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The masters of the forest the ethnic identity of the Aka Pygmies and its significance to the Aka Church /Ohlin, Paul. January 2002 (has links)
Thesis (M.A.)--Columbia International University, 2002. / Abstract. Includes bibliographical references (leaves 109-115).
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The masters of the forest the ethnic identity of the Aka Pygmies and its significance to the Aka Church /Ohlin, Paul. January 2002 (has links) (PDF)
Thesis (M.A.)--Columbia International University, 2002. / Abstract. Includes bibliographical references (leaves 109-115).
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The masters of the forest the ethnic identity of the Aka Pygmies and its significance to the Aka Church /Ohlin, Paul. January 2002 (has links)
Thesis (M.A.)--Columbia International University, 2002. / Abstract. Includes bibliographical references (leaves 109-115).
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Du développement comme extensions des libertés : le cas des Pygmées Ndenga de la République démocratique du Congo / Developpement as extension of freedoms : the case of the ndenga pygmies of the democratic republic of the congoKoyanyo Kongatua, Jacques 29 November 2019 (has links)
Cette recherche se propose d’étudier les possibilités de concevoir un programme de développement applicable aux situations d’extrême pauvreté telles que celles que connaissent les Ndenga de la République Démocratique du Congo puisque cette dernière, compte tenu de l’obsolescence de ses structures minées par la corruption et la mauvaise gouvernance n’offre pas les mêmes opportunités à ses citoyens de se choisir un modèle de développement. Ainsi, l’extrême pauvreté a gagné de manière systématique l’espace public congolais affectant ainsi la qualité de vie de tous les Congolais, mais davantage la population la plus démunie telle celle des Ndenga. À la suite d’Amartya Sen, nous considérons que la pauvreté n’est pas seulement due au manque de revenu, mais elle est surtout considérée comme l’absence de « capabilités ». C’est-à-dire le manque de libertés réelles pour convertir les biens à disposition en fonctionnements effectifs. Une optique poursuivie aussi par A. Sen, Thomas Pogge, Martha Nusbaum et A. RenautÀ partir de ce constat, notre première tâche constituera à justifier, si parmi les théories contemporaines de justice, notamment celles qui sont conçues comme appliquées au développement, s’en trouvent qui soient susceptibles d’être appliqué plus spécialement dans un contexte d’extrême pauvreté, comme celui du cas évoqué, en vue de proposer sur ce point un programme de développement acceptable. Puisque jusqu’à ce jour, le programme de développement mis en place en République démocratique du Congo a montré, dans la façon dont il a été compris (ou incompris, ou encore trahi au Congo), ses limites en créant des conditions d’injustice. Dans le deuxième moment, nous nous sommes appuyés sur le constat d’échec des théories de justice traditionnelle inadaptée aux situations d’extrême pauvreté pour proposer une démarche en nous engageant dans une philosophie politique appliquée partant des indicateurs de l’extrême pauvreté ou des indicateurs du développement humain au Congo plus spécialement chez les pygmées Ndenga et essayer d’élaborer, à partir de là, de nouveaux référentiels normatifs pour dégager les priorités qu’il serait juste de mettre en avant dans un processus de remédiation à ces injustices qui s’expriment en termes d’extrême pauvreté.Au-delà de la question particulière, soulevée par le sort des Pygmées du Congo, la démarche entreprise a consisté aussi à une contribution à la réflexion sur l’alternative, entre philosophie de principes et philosophie ex datis dans le domaine du développement. Il s’agira aussi de justifier si les théories contemporaines de la justice fondée sur un principe comme celui de l’extension des libertés réelles, et à quelles conditions, ont atteint l’objectif qu’elles se sont fixé elles-mêmes pour la réduction des inégalités entre les individus lorsqu’elles sont confrontées à des situations d’injustice extrême. Dans la troisième et la dernière partie, il est question d’une série de propositions susceptibles de résoudre tant soit peu, l’extrême pauvreté des Ndenga. En clair, la priorité portera essentiellement sur l’homme Ndenga qui devra être porté par les institutions juridiques, politiques, sociales et économiques plus justes pour lui permettre de vivre en fin, selon son choix. L’agenda à mettre en place porte essentiellement sur le processus d’autonomisation des pygmées Ndenga afin qu’ils jouissent de plein droit des toutes les prérogatives reconnues aux citoyens Congolais. / This research proposes to study the possibilities of designing a development program applicable to extreme poverty situations such as those experienced by the Ndenga of the Democratic Republic of Congo since the latter, given the obsolescence of its structures undermined by corruption and bad governance do not offer the same opportunities for its citizens to choose a development