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The impact of acute and chronic obesity-related inflammatory states on neuronal activity in the nucleus accumbens core and shellKabahizi, Anita 11 1900 (has links)
L’inflammation systémique induite par l’obésité augmente la neuroinflammation et la réactivité gliale dans le noyau accumbens (NAc), associées à des comportements de type dépressif et anxieux. Les neurones à épines moyennes (MSN) du NAc font partie intégrante des circuits neuronaux qui contrôlent la motivation et l’humeur. Les différences fonctionnelles dans les entrées et les sorties des sous-régions du NAc – le cœur du NAc (NAcC) et la coquille du NAc (NAcSh) – fournissent une base pour étudier la divergence fonctionnelle dans les sous-territoires. Nos résultats biochimiques et chimiogénétiques préliminaires suggèrent que l’inflammation causée par une alimentation chronique riche en graisses entraîne une diminution de l’excitabilité des récepteurs D1 de la dopamine (D1R) des MSN. Notre objectif était d’étudier l’impact des états inflammatoires aigus et chroniques en étudiant l’impact du LPS et de l’alimentation riche en graisses saturées (HFD) sur l’activité des MSN du NAc et la plasticité synaptique. Pour ce faire, nous avons utilisé deux méthodes électrophysiologiques, les enregistrements de champ extracellulaire et le patch clamp intracellulaire à cellules entières, pour étudier la potentialisation à long terme (LTP) et l’activité excitatrice cellulaire dans le NAc en réponse à l’inflammation aiguë et chronique. Nos résultats suggèrent que le LPS peut induire des changements dans la LTP dans les champs de neurones du NAcC. Cela suggère que la neuroinflammation aiguë peut induire des changements dans la transmission du signal entre les synapses du NAcC. Dans les cellules patchées, nous avons constaté que les entrées excitatrices sur les MSN D1R du NAcC et du NAcSh présentaient une fréquence réduite, en réponse au LPS. Nous avons également constaté que le LPS peut induire une réduction de l’amplitude maximale des entrées inhibitrices sur les MSN D1R du NAcC et du NAcSh. Après 12 semaines d’un régime à base d’huile de palme (graisse saturée) amenant à l’obésité, les entrées excitatrices sur les MSN NAc D1R n’ont pas montré de changements significatifs. Collectivement, nos données suggèrent qu’un défi aigu au LPS, mais pas un défi chronique au Palm, peut provoquer des changements aigus dans l’activité neuronale du NAc qui pourraient être médiés par des changements dans la signalisation de la dopamine. / Obesity induced systemic inflammation upregulates neuroinflammation and glial reactivity in the nucleus accumbens (NAc) which is associated with depressive- and anxiety-like behaviors. Medium spiny neurons (MSNs) of the NAc are integral populations of the neural circuitry controlling motivation and mood. Functional differences in the inputs and outputs of NAc subregions- NAc core (NAcC) and NAc shell (NAcSh)- provide a basis to study functional divergence in the subterritories. Our preliminary biochemical and chemogenetic findings suggest that inflammation caused by chronic high-fat feeding results in decreased excitability of dopamine D1 receptor (D1R) MSNs. Our aims were to investigate the impact of acute and chronic inflammatory states by studying the impact of LPS and Palm saturated high-fat diet (HFD) on NAc MSN activity and synaptic plasticity. Given this, we used two electrophysiology methods, extracellular field recordings & intracellular whole-cell patch clamp, to study NAc long-term potentiation (LTP) and cellular excitatory activity in response to acute and chronic inflammation. Our results suggest that LPS may induce changes in LTP in neuron fields in the NAcC. This suggests that acute neuroinflammation may induce changes in signal transmission between synapses of the NAcC. In patched cells, excitatory inputs onto D1R MSNs of the NAcC and NAcSh displayed reduced frequency in response to LPS. We also demonstrate that LPS induces a reduction in the peak amplitude of inhibitory inputs onto both NAcC and NAcSh D1R MSNs. After 12 weeks on a saturated Palm diet, NAc D1R MSN excitatory inputs displayed no significant changes. Collectively, our data suggests that an acute LPS, but not chronic Palm challenge may illicit acute changes in NAc neuronal activity, perhaps mediated by changes in DA signaling.
