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Le libéralisme du journal L'Électeur, 1880-1896Simard, François 12 April 2018 (has links)
Dans le Québec du dernier quart du XIXe siècle, le journal L'Electeur de Québec, organe officiel du Parti libéral du Québec ainsi que du Parti libéral du Canada, entre 1880 et 1896, exprime des opinions politiques découlant de l'idéologie libérale et est destiné lors de sa fondation à faire office de porte-parole des libéraux modérés dirigés par Wilfrid Laurier, au niveau fédéral, et par Honoré Mercier, pour la majeure partie de la période, au niveau provincial. Pourtant, L'Electeur est condamné par le clergé du Québec à ne plus être publié en 1896 suite à des propos jugés trop radicaux par les évêques de la province, mettant ainsi fin à son existence. Ce mémoire vise à approfondir le libéralisme du journal L'Électeur dans ses aspects idéologiques, politiques, économiques et sociaux afin de déterminer si cette publication s'inscrit dans le courant modéré ou radical du libéralisme.
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Les meubliers du Québec aux expositions provinciales internationales et universelles (1850-1900)Drouin, Daniel 09 February 2019 (has links)
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs centaines d'ouvriers et d'artisans du Québec réalisent des meubles pour les différentes couches de la société québécoise. Parmi eux, certains se distinguent par une production de haute qualité, empreinte des courants européens et américains. Cette même production aura un écho dans les expositions provinciales, internationales et universelles. Les expositions provinciales témoignent, d'une façon toute particulière, des valeurs formelles, esthétiques et sociales associées aux «meublesd'exception» québécois. Elles mettent aussi en évidence la production des ébénistes-sculpteurs parmi les meilleurs au Québec. L'intérêt pour le mobilier québécois est toutefois plus ténu dans les expositions internationales et universelles. / Montréal Trigonix inc. 2018
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"En garde!" : les représentations de la tuberculose au Québec dans la première moitié du XXe siècle : maladie, culture et identité / Représentations de la tuberculose au Québec dans la première moitié du XXe siècle : maladie, culture et identitéCôté, Louise 24 April 2018 (has links)
Toute action ou réaction face à une maladie est guidée par l'idée que nous nous en faisons, par notre façon de l'interpréter, de la penser. Cette thèse a pour objectif de montrer les liens entre, d'une part, les représentations sociales et médicales d'une maladie et, d'autre part, la nature des traitements proposés et les représentations de l'expérience du malade dans un contexte institutionnel de prise en charge. Pour montrer les relations complexes entre les représentations de la maladie et les comportements ou réactions qu'elle suscite, cette recherche aborde dans un premier temps la question des représentations «populaires» de la tuberculose et la met en rapport avec les stratégies adoptées par les artisans de la lutte antituberculeuse dans la première moitié du siècle. Elle s'attarde ensuite aux représentations étiologiques du mal et à leur influence sur les traitements antituberculeux. Elle examine enfin les représentations de l'expérience individuelle et collective de la tuberculose, dans un contexte sanatorial. À travers l'exploitation de sources diverses —archives gouvernementales, manuels de médecine, ouvrages de vulgarisation scientifique, romans, journaux et récits de sanatoriums—, elle démontre notamment que l'on peut établir un lien entre les représentations de la tuberculose et la formation d'un discours identitaire encouragé par l'État. Avant 1930, le discours hygiéniste, qui représente la tuberculose comme un «fléau», accentue le caractère négatif de la maladie et sa signification en tant qu'élément de rupture et de désordre social. À partir des années trente apparaît cependant une volonté de réinterpréter la maladie sous un jour plus favorable. Devant le nombre de plus en plus grand de «survivants» de la tuberculose, l'État commence à promouvoir l'idée de la tuberculose, maladie-libératrice, dans le but de donner un sens à l'expérience des malades et de les aider à se reconstruire une identité positive. Les récits sanatoriaux, écrits par d'ex-tuberculeux, rendent compte de cette nouvelle vision; ils présentent le sanatorium comme un lieu de passage entre l'ancien et le nouveau moi, bonifié par l'expérience de la maladie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Lionel Groulx, critique de la Révolution tranquille (1956-1967)Pigeon, Stéphane January 1999 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Tradition et Progrès (1957-1962) : une révolution tranquille de droite?Gélinas, Xavier January 1991 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les relations franco-québécoises pendant la Grande GuerrePépin, Carl 13 April 2018 (has links)
Cette recherche porte sur les relations entre la France et le Québec au cours de la Première Guerre mondiale. En fondant la démarche sur l'analyse de sources tels les archives diplomatiques, les journaux, les publications d'époque, etc., il a été possible de voir que la guerre a offert des occasions d'intensifier et d'améliorer des relations entre la France et le Québec. Du point de vue des relations commerciales et économiques, la guerre a vite montré les limites, voire la presque impossibilité d'établir et de gérer un commerce strictement franco-québécois. Les commerçants québécois avaient bien peu de poids face au monopole de la Hudson Bay Company, à la bureaucratie française, à l'absence de structures de transport et aussi face à l'intervention tardive de l'État. Sur le plan sociomilitaire, selon une perspective française, le Québec n'a pas fourni une contribution militaire à l'égal de sa population. Par contre, les Canadiens français ont contribué à l'effort de guerre, par exemple en fournissant des hôpitaux militaires. Compte tenu du faible enrôlement, certains Français doutaient tout de même de la valeur que les Canadiens français accordaient à la cause alliée. Pour les intellectuels canadiens-français, il est clair que la guerre avait permis de revoir sous un nouvel angle les discours sur la France, notamment sur le réveil religieux. Pour certains d'entre eux, même si l'influence culturelle de cette dernière était indéniable, fallait-il pour autant aller mourir dans les tranchées? Pour d'autres, il fallait tout de même passer outre à cette France laïque et collaborer à l'effort de guerre. Il s'agissait là d'un travail considérable de changement de discours, car depuis le début du XXe siècle, le clergé autant que les intellectuels francophiles avaient décrié cet État qui faisait fi de son histoire et qui persécutait les catholiques. Il fallait donc montrer que ce renouveau religieux était réel et qu'il valait la peine d'aider la France. Quant aux membres du clergé, on peut avancer que leur vision du conflit était partagée en deux, selon que les analyses provenaient du haut ou du bas clergé. Une partie du haut clergé appuyait officiellement l'effort de guerre du Canada. Par contre, le bas clergé n'hésitait pas à s'élever contre la conscription en chaire. Pour l'Église canadienne, le réveil religieux français était une carte importante à faire jouer auprès de ses ouailles. Mais là encore, cela ne suffît pas à augmenter l'enrôlement des Canadiens français. La fin de la Grande Guerre ne changera pas radicalement la situation internationale du Canada, pas plus qu'elle ne le fera pour les rapports France-Québec. Il faudra attendre les années 1960 pour voir ces relations réellement se développer. Mais on peut tout de même croire que les événements de 1914-1918 avaient ouvert la voie.