model. Thus, extreme poverty has systematically gained the Congolese public space thus affecting the quality of life of all Congolese, but more the poorest population such as the Ndenga. Following Amartya Sen, we consider that poverty is not only due to lack of income, but is mostly considered as the absence of "capabilities". That is, the lack of real freedoms to convert disposable goods into actual operations. A perspective also pursued by A. Sen, Thomas Pogge, Martha Nusbaum and A. RenautOn the basis of this observation, our first task will be to justify, if among the contemporary theories of justice, especially those which are conceived as applied to the development, are those which are likely to be applied more especially in a context of extreme as in the case mentioned, with a view to proposing an acceptable development program on this point. Since to date, the development program set up in the Democratic Republic of the Congo has shown, in the way that it was understood (or misunderstood, or betrayed in the Congo), its limits by creating conditions of injustice . In the second moment, we relied on the observation of failure of traditional justice theories unsuited to situations of extreme poverty to propose an approach by engaging in an applied political philosophy starting from indicators of extreme poverty or indicators. of human development in the Congo, especially among the Ndenga Pygmies, and try to develop, from there, new normative references to identify the priorities that it would be right to put forward in a process of remedying these injustices express in terms of extreme poverty.Beyond the specific question, raised by the fate of the Pygmies of Congo, the process undertaken also consisted of a contribution to the reflection on the alternative, between philosophy of principles and philosophy ex datis in the field of development. It will also be necessary to justify whether contemporary theories of justice based on a principle such as the extension of real liberties, and on what conditions, have achieved the objective that they have set themselves for the reduction. inequalities between individuals when faced with situations of extreme injustice. In the third and last part, we are talking about a series of proposals that could solve the extreme poverty of the Ndenga. Clearly, the priority will focus on the Ndenga man who will have to be carried by the legal, political, social and economic more just to enable him to live in the end, according to his choice. The agenda to be put in place focuses on the process of empowering the Pygmies Ndenga so that they enjoy full rights of all prerogatives recognized Congolese citizens.
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Utilisation des plantes en médecine traditionnelle par les Pygmées (Ba-Twa) et les Bantous (Ba-Oto) du territoire de Bikoro, Province de l’Equateur en République Démocratique du Congo/Use of plants in traditional medicine by Pygmies ( Ba-Twa) and the Bantus ( Ba-Oto) of the territory of Bikoro, Province of Ecuador in Democratic Republic of the CongoIlumbe Bayeli, Guy 21 December 2010 (has links)
Résumé
En République Démocratique du Congo, la crise économique nationale, la dévaluation du franc Congolais et les guerres de ces dernières années ont entraîné une dépendance croissante des populations des villes et des campagnes vis-à-vis de la médecine traditionnelle. Deux types de médecines traditionnelles sont pratiqués par les bantous et les pygmées de Bikoro. La médecine traditionnelle populaire, c'est-à-dire celle connue de la majorité de la population du village et la médecine traditionnelle spécialisée, c'est-à-dire pratiquée par les spécialistes (Guérisseurs).
Une enquête ethnobotanique sur l’utilisation des plantes en médecine traditionnelle par les bantous et les pygmées a été réalisée dans 10 villages du territoire de Bikoro, durant 11 mois. Dans chaque village, l’enquête s’est déroulée en deux étapes : la première sur les maladies soignées, les plantes et les recettes utilisées en médecine traditionnelle populaire et la seconde sur les maladies soignées, les plantes et les recettes utilisées en médecine traditionnelle spécialisée. Les informations relatives à la médecine traditionnelle populaire ont été récoltées au cours d’entretiens collectifs en utilisant un questionnaire semi-structuré, tandis que celles relatives à la médecine traditionnelle spécialisée ont été collectées au cours d’entretiens directs en utilisant le même type de questionnaire.
Au total, 133 affections sont soignées en médecine traditionnelle par les pygmées et les bantous de Bikoro. Elles font intervenir 205 espèces botaniques et 976 recettes. En médecine traditionnelle populaire, les pygmées soignent 42 affections, utilisent 73 espèces botaniques et emploient 150 recettes. Les bantous soignent 41 affections, utilisent 62 espèces botaniques et 128 recettes. En médecine traditionnelle spécialisée, les pygmées soignent 54 affections, utilisent 74 espèces botaniques et 151 recettes. Les spécialistes bantous soignent 119 affections, utilisent 185 espèces botaniques et 704 recettes.
