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Aristocratie et communautés religieuses aux marges septentrionales du royaume de France (fin IXe - début XIIe siècles) : le cas du diocèse de Noyon / Aristocracy and religious communities in Northern margins of kingdom of France (end of the 9th beginning of the 12th centuries). : the case of the diocese of NoyonChaffenet, Paul 16 June 2017 (has links)
À l'échelle du nord du royaume de France et plus spécialement de la Picardie médiévale, l'histoire du diocèse de Noyon, appréhendée du point de vue des rapports entre l'aristocratie et les communautés religieuses de la fin du IXe au début du XIIe siècles, révèle une relative exception documentaire : en Vermandois comme en Noyonnais, une certaine profusion de sources (essentiellement diplomatiques) permet une compréhension affinée de la place des abbayes et des chapitres dans les manifestations des politiques religieuses séculières. Les mêmes sources imposent d'accorder une attention particulière, mais non exclusive, aux politiques comtales et épiscopales en la matière. Or, pour l'ensemble de la période choisie, ces dernières ont été trop souvent perçues comme des blocs structurés et linéaires. Il convient de dépasser ces impressions d'homogénéité et d'immobilisme en montrant la diversité et l'évolution des influences réciproques unissant d'une part les communautés religieuses, d'autre part les comtes de Vermandois et les évêques de Noyon. Alors que les églises du diocèse étudié ont été considérées comme des lieux phares d'expression de la fidélité de l'aristocratie de second rang à l'égard des hauts pouvoirs princiers, il nous faut également questionner les comportements religieux de l'ensemble des puissants (spécialement châtelains) afin de montrer en quoi ils témoignent d'attitudes individualisées et contribuent à dessiner les contours des pouvoirs locaux. En d'autres termes, les rapports entre les aristocrates et les communautés religieuses, étudiés à la fois dans leur aspect matériel et spirituel, s'inscrivent-ils dans des sociétés politiques polarisées par le prince, que ce dernier soit évêque de Noyon, comte de Vermandois ou encore châtelain ? / In the north of the kingdom of France and more particularly in mediaeval Picardy, the history of the diocese of Noyon, apprehended from the point of view of the relations between aristocracy and religious communities from the end of the 9th to the beginning of the 12th centuries, reveals a relative documentary exception : in Vermandois as in Noyonnais, a certain profusion of sources (essentially diplomatic) allows a refined understanding of the place of the abbeys and chapters in manifestations of secular religious policies. The same sources require special but not exclusive attention to the policies of the counts and of the bishops in this area. However, for the whole period chosen, the latter were too often perceived as structured and linear blocks. It is necessary to overcome these impressions of homogeneity and immobility by showing the diversity and evolution of the reciprocal influences uniting on the one hand the religious communities, on the other hand the counts of Vermandois and the bishops of Noyon. While the churches of the studied diocese have been regarded as key places of expression of the fidelity of the second-rate aristocracy towards the high princely powers, we must also question the religious behavior of all the powerful (especially castellan) in order to show how they demonstrate individualized attitudes and contribute to drawing the contours of local authorities. In other words, the relations between aristocrats and religious communities, studied both in their material and spiritual aspects, are part of political societies polarized by the prince, whether the latter is bishop of Noyon, count of Vermandois or even castellan ?
