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Histoire de l'institutionnalisation des enjeux autochtones au sein de l'appareil gouvernemental québécois depuis 1960 et retour sur les expériences professionnelles des fonctionnaires

Thibault, Marie-Pierre 10 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 4 janvier 2024) / Avec l'élection du Parti libéral en 1960, l'État québécois allait connaître une période de développement extraordinaire. Cette ère s'est caractérisée par une démocratisation de l'éducation, une réforme de la fonction publique et l'arrivée dans l'appareil gouvernemental des technocrates, membres scolarisés de la nouvelle classe moyenne québécoise, qui ont mobilisé leurs compétences scientifiques et techniques afin d'orienter l'action étatique québécoise. Parallèlement, au cours des années 1960, la province a mis sur pied des projets à caractère nationaliste dans le but de favoriser son émancipation économique et de reprendre le contrôle sur son territoire et ses ressources. C'est dans ce contexte historique et politique que l'État québécois a commencé à s'impliquer dans les affaires autochtones, un domaine qui, jusque-là, relevait exclusivement de la compétence fédérale. Dès 1963, des institutions ont été créées spécifiquement pour traiter des questions et enjeux relatifs aux autochtones au même moment où le Québec amorçait une réflexion sur la présence autochtone et la coexistence avec ces peuples aussi en quête de reconnaissance et affirmant leur souveraineté. Ce mémoire présente l'analyse de l'institutionnalisation des enjeux autochtones au sein de la fonction publique québécoise et de l'expérience professionnelle de fonctionnaires québécois qui ont travaillé sur des dossiers touchant les Premières Nations et les Inuit entre 1960 et 1995. Celui-ci explore notamment l'implantation, l'action et l'évolution de la Direction générale du Nouveau-Québec, puis du Secrétariat aux activités gouvernementales en milieu amérindien et inuit, qui devint le Secrétariat aux affaires autochtones et son réseau de coordonnateurs au sein de l'État québécois. Il examine également la formation et le parcours professionnel des fonctionnaires vers les affaires autochtones, leurs motivations, les relations qu'ils ont pu établir avec les milieux autochtones et leur expérience au sein de la bureaucratie d'État. / With the election of the Liberal Party in 1960, the Quebec state was about to enter a period of extraordinary development. This era was characterized by the democratization of education, a reform of the civil service, and the arrival in the government apparatus of technocrats, who were educated members of the new Quebecois middle class. They utilized their scientific and technical expertise to guide Quebec's governmental actions. At the same time, during the 1960s, the province initiated nationalist-oriented projects aimed at fostering its economic emancipation and reclaiming control over its territory and resources. In this historical and political context, the Quebec state began to involve itself in Indigenous affairs, a domain that was originally exclusively under federal jurisdiction. As early as 1963, specific institutions were established to address these matters and challenges, while simultaneously prompting Quebec to undertake a necessary reflection on the presence of Indigenous communities and the coexistence with other peoples seeking recognition and sovereignty. This master's thesis analyses the institutionalization of Indigenous issues within the Quebec public service, along with an examination of the professional experience of Quebec civil servants who worked on matters concerning First Nations and Inuit communities between 1960 and 1995. In particular, it explores the establishment, actions, and evolution of the Direction générale du Nouveau-Québec, the Secrétariat aux activités gouvernementales en milieu amérindien et inuit, its network of coordinators, and the Secrétariat aux affaires autochtones within the Quebec state. It also examines into the training and career paths of civil servants involved in Indigenous affairs, their motivations, the relationships they were able to establish with indigenous communities and their experience within the state bureaucracy.
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Enquête morale sur le mépris envers les premières nations : le programme de conversion des Jésuites en Huronie au 17e siècle et le programme de civilisation britanno-canadien au 19e siècle

Gagnon, Mathieu 20 April 2018 (has links)
En me basant sur les travaux d'Axel Honneth sur la reconnaissance, je veux proposer des améliorations à apporter à notre relation avec les Premières Nations en comprenant tout d'abord le vice qui est au cœur de celle-ci, c'est-à-dire le mépris. En analysant certaines manifestations historiques du mépris envers les Premières Nations, j'examine si malgré les changements de vocabulaire légitimant la relation coloniale, il demeure une même dimension de mépris dans l'attitude des gouvernants face aux Premières Nations, niant leur droit ou leur capacité à s'autodéterminer. Pour y arriver, j'utilise la typologie de Honneth sur la reconnaissance et le mépris afin d'établir une dynamique de pénétration du mépris, tirée de l'analyse de deux cas historiques : le programme de conversion des Jésuites en Huronie au 17e siècle et le programme de civilisation britanno-canadien du 19e siècle. À partir de cette dynamique, je montrerai un modèle à ne pas suivre dans les relations aux peuples autochtones et donnerai quelques pistes de réflexion à propos de la nécessité de la reconstruction de la reconnaissance.
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Nitaskinan, territoire : analyse des discours des représentants politiques des Atikamekw Nehirowisiwok et des gouvernements coloniaux, 1973-2004

