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Étude prospective sur la corrélation entre le volume placentaire au 1er trimestre et le poids du nouveau-né

Effendi, Mona 19 April 2018 (has links)
Objectifs : Vérifier s'il existe une corrélation entre le volume placentaire, évalué par échographie tridimensionnelle au 1er trimestre de la grossesse et le poids de naissance. Méthodologie : Une étude de cohorte prospective de 543 femmes enceintes recrutées entre 11 et 13 semaines de grossesse. Nous avons évalué l’association entre le volume placentaire mesuré par échographie tridimensionnelle (rapportée en multiple de la médiane pour l’âge gestationnel) et le poids du nouveau-né à la naissance (rapporté en percentile). Nous avons utilisé des analyses non paramétriques (test de corrélation de Spearman, Mann-Whitney, et Kruskal-Wallis) avec une valeur de p significative si inférieure à 0.05. Résultats : Parmi 554 femmes recrutées et admissibles, nous avons observé une corrélation significative entre le volume placentaire au 1er trimestre et le poids de naissance (Coefficient corrélation(CC): 0,15; p< 0.0001). Le volume placentaire n’était pas associé au risque de prééclampsie. Conclusion : Il existe une corrélation significative entre le volume placentaire évalué au 1er trimestre de la grossesse et le poids de naissance, mais aucune corrélation ne fut observée avec le développement d’une prééclampsie au cours de la grossesse. / Objectives: To assess the correlation between placental volume, measured by three dimensional ultrasound in the first trimester of pregnancy and birth weight. Methodology: A prospective cohort recruiting 543 women between 11 and 13 weeks gestation was conducted. We evaluated the correlation between placental volume measured by three- dimensional ultrasound (reported as multiple of the median for gestational age), and birth weight (reported in percentile). Data were analyzed using non-parametric tests (Spearman, Mann-Whitney, Kruskal- Wallis), with a significant p value under 0,05. Results: A total of 554 women were recruited. The placental volume showed significant correlation with birth weight (Correlation coefficient (CC); 0,15; p< 0.0001). The placental volume was not associated with preeclampsia. Conclusion: There is a significant correlation between placental volume and birth weight. In this study, no correlation was found between placental volume and preeclampsia.
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Étude de l'influence des caractéristiques du contexte social des mères sur la survenue de faible poids pour l'âge gestationnel chez les nouveaux-nés du Québec (2000-2008)

Savard, Nathalie 20 April 2018 (has links)
Introduction - Les objectifs de cette thèse étaient d’identifier des facteurs de risque contextuels du faible poids pour l’âge gestationnel (SGA) à la naissance et d’évaluer l’impact des interventions prénatales offertes au Québec pour réduire l’effet d’un contexte défavorable. Méthodologie - Une étude observationnelle a été réalisée entre 2000 et 2008. Elle a intégré l’information contextuelle disponible dans les données de l’« Enquête de santé dans les collectivités canadiennes », des recensements et des naissances (insécurité alimentaire, activité physique, soutien social, contacts sociaux, consommation de fruits et légumes, tabagisme et revenu des résidents sur leur territoire de résidence) ainsi que l’information individuelle du registre des naissances du Québec (statut matrimonial, scolarité et pays de naissance). L’impact des interventions prénatales a ensuite été évalué selon l’intensité avec laquelle l’intervention était prodiguée chez les mères, pour des naissances survenues de 2006 à 2008. Les associations entre le SGA et les variables agrégées ont été évaluées à l’aide des rapports de cotes (OR) bruts et ajustés issus de régressions logistiques multiniveau (méthode GEE). Résultats - L’étude incluait 667 254 couples mères-enfants vivant sur 143 territoires . La résidence des mères sur un territoire où il y avait de nombreuses personnes sédentaires et sur un territoire où il y avait de modérément ou beaucoup de personnes en insécurité alimentaire était associée au grand retard de croissance. La résidence sur un territoire où la quantité de contacts sociaux était modérée était associée à un risque de SGA plus faible. Les mères éligibles aux interventions prénatales étaient plus à risque de SGA. Les interventions semblaient protectrices du SGA; cet effet était plus important plus les soins fournis sur le territoire de résidence étaient intenses. Conclusion - La sédentarité, l’insécurité alimentaire et les contacts sociaux des résidents sont associés à un risque accru de faible poids pour l’âge gestationnel après prise en considération de plusieurs facteurs individuels et du contexte du milieu de vie. L’intervention prénatale réalisée chez les mères jeunes et défavorisées est associée à une réduction plus ou moins importante de la fréquence de SGA chez les nouveaux-nés selon l’intensité des soins fournis sur le territoire de résidence. / Objective - Our goal is to broaden knowledge about risk factors of small for gestational age (SGA) birth and to contribute to the assessment of benefits of prenatal interventions offered in Quebec. Methodology - An observational study was conducted between 2000 and 2008. The study included contextual information available in the “Canadian Community Health Survey”, in censuses and in birth data from Quebec’s birth registry (food insecurity, physical activity, social support, consumption of fruits and vegetables, smoking and income of residents on their territory of residence) as well as individual information from Quebec’s birth registry (marital status, education and country of birth of mothers). The benefits of the prenatal interventions were then evaluated accordingly to the intensity of interventions given to births from 2006 to 2008. Associations between SGA and variables from the social context were assessed with crude and adjusted odds ratios (OR) from multilevel logistic regression models (GEE). Results - The study included 667 254 mothers and infants living on 143 territories . Mothers from territories with numerous sedentary residents and mothers from territories with high or intermediate number of residents experiencing food insecurity were more likely to have a very SGA infant. Mothers from a territory with an intermediate proportion of married residents were less likely to have a very SGA infant (OR9=0.9; 95% CI=[0.9; 1.0]). Eligible mothers to the prenatal interventions were more likely to have SGA birth. However, those mothers seemed protected from SGA birth when they lived in territories where the care was intense (four to six food interventions plus multi-component intervention) as opposed to mothers from territories with middle or low intensity of care (one to two or three food interventions plus multi-component intervention). Conclusion - The levels of sedentarity, food insecurity and scarcity of social contacts of the residents are associated with SGA birth even after accounting for major factors from the individual and from the context. The high intensity with which the territory provides food interventions to eligible women is associated with a lower risk of SGA birth.
