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Tourisme et colonisation en Indochine 1898-1939Demay, Aline 05 1900 (has links)
Comment le tourisme s’est-il développé dans un territoire en pleine expansion coloniale ? Comment tourisme et colonisation se sont-ils conjugués ? Quel lien peut-on établir entre ces deux dynamiques ? C’est ce à quoi cette thèse tente de répondre en démontrant l’instrumentalisation du tourisme par les politiques coloniales. Elle se divise en sept chapitres abordant successivement le transfert des pratiques touristiques de l’Europe à l’Indochine, leurs implantations, leurs intégrations aux politiques de mise en valeur des années 1920, les conséquences spatiales de leurs implantations (construction de voies de communication et d’hébergements hôteliers) et la communication instaurée par l’Etat pour promouvoir l’Indochine comme une destination touristique auprès des Indochinois comme des touristes étrangers. / How did tourism develop in a rapidly expanding colonial territory? How were tourism and colonization combined? What links were established between these two processes? These are the questions that this thesis addresses by demonstrating the exploitation of tourism by colonial policies. This thesis is divided into seven chapters dealing successively with the transfer of European tourism practices to Indochina, their location, their integration into the politics of territorial development in the 1920s, the spatial consequences of their implementation (construction of roads and hotel accommodation), and the attempts of the State to promote Indochina as a touristic destination for both Indochinese and foreign tourists alike.
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Imaginaires géographiques et pratiques touristiques : le cas de Carthagène des Indes, Colombie / Geographical imaginaries and tourist practices : the case of Cartagena de Indias, ColombiaPiňeros, Sairi T. 05 December 2018 (has links)
Les imaginaires touristiques sont fortement attachés aux imaginaires géographiques. Ils sont construits par un processus de représentation où différentes images mentales interagissent. Ces images mentales sont construites à partir de différentes sources d’information que nous percevons dans notre quotidien. Les informations sur les lieux sont diffusées à travers la littérature, la peinture, la musique, les films, la télévision ; la communication touristique (brochures, affiches, catalogues, cartes postales, photos, vidéos, télévision, guides) ; les expériences des autres (voyages, récits, etc.).Toutes ces idées-images des lieux circulent constamment dans différentes échelles (locale, nationale, internationale) et façonnent nos imaginaires géographiques et touristiques. De ce fait, les imaginaires touristiques ne sont pas figés, ils changent à travers le temps, ils sont constamment reformulés ou réaffirmés, ils se transforment.Aujourd’hui, par la mondialisation du tourisme qui augmente la concurrence entre les différents territoires, les acteurs territoriaux sont confrontés à créer des images attractives afin de donner un caractère différentiel vis-à-vis d’autres territoires, cela afin d’attirer les investissements et les touristes. Cependant, les efforts des acteurs territoriaux pour créer des images attractives ne parviennent pas à donner les résultats attendus, c’est le cas de territoires qui sont associés aux images négatives -guerre, violence, délinquance et risques- très ancrées dans imaginaire collectif et qui affectent non seulement l’imaginaire géographique du pays concerné, mais aussi celui de leurs destinations touristiques.Compte tenu de ces images négatives, les acteurs locaux de destinations touristiques vont construire une image qui met en valeur leurs propres atouts touristiques, mais qui, en même temps, éclipse son association directe avec son propre pays, en autres mots, une image déterritorialisée de la destination touristique. C’est à partir de cette situation paradoxale que cette thèse se penche sur le processus de construction, déconstruction et reconstruction des imaginaires géographiques et touristiques, à partir de l’analyse d’une ville patrimoine mondial de l’Unesco, Carthagène des Indes, située dans un pays longtemps associé aux images négatives, la Colombie. Ce travail propose une double lecture d’analyse, l’une centrée sur les acteurs locaux et leurs stratégies de production d’images touristiques, et l’autre, sur les touristes en tant que consommateurs et co-producteurs. Un accent particulier est mis sur l’analyse des informations issues de médias modernes (Internet et les réseaux sociaux) puisqu’ils participent activement dans la circulation de contenus visuels et textuels que façonnent les imaginaires géographiques et touristiques. / Tourist imaginaries are strongly attached to geographical