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La compétence métaorthographique d'élèves dyslexiques francophones du primaireVarin, Joëlle 12 1900 (has links)
L’expertise en orthographe requiert le développement de plusieurs types de connaissances et la possibilité d’y recourir volontairement, que l’on nomme compétence métaorthographique. Comme les élèves dyslexiques (ÉD) éprouvent d’importantes difficultés en orthographe, les objectifs de ce travail sont 1) de dresser un portrait de la compétence métaorthographique de 30 ÉD québécois, 2) de la comparer à celle d’élèves de même âge (n=25) ainsi qu’à celle d’élèves plus jeunes de même compétence écrite (n=24) et 3) d’établir des liens entre cette compétence métaorthographique et la compétence orthographique. Pour ce faire, trois tâches étaient demandées aux participants : 1) repérer et 2) corriger des erreurs orthographiques, puis 3) expliciter les motifs des corrections apportées. Les résultats indiquent que les ÉD obtiennent des résultats inférieurs aux deux groupes contrôles et que la compétence orthographique est liée à la compétence métaorthographique. / The ability to correctly spell words (orthographic competence) requires the development of orthographic knowledge and the ability to use that knowledge voluntarily (metaorthographic competence, Varin, 2012). Because dyslexic students have difficulties to spell words correctly, the goals of this work are 1) to describe the metaorthographic competence of 30 dyslexic francophone children (m= 11,34), 2) to compare their performance to those of 25 normally achieving children matched in age and to those of 24 younger normally achieving children matched in writing-level and 3) to establish links between orthographic and metaorthographic competences. To do so, four tasks were asked of the participants: 1) to identify spelling errors inserted in sentences, 2) to locate them in each word, 3) to correct them and 4) to explain their corrections. The results indicate differences in performance in function of the orthographic skill level and the nature of spelling errors.
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La compétence métaorthographique d'élèves dyslexiques francophones du primaireVarin, Joëlle 12 1900 (has links)
L’expertise en orthographe requiert le développement de plusieurs types de connaissances et la possibilité d’y recourir volontairement, que l’on nomme compétence métaorthographique. Comme les élèves dyslexiques (ÉD) éprouvent d’importantes difficultés en orthographe, les objectifs de ce travail sont 1) de dresser un portrait de la compétence métaorthographique de 30 ÉD québécois, 2) de la comparer à celle d’élèves de même âge (n=25) ainsi qu’à celle d’élèves plus jeunes de même compétence écrite (n=24) et 3) d’établir des liens entre cette compétence métaorthographique et la compétence orthographique. Pour ce faire, trois tâches étaient demandées aux participants : 1) repérer et 2) corriger des erreurs orthographiques, puis 3) expliciter les motifs des corrections apportées. Les résultats indiquent que les ÉD obtiennent des résultats inférieurs aux deux groupes contrôles et que la compétence orthographique est liée à la compétence métaorthographique. / The ability to correctly spell words (orthographic competence) requires the development of orthographic knowledge and the ability to use that knowledge voluntarily (metaorthographic competence, Varin, 2012). Because dyslexic students have difficulties to spell words correctly, the goals of this work are 1) to describe the metaorthographic competence of 30 dyslexic francophone children (m= 11,34), 2) to compare their performance to those of 25 normally achieving children matched in age and to those of 24 younger normally achieving children matched in writing-level and 3) to establish links between orthographic and metaorthographic competences. To do so, four tasks were asked of the participants: 1) to identify spelling errors inserted in sentences, 2) to locate them in each word, 3) to correct them and 4) to explain their corrections. The results indicate differences in performance in function of the orthographic skill level and the nature of spelling errors.
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Effets de l’introduction d’une approche plurielle fondée sur des langues inconnues sur le système didactique : des éléments de cadrage à la mise en place expérimentale en classe d’anglais au collège / Effects of the introduction of a pluralist approach based upon unknown languages on the didactic system : from framework to experimental implementation in English class at lower secondary schoolDahm, Rebecca 07 November 2013 (has links)
Cette recherche doctorale s’inscrit dans le cadre de la didactique de l’anglais et prend appui sur les champs théoriques propres à la didactique des langues et aux sciences du langage. Elle a pour objet l’étude de l’introduction d’approches plurielles fondées sur les langues inconnues (APLI) au sein du cours d’anglais et cherche à comprendre les effets d’une telle modification du savoir sur les acteurs de la relation pédagogique (l’élève et l’enseignant). Une quasi-expérimentation fut menée sur l’année scolaire 2011-2012 dans cinq classes de collège, de niveau cinquième. Les élèves, regroupés par tétrades, ont successivement été confrontés à trois langues inconnues (néerlandais, italien et finnois). Pour chacune de ces langues, ils ont été amenés à résoudre des problèmes d’ordre métasémantique, métasyntaxique, puis métaphonologique. Après avoir circonscrit le cadre institutionnel et théorique nécessaire à l’étude, le cadre méthodologique est précisé. Puis est abordée l’analyse des effets de la modification du savoir devenu plurilingue, tant sur les élèves que sur les enseignants. Lorsqu’on observe les effets des APLI sur la relation Savoir-Professeur, on constate que cette modification didactique a permis aux enseignants de mieux comprendre les concepts de situation-problème, de conceptualisation, de stratégies d’apprentissage et de compétence. La transposition didactique s’en trouve modifiée : les enseignants ont progressivement été amenés à concevoir des séquences didactiques donnant plus de place à l’élève, avec des exigences plus élevées. L’étude de la relation Enseignant-Élève met en exergue une modification de la pratique, essentiellement liée à la mise en place du travail de groupe. Le rôle de l’enseignant est alors révisé : il devient facilitateur du travail qui s’effectue en collaboration au sein du groupe. Finalement, l’analyse de la relation Savoir-Élève souligne la nécessaire conscientisation qui mène vers le développement de compétences plurilingues et la mise en œuvre de stratégies d’apprentissage transférables à l’étude de la L2. / This doctoral research work is embedded in the field of language didactics and is equally based on the linguistics and cognitive theoretical fields. Its main goal is to study the introduction of pluralistic approaches based on unknown languages (PAUL) within the English class, at lower secondary school. It seeks to understand the effects of such a change of knowledge on the actors of the pedagogical relationship (student and teacher). A quasi-experiment was conducted in 2011-2012 in five year 7 and four year 9 forms. Students, in groups of four, were successively confronted to three unknown languages (Dutch, Italian and Finnish). They were asked to solve metasemantic, metasyntactic or metaphonological problems in turn, for each of these languages. This doctoral work first explores the institutional and theoretical framework. Then, it presents the methodological framework so as to be able to analyze the effects of the change of the knowledge parameter which has become multilingual, both on the students and the teachers. When looking into the effects of PAUL on the Knowledge-Teacher relationship, we observe that it enables teachers to better apprehend concepts such as problem-solving, conceptualisation, learning strategies and competence. The didactic transposition is hence modified: teachers have gradually been led to develop teaching sequences with higher standards giving more space to the student. The study of the Teacher-Student relationship highlights a change in practice, mainly due to the implementation of group work. The role of the teacher is then revised: he becomes a facilitator of the collaborative learning. Finally, the analysis of the Knowledge-Student relationship underlines the necessary awareness that leads to the development of multilingual competences through the implementation of learning strategies which appear to be transferable to the study of L2.
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