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Activité physique durant la grossesse : associations avec le poids de naissance et la composition corporelle du nouveau-né

Bisson, Michèle 24 April 2018 (has links)
Plusieurs études se sont penchées sur les effets de l’activité physique maternelle sur le poids du nouveau-né, un paramètre reflétant l’environnement intra-utérin associé au risque ultérieur d’obésité et de problèmes métaboliques. Devant les taux alarmants d’obésité infantile à travers le monde, l’identification d’interventions préventives efficaces devient un enjeu majeur dans la lutte contre l’obésité et ses complications. L’activité physique maternelle pourrait être une avenue intéressante, étant donné ses effets bénéfiques sur le gain de poids et le profil métabolique maternels et son potentiel de diminution du poids de naissance de l’enfant. Cependant, la dose optimale d’activité physique et ses effets sur la composition corporelle du nouveau-né sont encore méconnus. Par ailleurs, la majorité des femmes enceintes ne rencontrent pas les recommandations en matière d’activité physique durant la grossesse et les femmes obèses, chez qui les bienfaits de l’activité physique pourraient possiblement avoir le plus grand impact, présentent souvent les niveaux les plus bas. Curieusement, peu d’études ont évalué les effets d’une intervention d’activité physique durant la grossesse dans cette population. Ainsi, avant d’envisager l’activité physique comme une intervention thérapeutique non-pharmacologique durant la grossesse, il importe d’en évaluer la faisabilité et la sécurité et d’en connaître extensivement les effets. Notamment, il s’avère primordial de vérifier s’il est possible d’augmenter en toute sécurité les niveaux d’activité physique durant la grossesse, particulièrement chez les femmes obèses, et de distinguer les effets spécifiques de différents stimuli d’activité physique (variant en type, volume, intensité et moment de la grossesse) sur la croissance fœtale. Dans ce contexte, nous avons dans un premier temps entrepris une revue systématique de la littérature des études observationnelles portant sur l’association entre l’activité physique maternelle et les paramètres de croissance fœtale mesurés à la naissance. Dans un deuxième temps, 2 études de cohortes évaluant l’impact du type, du volume, de l’intensité et du trimestre de pratique de l’activité physique ont été menées afin de complémenter et d’approfondir les résultats de la revue systématique. Finalement, une étude d’intervention randomisée a été réalisée afin d’évaluer s’il est possible d’améliorer les niveaux d’activité physique durant la grossesse chez les femmes enceintes obèses. Nos travaux ont permis d’illustrer l’influence variable que différents stimuli d’activité physique maternelle peuvent avoir sur l’anthropométrie néonatale. La revue systématique a montré qu’un volume moyen d’activité physique est associé à une augmentation du poids de naissance comparativement à un volume plus faible, alors qu’un volume élevé est associé à une diminution du poids de naissance, comparativement à un volume plus faible. Nos données suggèrent également que l’association entre l’activité physique maternelle et le poids de naissance varie en présence de certaines caractéristiques maternelles. Notamment, nous avons montré pour la première fois que l’activité physique vigoureuse pratiquée en début de grossesse était associée à une diminution importante du poids de naissance chez les femmes qui reçoivent un diagnostic de pré-éclampsie en fin de grossesse. L’importance de l’intensité de l’activité physique dans la relation entre l’activité physique maternelle et la croissance fœtale a également été soulignée pour la première fois dans notre étude de cohorte avec mesure de la composition corporelle néonatale. Contrairement à l’activité physique d’intensité modérée, l’activité physique vigoureuse en début de grossesse est associée à une diminution du poids de naissance, principalement en raison d’une adiposité néonatale réduite. Finalement, les résultats de l’essai randomisé ont permis d’établir la faisabilité d’une intervention d’activité physique supervisée visant à augmenter la pratique d’activité physique chez des femmes enceintes obèses et le potentiel d’une telle intervention à favoriser le maintien de la condition physique et une meilleure gestion du gain de poids chez ces femmes. L’ensemble de ces résultats permet de mieux cerner l’impact de l’activité physique maternelle sur la croissance fœtale, en fonction des caractéristiques spécifiques du stimulus d’activité physique mais également de la