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Évaluation du potentiel d'atténuation du secteur forestier québécois dans la lutte contre les changements climatiques

Moreau, Lucas 28 September 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 25 septembre 2023) / Le rôle des forêts dans la réalisation des réductions d'émissions de gaz à effet de serre (GES) prévues à l'échelle planétaire pourrait être substantiel. Comprendre le rôle du secteur forestier va devenir d'autant plus important que la demande en bois risque d'être toujours plus soutenue dans le futur. Il existe cependant un grand degré d'incertitude quant à la stratégie sectorielle à mettre en œuvre pour maximiser les réductions de GES : faut-il chercher à maximiser la production de bois (c'est-à-dire à augmenter les niveaux de récolte) ou gérer les écosystèmes sous un régime de protection (c'est-à-dire diminuer les niveaux de récolte) ? L'incertitude augmente en raison des impacts potentiels des changements climatiques sur la capacité des écosystèmes à stocker du carbone et à répondre aux besoins en bois des marchés. Les actions d'atténuation du secteur forestier ne se limitent cependant pas aux forêts. Il est aussi nécessaire de considérer les émissions de GES issues de la décomposition des produits du bois et l'utilisation de ces produits en remplacement de matériaux et sources d'énergie à plus forte empreinte carbone. Une sélection non exhaustive ne peut conduire qu'à des conclusions partielles qui pourraient s'avérer contreproductives dans la lutte contre les changements climatiques. L'objectif de cette thèse est donc d'évaluer le potentiel d'atténuation du secteur forestier québécois, en identifiant les obstacles à éviter et les opportunités à saisir, afin de développer une stratégie sectorielle efficace dans la lutte contre les changements climatiques. Les résultats de cette thèse suggèrent que, de l'échelle du peuplement à l'échelle de la province, les stratégies d'aménagement basées sur l'augmentation du volume de bois récolté n'apportent généralement pas de bénéfices climatiques, contrairement à celles qui visent à réduire le volume récolté par rapport à la stratégie de référence. La perte de carbone dans les écosystèmes forestiers, due à une augmentation des superficies récoltées, couplée à une augmentation des émissions de GES des produits n'est pas compensée par des effets de substitution trop faibles et incertains. Ces conclusions s'appliquent autant à moyen (2050) qu'à long terme (2100), et avec ou sans prise en compte de l'impact des changements climatiques sur les écosystèmes forestiers. Cette conclusion est d'ailleurs exacerbée lorsque les analyses ne sont plus faites en dioxyde de carbone équivalent, mais selon le forçage radiatif des émissions, donc avec une meilleure prise en compte de la temporalité des émissions de GES et de leur pouvoir réchauffant. Cependant, ces travaux démontrent aussi que les deux grands types de stratégies d'aménagement forestier peuvent coexister pour maximiser le potentiel d'atténuation du secteur forestier provincial. Tout d'abord, car certains peuplements forestiers pourraient bénéficier des perturbations pour redynamiser leur productivité. La nécessité de considérer les caractéristiques initiales des peuplements et l'impact d'une perturbation sur leurs dynamiques est donc primordiale. D'autre part, l'augmentation du volume de bois récolté pourrait apporter un bénéfice climatique si une meilleure substitution moyenne pouvait être atteinte et/ou une meilleure gestion des émissions, notamment de méthane, engendrées par la fin de vie des produits du bois était mise en place. Ces effets permettraient donc une coexistence des deux grands types d'aménagement par rapport à la stratégie de référence. Une stratégie de réduction de la récolte n'est pas exempte de toute incertitude. C'est un risque de saturation de la séquestration des écosystèmes, mais aussi un risque pour des stocks de carbone sensibles à l'augmentation des perturbations naturelles. De plus, les risques de fuite sont importants. Le bois non récolté sera selon toute vraisemblance compensé par une récolte accrue dans d'autres juridictions pour satisfaire la demande en ressource biosourcée. Il apparait donc que ni une stratégie basée seulement sur la réduction et encore moins sur l'augmentation du volume de bois récolté ne soit une solution idéale. Il est nécessaire de déployer les actions d'atténuation avec un potentiel de réalisation important et qui ne seront dans aucun cas contreproductives dans le futur ; comme le boisement des territoires anthropisés, une gestion