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L'entrepreneuriat forestier autochtone : le cas de la communauté ilnu de MashteuiatshBeaudoin, Jean-Michel 16 April 2018 (has links)
La participation des communautés autochtones à la foresterie est un enjeu important au Québec. Pour les communautés autochtones, le développement forestier représente des retombées économiques importantes qui peuvent permettre de réduire l’écart entre les conditions socioéconomiques de leur population et celles de la population non-autochtone. Conséquemment, la participation des autochtones à la foresterie a sensiblement augmenté au cours des dernières décennies. Le manque d’information actuellement disponible nuit toutefois aux efforts déployés pour soutenir et encourager les initiatives autochtones en foresterie. Afin de mettre en exergue certains facteurs qui facilitent ou qui limitent les initiatives entrepreneuriales autochtones en foresterie, cette étude explore le développement de l’entrepreneuriat forestier dans la communauté ilnu de Mashteuiatsh. Cette communauté est située dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le premier chapitre situe le projet dans le contexte forestier québécois. Le deuxième chapitre présente le portrait des entrepreneurs forestiers autochtones de cette communauté. Finalement, le troisième chapitre compare ces entrepreneurs autochtones à des entrepreneurs forestiers non-autochtones de la même région. Les résultats de notre étude montrent l’importance pour l’entrepreneur forestier autochtone du réseau social au sein de la communauté de Mashteuiatsh. Cette situation permet d’expliquer en partie les différences constatées lors de la comparaison des profils, des perceptions et des motivations des entrepreneurs forestiers de la communauté de Mashteuiatsh et d’un groupe d’entrepreneurs forestiers non-autochtones. Les entrepreneurs autochtones, contrairement à leurs homologues non-autochtones, semblent très optimistes quand à l’évaluation de leur sort actuel et avenir. / The participation of the First Nations in forestry is a fundamental issue in the province of Québec. For their part, First Nations are considering forestry as a lever to improve the socioeconomic conditions in their communities. Over the last decades, there has been an increasing participation of First Nations in the forestry sector. Unfortunately, little information is currently available on aboriginal community initiatives in regards to business creation. The main objective of this research is to identify key factors that favor or limit aboriginal business creation in forestry. This study first presents the development of forest entrepreneurship within the Ilnu community of Mashteuiatsh, located in the region of Saguenay-Lac-Saint-Jean. The first chapter situates this project in the broader context of Québec forestry. The second chapter draws a portrait of forestry entrepreneurs within this community. The third chapter compares these aboriginal forestry entrepreneurs to non-aboriginal forestry entrepreneurs from the same area. Ours results demonstrate the importance for the aboriginal forest entrepreneur of the social network of the Mashteuiatsh Ilnu community. This network contributes to the differences observed when comparing the portrait, the perceptions and motivations of forestry entrepreneurs within the Ilnu community of Mashteuiatsh to those of non-aboriginal forestry entrepreneurs. In addition, Aboriginal forest entrepreneurs seem more optimist than non-aboriginal entrepreneurs when evaluating they actual situation and future.
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La transmission intergénérationnelle des savoirs dans la communauté innue de Mashteuiatsh les savoir-faire et les savoir-être au coeur des relations entre les Pekuakamiulnuatsh /Boucher, Nathalie. January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (de maîtrise)--Université Laval, 2005. / Titre de l'écran-titre (visionné le 28 septembre 2005). Bibliogr.