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Assessing central lipid uptake and impact in the mesolimbic dopamine systemArdilouze, Amelie 02 1900 (has links)
L'obésité, caractérisée par une prise de poids excessive et un état inflammatoire, est une maladie métabolique qui devrait être prévenue car elle constitue un facteur de risque pour les maladies cardio-métaboliques. Les régimes riches en énergie et en graisses (high fat diet - HFD) sont une des causes de l'obésité. Plusieurs études suggèrent que les lipides alimentaires peuvent modifier la signalisation neuronale, l’excitabilité et la connectivité dans les aires cérébrales impliquées dans l’homéostasie énergétique. Dans le cerveau, les acides gras (AG) modulent la prise alimentaire, la prise de poids, et, plus récemment décrit, la motivation à obtenir de la nourriture. Ces effets semblent être médiés par l'incorporation des AG et/ou par leur métabolisme intra-neuronal, des mécanismes qui sont facilités par les protéines de transport, en particulier FATP1 (fatty acid transport protein-1). Il a aussi été montré que l’obésité altère l’intensité de l’effet de la dopamine (DA) et la neurotransmission dopaminergique dans le système mésolimbique, bien reconnu pour son implication dans les systèmes de récompense. Certaines études suggèrent que les neurones DA sont capables d’intégrer les AG, et que l'oléate, un acide gras à longue chaîne (AGLC), agit sur les neurones dans l’aire tegmentale ventrale (ventral tegmental area - VTA) d'où sont issus les neurones DA. L’oléate inhiberait l’activité neuronale dopaminergique, et donc les comportements de récompense.
Cependant, notre compréhension du métabolisme des AG et de leur incorporation dans le VTA est encore trop partielle. Nous avons voulu : 1) mesurer la captation d’un analogue radiomarqué d’AGLC, le *FTHA, dans diverses régions du cerveau impliquées dans la régulation de la prise alimentaire; 2) vérifier si le blocage pharmacologique de l’entrée des AG dans les cellules, via un inhibiteur de FATP1, module les effets suppresseurs de l'oléate sur la récompense alimentaire lorsqu’injecté dans le VTA; et 3) évaluer les effets d’une longue HFD sur l’accumulation de graisse dans le cerveau, la neuroinflammation, et sur la barrière hémato- encéphalique (brain blood barrier - BBB) dans les régions impliquées dans la récompense.
Pour l’objectif 1, nous avons élaboré un protocole permettant de quantifier l’incorporation et l’accumulation d’AG dans le cerveau. Après une injection de *FTHA dans la veine de la queue des souris, leurs cerveaux ont été disséqués, et la radioactivité était mesurée avec un compteur gamma. Nous avons montré que le cortex préfrontal et certaines zones associées au système de récompense (striatum dorsal-DS, VTA et noyau accumbens-NAC), mais pas l'hypothalamus médiobasal (mediobasal hypothalamus – MBH), incorporent le *FTHA. De plus, le VTA et le DS affichaient des taux de radioactivité plus importants et, plus rapidement, que les autres zones d’intérêt. Nous avons aussi déterminé que 15 minutes est le temps d'incubation optimal pour mesurer le *FTHA. Pour l’objectif 2, nous avons confirmé in vitro l’action de l’inhibiteur de la FATP1. Cependant, contrairement à des travaux antérieurs de notre équipe, nous n'avons pas trouvé de différence dans les comportements de récompense suite à des injections intra-VTA d'oléate et/ou de l’inhibiteur de la FATP1. Pour l’objectif 3, des souris ont été nourries soit avec une HFD riche en AG saturées, soit avec une diète contrôle durant 20 semaines. Elles sont devenues obèses et, via des techniques immunohistochimiques, nous avons montré que la HFD avait induit une plus grande activation microgliale dans le VTA et le NAC, ainsi qu’une plus grande perméabilité de la BBB au niveau du VTA. En revanche, nous n’avons pas trouvé de différences pour la teneur en lipides, le nombre de microglies, ou les protéines de jonction de la BBB.