En médecine traditionnelle populaire de Bikoro, les bantous et les pygmées utilisent souvent les mêmes organes végétaux, les mêmes modes de préparation des drogues et les mêmes modes d’administration de recettes. Ils soignent en général les mêmes maladies. Les différences s’observent au niveau des plantes utilisées et des recettes préparées par chaque communauté. Si les pygmées Twa et leurs voisins Oto utilisent les mêmes organes des plantes et emploient les mêmes modes de préparation et d’administration de recettes en médecine traditionnelle spécialisée, il existe une différence significative entre les maladies soignées, les plantes utilisées et les recettes préparées par ces deux communautés.
Cette étude a permis de caractériser le territoire de Bikoro concernant son recours à la médecine traditionnelle et a mis en évidence l’existence des flux d’utilisations des plantes entre la médecine traditionnelle populaire (bantoue et pygmée) et la médecine traditionnelle spécialisée (bantoue et pygmée).
Mots clés : Plantes, Médecine traditionnelle populaire, Médecine traditionnelle spécialisée, Bantous, Pygmées, Bikoro.
Abstract
In the Democratic republic of Congo, the national economic crisis, the devaluation of the Congolese franc and the wars of the last decades involved an increasing dependence of the populations of the cities and rural areas with respect to traditional medicine. Two types of traditional medicines are practiced by the bantus (Oto) and the pygmies (Twa) of Bikoro. Popular traditional medicine, that is to say the one known to the majority of the village population, and specialized traditional medicine, which is only practiced by specialists (Healers).
An ethnobotanic investigation on plant use in traditional medicine by the Bantus and the pygmies was carried out in 10 villages of the territory of Bikoro, during 11 months. In each village, the investigation proceeded in two stages: the first concerning the treated diseases, as well as the plants and the recipes used in popular traditional medicine and the second concerning the treated on the looked after diseases, as well as the plants and the recipes used in specialized traditional medicine. The information relative to popular traditional medicine were collected during collective meetings with the help of a semi-structured questionnaire, while those relating to specialized traditional medicine were collected during direct interviews with the same type of questionnaire.
On the whole, 133 affections are treated in traditional medicine by the pygmies and the Bantu of Bikoro. They make use of 205 botanical species and 976 recipes. In popular traditional medicine, the pygmies Twa address 42 affections, use 73 botanical species and employ 150 recipes. The Bantu (Oto) address 41 affections use 62 botanical species and 128 recipes. In specialized traditional medicine, the pygmies address 54 affections, use 74 botanical species and 151 recipes. The specialists Bantu address 119 affections use 185 botanical species and 704 recipes.
In the Bikoro region, both Bantus (Oto) and pygmies (Twa) do use the same plant parts, the same modes of preparing drogues and the same processes of administering drogues in their respective popular traditional medicine. There are differences in plant species used and drogue types prepared by each community. If the Twa pygmies and their neighbors Oto use the plant parts and the same processes in administering drogues in their specialized medical practices, there is, nevertheless, a significant difference between types of treated diseases, utilized plant species and prepared drogues between the two communities.
This study made possible the characterization of the territory of Bikoro concerning its recourse to traditional medicine and highlighted the existence of flows of plant uses between popular traditional medicine (bantu and pygmy) and specialized traditional medicine (bantu and pygmy).
Key words: Plants, popular traditional Medicine, specialized traditional Medicine, Bantus, Pygmies, Bikoro.