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Aristocratie et communautés religieuses aux marges septentrionales du royaume de France (fin IXe-début XIIe siècles). Le cas du diocèse de NoyonChaffenet, Paul 16 June 2017 (has links)
À l'échelle du nord du royaume de France et plus spécialement de la Picardie médiévale, l'histoire du diocèse de Noyon, appréhendée du point de vue des rapports entre l'aristocratie et les communautés religieuses de la fin du IXe au début du XIIe siècles, révèle une relative exception documentaire :en Vermandois comme en Noyonnais, une certaine profusion de sources (essentiellement diplomatiques) permet une compréhension affinée de la place des abbayes et des chapitres dans la manifestation des politiques religieuses séculières. Les mêmes sources imposent d'accorder une attention particulière, mais non exclusive, aux politiques comtales et épiscopales en la matière. Or, pour l'ensemble de la période choisie, ces dernières ont été trop souvent perçues comme des blocs structurés et linéaires. Il convient de dépasser ces impressions d'homogénéité et d'immobilisme en montrant la diversité et l'évolution des influences réciproques unissant d'une part les communautés religieuses, d'autre part les comtes de Vermandois et les évêques de Noyon. Alors que les églises du diocèse étudié ont été considérées comme des lieux phares d'expression de la fidélité de l'aristocratie de second rang à l'égard des hauts pouvoirs princiers, il nous faut également questionner les comportements religieux de l'ensemble des puissants (spécialement châtelains) afin de montrer en quoi ils témoignent d'attitudes individualisées et contribuent à dessiner les contours des pouvoirs locaux. En d'autres termes, les rapports entre les aristocrates et les communautés religieuses, étudiés à la fois dans leur aspect matériel et spirituel, s'inscrivent-ils dans des sociétés politiques polarisées par le prince, que ce dernier soit évêque de Noyon, comte de Vermandois ou encore châtelain ? / In the north of the kingdom of France and more particularly in mediaeval Picardy, the history of the diocese of Noyon, apprehended from the point of view of the relations between aristocracy and religious communities from the end of the 9th to the beginning of the 12th centuries, reveals a relative documentary exception :in Vermandois as in Noyonnais, a certain profusion of sources (essentially diplomatic) allows a refined understanding of the place of the abbeys and chapters in the manifestation of secular religious policies. The same sources require special but not exclusive attention to the comital and episcopal policies in this area. However, for the whole period chosen, the latter were too often perceived as structured and linear blocks. It is necessary to overcome these impressions of homogeneity and immobility by showing the diversity and evolution of the reciprocal influences uniting on the one hand the religious communities, on the other hand the counts of Vermandois and the bishops of Noyon. While the churches of the studied diocese have been regarded as key places of expression of the fidelity of the second-rate aristocracy towards the high princely powers, we must also question the religious behavior of all the powerful (especially castellan) in order to show how they demonstrate individualized attitudes and contribute to drawing the contours of local authorities. In other words, the relations between aristocrats and religious communities, studied both in their material and spiritual aspects, are part of political societies polarized by the prince, whether the latter is bishop of Noyon, count of Vermandois or even castellan ? / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Deux mille ans d'une ville en système : proposition d'une démarche appliquée au cas de Noyon / A city within its systems of cities over two thousand years : the case study of Noyon as an approach proposalGravier, Julie 05 December 2018 (has links)
L’objet de cette thèse est de comprendre l’évolution d’une ville sur toute la durée de son existence. Elle se fonde sur le cas de Noyon, dont l’origine remonte au 1er s. apr. J.-C. La démarche est schématiquement décomposée en trois temps. Il s’agit tout d’abord d’étudier la structure intra-urbaine fonctionnelle et d’en identifier la trajectoire sur 2 000 ans. Puis nous appréhendons la position relative de la ville – saisie d’un point de vue politico-administratif, économique et spatial – par rapport aux autres villes avec lesquelles elle est en interaction. La confrontation de la trajectoire intra-urbaine et de la position relative de la ville permet enfin d’examiner ce qui unit l’histoire d’une ville avec l’histoire des villes avec lesquelles elle fait système. La très longue durée considérée fait émerger deux enjeux majeurs. D’une part, les sociétés étudiées sur 2 000 ans sont très différentes. L’enjeu est donc de les comparer, ce qui implique de questionner la pérennité de la signification des objets spatio-temporels étudiés pour reconstituer leurs trajectoires. D’autre part, cette approche requiert l’étude de données archéologiques, textuelles et iconographiques, qui sont lacunaires et imprécises, en particulier pour l’étude de phénomènes à petite échelle. Un des défis du travail consiste donc à mener une véritable enquête à partir de laquelle on doit cumuler les indices pour tenter de reconstituer d’anciennes réalités spatiales. Tout cela demande finalement d’élaborer de nouvelles approches méthodologiques et d’expliciter les chemins relatifs à la construction des connaissances afin de proposer une étude des villes en système sur le temps long qui soit reproductible. / This doctoral research seeks to understand the evolution of a city along the entire duration of its existence. The research is built upon the case-study of Noyon, a French city founded in the 1st century AD. Our approach can be synthesised in three steps. First of all, we assess the functional intra-urban structure so as to establish the trajectory of the city over 2 000 years. Then, we identify the relative position of the city within the system of cities it interacts with. This position is studied in terms of political, administrative and economic features. Finally, by confronting the intra-urban trajectory and the relative position of the city, we can investigate to what extent the history of a city and the history of the other cities of the system are united. The vastly long term considered raises two main issues. Firstly, the societies studied, over 2 000 years, are highly distinct. Comparing them involves to question the consistency of the definition of spatio-temporal entities, in order to study their trajectories. Secondly, this method requires to work with archaeological, textual and iconographic data, which are sporadic and scarce, especially when studying large scales processes. This turns a large part of our research into an investigation where many clues have to be collected in order to retrace some long-disappeared spatial configurations and facts. All of this requires new methodologies, along with a need to unambiguously delineate the paths relative to knowledge building, in order to offer a reproducible study of cities in systems over the long term.