améliorée des émissions de fin de vie ou encore un soutien à l'innovation des produits du bois afin d'en augmenter la proportion qui possède une plus longue durée de vie. Dans le même temps, il faut développer les fondements opérationnels d'une optimisation des niveaux de récolte selon les caractéristiques des écosystèmes forestiers. Ce sont des étapes nécessaires pour permettre une prise de décision éclairée et le développement d'une stratégie sectorielle efficace. / The role of forests in achieving global greenhouse gas (GHG) emissions reductions could be substantial. Understanding the role of the forestry sector will become increasingly important as the demand for wood is likely to continue to grow in the future. However, there is a high degree of uncertainty regarding the strategy to implement in order to maximize GHG reductions in the forest sector: should we seek to maximize wood production (i.e., increase harvesting levels) or leave ecosystems unmanaged (i.e., decrease harvesting levels)? Furthermore, the potential effects of climate change on the ability of ecosystems to store carbon and meet the wood demands of markets are causing a rise in uncertainty. Mitigation actions in the forestry sector, however, are not limited to forests. It is also necessary to consider GHG emissions from the decomposition of wood products and the use of these products as replacements for materials and energy sources with a higher carbon footprint. A non-exhaustive selection can only lead to partial conclusions that could prove counterproductive in the fight against climate change. The objective of this thesis is to evaluate the mitigation potential of the Quebec forestry sector by identifying the obstacles to avoid and the opportunities to seize in order to develop an effective strategy in the fight against climate change. The results suggest that, from the forest stand to the provincial scale, management strategies based on increasing the volume of harvested wood generally do not provide climate benefits, unlike those aimed at reducing the volume harvested compared to the reference strategy. The loss of carbon in forest ecosystems due to an increase in harvested areas, coupled with an increase in greenhouse gas emissions from wood products, is not offset by substitution effects that are too low and uncertain. These conclusions apply to both the medium term (2050) and the long term (2100), with or without consideration of the impact of climate change on forest ecosystems. These findings are exacerbated when analyses are conducted using radiative forcing of emissions, rather than just carbon dioxide equivalent, as this approach better accounts for the temporality and warming potential of greenhouse gas emissions. However, these findings also demonstrate that both types of forest management strategies can coexist to maximize the potential for carbon mitigation in the provincial forest sector. Firstly, some forest stands may benefit from disturbances that can reinvigorate their productivity. Therefore, it is crucial to consider the initial characteristics of forest stands and the impact of disturbances on their dynamics. Secondly, increasing the volume of harvested wood could provide a climate benefit if better average substitution and/or management of emissions, particularly methane emissions from wood product end-of-life, were implemented. These effects would allow the coexistence of both types of management strategies compared to the reference strategy. A strategy of reducing harvest is not without uncertainty. There is a risk of saturation of ecosystem carbon sequestration in the long term, as well as a risk to carbon stocks that are sensitive to increased natural disturbances. In addition, the risks of leakage are significant. Unharvested wood will likely be compensated by increased harvesting in other jurisdictions to meet the demand for bio-resources. Therefore, neither a strategy based only on reduction nor one based only on increasing the volume of harvested wood is an ideal solution. It is necessary to deploy mitigation actions with a high potential for implementation that will not be counter productive in the future, such as afforestation of anthropized territories, improved management of end-of-life emissions, or support for innovation in wood products. At the same time, it is necessary to develop the operational foundations for optimizing harvesting levels according to the characteristics of forest ecosystems. These are necessary steps to enable informed decision-making and the development of an effective provincial forest sector strategy.