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Pelipaukau Shipi : géographie des effets cumulatifs du développement industriel selon les savoirs et territorialités des PekuakamiulnuatshCardin, Paul-Antoine 09 November 2022 (has links)
Cette recherche a pour objectif une meilleure compréhension des effets cumulatifs du développement industriel (mines, hydroélectricité, foresterie, villégiature, chemins) sur la pratique des activités culturelles des Pekuakamiulnuatsh, soit Ilnu aihtun. Nitassinan, soit le territoire ancestral, et plus précisément le bassin versant de la Pelipaukau shipi, aussi connu sous le nom de rivière Péribonka, ont été et sont encore aujourd'hui le théâtre d'une industrialisation ayant altéré la territorialité des Pekuakamiulnuatsh. Cela s'explique notamment par l'activation constante d'un cycle de déterritorialisation et reterritorialisation (Raffestin, 2012) suivant la dépossession de leur territoire par l'ajout et l'interaction d'emprises industrielles sur une longue période historique. Les composantes et mécanismes géohistoriques et géoculturels des effets cumulatifs d'un tel accaparement foncier de Nitassinan (Desbiens et Hirt, 2014) sont mises en perspective avant de classifier et de localiser leurs emprises contemporaines. Les savoirs expérientiels (Berkes, 2012) des Pekuakamiulnuatsh ont ensuite été mobilisés afin de déterminer un ensemble de principes directeurs permettant d'établir des paramètres ilnus dans l'analyse des effets cumulatifs sur Ilnu aihtun. Ces principes se veulent culturellement appropriés et adaptés en cela qu'ils considèrent les spécificités de la territorialité ilnue dans la description d'effets cumulatifs décrits et interprétés selon une vision ilnue du monde. De plus, les savoirs des Pekuakamiulnuatsh, contextualisés dans leur cadre géohistorique, ont permis l'élaboration d'indicateurs géoculturels quant à l'intensité des effets cumulatifs sur les pratiques culturelles. Ceux-ci prennent la forme de combinaisons d'industries menant en une modification des pratiques culturelles selon les secteurs et selon le niveau pondéré du potentiel de leurs effets cumulatifs. Menés dans le cadre du partenariat Tshishipiminu (2012-2019), ces travaux s'inscrivent dans les expertises autochtones en place via une interface de recherche partenariale (Grimwood et al., 2012) permettant de repositionner le chercheur universitaire dans un cadre basé sur l'autonomie des communautés. / The objective of this research is to analyze the cumulative effects of industrial development (mining, hydroelectricity, forestry, roads, tourism and leisure infrastructures) on the practice of cultural activities by the Pekuakamiulnuatsh, or Ilnu aihtun. Nitassinan, their ancestral territory, and more precisely the watershed of Pelipaukau Shipi, also known as Péribonka River, have been and still are the scene of an industrialization that has altered the territoriality of the Pekuakamiulnuatsh. This can be explained by the constant activation of a cycle of deterritorialization and reterritorialization (Raffestin, 2012) following the dispossession of their territory through addition and interaction of various forms of land appropriation by industries over a long historical period. The geohistorical and geocultural components and mechanisms of the cumulative effects of this land grabbing (Desbiens and Hirt, 2014) are put into perspective before classifying and locating their contemporary rights-of-way. The experiential knowledge (Berkes, 2012) of the Pekuakamiulnuatsh was then mobilized to determine a set of guiding principles to establish Ilnu parameters in the analysis of cumulative effects on Ilnu aihtun. These principles are intended to be culturally appropriate and adapted in that they consider the specificities of Ilnu territoriality in the description of cumulative effects described and interpreted according to an Ilnu worldview. Moreover, the knowledge of the Pekuakamiulnuatsh, contextualized in their geohistorical framework, has allowed the development of geocultural indicators of the intensity of cumulative effects on cultural practices. These take the form of combinations of industries leading to a modification of cultural practices according to the sectors and according to the weighted level of potential cumulative effects. As part of the Tshishipiminu partnership (2012-2019), this work includes the indigenous expertise in place through a partnership research interface (Grimwood et al. 2012) that allows the academic researcher to be repositioned in a framework based on community autonomy.
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Légitimité politique, droits ancestraux et gestion du territoire forestier : le cas de la Forêt habitée de La DoréHébert-Sherman, Dominic 19 April 2018 (has links)
Le présent mémoire s'intéresse aux perceptions qu'ont les allochtones des droits ancestraux innus, ainsi qu'aux rapports de pouvoir au sein du projet de Forêt habitée de La Doré. Situé dans la région du Lac-Saint-Jean, ce partenariat politique et économique réunit plusieurs acteurs du milieu forestier, dont les communautés allochtone et autochtone. L'objectif de la recherche est d'explorer les rapports entre la reconnaissance formelle et juridique des droits ancestraux par nos institutions et les prises de position des répondants interrogés à propos de la légitimité de ces droits. Une approche critique des discours recueillis nous a permis d'explorer les conceptions dominantes des participants sur l'égalité et la justice sociale. Cet angle d'analyse permet de mieux comprendre la réception mitigée d'une mesure politique liée aux droits ancestraux innus, la parité.