population étudiée. La faisabilité d’une intervention d’activité physique prénatale dans une population de femmes obèses laisse entrevoir de nouvelles possibilités dans la prévention de l’obésité infantile et de ses complications. L’identification d’une dose optimale d’activité physique favorisant la santé de l’enfant à court et à long terme dans diverses populations de femmes enceintes et l’identification des facteurs permettant une meilleure adhérence aux recommandations qui en découleront constituent des pistes de recherche essentielles à la lutte contre l’obésité. / Numerous studies have evaluated the effects of maternal physical activity on infant’s birth weight, an important pregnancy outcome reflecting the quality of the prenatal environment and associated with future cardiovascular and obesity risk. Given the alarming worldwide prevalence of childhood obesity, identifying effective preventive strategies becomes a major target in the fight against obesity and its complications. Maternal physical activity could be a promising avenue, considering its positive impact on gestational weight gain and maternal metabolic profile and its potential to decrease birth weight. Nevertheless, the optimal physical activity dose and its effect on infant’s body composition remain unknown. Moreover, most pregnant women do not reach recommended levels of physical activity and obese women, in whom physical activity could be most beneficial, are usually the least active pregnant women. Intriguingly, few physical activity interventions during pregnancy have focused on this population. Thus, before considering physical activity as non-pharmacological therapeutic intervention for pregnant women, a meticulous examination of its safety and effects is required, especially regarding the specificity of the effects of various physical activity stimuli (of different type, volume, intensity and timing) on fetal growth. Also, assessing the feasibility of an intervention aiming at increasing physical activity levels in obese pregnant women appears mandatory. In this context, we first performed a systematic review of observational studies focusing on the association between maternal physical activity and parameters of infant’s growth. Second, two cohort studies were conducted to complement and deepen findings from the systematic review. Finally, a physical activity randomised trial was completed with obese pregnant women to evaluate if such interventions can increase physical activity levels. The present work suggested that different maternal physical activity exposures exert a differential influence on neonatal anthropometry. The systematic review showed that moderate doses of physical activity were associated with an increased birth weight compared with lower doses, while high physical activity doses were associated with a decreased birth weight. Also, the association between maternal physical activity and birth weight was shown to differ in the presence of specific maternal characteristics. Notably, vigorous intensity physical activity in early pregnancy was associated with an important decrease in the birth weight of neonates born to women later diagnosed with preeclampsia. The importance of physical activity intensity in the maternal physical activity-fetal growth relationship was also emphasized by the results of our cohort study with neonatal body composition analysis. Unlike moderate intensity physical activity, vigorous intensity physical activity in early pregnancy seems responsible for the reduction in infant’s birth weight, mainly through a decreased neonatal adiposity. Finally, results from the randomised trial established the feasibility of a supervised physical activity intervention aiming at increasing physical activity levels in obese pregnant women and suggested that this kind of intervention can positively influence fitness and gestational weight gain in these women. Globally, these results contribute to a better understanding of the impact of maternal physical activity on fetal growth, considering specific characteristics of the physical activity stimulus and studied population. The feasibility of a physical activity intervention designed for obese pregnant women might provide new exciting possibilities for childhood obesity prevention. Ascertaining the optimal maternal physical activity dose allowing the improvement of a child’s short and long term health in various pregnant populations and identifying factors associated with a better adherence to physical activity guidelines during pregnancy are essential research avenues that can contribute to tackle the obesity epidemic.
