se sont attachés à définir les différents aspects du pouvoir royal et la manière dont celui-ci se met en scène tout spécialement sous les règnes de Charles VIII, de Louis XII et de François Ier. Force est donc de constater que la figure du roi de France domine lhistoriographie récente des premières Guerres dItalie.
Pourtant, à chaque fois que les souverains des fleurs de lys sont mis en scène, ils noccupent pas seuls le discours politique. Dautres personnages, la France et les Français, apparaissent à côté deux. Le premier est dépeint, selon une tradition établie, comme un espace bénéficiant de qualités exceptionnelles. Lesdites qualités conditionnent la nature du deuxième personnage les Français , lequel sintègre dès lors à un portrait de la nation.
Durant les Guerres dItalie, ce discours sur la France et les Français ne sert pas uniquement à décrire le royaume lui-même. Il permet avant tout aux artisans de la propagande royale délaborer une pensée légitimant la conquête de lItalie et permettant dy imposer une nouvelle culture politique et sociale dinspiration française. Cet amalgame dimages à propos de lItalie française ou Franco-Italia traverse lensemble de la période, croisant parfois la figure royale, mais sen éloignant aussi très souvent.
Létude dune telle idéologie révèle enfin un intérêt supplémentaire. Au cours des premières décennies du XVIe siècle, la France connaît un véritable bouleversement de son modèle dorganisation sociale traditionnel. Nous voulons parler des trois ordres du féodalisme (oratores, bellatores et laboratores). Certes, dans la réalité quotidienne, le système ternaire ne reflète plus, depuis des siècles, la complexité des relations politiques et sociales. Par contre, la remise en cause de ce modèle au sein de la pensée politique curiale, en somme dans la culture de lélite, est une donnée relativement nouvelle en ce début de XVIe siècle. Ainsi, le discours sur lItalie française sert de champ dexpérimentation aux théoriciens du politique, aux polémistes ainsi quaux chroniqueurs et même aux poètes, leur permettant de redéfinir les contours dun schéma ternaire qui, dans sa forme traditionnelle, leur apparaît désuet.
On laura compris : notre thèse soriente donc vers létude, non dun seul mode de pensée, mais plutôt dune pluralité de concepts et dopinions ayant comme dénominateur commun la redéfinition des contours de lItalie et également de la France. Il sagira de comprendre la manière dont les auteurs de la cour de France regardent la Péninsule et ses habitants et comment, de cette expérience de laltérité, ils en arrivent à pratiquer un retour sur eux-mêmes et à relire leur propre mode dorganisation sociale, autrement dit, les cadres théoriques de leur existence. Cette histoire des lys qui sévertuent à fleurir dans les champs dune Italie pourtant bien décidée à les faucher sera loccasion dentrevoir sous un angle neuf cette période de bouleversements et dinquiétudes que sont les premières Guerres dItalie.
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"Bisogna fatti et non più parole", Rhétorique et politique du conseil dans les Consulte e Pratiche della Repubblica fiorentina, 1494-1512 / ‘Bisogna fatti et non più parole’. Rhetorics and Politics of Advice in the Consulte e Pratiche della Repubblica fiorentina, 1494-1512D'Errico, Dora 25 November 2011 (has links)
L’état de guerre permanent dans lequel est plongée l’Italie au début du XVIème siècle inaugure un nouvel espace politique qui ne va pas sans modifier la langue et le lexique politiques. Cette étude se consacre à un corpus peu exploité, celui des registres des Consulte e Pratiche della Repubblica fiorentina, procès-verbaux des réunions où le gouvernement florentin convoquait les citoyens les plus « sages » afin de recueillir leurs avis sur la politique à suivre. Pour le philologue politique, l’examen de ces verbali, conduit de concert avec l’étude des écrits politiques de la même époque, notamment machiavéliens, permet d’une part de désenclaver ces registres municipaux de leur marginalité historiographique, et d’autre part de dé-machiavéliser un certain nombre de termes, d’images, de représentations, de notions, non pour les assigner à d’autres, mais pour tenter de cerner ce qui fait les contours d’une voix et d’une parole collective. / Wars raging in Italy at the beginning of the XVIth century outline a new political space which alters the usual language of power and politics. In this context, our study concentrates on a quite forsaken corpus : the Consulte e Pratiche della Repubblica fiorentina. These texts gather the proceedings and the minutes of the meetings where « savi cittadini », summoned by the Signoria, tried to deliver advices and judgments on the current political affairs. From a philological and political perspectives, these verbali allow to restore the pratica in its central fonction of counselling and discussing all important political matters in Florence, between 1494 and 1512. They permit also to have a closer insight upon the machiavellian terminology, by stressing out all the common lexical sources and images where consiglieri and members of the political elite alike used to find a general frame for their thoughts. By doing so, this study emphatizes the diversity and the richness of a republican institution, the pratica, during times of troubles and violence.
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Sex, Chastity, and Political Power in Medieval and Early Renaissance Representations of the ErmineCobb, Morgan B. January 2010 (has links)
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