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Distributed wood procurement planning within a multi-firm environment

Beaudoin, Daniel 12 April 2018 (has links)
La planification annuelle des approvisionnements forestiers est une tâche complexe qui vise à rendre des volumes de bois disponibles aux divers centres de transformation. Pour se faire, une multitude d'activités doivent être coordonnées dans le temps et l'espace afin de livrer les bons produits, aux bons endroits et aux bons moments. La coordination des diverses activités impliquées est davantage complexifiée lorsque plusieurs entreprises partagent les mêmes parterres de coupe et se rendent mutuellement des services d'approvisionnement. Dans ce contexte, un planificateur est confronté à deux problèmes inter reliés : la planification de ses opérations forestières sur le territoire et la coordination de celles-ci avec celles des autres entreprises. En général, la planification s'effectue sans support mathématique autre qu'une feuille de calcul pour équilibrer les livraisons de bois aux usines. Dans ces conditions, les planificateurs éprouvent de la difficulté à évaluer la qualité de leurs décisions et s'appuient principalement sur leurs intuition et expérience. Cette thèse vise à développer une approche de planification décentralisée des approvisionnements forestiers basée sur l'usage de modèles mathématiques afin de pallier à ce problème. Dans un premier temps, un processus de planification centralisée est présenté et testé. Par la suite, une approche de planification décentralisée des approvisionnements forestiers est proposée afin de coordonner les activités des diverses entreprises entre elles. L'approche de coordination proposée est testée et comparée à l'approche actuellement en usage. / Wood procurement planning is a complex task which aims to provide wood volumes to diverse processing mills. To do so, several activities must be coordinated in time and space in order to deliver the right volumes, to the right mill, and at the right moment. The coordination of the diverse activities involved in wood procurement planning is further complicated when several companies share the same procurement areas, and companies provide each other with procurement services. In this context, a planner faces two interdependent problems: planning its forest opérations over the land base, and coordination of its opérations with those of other companies. In gênerai, managers still largely rely on intuition and expérience without mathematical programming support other than a spreadsheet to try to balance wood delivery to their mills. Planners therefore struggle to evaluate the quality of their décisions. The aim of this thesis is to develop a distributed wood procurement planning approach based on the use of mathematical models to overcome this problem. First, a centralized planning process that allows a company to plan its procurement activities is presented and tested. Then, a distributed planning approach to coordinate the firms' procurement activities among themselves is proposed. The proposed coordination approach is tested and compared to the approach currently in use.
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Étude comparative : les mécanismes publics de contrôle d'aménagement forestier et les audits de certification forestière au Québec

Patenaude-Levasseur, Carl 17 April 2018 (has links)
L'objectif de cette étude est de comparer le contrôle de l'aménagement forestier réalisé par (i)les auditeurs des normes de certification forestière et par (ii)le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Cette comparaison de la fonction de contrôle permet de vérifier si la certification forestière est effectivement un modèle de gouvernance pouvant se substituer aux gouvernements. Le contrôle est reconnu comme une des tâches principales de gestion des organisations et de l'État. Pour répondre à ces objectifs, une méthodologie qualitative a été utilisée. Plus précisément, une observation d'audit et quatorze entrevues ont été menées auprès des auditeurs de certification et des responsables du contrôle de l'aménagement au MRNF. L'étude comparative menée indique que les deux processus de contrôle sont distincts. Toutefois, il existe certaines duplications dans le contrôle gouvernemental et celui fait par les auditeurs. Des complémentarités entre les deux processus seraient donc plausibles, notamment au niveau des sanctions imposées aux entreprises fautives. Néanmoins, l'étude prouve que la certification forestière n'est pas une formule de gouvernance pouvant se substituer complètement à l'État dans la fonction de contrôle de l'aménagement des forêts au Québec.
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Influence de l'intégration de produits forestiers non ligneux sur l'abondance et la richesse des micromammifères dans les haies brise-vent et les bandes riveraines

Bussières, Daniel 12 April 2018 (has links)
Les objectifs de ce projet de recherche consistaient à 1) évaluer la richesse et l'abondance des micromammifères dans des aménagements de haies brise-vent (MBV) et de bandes riveraines (BRV) intégrant ou non des produits forestiers non ligneux (PFNL) et à 2) vérifier si la présence de PFNL augmente l'abondance de micromammifères susceptibles d'être nuisibles aux cultures et aux PFNL. Cette étude fut réalisée dans la région de La Pocatière en 2005 et 2006. Les résultats démontrent que la richesse et l'abondance des micromammifères ne diffèrent pas entre les deux types de HBV et de BRV. L'abondance de micromammifères susceptibles d'être nuisibles aux cultures et aux PFNL est similaire pour les deux types de BRV alors que l'abondance des espèces nuisibles est supérieure dans les HBV avec PFNL. C'est la présence du campagnol des champs qui explique ces résultats. Cette espèce préfère en effet les milieux avec végétation herbacée, comme les HBV avec PFNL, alors que les HBV sans PFNL créaient un milieu plus dénudé en raison de la prédominance des mélèzes.