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La morphologie des grèves au Québec, 1940-1970 : une analyse quantitativeOuellet, Richard 11 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Histoire des travailleurs québécois : la CSN et la FTQ de 1939 à 1970Boucher, Jean 09 August 2021 (has links)
Québec : Université Laval, Bibliothèque, 2019.
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L'évolution de l'activité bénévole au Québec entre 1900 et 1960 : une pratique rythmée par les grandes tendances économiques, politiques, religieuses et sociales de l'époqueFerland-Raymond, Amélie-Elsa 11 April 2018 (has links)
Reflet des valeurs, des principes et des idéologies de celles et ceux qui l'exercent, l'activité bénévole au Québec entre 1900 et 1960 apparaît marquée du contexte social dont elle émerge et à l'intérieur duquel elle se développe. En ce sens, les transformations qui l'affectent durant cette période reflètent l'histoire et l'évolution de la société québécoise. Revisitant d'abord cette histoire, au fil des grandes tendances sociales, économiques, politiques et religieuses ayant traversé le siècle, le présent mémoire tente de cerner le développement de cette forme du don au Québec, au cours de ces soixante années. Le bénévolat y est classé selon trois types (« bénévolat-action », « bénévolat-service » et « bénévolat-loisir ») et étudié à l'intérieur des huit organisations suivantes: les Caisses populaires, la Jeunesse ouvrière catholique féminine, la Fédération Nationale Saint-Jean Baptiste, le National Council of Women of Canada, l'Hôpital Sainte-Justine, la Société Saint-Vincent de Paul, les Cercles de Fermières et l'Oeuvre des terrains de jeux. À la lumière des informations obtenues, l'on constate combien l'Église et l'État ont marqué le développement de cette pratique au fil des décennies et à quel point le portrait des bénévoles est plus nuancé qu'il ne le paraît de prime abord.
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L'alphabétisation au Québec 1660-1900Verrette, Michel 25 April 2018 (has links)
L'alphabétisation est un phénomène social important. L'ONU y consacre annuellement la journée du 8 septembre et les gouvernements y investissent des millions chaque année. Notre recherche porte sur la période de 1660 à 1900 et recouvre la Plaine laurentienne, Montréal exceptée. Pour des raisons de séries complètes et de représentation sociale, les registres de mariages, source d'indicateur direct d'alphabétisation avec les signatures des conjoints ont été privilégiés. Le corpus d'information repose sur le dépouillement des registres de 49 paroisses pour un total de 26 215 mariages. L'échantillonnage est composé majoritairement d'éléments catholiques et français. On retrouve toutefois deux blocs minoritaires importants : les anglo-protestants et les anglo-catholiques. Si on excepte les immigrants, les gens se marient en très forte proportion dans leur lieu d'origine. L'âge des époux n'est qu'exceptionnellement donné, le curé indiquant simplement "majeur" ou "mineur". Avant le XIXe siècle, les curés ne mentionnent que rarement la profession tant des partis que de leurs parents. Après, on retrouve plus fréquemment la profession de l'époux. On attribue de façon rarissime un travail à l'épouse. Dernier point, la capacité de signer est presque toujours indiquée sauf dans les débuts de la colonie. Du point de vue de l'alphabétisation, les données permettent de constater une tendance globale et graduelle à la baisse de 1680 (26,9%) à 1779 (13,4%), avec précipitation à compter de 1740, suivie par une stagnation jusqu'en 1809. Finalement, une croissance continue mais inégale tout au long du XIXe siècle pour atteindre, en 1890-99, 74,3%; les Anglais présentant de meilleurs résultats que les Français. À l'aide de différents éléments d'analyse la démonstration a pu être faite que, ni à court ni à long terme, la Conquête n'a eu les conséquences culturelles qu'on lui attribuait. La distinction entre hommes et femmes a permis de montrer que la croyance dans la supériorité des femmes n'est que partiellement vraie et surtout après 1850. Aucun "pattern" géographique de l'alphabétisation n'a pu être dégagé, si ce n'est pour la supériorité de la ville sur la campagne jusqu'au milieu du XIXe siècle. Par contre, la descente progressive de l'alphabétisation du haut vers le bas de la société est très claire. Nous avons pu finalement observer une relation directe entre l'alphabétisation et l'adoption de lois scolaires. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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