Thèse (M. Ps)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. 156-157. Publié aussi en version électronique.

Thèse (M.Ps.)--Université Laval, 200 . / Bibliogr.: f. 107-116. Publié aussi en version électronique.

Although borderline personality is characterized by a variety of interpersonal antecedents and consequences, interpersonal theory has yet to develop an adequate model of the disorder. It was hypothesized that considerations of non-interpersonal features that influence interpersonal behavior can inform the description of the interpersonal process associated with borderline personality. Specifically, it was proposed that borderline personality is not adequately conceptualized as characterized by rigid and extreme traits. Instead identity diffusion, or under-developed personality organization, characterizes the disorder, as do notable problems with perception and behavioral impulsivity. Three samples of dyads interacting in a collaborative task were compared using structural equation models of their traits and situational behavior from the perspectives of multiple raters. Two samples included dyads without a borderline interactant and one dyad had one person with and another without borderline personality features. It was hypothesized that dyads including borderline participants would manifest behavior that deviates from normative interpersonal processes. Results were consistent with hypotheses in suggesting that dyads without an individual who has borderline characteristics demonstrate very similar interpersonal patterns, whereas dyads with a borderline interactant deviate from normative interpersonal process. Specifically, borderline individuals appear to be hyper-perceptive of others’ efforts to control (dominate or submit to) them. With regard to affiliation (warmth vs. coldness), borderline individuals appear to have very different perceptions of their own interpersonal style than do individuals who know them, and unlike nonborderline individuals, these styles exert minimal influence on their behavior in interpersonal situations. These results suggest practical implications that vary across interpersonal dimensions. Data imply that clinicians should take seriously suggestions by borderline patients that they feel controlled. With regard to affiliation, data are consistent with the theory of identity diffusion in suggesting that borderline personality features are associated with a lack of stable interpersonal traits that influence behavior across situations, and the development of such a style is an important therapeutic target.

Delinquency represents a social issue of considerable importance. However, not as much attention is paid to antisocial individuals in psychology in relation to research as needed. In order to discern the causes of delinquency and to propose pedagogic and psychologic prevention actions, it is necessary to examine in detail the way delinquents see the world around them and themselves. In my work, I present qualitative research in the identity and intentionality of delinquents which is based on the analysis of the interviews with five incarcerated persons, recidivists, at the age of 25 - 35, and also on the study of their Thematic Apperception Test (TAT) performances. For the analysis of TAT, I used a psychoanalytical approach in accordance with the manual which was translated into Czech in 2019. The result of the research is a description of found identity, intentionality, and also the so-called theory of retribution. Another result is the description of the structure and dynamics of their personality from psychoanalytic point of view. Keywords: Delinquency, identity, mentalization, borderline personality organization

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La thèse s’intéresse à l’Inventaire d’organisation de la personnalité (IPO), un questionnaire autorapporté visant l’opérationnalisation de l’organisation limite de la personnalité selon la conceptualisation de Kernberg. À travers deux études, elle explore ses capacités de dépistage diagnostique et sa sensibilité à la violence conjugale, dans un paradigme longitudinal. La première étude vise à mesurer, dans un échantillon formé de 35 couples dont la femme souffre de trouble de la personnalité limite (TPL), la force de la relation de l’IPO avec l’échelle TPL de la Structured Clinical Interview for DSM-IV Axis II (SCID-II). Les résultats montrent que toutes les échelles de l’instrument ainsi que son score total prédisent significativement le nombre de critères remplis à l’échelle TPL du SCID-II et le statut diagnostique. Les résultats mettent en lumière l’utilité de l’IPO comme outil de dépistage diagnostique rapide et des points de rupture préliminaires sont suggérés à cette fin. La deuxième étude de la thèse vise à documenter, auprès de 372 couples de la communauté, l’existence d’une relation longitudinale bidirectionnelle entre la violence conjugale physique, psychologique ainsi que sexuelle et l’organisation limite de la personnalité, telle que mesurée par l’IPO. Seule une relation unidirectionnelle entre les variables est confirmée par des analyses acheminatoires, menées selon un modèle d’interdépendance acteur-partenaire. Ces dernières révèlent qu’une moindre violence conjugale rapportée par l’un des deux conjoints prédit significativement une plus faible détérioration de l’organisation de la personnalité chez ce même conjoint. Le niveau de pathologie de la personnalité ne prédit pas significativement les comportements violents du conjoint, ni ceux du partenaire, lorsqu’ils sont mesurés un an plus tard. Les résultats de la thèse appuient d’abord l’utilisation d’une version brève de l’IPO comme instrument de dépistage du TPL et comme mesure de l’organisation de la personnalité en tant que concept dimensionnel. Ils mettent également en lumière la contribution de la violence conjugale dans l’évolution longitudinale de la personnalité pathologique. Des recherches futures pourront permettre, entre autres, de mesurer l’influence à long terme de comportements violents spécifiques et d’autres types d’interactions conjugales sur la personnalité.