imaginaries. They are constructed through a process of representation where different mental images interact. These mental images are constructed from different information sources that we perceive in our daily lives. Information about places is disseminated through literature, painting, music, movies, television; tourist communication (brochures, posters, catalogs, postcards, photos, videos, television, guides); the experiences of others (travels, stories, etc.). All these idea-images of places circulate constantly on different scales (local, national, international) and shape our geographical and tourist imaginaries. As a result, tourism imaginaries are not fixed, they change over time, they are constantly reformulated or reaffirmed, they transform themselves.Today, with the globalization of tourism, which increases the competition between different territories, territorial actors are faced with the need to create attractive images in order to differentiate from other territories, in order to attract investments and tourists. However, the efforts made by territorial actors to create attractive images fail to give the expected results. This is the case of territories that are associated with negative images - war, violence, delinquency and risks – deeply rooted in the collective imaginary and which affect not only the geographical imaginary of the country concerned, but also that of their tourist destinations.Given these negative images, local actors of tourist destinations will build an image that enhances their own tourist attractions/attributes. However, at the same time, this eclipses its direct association with its own country, in other words, a deterritorialized image of the tourist destination.It is from this paradoxical situation that this thesis examines the construction, deconstruction and reconstruction process of geographical and tourist imaginaries, based on the analysis of a UNESCO World Heritage city, Cartagena de Indias, located in a country associated with negative images since a long time, Colombia. This research work proposes a double analysis, one focused on local actors and their strategies for producing tourist images, and the other on tourists as consumers and coproducers.Particular emphasis is put on the analysis of information from modern media (Internet and social networks) as they actively participate in the circulation of visual and textual content that shape geographical and tourist imaginaries.
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Vers une modification de l'image de la cite d'habitat social ? : lisières métropolitaines et détours « récréa(r)tistes » (Marseille, Paris, Montréal) / Toward a modification of the public image of social housing projects ? : metropolitan outskirts, tourism and art practices, (Marseille, Paris, Montréal)Hascoet, Yannick 12 December 2016 (has links)
Cette thèse pose la question de la modification de l’image de la cité d’habitat social, à partir du constat du développement de pratiques touristiques et artistiques en son sein et dans les marges métropolitaines en général. C’est donc plus globalement l’hypothèse d’une revalorisation des lisières socio-spatiales qui est traitée. La cité d’habitat social, plus encore lorsqu’elle s’incarne dans la forme du grand ensemble des décennies 1950-1970, condense le discrédit et donc l’enjeu du questionnement ici traité : les pratiques touristiques et artistiques analysées signent-elles la mise en circulation d’une nouvelle image des cités qu’elles explorent ? Corrélativement, dans quelle mesure peut-on parler de pratiques pionnières ? A partir d’enquêtes sur des terrains marseillais (quartiers nord), parisiens (banlieue populaire des Nord et Sud-Est de Paris) et montréalais (l’ensemble d’habitat social Jeanne-Mance), la thèse expose que ces détours « récréa(r)tistes » interrogent la fabrique de la (re)connaissance des espaces stigmatisés et sont à ce titre porteurs d’enjeux politiques, esthétiques et économiques. / This thesis concerns the development of tourism and art practices in the metropolitan outskirts, in particular in the social housing projects (1950-1970). The central question addressed is : how can tourism and art be a factor of promotion of districts stigmatized by media and political discourse ? Are the studied practices pioneering ? To answer these questions, we selected three fieldworks: the northern suburbs of Marseille, the Northern and South-Eastern suburbs of Paris and a Canadian public housing project, the Habitations Jeanne-Mance in Montréal. Our qualitative study explains that the development of tourism and art practices in the edge of the metropolis questions the production of knowledge on stigmatized areas. Therefore, they involve political, aesthetic and economic issues.
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