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Musiques et musiciens en « Pays Mobongo » : fondements musicaux et performatifs des dynamiques interethniques dans les monts du Chaillu (Gabon) / Musics and musicians in “Mobongo Land” : the musical and performative grounds of interethnic dynamics in the Chaillu mountains (Gabon)Ruyter, Magali de 18 January 2016 (has links)
Dans le sud du Gabon et le Congo limitrophe, les Pygmées Babongo constituent un groupe disséminé dont l’homogénéité demeure à démontrer. Ils ont jusqu’à récemment fait l’objet de peu d’investigations scientifiques, vraisemblablement en raison de leur apparente moindre adéquation avec les stéréotypes associés aux Pygmées en Afrique centrale. Fondée sur une ethnographie focalisée sur les monts du Chaillu, cette thèse contribue à leur meilleure connaissance. Le partage, par ces Babongo, des institutions sociales et culturelles de leurs voisins non-pygmées Mitsogo et Masangu invite d’emblée à penser l’analyse en termes de relations interethniques. La thèse s’attache ainsi à caractériser la relation Pygmées/non-Pygmées, qui se distingue de la relation entre non-Pygmées par sa qualité foncièrement bivalente et asymétrique. Deux cadres d’analyse sont mobilisés à cette fin : le « pays mobongo » (sing. de babongo) et la musique principalement rituelle. L’expression analytique « pays mobongo » souligne en termes géographiques le rôle central des Babongo dans la reproduction d’une société pluriethnique malgré leur statut de cadets sociaux. La musique, dont l’expertise est créditée aux Babongo, est envisagée comme un mode de communication articulant un contenu et une relation. Différentes échelles d’observation sont mobilisées : le matériau sonore et ses règles ; la performance ; la performance dans sa récurrence. Ce jeu d’échelles permet de considérer tant la production que la perception de la musique. Il interroge également en termes communicationnels les régimes de plasticité du changement musical. La logique de la relation Pygmées/non-Pygmées émerge quant à elle du plan méta-communicationnel de la pratique musicale rituelle. L’analyse de cette dernière met en évidence les perspectives babongo et voisines sur la relation interethnique, ainsi qu’une analogie entre les relations Babongo/voisins et femmes/hommes. En outre, la bivalence caractéristique de la relation interethnique est suggérée comme relevant notamment de la co-adhésion des Babongo à deux systèmes normatifs. Il apparaît enfin que ce qui distingue les Babongo de leurs voisins les rapproche en définitive d’autres populations pygmées d’Afrique centrale. / In southern Gabon and neighboring Congo, Babongo Pygmies form a dispersed group whose homogeneity remains to be demonstrated. If they have received little scientific attention until recently, this is probably because the stereotypes associated with Pygmy groups elsewhere in Central Africa do not seem to apply easily to them. Based on an ethnography focused on the Chaillu mountains area, this thesis contributes to a better knowledge of this population. The fact that the Babongo (sing. mobongo) have the same social and cultural institutions as their Mitsogo and Masangu non-Pygmy neighbors makes it tempting to analyze their interrelationship in ethnic terms. The thesis aims to characterize the Pygmy/non-Pygmy relationship, which is distinct from that between non-Pygmy groups, by its fundamentally bivalent and asymmetric qualities. The argument makes use of two analytical frameworks: “mobongo land” on the one hand, and mainly ritual music on the other. The conceptual entity “mobongo land” emphasizes in geographic terms the central role the Babongo play in the reproduction of the multi-ethnic society that inhabits this area, in spite of their lower social status. The Babongo are considered skilled musicians, and music is treated here as a means of communication linking together a content and a relationship. Various levels of observation are made use of: the musical material and its rules of composition, its performance itself, and the recurrence of performative events. Considering these various levels allows for both the production as well as the perception of music to be taken into account. It also frames the plasticity of musical change in communicational terms. The underlying logic of the relationship between Pygmy and non-Pygmy communities emerges from the meta-communicational dimension of musical practice in ritual contexts. Analysis of this practice highlights the perspectives held by the Babongo and their non-Pygmy neighbors on their interethnic relationship, as well as the analogy that exists between the Babongo/neighbor relationship and that held to exist between women and men. Additionally, I suggest that the characteristic ambivalence of the interethnic relationship in mobongo land derives above all from the Babongo’s compliance with two normative systems. In the end, it appears that that which most distinguishes the Babongo from their neighbors ultimately moves them closer to other Pygmy groups in Central Africa.
