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Accompagnement médiactif et alternances présencielles/distancielles : recherche-action-formation dans des dispositifs universitaires. / Médiactif guidance and présencielles /distancielles alternations : recherche-action-formation in university devicesSerizel, Jacques 21 June 2011 (has links)
La « médiaction » se définit comme une action qui se met en place par et grâce aux outils de l’Internet, nommés « médium », qui dans une position de tiers inclus, dans un dispositif de formation ou d’éducation, proposent des médiations cognitives dans un espace spatio-temporel en mouvement. Mise en oeuvre dans des systèmes formatifs, La « médiaction » permet, grâce à la fonction d’accompagnement médiactif, d’imaginer des systèmes formatifs qui alternent la présence (le physique) et la distance (le virtuel).Nous sommes ici dans une nouvelle forme d’accompagnement, qui se situe à distance dans un premier temps, mais principalement dans l’entre-deux avec la présence, dans un deuxième. La particularité de cet accompagnement à distance réside dans le fait que les dispositifs nous positionnent dans des situations de« dé-temporalisation » et de « dé-spatialisation ». À forme nouvelle d’accompagnement, compétences nouvelles et celles de l’accompagnateur médiactif doivent se comprendre dans un positionnement d’articulation entre trois phases d’accompagnements, mais aussi quatre formes d’alternances et cinq niveaux d’interactions.Les dispositifs qui sont mis en place en alternances présencielle/distancielles font appel à des processus médiatisés comme l’Internet et donc aux outils qui permettent d’y accéder. Néanmoins, les acteurs de ces dispositifs ne se dirigent ils pas vers un objet (l’ordinateur entre autres), par la connaissance et le désir,l’envie de découverte, en même temps qu’ils visent sa propre intégration ? Le comportement du sujet-acteur, les choix qu’il fait, les possibilités techniques qu’il a (ordinateur ou pas) ne définissent-ils pas l’orientation de celui-ci vers l’objet et les modalités mises en exergue par l’action dans le système de formation en présenciel/distanciel ? C’est peut-être par la mise en oeuvre d’un processus d’appropriation par l’action qu’apparait une forme de liberté d’expression. Ce processus se dénommerai talors l’« approaction ».Je me suis basé sur la théorie tripolaire de la formation pour mettre en oeuvre ces dispositifs. Trois pôles indissociables de l’autoformation existentielle au coeur desquels les acteurs se trouvent un rôle éducatif et formatif en « coconstruisant» des savoirs. Le passage permanent entre la « dé-spacialisation »et la « dé-temporalisation » pourrait alors nous donner la possibilité d’imaginer un quatrième pôle qui situerait les autres (hétéro) alternativement dans la présence et la distance, ce qui ouvrirait la porte à une « tétrapolarisation » de la formation, qui se révolutionnerait dans un système « médiasphèrique », espace de l’accompagnement médiactif. / The « mediaction » is defined as an action that positions itself by and through the tools of the Internet, the so-called « medium », which as an included third part, in a formative or educational operation, offers a cognitive mediation in a space-time in motion. Implemented in formative systems, it allows, thanks to the fuction of mediactive support, to imagine formative systems that alternate between presence (physical) and distance (virtual). We are here in presence of a new kind of guidance, which is distant at first, but mainly in-between presence and distance, in a second time. The particularity of this distant guidance lies in the fact that the operations position us in situations of « de-temporality » and « despatialization». A new form of guidance requires new skills and those of the mediactive supervisor must be understood in a position of articulation between the three phases of guidance, but also the four types of alternations and the five levels of interaction. Operations that are introduced, alternating presence/distance, involve mediated processes such as the Internet and hence the tools to access them. However, are actors in these operations not converging towards an object (the computer among others), through the knowledge and desire, the desire for discovery, in the same time as they are aiming at its own integration ? Do the subject-actor's behavior, the choices that he makes, technical possibilites (computer or not) not define his direction towards the object and terms highlighted by the action in the formative system alterning between presence/distance? It may be through the implementation of a process of appropriation through action, that emerges a new kind of freedom of expression. This process would then be called « approaction ».I relied on the tripolar formative theory to implement these learning operations. Three inseparable pillars of the existential self-learning at the core of which actors are involved in educational and formative knowledge« co-construction ». The permanent gateaway between the « despatialization» and « de-temporality » could then allow us to imagine a fourth pillar that would position the others (hetero) alternately in the presence and distance, opening the door to a « tetrapolarised »formation, that would revolutionize itself in a « mediaspheric » system,space of the mediactive guidance.