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Exposition maternelle aux champs électromagnétiques, prématurité et petit poids de naissance pour l’âge gestationnel : données des cohortes Elfe et Epipage2 / Maternal exposure to electromagnetic fields, prematurity and small for gestational age : data from Elfe and Epipage2 cohorts

Migault, Lucile 29 November 2018 (has links)
Les champs électromagnétiques présents dans l’environnement - qu’ils soient d’extrêmement basses fréquences ou radiofréquences - sont responsables d’expositions continuelles des populations. Toutefois, leur potentiel impact sur la santé néonatale est encore aujourd’hui mal connu, notamment en raison des difficultés des études épidémiologiques à évaluer l’exposition ubiquitaire à ces champs de façon suffisamment détaillée et précise. Le premier objectif de cette thèse était d’étudier le lien entre l’exposition maternelle aux champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences et deux indicateurs de la santé néonatale : la prématurité et le petit poids de naissance pour l’âge gestationnel. Le second objectif était de construire un outil permettant une estimation quantitative de l’exposition professionnelle aux radiofréquences. Les travaux menés en réponse au premier objectif s’appuient sur les données de deux cohortes de naissances françaises. L'exposition cumulée aux champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences au cours de la grossesse a été évaluée grâce à l’application d’une matrice emploi exposition. Les résultats obtenus étaient en faveur d’une absence d’association avec le risque de petit poids de naissance pour l’âge gestationnel. Une association modeste pour le risque de prématurité spontanée a été rapportée chez les mères dont l’exposition cumulée jusqu’à 28 semaines d’aménorrhée était la plus élevée. Les travaux menés en réponse au second objectif reposent sur une collaboration internationale. A partir des calendriers professionnels recueillis dans le cadre d’une étude cas-témoins internationale et de mesures d’exposition extraites de la littérature, ces travaux ont permis la création d’une première matrice emploi exposition quantitative spécifique aux hautes fréquences et applicable dans les études épidémiologiques. / Electromagnetic fields in the environment - whether extremely low frequency or radiofrequency - are responsible for continuous population exposure. However, the potential impact of exposure to electromagnetic fields on neonatal health during pregnancy is still not well known, in particular due to the difficulties for epidemiological studies to assess in sufficient detail and precision the exposure to electromagnetic fields, which is ubiquitous. The first objective of this thesis was to study the relationship between maternal exposure to extremely low frequency electromagnetic fields and two indicators of neonatal health: prematurity and small for gestational age. The second objective was to build a tool for quantitative estimation of occupational exposure to radiofrequencies. The work carried out in response to the first objective is based on data from two French birth cohorts. Cumulative exposure to extremely low frequency electromagnetic fields during pregnancy was assessed using a job-exposure matrix. The results were in favor of an absence of association with the risk of small for gestational age. However, for the risk of spontaneous prematurity, a modest association was reported among the most exposed mothers up to 28 weeks of gestation. The work carried out in response to the second objective is based on an international collaboration. On the basis of the job calendars collected in an international case-control study and exposure measurements extracted from the literature, a first quantitative job-exposure matrix to estimate occupational exposure to high frequency electromagnetic fields in epidemiological studies was created.
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Méthodes de suivi de la santé des enfants nés après fécondation In Vitro : mise en place d'une cohorte monocentrique et évaluation de la croissance anthropométrique / Methods of follow-up of the health of the children been born after in Vitro fertilization : evaluation of the anthropometric growth : longitudinal growth of French Singleton Children Born After In Vitro Fertilization (IVF) and Intra Cytoplasmic Sperm Injection (ICSI)

Meddeb, Line 18 December 2015 (has links)
Aujourd’hui, au moins 5 millions d’enfants à travers le monde, sont nés suite au recours de leurs parents à l’AMP. Les traitements de l’infertilité ont significativement évolué, le plus souvent cela a eu lieu en dehors des protocoles expérimentaux classiques. L’exemple le plus marquant a été l’introduction de la FIV avec micro-injection intracytoplasmique d’un spermatozoïde (ICSI). Le manque d’évaluation de la santé des enfants nés de ces techniques reste la faiblesse de cette spécialité. Nous avons mis en place un suivi longitudinal d’une cohorte mono-centrique au sein de l’hôpital Saint-Joseph (Marseille). Le recueil a été fait par la collecte des photocopies des pages du carnet de santé des enfants et de questionnaires remplis par les parents. Notre étude est une des rares études françaises présentant un suivi à long terme, pouvant aller jusqu’à 5 ans, sur une cohorte à grande échelle. L’étude de l’IMC jusqu’à l’âge de 5 ans, n’a pas révélé d’effet de la FIV, comme cela a pu être pressenti dans la littérature. D’autres investigations méritent d’être conduites. Il est important de construire un système d’information cohérent autour de la santé des enfants nés après FIV à cause de l’apparition constante des nouvelles techniques dans cette spécialité, toutes étant potentiellement responsables de risques sur la santé future de l’enfant. La faisabilité de la collecte de données couvrant à la fois l’environnement maternel, conceptionnel et les indicateurs de santé de l’enfant doit être pensée à l’échelle nationale. A cette fin le développement des méthodes de liaison entre les différents registres existants en France serait une des solutions les plus opportunes. / Today, at least 5 million children worldwide were born following the enrollment of their parents in ART program. Infertility treatments have changed significantly; most often these changes took place outside traditional experimental protocols. The most striking event was when IVF with intracytoplasmic sperm injection (ICSI) was introduced in ART practices in 1995. The lack assessment of the health of children born after this technique remains the major weak in this discipline. We established a longitudinal monocentric follow-up study in Saint-Joseph Hospital (Marseille). The data were collected by asking parents to send copies of child health records and questionnaires filled out by them. This investigation is one of the few French studies involving a long-term follow- up to 5 years, in a large scale cohort. The study of BMI up to age 5 years didn’t show the suspected epigenetic influence of IVF reported in literature. Further investigations need to be conducted. It is important to build a coherent information system around the health of children born after IVF. The feasibility of collecting a series of data covering both maternal and conceptional environment, and child health indicators should be considered at the national level through the development of connection methods between different registers developed in France.
