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Les représentations sociales du politique: une analyse sémantique de l'idéologie nationale fédéraliste québécoise durant les deux périodes référendairesAndre, Morgane 10 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous proposons l’étude des représentations sociales du politique dans la presse quotidienne. Notre objet d’étude est le sens de la nation au Québec dans une période historique où la notion idéologique de nation s’avère un cadre de référence en profonde mutation dans de nombreuses sociétés. Plus particulièrement, nous voulons nous situer au centre des tensions à propos de la représentation sociale nationale en prenant comme observatoire un travail idéologique fédéraliste par des Québécois, qui à la fois se posent comme promoteurs de la nation, et visent une intégration dans un autre espace national et juridique : le Canada.
Les résultats de cette étude qualitative sont issus d’une analyse sémantique du discours éditorial du journal La Presse. Nous avons ainsi examiné les différentes catégories de connaissance mobilisées lors de l’évocation de l’espace national, ainsi que la façon dont elles sont organisées au sein du discours lors des deux périodes référendaires, soit en 1980 et 1995. C’est donc dans le cadre d’une sociologie de la connaissance journalistique que nous menons cette étude.
Le discours social, à partir de l’étude des théories des représentations sociales et de la sociologie des contenus médiatiques, ne peut se considérer qu’à travers l’ensemble des relations sociales dont il est le produit.
Nous nous attachons ici à définir d’une part les spécificités du discours éditorial, et d’autre part les différentes catégories de connaissances utilisées dans notre corpus qui font sens. On perçoit alors, grâce à une description diachronique, l’évolution des représentations sociales ayant a trait à l’espace national québécois entre les deux périodes étudiées. Après avoir défini ce dont on parle lorsqu’il est question de l’espace national, nous nous emploierons à analyser la façon dont ce discours est organisé. Ainsi, nous mettons en avant d’une part, les différentes formes discursives, rhétoriques et argumentatives, mises en place dans le but de persuader et de justifier l’action (le rejet des deux référendums, et l’adhésion aux promesses de renouvellement du fédéralisme), et d’autre part la logique discursive mobilisée consistant à placer la nation comme un objet politique rationnel ou non. En effet, le discours éditorial nous permet de mettre au jour une organisation cognitive de la connaissance, qui à quelques nuances près, est structurée de façon manichéenne entre le rationnel (l’éditorialiste, le fédéralisme, l’économique, l’universalisme, la raison de sens commun) et l’irrationnel (le souverainisme, ses dirigeants n’étant que des rêveurs et des passionnés), se plaçant dès lors dans un rapport de communication politique, plus proche de la propagande que de l’exemplarité réflexive que pose le discours éditorial. / In this paper we will look at socio-political roles in the daily media. The objective of this study is to understand the meaning of national space in Quebec during a historical period of transformation that was taking place in numerous societies. More specifically, we aim to examine the conflict at the heart of the nation’s social role, from the perspective of an ideological federalist work by the Quebecois, who see themselves as promoters of their nation while simultaneously integrated in Canada’s national jurisdiction.
The results of this qualitative study come from a semantic analysis of editorial articles from the newspaper La Presse. We have analyzed the different categories of information made available while the national space movement was taking place, as well as how they were organized around views during two referendums in 1980 and 1995. This study is therefore created in a context of socio-journalistic information.
The social view points, derived from the study of social roles and sociology in the media, can only be considered in the context of the network of social relationships of which they are a product.
Here we are trying to define the meaning of the specifications in editorial views, as well as the various areas of knowledge used in this text. Thanks to a diachronic description we can look at the evolution of social roles within Quebec’s national space between the two periods of time studied. Once we’ve defined our subject concerning national space, we will then analyze the way in which the views are structured. Through this process of identifying the different types of view; rhetorical and argumentative, created to persuade and justify the action (the rejection of the two referendums, and the adhesion to promises of renewed federalism), and the logic of the views used to show the nation as a rational political focus or not.
Definitively, the editorial views help us to shed light on the cognitive organization of knowledge, which is almost mechanically structured between the rational (editorialism, federalism, economics, universalism, accepted social thinking) and the irrational (souverainism, having only dreamers and idealists as leaders), situated, since then, in a political debate more resembling propaganda than an admirable initiative proposed by editorial views.