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Innovation and value : knowledge and technology transfer from university-industry research centres to the forest products industry

Van Horne, Constance 16 April 2018 (has links)
Cette thèse présente une vue d'ensemble des processus de transfert des connaissances et de technologie aux centres de recherche université-industrie, sous l'angle de la création de valeur. Spécifiquement, on s'intéresse aux motivations de quatre principaux acteurs pour leur soutien et leur participation au niveau de ces centres (valeur perçue), à la valeur créée par ces centres de recherche pour les différents membres et enfin, à la valeur assimilée par les membres et leurs organisations. On a abordé des études de cas comparatives de trois centres de recherche université-industrie dans le secteur canadien des produits forestiers et de ceux opérant dans la province de Québec. L'objectif principal est d'illustrer la perception de quatre principales catégories d'acteurs jouant des rôles importants dans ce contexte particulier. Les catégories d'acteurs sont les universités, les organisations intermédiaires (Howells, 2006; Kodama et al, 2008), le gouvernement (provincial et fédéral) et les grandes, les moyennes et les petites entreprises oeuvrant dans (et fournissant des services pour) le secteur canadien des produits forestiers. Les recherches suscitent un intérêt croissant sur les notions de création de valeur et de la valeur assimilée dans la gestion des processus d'innovation (Lepak et al, 2007). Cependant, cet intérêt a soulevé plus de questions que de réponses concernant le rôle joué par la valeur perçue, la valeur créée et la valeur assimilée dans le processus de l'innovation. En outre, il n'existe aucune mesure universelle, non-monétaire qui permet aux divers acteurs d'évaluer véritablement les rendements tangibles et intangibles des valeurs perçues, créées et assimilées dans les processus d'innovation. Un défi additionnel se manifeste quand il s'agit du cas des centres de recherche université-industrie. Ces derniers constituent le centre d'intérêt des gouvernements à travers les incitatifs politiques (D'Esté et Patel, 2007). De plus, le rôle des universités et des chercheurs universitaires a évolué. Ils ont dépassé leurs rôles traditionnels d'enseignement et de recherche pour devenir des ±entrepreneurs¿ (Etzkowitz, 2003), et ce grâce à leurs connaissances, leurs compétences et les résultats de leurs recherches. Par ailleurs, comme toutes les industries deviennent de plus en plus basées sur la connaissance, et que les produits, les processus et les systèmes d'entreprise sont de plus en plus complexes, les entreprises se tournent vers les groupes de recherche universitaire afin de les aider dans leur processus d'innovation (Van Horne et al., 2006). Ces collaborations créent de la valeur à travers le développement et le transfert des technologies (nouveaux produits, processus, modèles d'affaires, etc.), des connaissances et des services (sous forme de formation, de conseil, de recrutement de personnel hautement qualifié, de stagiaires, etc) aux entreprises (Adams et al, 2000; Etzkowitz et Leydesdorff, 2000). En outre, la valeur est créée pour les gouvernements grâce au développement économique et social (Etzkowitz, 2003). Quant aux universités et chercheurs, la création de valeur se manifeste par l'obtention des fonds supplémentaires, l'accès aux données et aux problèmes de recherche de l'industrie, la croissance de la réputation, etc. (D'Esté et Patel, 2007). Ces différentes formes de valeur sont présentement mal saisies. Toutefois, il est temps pour les dirigeants de ces centres de recherche et leurs membres, de mieux comprendre cette valeur afin d'être en mesure de mieux gérer leur processus d'innovation (Adams et al., 2006; Rainbird et Walters, 2007). Dans cette thèse, trois principales questions seront abordées: 1. Comment la valeur perçue par les quatre acteurs des centres de recherche université-industrie, opérant dans l'industrie des produits forestiers, permet de motiver ces derniers à participer et à appuyer les actions prises par ces centres? 2. Comment les centres de recherche universitaires oeuvrant dans l'industrie canadienne des produits forestiers, utilisent les processus de transfert formels et informels pour créer de la valeur aux différents acteurs de cette industrie? 3. Comment les acteurs des centres de recherche université-industrie parviennent à capter la valeur créée? Cette thèse est composée de trois articles: deux contributions théoriques qui sont en cours de révision et un troisième article qui sera présenté à la Conférence de Triple Helix en Juin 2009. Ces articles sont soutenus par deux chapitres. Le premier décrit le contexte théorique de la collaboration université-industrie et celui de "l'innovation" dans l'industrie canadienne des produits forestiers. Le deuxième chapitre concerne la méthodologie utilisée dans ce travail.