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Histoire pondérale des femmes en relation avec la croissance foetale et l’issue de la grossesse / Women's ponderal history in relation with birthweight and pregnancy outcomes

Diouf, Ibrahima 02 November 2011 (has links)
Contexte : La corpulence de la femme est fortement associée à la croissance foetale. C’est pourquoi l’augmentation du poids des femmes en France devrait s’accompagner d’une augmentation parallèle du poids de naissance. Des modèles animaux ont récemment suggéré qu’en dehors de l’IMC avant grossesse, les variations du poids maternel dans la période périconceptionnelle peuvent être des indicateurs de son statut nutritionnel pendant cette période et influencer la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Objectif : 1) Evaluer les évolutions de la corpulence des femmes et du poids de naissance. 2) Analyser le rôle de la nutrition périconceptionnelle maternelle sur la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Populations : Les données utilisées pour cette thèse sont celles des enquêtes ObEpi, des enquêtes nationales périnatales françaises et de l’étude EDEN. 1) Pour chaque année d’enquête ObEpi (1997, 2000, 2003, 2006), des données sur le poids et la taille ont été obtenues par des questionnaires envoyés à 20000 ménages représentatifs de la population nationale. 2) Les paires mère-enfant parmi les naissances uniques vivantes des enquêtes périnatales de 1972, 1981, 1995, 1998 et 2003 ont été sélectionnées (n=8664, 4494, 11445, 12006, 12692, respectivement). Lors des enquêtes périnatales, les mères ont répondu à des questionnaires quelques jours après l’accouchement et des données sur le nouveau-né et l’accouchement ont été obtenues à partir du dossier médical. 3) Dans l’étude EDEN qui a inclu 2002 femmes recrutées dans les centres de Nancy et de Poitiers, les poids des femmes à l’âge de 20 ans et juste avant la grossesse, l’anthropométrie du foetus aux 2nd et 3`eme trimestres, le poids de naissance et les complications de la grossesse ont été recueillis. Des mesures de poids des femmes au cours de la grossesse ont été disponibles et ont permis d’estimer le poids des femmes à chaque semaine de la grossesse avec un modèle mixte.Résultats : L’analyse d’un effet cohorte de naissance avec les données des enquêtes ObEpi a montré une accélération de l’augmentation de la prévalence de l’obésité pour les générations nées après les années 1960 en particulier chez les femmes. L’augmentation de l’IMC avant grossesse en France s’est accompagnée d’une augmentation du poids de naissance de 1972 à 1995, avec une tendance à la baisse du poids de naissance par la suite. Par ailleurs, nous avons mis en évidence qu’une perte de poids depuis l’âge de 20 ans chez les femmes qui avaient un IMC <25kg/m2 était associée à un risque augmenté d’avoir un bébé petit pour son âge gestationnel après ajustement sur l’IMC avant grossesse. Une prise de poids avant la grossesse était associée à des risques augmentés de diabète et d’hypertension gestationnels après ajustement sur l’IMC avant grossesse. La variation du poids de la femme au premier trimestre de la grossesse était spécifiquement associée à la croissance fœtale et à la corpulence du nouveau-né indépendamment des variations au 2nd et au 3ème trimestres.Conclusion : Les hommes et les femmes nés après les années 1960 ont été exposés à un environnement qui a augmenté leur susceptibilité à l’obésité tout au long de la vie. Par ailleurs, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les facteurs associés à la non augmentation du poids de naissance depuis les années 1995 malgré une augmentation du poids des femmes. Nos résultats font penser que les variations de poids pré-conceptionnelles pourraient être prises en compte dans l’évaluation du risque obstétrical. / Birthweight is strongly and positively related to maternal preconceptional weight as well as with weight gain during pregnancy. Therefore, it would be expected that the increase in maternal weight before pregnancy, and weight gain during pregnancy, would be associated with an increase in birthweight in France. Animal models suggested that maternal weight changes in the periconceptional period can be considered as indicators of maternal energy balance and nutritional status, and may be involved in fetal growth and pregnancy outcomes.Obejective : 1) To evaluate time trends in maternal body size and birthweight. 2) To investigate the association of maternal weight changes in the periconceptional period with fetal growth and adverse pregnancy outcomes.Background : Birthweight is strongly and positively related to maternal preconceptional weight as well as with weight gain during preg Populations : Data were from ObEpi surveys ; French nationally representative perinatal surveys and the EDEN study. 1) For every ObEpi survey (1997, 2000, 2003 and 2006), data on weight and height were obtained for 20000 households representative of the French population.2) Mother-child pairs among singleton live births were included in the national perinatal surveys in 1972, 1981, 1995, 1998 and 2003 (n=8664, 4494, 11445, 12692 respectively). Mothers were interviewed a few days after delivery and data on delivery and the newborn were extracted from hospital records. 3) In the EDEN mother-child cohort, 1756 mother–child pairs had information on mother’s weight at 20 years, weight just before pregnancy, fetal anthropometry at second and third trimesters, infant’s birthweight and pregnancy complications. Also in the EDEN study 1744 women had prepregnancy weight available and at least 5 measures of weight in pregnancy. We extrapolated women’s weight at each week of gestation with a three-degrees polynomial model and estimated weight change during each trimester of gestation.Results : 1) Analyses based on data from ObEPI surveys showed that more recent cohorts (those born after the 1960’s) experienced an accelerated increase in the prevalence of obesity in relation to age during 1997-2006 particularly for women when compared with older birth cohorts. 