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L'influence d'une pratique de la pédagogie ouverte et interactive sur le développement du concept de soi et de l'habileté de prise en charge chez des élèves de première année du primaire en milieu autochtone /Cleary-Bacon, Sandra, January 1995 (has links)
Mémoire (M.Ed.)--Université du Québec à Chicoutimi, 1995. / Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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La conservation du Nitassinan : besoins et intérêts des ilnus de MashteuiatshNoury, Céline 17 April 2018 (has links)
Depuis 1996, le gouvernement du Québec s'est engagé à encourager la participation des Premières nations au maintien de la diversité biologique, notamment dans la mise en place des aires protégées. En collaboration avec la communauté ilnue de Mashteuiatsh, cette recherche dégage, en premier lieu, les facteurs contextuels, sociopolitiques, historiques et ontologiques qui interviennent dans la participation et la perception de la communauté à la conservation institutionnelle sur son territoire, le Nitassinan. En second lieu, les besoins et intérêts de la communauté permettent d'identifier les objectifs ilnus dans la conservation de leur territoire, soient la protection de l'identité culturelle, le développement socioéconomique et la pérennité des ressources naturelles. Ils mettent en relief que la conservation ilnue émerge d'une compréhension cosmologique du monde et s'inscrit dans un paradigme socioculturel. Finalement, l'analyse des résultats permet d'explorer trois propositions de ponts entre les objectifs institutionnels et ilnus de la conservation du territoire.
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Usages des plantes par les Pekuakamiulnuatsh : étude sur la transmission des savoirs dans la communauté ilnu de MashteuiatshLaurendeau, Géraldine 18 April 2018 (has links)
Cette recherche a pour objet la transmission des savoirs autochtones portant sur la flore du Québec. Elle s'intéresse à la manière dont les individus et les institutions de la communauté ilnu de Mashteuiatsh développent des stratégies pour mettre en valeur et assurer la pérennité des savoirs de leurs ancêtres et aux conditions qui leur font obstacle dans le contexte actuel. L'objectif du mémoire est de tracer un portrait contemporain de la situation du savoir des Pekuakamiulnuatsh en ce qui a trait aux pratiques culturelles et principalement médicinales liées à l'utilisation des végétaux sur le territoire ancestral, le Nitassinan. Nous verrons ensuite comment certaines habiletés des individus et les outils détenus par le musée et les autres institutions peuvent aujourd'hui être utilisés efficacement afin de présenter et de partager les savoirs, tout en entretenant les liens entre les aînés (les porteurs de traditions) et les jeunes apprentis. Comme de moins en moins de familles vivent en forêt de manière extensive, la communauté et ses institutions doivent créer des occasions et des manières innovatrices qui stimuleront la circulation du savoir tout en rendant celui-ci accessible. Dans ce contexte, des activités organisées et des projets de revitalisation pourront servir à transmettre les savoirs aux jeunes comme aux plus âgés. Dans un objectif de recherche-action, l'observation et les enquêtes faites lors du terrain ethnographique participent à la transmission et à la conservation des savoirs sur les plantes à l'intérieur de la communauté. Ces résultats pourront aussi servir à la création d'activités offertes par diverses institutions comme aux individus.
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La transmission intergénérationnelle des savoirs dans la communauté innue de Mashteuiatsh : les savoir-faire et les savoir-être au coeur des relations entre les PekuakamiulnuatshBoucher, Nathalie 11 April 2018 (has links)
Le mémoire porte sur l'identification des moyens utilisés et favorisés par les différentes générations de femmes et d'hommes pekuakamiulnuatsh pour transmettre leurs savoirs aux autres générations. On remarque que les rôles attribués à la transmission des savoirs varient en fonction de l'âge de la personne qui transmet et de celle qui reçoit. Les rôles varient également selon la sphère dans laquelle cette transmission est faite. En effet, on privilégie davantage la tradition orale dans la sphère privée, c'est-à-dire dans la famille, alors que l'écrit est fortement utilisé dans la sphère publique, comme à l'école. L'utilisation dynamique des modes de transmission occidentaux et autochtones est nécessaire pour assurer le partage des savoirs et de leurs pratiques dans cette communauté très hétérogène. Elle renforce également l'identité ilnue et rassemble la communauté vers les mêmes projets politiques et culturels. / This thesis is about the identification of the ways used and supported by the various generations of Pekuakamiulnuatsh women and men to transmit their knowledge to the other generations. It is pointed out that the roles assigned to the transmission of the knowledge vary according to the age of the person who transmits and the one who receives. The roles also vary according to the sphere in which this transmission is made. Indeed, the private sphere privileges the oral tradition, i.e. in the family, while the writing processus is strongly used in the public sphere, as in the school. The dynamic use of the Western and Indigenous ways of transmission is necessary to counterbalance the knowledge and their practices in this very heterogeneous community. It also reinforces the ilnue identity and gathers the community towards the same political and cultural projects.
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