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Reconsidering the Tribune in Early Gothic Architecture of Twelfth-Century Northern FranceGriggs, Nicole C. January 2017 (has links)
This work reconsiders the tribune, its functional and symbolic importance in Gothic style architecture of twelfth-century France. Three case studies, the cathedrals of Notre-Dame of Noyon and Senlis and the priory church of Saint-Leu at Saint-Leu-d’Esserent, serve as a means to examine the origins, function and medieval conceptions of this enigmatic second story. An analysis of the cathedral fabric, together with the episcopal palace and chapel, in conjunction with an examination of the sociological and political context are undertaken in an effort to start a new dialogue regarding this architectural entity, long neglected in the discourse of Gothic architecture. The outlier in this study is the Cluniac priory of Saint-Leu, constructed with a tribune-like elevation yet lacking a proper tribune; the priory serves as a foil with which to test the assumptions surrounding the cathedral case studies. The careful examination of evidence reveals a nuanced understanding of this architectural entity, undermining the traditional narrative that holds it to be purely a constructional device used by medieval builders in the race for taller, more spacious churches. This new perspective situates the tribune in the broader context of the episcopal complex as an architectural entity physically and symbolically linking the different buildings of the cathedral, episcopal chapel and palace. Finding its roots in royal and imperial architectural complexes of the Byzantine and medieval empires the tribunes of Notre-Dame of Noyon and Senlis express propriety befitting the stature of the bishop and his cathedral, while this second story as a space of devotion confirms its spiritual supremacy. Notably, the use of this architectural form at this time occurs when bishops sought to reassert their authority, following a period of institutional weakness.
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L'espace urbain entre Antiquité et Moyen Âge, analyse géoarchéologique des terres noires : études de cas.Borderie, Quentin 26 October 2011 (has links) (PDF)
Les terres noires sont des sédiments urbains épais et sombres, situés entre les stratifications antiques et médiévales des anciennes agglomérations. Leur étude est un enjeu pour comprendre les sociétés du premier Moyen Âge et leurs pratiques des espaces urbains. L'interprétation de ces niveaux nécessite la mise en place d'études fines, recourant notamment à la géoarchéologie. En se fondant sur un inventaire des observations de terres noires, dans cinq régions du nord de la France (Haute-Normandie, Picardie, Île-de-France, Champagne-Ardenne et Lorraine), 20 stratifications de terres noires, réparties à Beauvais, Metz et Noyon, ont fait l'objet d'une approche géoarchéologique. L'important potentiel d'information contenu dans les terres noires a pu être démontré. La complexité de leur organisation a pu être soulignée, grâce à l'analyse stratigraphique et celle de leur structuration latente. La caractérisation physico-chimique de 89 unités stratigraphiques ainsi que l'analyse micromorphologique de 79 lames minces a permis d'identifier les processus à l'origine de la formation des terres noires et, au-delà, de proposer des activités et des pratiques socio-spatiales urbaines qui ont pu les créer. La diversité des apports à l'origine des terres noires a pu être mise en évidence. Ce sont souvent de petits dépôts rythmés et hétérogènes, pouvant correspondre à des rejets d'activités multiples, domestiques ou artisanales, ou parfois à des aménagements d'espaces intérieurs ou extérieurs. Cette recherche apporte donc des informations substantielles à l'étude des espaces urbains entre Antiquité et Moyen Âge et propose une approche et des pistes de travail pour en analyser la complexité.
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