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Utilisation des plantes en médecine traditionnelle par les Pygmées (Ba-Twa) et les Bantous (Ba-Oto) du territoire de Bikoro, Province de l'Equateur en République Démocratique du Congo / Use of plants in traditional medicine by Pygmies ( Ba-Twa) and the Bantus ( Ba-Oto) of the territory of Bikoro, Province of Ecuador in Democratic Republic of the CongoIlumbe Bayeli, Guy 21 December 2010 (has links)
En République Démocratique du Congo, la crise économique nationale, la dévaluation du franc Congolais et les guerres de ces dernières années ont entraîné une dépendance croissante des populations des villes et des campagnes vis-à-vis de la médecine traditionnelle. Deux types de médecines traditionnelles sont pratiqués par les bantous et les pygmées de Bikoro. La médecine traditionnelle populaire, c'est-à-dire celle connue de la majorité de la population du village et la médecine traditionnelle spécialisée, c'est-à-dire pratiquée par les spécialistes (Guérisseurs).<p>Une enquête ethnobotanique sur l’utilisation des plantes en médecine traditionnelle par les bantous et les pygmées a été réalisée dans 10 villages du territoire de Bikoro, durant 11 mois. Dans chaque village, l’enquête s’est déroulée en deux étapes :la première sur les maladies soignées, les plantes et les recettes utilisées en médecine traditionnelle populaire et la seconde sur les maladies soignées, les plantes et les recettes utilisées en médecine traditionnelle spécialisée. Les informations relatives à la médecine traditionnelle populaire ont été récoltées au cours d’entretiens collectifs en utilisant un questionnaire semi-structuré, tandis que celles relatives à la médecine traditionnelle spécialisée ont été collectées au cours d’entretiens directs en utilisant le même type de questionnaire.<p>Au total, 133 affections sont soignées en médecine traditionnelle par les pygmées et les bantous de Bikoro. Elles font intervenir 205 espèces botaniques et 976 recettes. En médecine traditionnelle populaire, les pygmées soignent 42 affections, utilisent 73 espèces botaniques et emploient 150 recettes. Les bantous soignent 41 affections, utilisent 62 espèces botaniques et 128 recettes. En médecine traditionnelle spécialisée, les pygmées soignent 54 affections, utilisent 74 espèces botaniques et 151 recettes. Les spécialistes bantous soignent 119 affections, utilisent 185 espèces botaniques et 704 recettes.<p>En médecine traditionnelle populaire de Bikoro, les bantous et les pygmées utilisent souvent les mêmes organes végétaux, les mêmes modes de préparation des drogues et les mêmes modes d’administration de recettes. Ils soignent en général les mêmes maladies. Les différences s’observent au niveau des plantes utilisées et des recettes préparées par chaque communauté. Si les pygmées Twa et leurs voisins Oto utilisent les mêmes organes des plantes et emploient les mêmes modes de préparation et d’administration de recettes en médecine traditionnelle spécialisée, il existe une différence significative entre les maladies soignées, les plantes utilisées et les recettes préparées par ces deux communautés. <p>Cette étude a permis de caractériser le territoire de Bikoro concernant son recours à la médecine traditionnelle et a mis en évidence l’existence des flux d’utilisations des plantes entre la médecine traditionnelle populaire (bantoue et pygmée) et la médecine traditionnelle spécialisée (bantoue et pygmée). <p><p><p><p>Mots clés :Plantes, Médecine traditionnelle populaire, Médecine traditionnelle spécialisée, Bantous, Pygmées, Bikoro.<p> <p>Abstract<p>In the Democratic republic of Congo, the national economic crisis, the devaluation of the Congolese franc and the wars of the last decades involved an increasing dependence of the populations of the cities and rural areas with respect to traditional medicine. Two types of traditional medicines are practiced by the bantus (Oto) and the pygmies (Twa) of Bikoro. Popular traditional medicine, that is to say the one known to the majority of the village population, and specialized traditional medicine, which is only practiced by specialists (Healers).<p>An ethnobotanic investigation on plant use in traditional medicine by the Bantus and the pygmies was carried out in 10 villages of the territory of Bikoro, during 11 months. In each village, the investigation proceeded in two stages: the first concerning the treated diseases, as well as the plants and the recipes used in popular traditional medicine and the second concerning the treated on the looked after diseases, as well as the plants and the recipes used in specialized traditional medicine. The information relative to popular traditional medicine were collected during collective meetings with the help of a semi-structured questionnaire, while those relating to specialized traditional medicine were collected during direct interviews with the same type of questionnaire. <p>On the whole, 133 affections are treated in traditional medicine by the pygmies and the Bantu of Bikoro. They make use of 205 botanical species and 976 recipes. In popular traditional medicine, the pygmies Twa address 42 affections, use 73 botanical species and employ 150 recipes. The Bantu (Oto) address 41 affections use 62 botanical species and 128 recipes. In specialized traditional medicine, the pygmies address 54 affections, use 74 botanical species and 151 recipes. The specialists Bantu address 119 affections use 185 botanical species and 704 recipes. <p>In the Bikoro region, both Bantus (Oto) and pygmies (Twa) do use the same plant parts, the same modes of preparing drogues and the same processes of administering drogues in their respective popular traditional medicine. There are differences in plant species used and drogue types prepared by each community. If the Twa pygmies and their neighbors Oto use the plant parts and the same processes in administering drogues in their specialized medical practices, there is, nevertheless, a significant difference between types of treated diseases, utilized plant species and prepared drogues between the two communities.<p>This study made possible the characterization of the territory of Bikoro concerning its recourse to traditional medicine and highlighted the existence of flows of plant uses between popular traditional medicine (bantu and pygmy) and specialized traditional medicine (bantu and pygmy). <p><p><p><p><p>Key words: Plants, popular traditional Medicine, specialized traditional Medicine, Bantus, Pygmies, Bikoro. <p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Encountering the Mbuti Pygmies : a challenge to Christian mission in the Democratic Republic of the CongoMusolo W'isuka Kamuha 06 1900 (has links)
This thesis explores the Mbuti Pygmies, a sub-group of the Pygmy peoples, one of the
main ethnic groups of the Democratic Republic of the Congo (DRC). The Mbuti
Pygmies are settled mostly in the Ituri rainforest, and are, with regard to Christian
mission, still unreached and unchurched. The oversight of the churches vis-à-vis these
people is highlighted, through this thesis, as a challenge to Christian mission. This
challenge is a result of the way Christian mission is understood and undertaken in
DRC, namely in the selective and exclusive way of missioning, according to which
some peoples are targeted and others forsaken.