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Le pouvoir en négociation collective dans la secteur privé : analyse d'un cas du secteur manufacturier du bois

Bilodeau, Pier-Luc 13 April 2018 (has links)
Prenant pour objet les formes de l'exercice du pouvoir en négociation collective, l'auteur s'est intéressé à l'action réciproque des parties sur les processus décisionnels engagés au sein de chacune d'elles en regard d'enjeux de négociation jugés importants et distributifs. Pour ce faire, l'auteur a eu recours à une étude de cas ethnographique, accompagnant les parties tout au long d'une ronde de négociation d'une durée de huit mois dans un secteur économique fortement affecté par la concurrence internationale et la crise forestière : l'industrie des deuxième et troisième transformations des produits du bois. Le recours à l'observation des séances de négociation, à l'entrevue ainsi qu'à l'analyse de documents pertinents a rendu possible la production d'une description faisant ressortir les différentes tactiques déployées de part et d'autres ainsi que le rôle joué par celles-ci dans un certain nombre de décisions identifiées comme cruciales pour le processus. Parallèlement à l'étude du pouvoir, un second objectif a été poursuivi. L'auteur a en effet cherché à contribuer aux efforts récents de remise à l'ordre du jour du cadre analytique élaboré par John Rogers Commons (1862-1945), pionnier du champ des relations industrielles en Amérique du Nord. En plus de propositions reliées spécifiquement à l'exercice du pouvoir, cette thèse comprend donc également l'esquisse d'une théorisation institutionnaliste-pragmatiste de la transaction de négociation collective. La thèse par ses contributions à l'état des connaissances pose ainsi les bases d'un programme de recherche institutionnaliste en relations du travail, intégrant un cadre analytique original à une pratique de recherche, d'enseignement et d'intervention qui constitue la raison d'être du champ des relations industrielles.
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L'évolution du niveau d'adoption des affaires électroniques par le secteur forestier du Québec

Jabeur, Fathen 13 April 2018 (has links)
De nos jours, les affaires électroniques sont essentielles pour diriger une entreprise florissante. La maîtrise et l'intégration de la technologie Internet sont aujourd'hui indispensables pour pouvoir faire face à la concurrence qui ne cesse de se renforcer avec la globalisation des marchés. C'est une question à laquelle fait aussi face l'industrie forestière du Québec. Une étude empirique sur les pratiques concernant les affaires électronique (AE) de l'industrie forestière au Québec menée en 2002 (Karuranga et al.) a rendu compte de l'état des pratiques en affaires électroniques de ce secteur. Les répondants se sont exprimés, entre autres, sur leurs perceptions à l'égard des affaires électroniques. Parmi ces répondants, certaines entreprises ont aujourd'hui adopté les affaires alors que d'autres non. Cette recherche vise à évaluer dans quelle mesure les perceptions initiales qu'ont exprimées les entreprises à l'égard des affaires électroniques en 2002 ont contribué ou non à l'adoption du e-business après cette date. Les résultats permettent de mieux comprendre le niveau d'adoption assez faible des AE par les entreprises de ce secteur. Les recommandations proposées par cette recherche permettront d'y remédier en ciblant les facteurs qui influent sur la propension à adopter les affaires électroniques.