2) Body mass index and weight gain during pregnancy increased between 1972 and 2003 ; paradoxically birth weight did not show a parallel increase. In fact, after adjusting for several potential confounders birthweight showed a decrease between 1995 and 2003.This corresponded with an increase in babies born small-for-gestational age (SGA) and a decrease in those born large-for-gestational age (LGA). 3) In women with BMI < 25 kg/m2, weight loss before pregnancy was associated with less fetal growth and increased risk of SGA.Factors including anemia and pathologies such as cancer were also considered but did not explain the findings. On the other hand, “large” weight gain between age 20 and pregnancy was associated with increased risk of gestational diabetes irrespective of overweight status of the woman. 4) Lastly, a significant association between the variation in maternal weightover the first trimester of pregnancy and fetal growth was noted even after accounting for the variation in weight over the last two trimesters. This association was independent of weight gain later in pregnancy and was partly explained by placental weight showing the importance of periconceptual nutritional status.Conclusion : Although the obesity epidemic became apparent in adults only in the 1990s in France, some of its origins can be found as early as the mid 1960s. The increasing trend in the prevalence of SGA in France, and in other countries such like the US, should prioritize research efforts towards a better understanding of the causes of this time trend. Our datasuggest that weight changes in periconceptional period could be taken into account when evaluating the obstetrical risk.
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Déterminants des naissances avec retard de croissance intra-utérin chez les femmes défavorisées suivies au Dispensaire diététique de Montréal

Abdelouahab, Cherif January 1998 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Histoire pondérale des femmes en relation avec la croissance foetale et l'issue de la grossesse

Diouf, Ibrahima 02 November 2011 (has links) (PDF)
Contexte : La corpulence de la femme est fortement associée à la croissance foetale. C'est pourquoi l'augmentation du poids des femmes en France devrait s'accompagner d'une augmentation parallèle du poids de naissance. Des modèles animaux ont récemment suggéré qu'en dehors de l'IMC avant grossesse, les variations du poids maternel dans la période périconceptionnelle peuvent être des indicateurs de son statut nutritionnel pendant cette période et influencer la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Objectif : 1) Evaluer les évolutions de la corpulence des femmes et du poids de naissance. 2) Analyser le rôle de la nutrition périconceptionnelle maternelle sur la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Populations : Les données utilisées pour cette thèse sont celles des enquêtes ObEpi, des enquêtes nationales périnatales françaises et de l'étude EDEN. 1) Pour chaque année d'enquête ObEpi (1997, 2000, 2003, 2006), des données sur le poids et la taille ont été obtenues par des questionnaires envoyés à 20000 ménages représentatifs de la population nationale. 2) Les paires mère-enfant parmi les naissances uniques vivantes des enquêtes périnatales de 1972, 1981, 1995, 1998 et 2003 ont été sélectionnées (n=8664, 4494, 11445, 12006, 12692, respectivement). Lors des enquêtes périnatales, les mères ont répondu à des questionnaires quelques jours après l'accouchement et des données sur le nouveau-né et l'accouchement ont été obtenues à partir du dossier médical. 3) Dans l'étude EDEN qui a inclu 2002 femmes recrutées dans les centres de Nancy et de Poitiers, les poids des femmes à l'âge de 20 ans et juste avant la grossesse, l'anthropométrie du foetus aux 2nd et 3'eme trimestres, le poids de naissance et les complications de la grossesse ont été recueillis. Des mesures de poids des femmes au cours de la grossesse ont été disponibles et ont permis d'estimer le poids des femmes à chaque semaine de la grossesse avec un modèle mixte.Résultats : L'analyse d'un effet cohorte de naissance avec les données des enquêtes ObEpi a montré une accélération de l'augmentation de la prévalence de l'obésité pour les générations nées après les années 1960 en particulier chez les femmes. L'augmentation de l'IMC avant grossesse en France s'est accompagnée d'une augmentation du poids de naissance de 1972 à 1995, avec une tendance à la baisse du poids de naissance par la suite. Par ailleurs, nous avons mis en évidence qu'une perte de poids depuis l'âge de 20 ans chez les femmes qui avaient un IMC <25kg/m2 était associée à un risque augmenté d'avoir un bébé petit pour son âge gestationnel après ajustement sur l'IMC avant grossesse. Une prise de poids avant la grossesse était associée à des risques augmentés de diabète et d'hypertension gestationnels après ajustement sur l'IMC avant grossesse. La variation du poids de la femme au premier trimestre de la grossesse était spécifiquement associée à la croissance fœtale et à la corpulence du nouveau-né indépendamment des variations au 2nd et au 3ème trimestres.Conclusion : Les hommes et les femmes nés après les années 1960 ont été exposés à un environnement qui a augmenté leur susceptibilité à l'obésité tout au long de la vie. Par ailleurs, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les facteurs associés à la non augmentation du poids de naissance depuis les années 1995 malgré une augmentation du poids des femmes. Nos résultats font penser que les variations de poids pré-conceptionnelles pourraient être prises en compte dans l'évaluation du risque obstétrical.