Churches in the DRC shy away from the Mbuti Pygmies probably because, on
the one hand, these forest dwellers belong to the group of Pygmies whose existence as
full human beings is enigmatic and very controversial. Because of the uniqueness of
the Pygmy peoples in terms of physical features, culture, and way of life, on the other
hand, the non-Pygmy peoples, including Christians, suffer from a kind of complex of
superiority that creates in them a spirit of discrimination against the Mbuti Pygmies.
As the Mbuti Pygmies are discriminated against even by Christians, it is very difficult
for them to be taken into account within the mission agendas of the churches. This
challenge to Christian mission is highlighted by two facts. Firstly, Christian mission is
designed for all the nations to which the Mbuti Pygmies belong. Secondly, the
churches, with their missional mandate to all the nations, shy away from the Mbuti
Pygmies as if these people were outside the scope of Christian mission and, thus,
unworthy of God’s grace and love.To remedy this challenge, with the aim of implementing Christian mission in
the DRC, this study suggests a missional encounter as a way forward to addressing the
Mbuti Pygmies. In practice, this may be implemented through the missionary
conversion, the right perception of the Mbuti Pygmies as being fully made in the
“image of God” and fully part of the “all nations”, promoting formal education among
the Mbuti Pygmies, and sustaining the churches by an integrated theological
education. / Christian Spirituality, Church History & Missiology / D. Th. (Missiology)
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Encountering the Mbuti Pygmies : a challenge to Christian mission in the Democratic Republic of the CongoMusolo W'isuka Kamuha 06 1900 (has links)
This thesis explores the Mbuti Pygmies, a sub-group of the Pygmy peoples, one of the
main ethnic groups of the Democratic Republic of the Congo (DRC). The Mbuti
Pygmies are settled mostly in the Ituri rainforest, and are, with regard to Christian
mission, still unreached and unchurched. The oversight of the churches vis-à-vis these
people is highlighted, through this thesis, as a challenge to Christian mission. This
challenge is a result of the way Christian mission is understood and undertaken in
DRC, namely in the selective and exclusive way of missioning, according to which
some peoples are targeted and others forsaken.
Churches in the DRC shy away from the Mbuti Pygmies probably because, on
the one hand, these forest dwellers belong to the group of Pygmies whose existence as
full human beings is enigmatic and very controversial. Because of the uniqueness of
the Pygmy peoples in terms of physical features, culture, and way of life, on the other
hand, the non-Pygmy peoples, including Christians, suffer from a kind of complex of
superiority that creates in them a spirit of discrimination against the Mbuti Pygmies.
As the Mbuti Pygmies are discriminated against even by Christians, it is very difficult
for them to be taken into account within the mission agendas of the churches. This
challenge to Christian mission is highlighted by two facts. Firstly, Christian mission is
designed for all the nations to which the Mbuti Pygmies belong. Secondly, the
churches, with their missional mandate to all the nations, shy away from the Mbuti
Pygmies as if these people were outside the scope of Christian mission and, thus,
unworthy of God’s grace and love.To remedy this challenge, with the aim of implementing Christian mission in
the DRC, this study suggests a missional encounter as a way forward to addressing the
Mbuti Pygmies. In practice, this may be implemented through the missionary
conversion, the right perception of the Mbuti Pygmies as being fully made in the
“image of God” and fully part of the “all nations”, promoting formal education among
the Mbuti Pygmies, and sustaining the churches by an integrated theological
education. / Christian Spirituality, Church History and Missiology / D. Th. (Missiology)
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