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Une étude du lien entre la productivité et la bienfaisance des entreprises : une présentation des données provenant d'une expérience sur terrain de l'industrie sylvicole en Colombie-Britannique

Spence, Stephen 23 April 2018 (has links)
Cette étude cherche à mesurer l’importance du lien entre la bienfaisance d’un employeur et la productivité de ses travailleurs. Cet objectif est atteint à l’aide d’un modèle fondé dans la théorie classique et s’inspire par la suite de la littérature des préférences sociales. Plusieurs expériences ont réussi à démontrer l’existence d’un lien entre la productivité et la bienfaisance de l’employeur, mais rarement dans un environnement où cette bienfaisance est imposée de façon exogène. Par voie d’une expérience effectuée sur un échantillon d’étudiants, une étude de Tonin et Vlassopoulos (2013) s’est confrontée à ce défi. Leurs résultats suggèrent que la bienfaisance d’un employeur a un effet positif sur la productivité, mais ceci n’est pas démontré dans l’environnement de travail. L’expérience discutée lors de ce document comble donc le fossé. Le lien en question est évalué en concevant d’une expérience sur le terrain d’une entreprise de reboisement en Colombie-Britannique. Les travailleurs de l’entreprise sont observés sous trois conditions salariales, dont une s’agit du salaire à la pièce ordinaire, une s’agit du salaire à la pièce ordinaire plus une prime pécuniaire, et une s’agit du salaire à la pièce ordinaire plus une prime qui est versée à un organisme de bienfaisance du choix du travailleur. Selon les données recueillies, les travailleurs ont été plus productifs lorsque leur employeur a promis de faire des dons de bienfaisance, mais ont été moins productifs lorsqu’un prime salaire leur a été accordé. Par contre, ces résultats deviennent insignificatifs avec l’inclusion des variables de contrôle pour les conditions météorologiques. Les données analysées ne permettent d’établir un lien entre ni la rémunération ni la bienfaisance de l’employeur. Les changements imposés par l’expérience conçue par ce mémoire ne sont pas suffisants pour surmonter les chocs quotidiens de l’environnement du travail.
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Approches d'aide à la décision pour une transformation efficace de l'industrie forestière au Canada : cas des compagnies de pâtes et papiers

Machani, Mahdi 20 April 2018 (has links)
L'industrie forestière québécoise est à la croisée des chemins. La hausse du prix de l'énergie, la montée du dollar canadien, ainsi que le déclin de plusieurs marchés conventionnels ont rendu obsolète l'ancien modèle d'affaires de la plupart des compagnies forestières; cet ancien modèle étant basé sur la production de masse de produits standards destinés à des marchés conventionnels. Pour le cas des papetières, la baisse structurelle de la demande pour plusieurs produits de pâtes et papiers ainsi qu'une structure de coûts lourde, désavantagée face à la compétition à faible coût, ont rendu inévitable la transformation de ce secteur afin de survivre à la crise. Plusieurs avenues de transformation s’offrent au secteur de pâtes et papiers incluant la modernisation des processus de production, ou encore la diversification de la plateforme de production en intégrant des produits de pâtes et papiers innovateurs ou des nouveaux produits à haute valeur ajoutée tels que les bioproduits. Notre contribution à travers ce projet est de développer des outils d'aide à la décision permettant aux preneurs de décision au sein du secteur de pâtes et papiers de revoir et d'innover leurs réseaux de création de valeur, d’identifier les stratégies de transformation les plus robustes, de réinventer leurs modèles d'affaires et établir des feuilles de route pour optimiser cette transformation. L'objectif est de proposer à une compagnie forestière des modèles adaptés aux changements majeurs affectant l'industrie forestière, qui seraient en mesure de créer et de livrer une valeur ajoutée tout en assurant un avantage concurrentiel durable. Trois contributions sont ainsi présentées dans de cette thèse. La première propose une approche décisionnelle à plusieurs niveaux (multi-niveaux) pour réinventer les modèles d’affaires des compagnies de pâtes et papiers. La deuxième contribution présente un cadre d’aide à la décision pour évaluer le potentiel technico-économique d’intégrer la bioénergie au sein des compagnies de pâtes et papiers. Quant à la troisième contribution, elle apporte une approche de modélisation par scénarios permettant d’identifier les stratégies les plus robustes pour le secteur de pâtes et papiers, qui sauraient résister aux incertitudes technologiques, économiques et sociopolitiques affectant le secteur dans les années à venir.