La présente thèse se propose d'explorer la validité empirique de quelques aspects de la théorie psychodynamique de Kernberg (1976) dans le contexte particulier des relations conjugales. Pour ce faire, deux études empiriques ont été réalisées. La première vise à déterminer si les concepts issus de la théorie de Kernberg (c.-à-d., diffusion de l'identité, mécanismes de défense et épreuve de la réalité) ajoutent à la variance de la satisfaction conjugale déjà expliquée par des traits de personnalité marqués par le névrosisme (ou l'affectivité négative). La structure factorielle de l'Inventaire d'organisation de la personnalité (IPO) est aussi testée auprès d'un échantillon de 372 couples. Les résultats des analyses factorielles confirmatoires indiquent que la structure tripartite de l'IPO est reproduite auprès des couples et se montre invariante selon le genre. Une série d'analyses d'équations structurelles de type interactions Acteur-Partenaire (APIM; Kenny, Kashy, & Cook, 2006) révèle que, lorsque toutes les variables sont prises en considération simultanément (c.-à-d., névrosisme, diffusion de l'identité, mécanismes de défense et épreuve de la réalité), l'utilisation de mécanismes de défense prédit négativement la satisfaction conjugale des partenaires. Le névrosisme prédit une augmentation de l'utilisation de défenses primitives qui se répercute négativement sur la satisfaction conjugale. La seconde étude vise à comparer trois échantillons de couples (c.-à-d., issus de la communauté, en psychothérapie conjugale et groupe clinique hospitalier) sur les plans de l'organisation de la personnalité et de la satisfaction conjugale. Les résultats révèlent des différences marquées entre les trois échantillons. Par ailleurs, il semble que les couples en psychothérapie ne soient pas si distincts que prévu des couples du groupe clinique hospitalier sur le plan de l'organisation de la personnalité.

La présente étude vise à évaluer les qualités psychométriques du Personality Organization Diagnostic Form II (PODF-II ; Diguer, Normandin & Hébert, 2001). Cet instrument permet une évaluation des organisations de la personnalité selon le modèle théorique de Kemberg (1996). Le but de la recherche est plus précisément d'estimer la cohérence interne, la validité de critère et la validité de construit de l'instrument. Pour ce faire, le PODF-II sera mis en relation avec le jugement des cliniciens, le Health-Sickness Rating Scale (HSRS ; Luborsky, 1962), le Psychiatrie Severity score (PS ; Hébert et al., 2003) et les échelles de Blatt sur les représentations de soi et d'objet (Blatt, Bers, & Schaffer, 1993; Blatt, Chevron, Quinlan, Schaffer, & Wein, 1992). Cent vingt-neuf participants ont pris part à cette étude. Les résultats montrent une bonne cohérence interne ainsi qu'une bonne validité de critère. Les corrélations avec le HSRS, le PS, les échelles des représentations de soi et d'objet tendent également à confirmer les hypothèses et, plus généralement, la validité de l'instrument en fonction du modèle de Kemberg.

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Cette étude présente les premiers tests empiriques auxquels a été soumis le Personality Organization Diagnostic Form (PODF; Diguer et Normandin, 1996), un instrument développé à partir du modèle théorique de la personnalité de Kernberg (1995). Elle est divisée en quatre parties: l'évaluation de l'entente interjuges de deux types de matériel clinique (condition dossier et condition vidéo), l'équivalence entre ces deux conditions et la validité de construit du PODF. Cent quarante-deux sujets adultes provenant de divers milieux cliniques ont été recrutés. La condition dossier est constituée de matériel d'évaluation (SCID-I, SCID-II, récits, données démographiques) et la condition vidéo est faite d'entrevues non-structurées. Les résultats montrent qu'il est possible de s'entendre sur le diagnostic structural de personnalité, d'utiliser le PODF à partir de différents matériels cliniques et que les variables du PODF tendent à se regrouper selon les structures de personnalité du modèle de Kernberg (1995).