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Faible poids de naissance, prématurité et retard de croissance intra utérin : facteurs de risque et conséquences sur la croissance de la naissance a 18 mois de vie chez des nouveau-nés béninois. / Low birth weight, prematurity and intrauterine growth retardation : risk factors and impact on growth from birth to 18 months in Beninese newborn.

Padonou, Setondji Geraud Romeo 15 September 2014 (has links)
Les prévalences de FPN, de prématurité et de RCIU dans notre population d’étude étaient de 9,1%, 10,3% et 25,3% respectivement. La majorité des enfants nés avec un FPN (75%) avaient un RCIU. Concernant la prématurité, seul le sexe de l’enfant était associé à un risque plus faible. A l’inverse, les garçons étaient plus à risque de RCIU. Les mères primipares et celles ayant un faible statut anthropométrique avaient une plus grande probabilité de donner naissance à des enfants en FPN et ceci s’exprimait principalement par le mécanisme RCIU. La même analyse sur le poids de naissance en quantitatif a donné des résultats similaires et a montré en plus un effet négatif indépendant de la petite taille de la mère (<155cm). Nous n’avons pas retrouvé d’effet de l’infection placentaire palustre ni de l’anémie maternelle. Les enfants nés avec un FPN, ceux ayant vécu un RCIU et ceux issus de mère en déficit nutritionnel présentaient un retard de croissance linéaire. Nous avons aussi mis en évidence que le FPN et le faible statut anthropométrique de la mère avaient un lien significatif avec la maigreur. La morbidité palustre n’était pas associée à l’évolution staturo-pondérale. Les bonnes pratiques alimentaires, objectivées par un bon score IYCF s’accompagnaient d’une corpulence correcte, alors qu’elles étaient associées de manière paradoxale à un retard de croissance linéaire. Le déficit nutritionnel maternel (faible statut anthropométrique ou petite taille) est impliqué dans la survenue du FPN mais est également responsable par un effet propre d’une mauvaise croissance staturo-pondérale. Nos résultats confirment bien l’existence d’un cycle intergénérationnel de la malnutrition. / The prevalence of low birth weight, preterm birth and IUGR in our study population were 9.1%, 10.3% and 25.3% respectively. The majority of children born with LBW (75%) had IUGR. Concerning prematurity, only the sex of the child was associated with a lower risk. Conversely, boys were more at risk of IUGR. Primiparous and those with low anthropometric status were more likely to give birth to children with LBW and this was expressed mainly by IUGR mechanism. The same analysis on birth weight as continuous variable gave similar results and showed in addition, an independent negative effect of maternal short stature (<155cm). We did not find an effect of placental malaria infection or maternal anemia. Children born with LBW, IUGR and those from mother with nutritional deficiency showed a linear growth retardation. We also demonstrated that LBW and low anthropometric status of the mother were significantly correlated with leanness. Malaria morbidity was not associated with growth. Good feeding practices objectified by a good IYCF score, were accompanied by a proper corpulence, while they were paradoxically associated with a linear growth delay. Maternal nutritional deficiency (low anthropometric status or short stature) is involved in the occurrence of LBW but also impacted negatively children’s growth through an independent effect. Our results confirm the existence of an intergenerational cycle of malnutrition.