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Le musée autrement ? : les mesures d'incitation à la visite et leurs effets sur le public des jeunes adultes dans les musées de France / The museum differently ? : incentives to encourage visits and their impact on the audience of young adults in Museums of FranceNouvellon, Maylis 24 April 2018 (has links)
Le musée du XXIe siècle est caractérisé comme un espace « inclusif et collaboratif » qui intègre la voix des publics à la construction de son discours. Il repose sur une acception qualitative du projet de démocratisation culturelle comme « démocratisation d’un rapport social ». Nous nous intéressons aux mesures d’incitation à la visite adressées aux jeunes adultes : la gratuité pour les moins de 26 ans dans les musées nationaux et un ensemble d’événements dédiés aux jeunes adultes qui ensemble leur proposent de découvrir le musée autrement et participent de cette acception qualitative de la démocratisation culturelle. En quoi ces politiques des publics au musée sont-elles le vecteur d’un renouvellement des publics de ces lieux ? La structuration sociale des publics constitue la première clef d’analyse des effets de démocratisation. Pour l’étudier, on prend appui tout à la fois sur le dispositif d’enquête conçu par le ministère de la Culture afin d’évaluer la performance des établissements patrimoniaux nationaux (éditions 2012 et 2015 menées auprès de l’ensemble des visiteurs et éditions de 2009 et 2014 auprès des bénéficiaires de la gratuité) et sur deux enquêtes (statistique et qualitative) auprès des publics jeunes adultes d’événements conçus à leur intention. Une seconde clef intègre la compréhension des trajectoires culturelles et la diversité des facteurs qui les orientent ainsi qu’une lecture des univers culturels comme univers de goût (enquête de type biographique). En mettant en exergue le rôle des politiques des publics, cette recherche propose un modèle dynamique de compréhension des pratiques culturelles pour analyser la formation des publics des musées. Dans cette optique nous nous plaçons à l’échelle de la « culture vécue » et deux éléments principaux retiennent notre attention. L’un envisage le musée comme une plateforme de ressources, c’est-à-dire comme l’un des supports potentiels de l’expression des goûts, et suppose que les politiques des publics soutiennent et alimentent les univers culturels des individus. L’autre tient compte des processus par lesquels des individus deviennent visiteurs et de la capacité des politiques des publics à consolider ces dynamiques culturelles à l’instar des mesures d’incitation à la visite qui permettent à des publics de se constituer en ambassadeurs du musée. L’enjeu de cette recherche est donc bien celui d’une réévaluation des politiques publiques de démocratisation culturelle. / The museum of the 21st century is characterized as an "inclusive and collaborative" space that integrates the voice of the public into the construction of its speech. It is based on a qualitative meaning of the project of cultural democratization as "democratization of a social relationship". We are interested in incentives to encourage young adult audience visits: free entry for under-26s in national museums and a set of events dedicated to young adults. Together these measures offer to discover the museum differently and participate in this qualitative meaning of cultural democratization. How do these public museum policies support the audiences’ renewal for these places? The social structuring of the public is the first key to analysing the effects of democratization. To study it, we support both the national surveys designed by the Ministry of Culture to measure the performance of national heritage institutions (2012 and 2015 editions surveyed all visitors and editions 2009 and 2014 surveyed those who benefit from free entry) and two surveys (quantitative and qualitative) which evaluated events for young adults. A second key integrates the understanding of cultural trajectories and the diversity of the factors that shape them, as well as a reading of individual range of cultural practices as a world of taste (biographical interview survey). By highlighting the role of public policies, this research proposes a dynamic model of understanding cultural practices to analyse the construction of museum audiences. In this perspective we place ourselves at the scale of the "lived culture" and two main elements hold our attention. One sees the museum as a platform of resources, that is to say, as one of the potential supports for the expression of tastes, and assumes that public policies support and nourish the cultural world of individuals. The other takes into account the processes by which individuals become visitors and the ability of public policies to consolidate these cultural dynamics, such as incentives to turn visitors into museum ambassadors. Therefore, this research aims to reassess the public policies of cultural democratization
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