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Volumetric velopharyngeal space modifications in patients with and without cleft palate undergoing Le Fort 1 maxillary advancement

Saleh, Eli 06 1900 (has links)
Historique & Objectifs: Les effets de l’avancement maxillaire (AM) sur l’anatomie velopharyngée ont déjà été étudiés en utilisant la céphalométrie. Cette modalité ne permet toutefois pas de bien caractériser les tissus mous. Le but de cette étude est de comparer la configuration de l’espace vélopharyngé en pré- et post-opératoire, telle que mesurée par tomodensitométrie (TDM). De plus, notre objectif est d’analyser et de comparer les différences dans ces mesures chez les patients avec et sans fente palatine (FP). Méthodologie: Ceci est une étude rétrospective portant sur 44 patients avec et sans FP, traités avec AM pour une hypoplasie maxillaire et une malocclusion dento-squelettique. Les TDM pré- et post-opératoires ont été comparés en se basant sur des repères préétablis. Des distances linéaires, des aires de sections transversales et des mesures volumétriques ont été mesurées en utilisant des reconstructions tridimensionnelles des TDM. Résultats: Pour les distances linéaires mesurées, une différence statistiquement significative a été notée pour les mesures linéaires du nasopharynx et du palais mou (25.1 vs 28.5 mm p=0.001 et 6.5 vs 7.6 mm p=0.026, respectivement). Les aires des sections transversales au niveau du nasopharynx et du palais mou ainsi que l'évaluation volumétrique de l'espace vélopharyngé n'ont pas démontrées une différence statistiquement significative en comparant les mesures en pré- et post-opératoire (p>0,05). En comparant les patients avec et sans FP, une différence statistiquement significative n’a été notée que pour la distance linéaire et l’aire de la section transversale du nasopharynx (p=0.045 et p=0.04, respectivement). Un antécédent de réparation de FP n’était pas prédictif de différences de mesures pré- et post-opératoire. Conclusion: Nos résultats confirment que, bien que certaines modifications structurelles de l’espace vélopharyngé soient inhérentes à l’AM chez les patients avec FP, leurs aires et volumes ne semblent pas changer de façon significative. Ces changements sont indépendants d’une histoire de FP réparée. / Background & Purpose: The effects of maxillary advancement (MA) on velopharyngeal anatomy have primarily been studied using lateral cephalometric radiographs. However, with recent advances in orthognathic surgery, there is an increased need for more detailed and precise imaging such as computerized tomographic (CT) scan reconstructions, to help in surgical planning and to measure outcomes. The purpose of this study is to compare the pre-and post-operative velopharyngeal space configuration modifications as measured on CT scans. The aim is also to assess differences in these airway measures between patients with and without history of prior repaired cleft palate (CP). Methods: This is a retrospective cohort study of 44 patients with and without CP who were treated with MA for midface hypoplasia and secondary malocclusion at skeletal maturity. The pre-and post-operative CT scans were compared with respect to pre-established landmarks. Linear distances, cross-sectional areas, and volumes were measured using 3-dimensional (3D) CT scan reconstructions. Results: For the linear distances measured, a statistically significant difference was found when comparing the pre-and post-operative measures of the narrowest part of the nasopharynx and the narrowest part of the retropalatal airway space (25.1 vs 28.5 mm p=0.001 and 6.5 vs 7.6 mm p=0.026, respectively). Retropalatal cross-sectional areas, nasopharyngeal cross-sectional areas and the volumetric assessment of the nasopharyngeal space showed no statistically significant differences when comparing pre-and post-operative scans (p>0.05). The main effect of palatal repair (CP vs. Non-CP) showed that there was only a statistically significant difference for the measures of the narrowest part of the nasopharynx and the nasopharyngeal cross-sectional area (p=0.045 and p=0.04, respectively). Mean changes in the measures did not differ over time (pre-and post-op) depending on whether there was prior history of CP repair. Conclusion: Our results support the hypothesis that although structural modifications of the pharyngeal space are inherent to MA in patients with CP, its surface area and volume do not change significantly. These changes are also independent of history of previous CP repair.
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Contribution à l’approche anthropologique et médico-légale des sutures viscérocrâniennes utiles dans l’estimation de l’âge au décès (Sutures palatines, fronto-naso-maxillaires et zygomatiques). / Contribution to a useful anthropological and medico-legal approach of the viscerocranial sutures in the age at death estimation (palatine, fronto-naso-maxillary and zygomatic sutures).