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Exposition maternelle à la pollution de l’air au cours de la grossesse : caractérisation de l’exposition, de ses déterminants, et association avec la croissance fœtale dans deux cohortes complémentaires / Maternal exposure to air pollution during pregnancy : characterization of exposure, its determinants, and association with fetal growth in two complementary cohorts

Ouidir, Marion 30 August 2017 (has links)
Le concept de DOHaD (Developmental Origins of Health and Disease) postule que les expositions environnementales subies durant la phase de développement (vie fœtale et premières années de la vie) ont des conséquences majeures sur la santé ultérieure. La diminution du poids de naissance est considérée à la fois comme un marqueur de ces agressions subies par le fœtus au cours de la grossesse et comme un indicateur de la santé future de l’enfant. La recherche en épidémiologie sur les effets de la pollution atmosphérique doit faire face au défi de l’évaluation de l’exposition aux polluants atmosphériques.L’objectif général de cette thèse était de caractériser l’effet des polluants atmosphériques sur la croissance fœtale, en améliorant la caractérisation des expositions et le contrôle des biais de confusion potentiels par rapport aux études antérieures.Dans une première partie, nous avons étudié les déterminants socio-économiques de l'exposition à la pollution de l’air ambiant dans l’étude nationale Française ELFE, incluant 18 000 couples mères-enfants. L'exposition maternelle aux particules fines (PM2,5), PM10 et au NO2 a été estimée à l'adresse du domicile à partir de modèles de dispersion avec des résolutions spatiale (1x1 km) et temporelle (données journalières) fines. En France, dans les zones urbaines, les femmes enceintes des quartiers les plus défavorisés étaient les plus exposées à la pollution atmosphérique.La deuxième partie de ce travail a porté sur la caractérisation de l'association entre les niveaux pollution atmosphérique dans l’air extérieur durant la grossesse et le poids de naissance de l’enfant, toujours dans la cohorte ELFE. Une fois les facteurs de confusion pris en compte à l’aide d’un score de propension, nous avons mis en évidence un effet délétère de l’exposition aux particules en suspension dans l’air au cours du troisième trimestre de grossesse sur le poids de naissance.Dans une troisième partie, nous avons comparé différentes approches pour évaluer l'exposition à la pollution atmosphérique chez la femme enceinte, incluant des mesures personnelles, chez 40 femmes de la cohorte SEPAGES-faisabilité. La considération du budget espace-temps ne modifiait que très légèrement les niveaux d’exposition estimés dans l’air extérieur à l’adresse du domicile. En revanche, l’exposition estimée était fortement modifiée par la prise en compte des niveaux de pollution atmosphérique à l’intérieur du domicile, ou quand l’exposition était l’estimée à l’aide de dosimètres personnels.Ceci a justifié, dans une quatrième partie, d’étudier l'association entre l’exposition à la pollution atmosphérique estimée à l'aide de mesures personnelles et le développement du fœtus dans la cohorte grenobloise SEPAGES, incluant 471 triades couples-enfant. L’exposition personnelle aux PM2,5 (n=174, plus nettement au 1er trimestre) et au NO2 (n=327, plus nettement au 3ème trimestre) étaient associées à une diminution du poids de naissance. L’estimation ponctuelle de l’association avec les PM2,5 était bien plus forte que dans la cohorte ELFE.En conclusion, ce travail vient renforcer la littérature sur l’effet délétère de la pollution atmosphérique sur le poids de naissance. Cette thèse, basée sur deux cohortes complémentaires, a également permis d’illustrer le compromis entre biais et variance entre les études s’appuyant sur des modèles d’exposition extérieurs (pouvant être réalisées sur de vastes zones géographiques permettant des effectifs et contrastes d’exposition larges et avec potentiellement des biais de confusion et d’erreur de mesure sur l’exposition importants) et les cohortes s’appuyant sur des dosimètres personnels (généralement conduites sur des zones plus limitées, dans une population plus homogène, avec moins de biais de confusion potentiels et une meilleure estimation de l’exposition). / The concept of DOHaD (Developmental Origins of Health and Disease) postulates that environmental exposures during the development phase (fetal life and early life) would have major consequences on future health. The reduction in birth weight is considered both as a marker of these aggressions suffered by the fetus during pregnancy and as an indicator of the future health of the child. Epidemiological studies of air pollution effect are challenging in terms of exposure assessment to air pollutants.The general objective of this thesis is to characterize the effect of air pollutants on fetal growth by improving the characterization of exposures and the control of potential confounding biases compared to previous studies.In a first part, we studied the socio-economic determinants of exposure to ambient air pollution in the French national ELFE study including 18000 mother-child couple. Maternal exposure to fine particulate (PM2.5), PM10 and NO2 was estimated using a dispersion model which combined a fine spatial (1x1km grid) and temporal (daily data) resolution. In France, in urban areas, pregnant women in the most socially deprived neighborhoods were the most exposed to air pollution.The second part of this work focused on the characterization of the association between maternal exposure to atmospheric pollution (estimated in outdoor air) and birth weight of the child in the ELFE cohort. Once the confounding factors were taken into account using the propensity score, we highlighted a deleterious effect of exposure to particulate matters during the third trimester of pregnancy on birth weight.In a third part, we compared different approaches to assess exposure to air pollution in pregnant women, including personal measures, in 40 women from the SEPAGES-feasibility cohort. Incorporation of space-time activity only slightly modified the estimated exposure levels in outdoor air to the home address. Conversely, exposure estimates were strongly affected by the incorporation of indoor levels of air pollution or when exposures were assessed using personal dosimeters.This justified, in a fourth part, the study of the association between the exposure to air pollution estimated by personal dosimeters and the fetal growth in the SEPAGES cohort including 471 couples-child triads from the Grenoble urban areas. Personal exposures to PM2.5 (n=174, more strongly during the 1st trimester) and to NO2 (n=327, more strongly during the 3rd trimester) were associated to decreases in birth weight. Our estimates of the association with PM2.5 were stronger than estimates from the ELFE cohort.In conclusion, this work comes to reinforce the literature on the deleterious effect of air pollution on birth weight. This thesis, based on two complementary cohorts, has also illustrated the concept of the compromise between bias and variance between studies using outdoor exposure models (which could be performed on large geographical areas allowing larges sample size and exposure contrasts and with possibly confounders and high degree of exposure misclassification) and cohorts using personal dosimeters (generally conducted on small sample size, in more homogeneous population, with less confounders and better estimation of exposure to air pollution).

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