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Promouvoir les stratégies de collaboration et de diversification pour relever le défi du changement : cas de l'industrie de transformation du bois au Québec

Barrane, Fatima-Zahra 20 April 2018 (has links)
Cette thèse se concentre sur l’industrie de transformation du bois au Québec. En effet, depuis plusieurs années, ce secteur fait face à de nombreux problèmes qui freinent sa compétitivité. La question principale de la recherche est : Est-ce que l’introduction des produits de deuxième et de troisième transformation, de même que la diversification des marchés incluant les segments intérieurs non couverts comme la construction non résidentielle, pourraient constituer des solutions pour faire sortir l’industrie de sa crise actuelle? Depuis plusieurs décennies, les entreprises œuvrant dans ce secteur exportent des produits de base et dépendent fortement du seul marché des États-Unis. Aujourd’hui, les différentes parties prenantes sont convaincues que cette crise est, à la base, due au faible investissement dans la modernisation de l’industrie et à la forte dépendance au seul marché des États-Unis. Ceci les incite à revitaliser cette industrie en promouvant le développement de nouveaux produits et l’ouverture des nouveaux marchés. La collaboration étant un facteur clé de réussite dans le développement de nouveaux produits, la première sous-question vise à identifier quelles seraient les stratégies clés de la gestion efficace de la collaboration, avec l’ensemble des parties prenantes, pour la conception de nouveaux produits à valeur ajoutée. Basé sur les résultats d’entrevues menées auprès de dirigeants d’entreprises de l’industrie de deuxième et troisième transformation, un modèle intégrant onze stratégies clés pour la gestion efficace de la collaboration est proposé. La deuxième sous-question concerne l’impact des caractéristiques spécifiques de l’organisation dans le choix du marché de destination. Sur la base d’un échantillon de 1022 entreprises manufacturières dans la province de Québec, l’analyse par la méthode de régression logistique binaire nous permet d’identifier les caractéristiques spécifiques qui exercent un impact sur la diversification des marchés d’exportation. Enfin, la troisième sous-question s’intéresse aux déterminants de l’acceptation et de l’utilisation de la technologie du bois comme nouvelle pratique dans la construction non résidentielle au Québec. Pour répondre à cette question, un sondage par courriel a été effectué auprès de vingt-huit ingénieurs dans le domaine de la construction. Les résultats révèlent certaines contraintes à l’utilisation du bois dans la construction non résidentielle au Québec. Mots clés : gestion de la collaboration, diversification de l’exportation, acceptation et utilisation d’une nouvelle technologie / This thesis focuses on the wood processing industry in Quebec. Since several years, the sector faces many problems that hinder its competitiveness. The main research question is: Does the introduction of products of secondary and tertiary processing, as well as the diversification of markets including uncovered domestic segments as non-residential construction, could provide solutions to get industry's current crisis? Indeed, for several decades, firms in this sector export basic wood products and depend heavily on the single market of the United States. Today, stakeholders are increasingly convinced that this crisis is basically due to low investment in the modernization of the industry and the high dependence on one market. This challenges them to join their efforts to revitalize the industry by promoting the development of new products. This could open new external and internal markets. Since collaboration is a key success factor in the development of products; the first sub-question is to identify what are the key strategies for effective collaboration management with all stakeholders to design new value added products. Based on the results of interviews with business leaders in the industry of the second and third wood processing, a model incorporating eleven key strategies for effective collaboration management is proposed. The second sub-question concerns the impact of the organization’s specific characteristics in choosing the destination market. Based on a sample of 1,022 manufacturing firms in the province of Quebec, the analysis by the binary logistic regression’s method demonstrates that the industry, the total sales and the presence or absence of a website have an impact on the diversification of export markets. While the firm age, the firm location and the presence of an export manager are not significant. Finally, the third sub-question concerns the determinants of the acceptance and use of wood technology as a new practice in non-residential construction industry in Quebec. To answer this question, a web survey was addressed to twenty eight engineers on construction. Results reveal some constraints on the use of wood in non-residential construction industry in Quebec. Keywords: collaboration management, export diversification, acceptance and use of new technology.

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