Beauthier, Jean-Pol J.-P. R.A.G. 30 November 2009 (has links)
Les sutures crâniennes ont été régulièrement étudiées au fil des siècles puisque déjà Vésale établissait une relation entre l’âge et la synostose suturale. Leur imprécision a quelque peu confiné l’observation de ces sutures dans un certain oubli, justifié en partie. Il est clair que leur fiabilité quant à l’estimation de l’âge au décès reste discutable et ce, pour diverses raisons. Leur observation est difficile et dès lors sujette à subjectivité dans l’appréciation de leurs stades de fusion. De plus, leur apparence sur le crâne sec peut être altérée par divers artéfacts de conservation (cire, vernis…). Outre l’observation des classiques sutures ectocrâniennes de voûte et l’utilisation des méthodes habituelles en la matière (méthode de Acsádi et Nemeskéri, méthode de Masset), nous avons orienté notre étude vers des sutures peu voire pas exploitées, à savoir les sutures palatines, les sutures fronto-naso-maxillaires et les sutures de l’os zygomatique. Ces trois groupes suturaux ont la particularité d’évoluer de manière très lente vers la fusion, à tel point que peu d’individus en présentent une oblitération complète. Face au vieillissement de la population et de par notre expérience médico-légale et anthropologique d’étude de pièces osseuses de personnes âgées, nous avons estimé qu’il était utile de se pencher sur des collections particulières de sujets d’âge avancé, afin d’apprécier l’évolution morphologique de ces sutures faciales. Si certaines personnes fort âgées gardent malgré tout des caractéristiques suturales peu évoluées, il existe dans l’ensemble, une progression suturale quasiment constante en fonction de l’âge. Nous avons tenté de la cerner, en attribuant à ces sutures, des degrés bien définis de cette progressive fusion et par là, l’aboutissement à un coefficient moyen d’oblitération suturale, se traduisant aisément en pourcentage d’oblitération ou pouvant être introduit dans des équations de régression. Tout en connaissant les limites de cette approche, nous pouvons estimer qu’elle peut rendre des services lors de l’étude de restes humains squelettisés, notamment s’ils appartiennent à des personnes fort âgées, dès lors qu’à ces stades de vieillissement, peu de méthodes restent encore applicables. D’autre part, l’approche en pourcentage d’oblitération suturale rend également des services lorsque les crânes étudiés sont fragmentés. C’est la situation que nous rencontrons actuellement lors de l’étude d’une très importante collection anthropologique à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Cette observation suturale pourra également – à l’avenir – trouver un terrain d’approche fort utile par l’étude des sutures en CT-Scan ou en micro-CT. Enfin, grâce à ces techniques modernes d’imagerie médicale, les sutures trouvent un regain d’intérêt dans une application toute particulière, qui est celle de l’identification comparative, puisqu’il apparaît que le « dessin sutural » s’avère tout à fait propre à chaque individu.
