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L'internationalisation des grandes écoles d'ingénieurs françaises : une recomposition de la noblesse d'Etat / Internationalization of French engineering schools : a metamorphosis of the noblesse d'Etat

Delespierre, Adrien 23 November 2016 (has links)
Les grandes écoles d’ingénieurs font, depuis les années 1980, l’objet de critiques annonçant la fin d’un modèle en déclin, condamné à disparaître ou à s’adapter aux exigences de la « mondialisation » ; elles sont ainsi amenées à se redéfinir de manière à préserver leur légitimité. Sont notamment pris pour cible plusieurs traits hérités de la période qui s’étend de l’Ancien Régime à la Restauration, et dont la combinaison fait la spécificité nationale de ces établissements : élitisme scolaire, recrutement sur concours à l’issue des classes préparatoires, petite taille des effectifs d’élèves, enseignement à vocation théorique et généraliste, et distance marquée vis-à-vis du monde professionnel. À travers ces propriétés particulières du système français des grandes écoles, les attaques des réformateurs mettent en question le rapport étroit qui le lie traditionnellement à l’État. Ce travail entreprend d’analyser la manière dont les écoles d’ingénieurs ont modifié leur structure, leur recrutement et leurs programmes pédagogiques pour intégrer ces injonctions à « s’internationaliser », terme ambigu dont on tâche de déconstruire le sens : l’examen des nouvelles formes de compétition entre grandes écoles d’ingénieurs montre notamment que les évolutions du modèle français de la formation des élites ne bouleversent pas pour autant les principes d’organisation et de hiérarchisation du champ national. L’étude de la circulation internationale des élèves ingénieurs amène également à nuancer l’hypothèse d’un « marché éducatif mondial » se substituant progressivement aux États. On s’interroge enfin sur les métamorphoses de ce que Bourdieu désignait comme la noblesse d’État, et sur la question de savoir en quoi elle constitue une élite en voie d’internationalisation. / Since the 1980’s, French grandes écoles are undergoing critics announcing the end of a declining educational model, which is condemned to disappear or to adapt itself to requirements of “globalization”. In order to integrate new criteria of excellence, French engineering schools reform their pattern of selection and education, which is traditionally founded on academic values. Through the special characteristics of the French system of grandes écoles, reformers are challenging the traditionally close relationship that binds these institutions to the State. This work is aiming to analyze how engineering schools have changed their structure, their recruitment and educational programs to integrate these injunctions to "internationalize". The study about new forms of competition among engineering schools brings to light that changes in the French model of elite’s reproduction do not upset the national principles of organization and hierarchy. The analysis of international flow of engineering students also leads to nuance the hypothesis of a "global education market" gradually replacing the States. This research finally examines the metamorphoses of what Bourdieu designated as “State Nobility”, and it questions the actual range of its internationalization.
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Socio-histoire d'une entreprise éducative : le développement des Ecoles supérieures de commerce en France (fin du XIXe siècle-2010)

Marianne, Blanchard 23 October 2012 (has links) (PDF)
Ce travail étudie un groupe d'établissement d'enseignement supérieur français, les Ecoles supérieures de commerce (ESC), de la fin du XIXe siècle à 2010, en se focalisant tout particulièrement sur les cinquante dernières années de cette période. A travers une approche socio-historique, il analyse le développement de ces établissements qui constituent un modèle à part dans l'enseignement supérieur français, de par leur statut privé et leur proximité avec les chambres de commerce, leur système de recrutement ou encore de leur mode organisation proche de celui des entreprises. En empruntant aussi bien au néo-institutionnalisme qu'à la sociologie des organisations, il s'agit de dépasser une vision fonctionnaliste expliquant l'essor et les évolutions de ces écoles comme autant de réponses à des demandes exprimées par la sphère économique et par les étudiants. A partir du dépouillement d'archives, d'analyses statistiques et d'entretiens, cette thèse met en évidence des logiques d'actions et des intérêts propres aux établissements étudiés, ainsi que les stratégies qui ont pu être mises en œuvre pour les faire apparaître comme des formations légitimes. De fait, le retour sur les premières décennies de fonctionnement des ESC montre qu'à l'origine l'existence de telles écoles n'avait rien d'évident et que ce n'est que très progressivement qu'elles ont pu se faire reconnaître comme utiles, voire nécessaires, pour accéder à certaines professions et positions sociales. Par ailleurs, le choix de se focaliser sur un groupe réduit d'écoles liées par un jeu complexe de relations où se mêlent liens réglementaires, coopération plus ou moins formalisée et concurrence, permet de mettre en évidence les processus d'imitation et d'homogénéisation mais aussi les logiques de différenciation et de hiérarchisation, qui ont contribué à façonner ces établissements, parfois indépendamment des demandes externes. Contribution à l'histoire des institutions scolaires, ce travail permet en outre d'éclairer les transformations en cours dans le champ de l'enseignement supérieur français, à travers un questionnement sur le financement des écoles étudiées, l'évolution du recrutement des étudiants ou encore leur internationalisation.

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