Depelteau, Julie 02 July 2019 (has links)
Nitaskinan est le nom donné par les Atikamekw Nehirowisiwok à leur territoire. Ce territoire n’a jamais été cédé de quelque façon aux gouvernements coloniaux, pourtant ils l’usurpent, notamment pour l’exploitation forestière et hydroélectrique et en imposant leurs propres découpages, comme les réserves à castor. Les Atikamekw Nehirowisiwok et les gouvernements coloniaux sont engagés depuis 1978 dans un processus de négociation territoriale globale. Cette recherche, menée en étroite collaboration avec le Secrétariat au territoire d’Atikamekw Sipi – Conseil de la Nation Atikamekw (AS – CNA), étudie les discours francophones de ces acteurs au sujet du territoire pour comprendre s’ils traitent bien du même « objet ». En substance, la recherche montre que même en français, les représentants politiques des Atikamekw Nehirowisiwok et les gouvernements coloniaux ne parlent pas du même territoire lorsqu’ils dialoguent. L’« objet » construit par chacun des acteurs dans leur discours est trop inséparable de leur pouvoir sur leur territoire pour qu’ils puissent parler du même « objet » sans admettre une diminution de leur pouvoir au profit de l’autre acteur. Pour étudier ces discours, les textes suivants ont été sélectionnés : la Recherche sur l’occupation et l’utilisation du territoire menée par le Conseil Attikamek-Montagnais (CAMROUT); le Rapport final du Sommet Aski; et le mémoire Position de la Nation Atikamekw. Les textes gouvernementaux choisis établissent un dialogue avec ces textes. Il s’agit de : la politique fédérale sur les revendications territoriales globales; la politique fédérale sur l’autonomie gouvernementale; et des textes de consultation du gouvernement du Québec sur l’affectation du territoire public et sur les objectifs de protection et de mise en valeur du milieu forestier. Les textes ont été analysés à l’aide de catégories de codes déterminées avec AS – CNA pour comprendre l’« objet » territoire auquel ces textes renvoient et pour examiner leurs interventions dans les rapports de pouvoir coloniaux entre les acteurs.
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Légitimité politique, droits ancestraux et gestion du territoire forestier : le cas de la Forêt habitée de La Doré

Hébert-Sherman, Dominic 19 April 2018 (has links)
Le présent mémoire s'intéresse aux perceptions qu'ont les allochtones des droits ancestraux innus, ainsi qu'aux rapports de pouvoir au sein du projet de Forêt habitée de La Doré. Situé dans la région du Lac-Saint-Jean, ce partenariat politique et économique réunit plusieurs acteurs du milieu forestier, dont les communautés allochtone et autochtone. L'objectif de la recherche est d'explorer les rapports entre la reconnaissance formelle et juridique des droits ancestraux par nos institutions et les prises de position des répondants interrogés à propos de la légitimité de ces droits. Une approche critique des discours recueillis nous a permis d'explorer les conceptions dominantes des participants sur l'égalité et la justice sociale. Cet angle d'analyse permet de mieux comprendre la réception mitigée d'une mesure politique liée aux droits ancestraux innus, la parité.
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Médias, innus et allochtones : l'image des Premières Nations dans les journaux de la Côte-Nord et des effets sur les rapports interethniques

Loranger-Saindon, Arianne 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la projection dans les journaux d'enjeux politico-économiques et territoriaux concernant les Innus de la Côte-Nord et sur ses effets sur leur cohabitation avec les allochtones pendant la période des négociations territoriales de l'Approche commune (2000-2004). Il cherche à explorer certains effets de ces images sur la manière dont les Innus et les allochtones se représentent et représentent l'Autre, agissent, et éventuellement, interagissent. Pour ce faire, il s'appuie sur la notion voulant qu'il existe un imaginaire social québécois portant sur les autochtones. Cet imaginaire est ici abordé selon un modèle inspiré de l'analyse critique du discours. Cette approche permet de produire une analyse socioculturelle des textes tenant compte des processus interactifs de fabrication de sens mettant en jeu les producteurs du texte, le texte lui-même et ses récepteurs, et ainsi, de documenter le contexte de production des discours médiatiques sur les autochtones et de comprendre comment ceux-ci affectent la cohabitation des groupes concernés.
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Premières Nations, mécanismes de participation et gestion des forêts : étude comparative des méthodes, des discours et des pratiques participatives

Fortier, Jean-François 12 April 2018 (has links)
Cette étude aborde le rapport entre la position des Premières Nations face et dans les mécanismes de participation à la gestion des forêts au Québec. Une analyse du cadre légal de la participation autochtone au Québec fut d'abord effectuée. L'examen de plus d'une trentaine de mémoires autochtones a permis d'identifier les attentes des Premières Nations envers les mécanismes de participation. Nous avons également étudié les modalités de 100 mécanismes de participation où il y avait une présence autochtone. Le rapport entre la position des Premières Nations face et dans les mécanismes de participation apparaît comme étant asymétrique: pour quatre modalités, une seule correspond à leurs attentes. Elles participent généralement en présence de non autochtones et sont minoritairement représentées. Les participants autochtones les plus présents sont les administrations locales et les regroupements politiques. Toutefois, une grande diversité de participants autochtones (pourvoiries, industries, associations) a été remarquée et celle-ci tend à augmenter au sein des mécanismes publics, ouverts à tous. / This research focuses the First Nations' position toward and within the forest management participatory mechanisms. An analysis of the legal and judicial context of aboriginal participation has been executed. The examination of more than thirty aboriginal memoirs has led us to identify First Nations' expectations towards the structure of the participatory mechanisms in forest management. Finally, we have studied the modalities of a hundred participatory processes where an aboriginal presence was observed. The results showed a gap between First Nations' position toward and within participatory mechanisms: among four modalities, only one will match to theirs expectations. They generally participate with other non aboriginals participants and under these circumstances, there are in minority. The aboriginal participants represent mostly the local administrations and the political organizations. Nevertheless, a considerable diversity of aboriginals participants (outfitters, industries, associations) have been noticed and unpredictably tend to increase within participatory and consultation processes addressed to « general public ».

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