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Contribution à l'approche anthropologique et médico-légale des sutures viscérocrâniennes utiles dans l'estimation de l'âge au décès (Sutures palatines, fronto-naso-maxillaires et zygomatiques) / Contribution to a useful anthropological and medicolegal approach of the viscerocranial sutures for the age at death estimation (palatine, fronto-naso-maxillary and zygomatic sutures)

Beauthier, Jean-Pol 30 November 2009 (has links)
Les sutures crâniennes ont été régulièrement étudiées au fil des siècles puisque déjà Vésale établissait une relation entre l’âge et la synostose suturale.<p><p>Leur imprécision a quelque peu confiné l’observation de ces sutures dans un certain oubli, justifié en partie.<p><p>Il est clair que leur fiabilité quant à l’estimation de l’âge au décès reste discutable et ce, pour diverses raisons.<p><p>Leur observation est difficile et dès lors sujette à subjectivité dans l’appréciation de leurs stades de fusion.<p><p>De plus, leur apparence sur le crâne sec peut être altérée par divers artéfacts de conservation (cire, vernis…).<p><p>Outre l’observation des classiques sutures ectocrâniennes de voûte et l’utilisation des méthodes habituelles en la matière (méthode de Acsádi et Nemeskéri, méthode de Masset), nous avons orienté notre étude vers des sutures peu voire pas exploitées, à savoir les sutures palatines, les sutures fronto-naso-maxillaires et les sutures de l’os zygomatique.<p><p>Ces trois groupes suturaux ont la particularité d’évoluer de manière très lente vers la fusion, à tel point que peu d’individus en présentent une oblitération complète.<p><p>Face au vieillissement de la population et de par notre expérience médico-légale et anthropologique d’étude de pièces osseuses de personnes âgées, nous avons estimé qu’il était utile de se pencher sur des collections particulières de sujets d’âge avancé, afin d’apprécier l’évolution morphologique de ces sutures faciales.<p><p>Si certaines personnes fort âgées gardent malgré tout des caractéristiques suturales peu évoluées, il existe dans l’ensemble, une progression suturale quasiment constante en fonction de l’âge.<p><p>Nous avons tenté de la cerner, en attribuant à ces sutures, des degrés bien définis de cette progressive fusion et par là, l’aboutissement à un coefficient moyen d’oblitération suturale, se traduisant aisément en pourcentage d’oblitération ou pouvant être introduit dans des équations de régression.<p><p>Tout en connaissant les limites de cette approche, nous pouvons estimer qu’elle peut rendre des services lors de l’étude de restes humains squelettisés, notamment s’ils appartiennent à des personnes fort âgées, dès lors qu’à ces stades de vieillissement, peu de méthodes restent encore applicables. D’autre part, l’approche en pourcentage d’oblitération suturale rend également des services lorsque les crânes étudiés sont fragmentés. C’est la situation que nous rencontrons actuellement lors de l’étude d’une très importante collection anthropologique à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.<p><p>Cette observation suturale pourra également – à l’avenir – trouver un terrain d’approche fort utile par l’étude des sutures en CT-Scan ou en micro-CT.<p><p>Enfin, grâce à ces techniques modernes d’imagerie médicale, les sutures trouvent un regain d’intérêt dans une application toute particulière, qui est celle de l’identification comparative, puisqu’il apparaît que le « dessin sutural » s’avère tout à fait propre à chaque individu.<p><p>/<p><p>Cranial sutures were regularly studied during centuries since Vésale already established a relationship between age at death and sutural fusion. <p><p>Their inaccuracy somewhat confined the observation of these joints in a certain lapse of memory, partly justified. <p><p>Various reasons clearly indicate that their reliability for age at death estimation remains debatable. <p><p>Their observation is difficult and consequently prone to subjectivity in the appreciation of their stages of fusion. <p><p>Moreover, their appearance on dry cranium can be modified by various artefacts from preserving methods (wax, varnished…). <p><p>In addition to the traditional observation of ectocranial sutures (with the usual methods such as Acsádi and Nemeskéri method and Masset method), we have directed our study towards not much exploited sutures, namely the palatine sutures, the fronto-naso-zygomatic sutures and the sutures of the zygomatic bone. <p><p>These three sutural groups are characteristic by evolving very slowly to fusion, and than, only few individuals present a complete obliteration of the latter. <p><p>Because of general population ageing and our medicolegal and anthropological experience of skeletal remains in elderly, we estimated the usefulness in studying particular collections of old people, in order to appreciate the morphological evolution of these facial joints. <p><p>Despite some very old people who present little evolved sutural characteristics, we consider as a whole, an almost constant sutural progression according to age. <p><p>We tried to define degrees of this progressive fusion and by the way, the result with a sutural obliteration average coefficient, can be easily translate as a percentage obliteration or able to be introduced into regression equations. <p><p>The limits of this approach are well known but we estimate that it is possible to help the examination of human skeletal remains in elderly, although at these stages of ageing, some methods remain still applicable. In addition, the approach expressed as a percentage of sutural obliteration is also very helpful when craniums are fragmented. This situation is currently observed on the anthropological collections at the Royal Belgian Institute of Natural Sciences. <p><p>Furthemore in the future, the sutural observation will find an interesting and useful approach by the study of the joints in CT-Scan or micro-CT. <p><p>At least, thanks to these modern techniques of medical imagery, the sutures find a renewed interest in a very particular application, such as comparative identification. It appears that the "sutural drawing" proves completely specific to each individual. <p><p> / Doctorat en sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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