L'interprétation de nos résultats tient compte de certaines limites dues à nos approches méthodologiques et à la petite taille de nos échantillons. Néanmoins, s’ils sont confirmés, nos travaux pourraient contribuer à mieux comprendre comment les AG circulants sont incorporés dans le cerveau. Nous avons démontré que les AGLC traversent la BBB et s’accumulent dans plusieurs zones de récompense (DS, VTA) de façon plus importante que dans le MBH, une région réputée pour être associée à l’homéostasie énergétique et à la détection des nutriments. Nous avons aussi montré que l’obésité induite par l’HFD est associée à une augmentation de la perméabilité de la BBB dans le VTA, et que l’on peut étendre au VTA la relation entre l’obésité et la neuroinflammation.
Notre travail apporte de nouvelles données dans le domaine du métabolisme et de l’incorporation des AG circulants dans le cerveau ainsi que sur les conséquences potentielles d’une exposition prolongée à une HFD. Comme les AG semblent s’accumuler dans le système de récompense et qu’ils pourraient modifier le comportement alimentaire des humains, nos résultats pourraient avoir des implications en obésité. / Obesity is a preventable metabolic disorder characterized by excessive weight gain and inflammation, which predisposes to numerous cardiometabolic diseases. One of the causes of obesity is the continued consumption of an energy dense, high-fat diet (HFD). Increasing evidence suggests that lipid nutrients can modify neural signaling, excitability and connectivity in brain areas involved in energy homeostasis. Moreover, fatty acids (FA) in the brain have been shown to modulate food intake, weight gain, and, more recently, food-motivated behavior. These effects seem to be mediated by FA uptake and intra-cellular metabolism, which is facilitated by FA transport proteins such as FATP1. Obesity has been shown to induce alterations in dopamine (DA) tone and signaling in the mesolimbic system, well known for its implication in reward. Evidence suggests that DA neurons detect FAs and that oleate, a long chain fatty acid (LCFA), acts on neurons in the ventral tegmental area (VTA), where DA neurons originate, to suppress DA neural activity and food-seeking.
However, our understanding of FA metabolism and its uptake into VTA is still to be refined. We sought to evaluate whether: 1) the incorporation of a radiolabeled LCFA analog, *FTHA, in brain regions implicated in the regulation of food intake; 2) blocking FA entry into cells of the VTA, using a pharmacological inhibitor of FATP1, modulates the suppressive effects of oleate on food-motivated behavior; and 3) prolonged HFD has effects on fat accumulation, neuroinflammation, and blood brain barrier (BBB) integrity and leakage in reward-related areas.
Under objective 1, we developed a protocol to allow the quantification of FA uptake in the brain using tail-vein injections of *FTHA, brain dissections, and gamma counter. We found that the prefrontal cortex and reward-related areas (dorsal striatum [DS], VTA and nucleus accumbens [NAC]), but not the mediobasal hypothalamus (MBH), incorporate *FTHA, that the VTA and DS emitted proportionally more radioactivity, and may do so more rapidly, than the other brain regions assessed. We also determined that a 15-minute incubation was optimal for *FTHA detection. Under objective 2, we showed in vitro a reduction in lipid accumulation in neurons after FATP1 inhibition. However, contrary to previous experiments conducted in our lab, we found no significant difference in food-motivated behavior following an intra-VTA oleate and/or FATP1 inhibitor injection. Under objective 3, mice were fed either a HFD (high saturated FAs) or a control diet for 20 weeks. They became obese, and via immunohistochemical techniques, we found that HFD induced greater microglial activation in the VTA and NAC, and greater BBB permeability in the VTA. However, we did not find differences in cerebral lipid content, number of microglial cells, or changes in BBB tight junction proteins.
Interpretation of these experiments are discussed within certain methodological limitations and the small size of our samples. Nonetheless, if confirmed, our data may provide additional insight in the transport of peripheral FAs into the brain. We showed that LCFA pass through BBB and accumulate in reward-related areas. The VTA, and DS had significantly greater accumulation of *FTHA compared to the MBH, a region traditionally associated with energy homeostasis and nutrient sensing. We also showed that diet-induced obesity is associated with increased BBB permeability in the VTA, and we extended the established relationship between obesity and neuroinflammation to the VTA.
This work brings forth new insights in the realm of FA uptake and metabolism in the brain, as well as their potential impacts after prolonged exposure. Our data may have potential implications for obesity, as this facilitates this macronutrient uptake in the reward system, and may alter postprandial food-seeking behaviors in humans.
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