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Les représentations sociales du politique: une analyse sémantique de l'idéologie nationale fédéraliste québécoise durant les deux périodes référendairesAndre, Morgane 10 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous proposons l’étude des représentations sociales du politique dans la presse quotidienne. Notre objet d’étude est le sens de la nation au Québec dans une période historique où la notion idéologique de nation s’avère un cadre de référence en profonde mutation dans de nombreuses sociétés. Plus particulièrement, nous voulons nous situer au centre des tensions à propos de la représentation sociale nationale en prenant comme observatoire un travail idéologique fédéraliste par des Québécois, qui à la fois se posent comme promoteurs de la nation, et visent une intégration dans un autre espace national et juridique : le Canada.
Les résultats de cette étude qualitative sont issus d’une analyse sémantique du discours éditorial du journal La Presse. Nous avons ainsi examiné les différentes catégories de connaissance mobilisées lors de l’évocation de l’espace national, ainsi que la façon dont elles sont organisées au sein du discours lors des deux périodes référendaires, soit en 1980 et 1995. C’est donc dans le cadre d’une sociologie de la connaissance journalistique que nous menons cette étude.
Le discours social, à partir de l’étude des théories des représentations sociales et de la sociologie des contenus médiatiques, ne peut se considérer qu’à travers l’ensemble des relations sociales dont il est le produit.
Nous nous attachons ici à définir d’une part les spécificités du discours éditorial, et d’autre part les différentes catégories de connaissances utilisées dans notre corpus qui font sens. On perçoit alors, grâce à une description diachronique, l’évolution des représentations sociales ayant a trait à l’espace national québécois entre les deux périodes étudiées. Après avoir défini ce dont on parle lorsqu’il est question de l’espace national, nous nous emploierons à analyser la façon dont ce discours est organisé. Ainsi, nous mettons en avant d’une part, les différentes formes discursives, rhétoriques et argumentatives, mises en place dans le but de persuader et de justifier l’action (le rejet des deux référendums, et l’adhésion aux promesses de renouvellement du fédéralisme), et d’autre part la logique discursive mobilisée consistant à placer la nation comme un objet politique rationnel ou non. En effet, le discours éditorial nous permet de mettre au jour une organisation cognitive de la connaissance, qui à quelques nuances près, est structurée de façon manichéenne entre le rationnel (l’éditorialiste, le fédéralisme, l’économique, l’universalisme, la raison de sens commun) et l’irrationnel (le souverainisme, ses dirigeants n’étant que des rêveurs et des passionnés), se plaçant dès lors dans un rapport de communication politique, plus proche de la propagande que de l’exemplarité réflexive que pose le discours éditorial. / In this paper we will look at socio-political roles in the daily media. The objective of this study is to understand the meaning of national space in Quebec during a historical period of transformation that was taking place in numerous societies. More specifically, we aim to examine the conflict at the heart of the nation’s social role, from the perspective of an ideological federalist work by the Quebecois, who see themselves as promoters of their nation while simultaneously integrated in Canada’s national jurisdiction.
The results of this qualitative study come from a semantic analysis of editorial articles from the newspaper La Presse. We have analyzed the different categories of information made available while the national space movement was taking place, as well as how they were organized around views during two referendums in 1980 and 1995. This study is therefore created in a context of socio-journalistic information.
The social view points, derived from the study of social roles and sociology in the media, can only be considered in the context of the network of social relationships of which they are a product.
Here we are trying to define the meaning of the specifications in editorial views, as well as the various areas of knowledge used in this text. Thanks to a diachronic description we can look at the evolution of social roles within Quebec’s national space between the two periods of time studied. Once we’ve defined our subject concerning national space, we will then analyze the way in which the views are structured. Through this process of identifying the different types of view; rhetorical and argumentative, created to persuade and justify the action (the rejection of the two referendums, and the adhesion to promises of renewed federalism), and the logic of the views used to show the nation as a rational political focus or not.
Definitively, the editorial views help us to shed light on the cognitive organization of knowledge, which is almost mechanically structured between the rational (editorialism, federalism, economics, universalism, accepted social thinking) and the irrational (souverainism, having only dreamers and idealists as leaders), situated, since then, in a political debate more resembling propaganda than an admirable initiative proposed by editorial views.
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