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Impact d'une supplémentation en spiruline chez des enfants malnutris sévères dans le cadre de la réhabilitation nutritionnelle. Essai clinique randomisé en double aveugle

Doudou Halidou, Maïmouna 17 December 2008 (has links)
RESUME GENERAL Introduction Près de 842 millions de personnes dans le monde sont toujours sous- alimentées ou exposées à une insécurité alimentaire chronique. Or une consommation insuffisante en protéines et en calories, ainsi que les carences en micronutriments ont un impact majeur sur la morbidité et la mortalité, en particulier chez les enfants. On estime qu’entre 2000 et 2005 le nombre d’enfants présentant une insuffisance pondérale a augmenté dans la plupart des régions d’Afrique sub saharienne, alors qu’il diminuait dans toutes les autres régions en développement. Il est plus que nécessaire de chercher des solutions efficaces et économiquement adaptées pour la prise en charge de la malnutrition. De nos jours, plusieurs ONG et associations humanitaires proposent la spiruline, comme «une solution efficace et durable aux problèmes de la malnutrition» et encouragent les projets de culture artisanale de spiruline dans le monde et particulièrement les pays en développement comme le Niger. Les effets bénéfiques attribués à la spiruline comme complément alimentaire dans la récupération nutritionnelle sont multiples: elle est considérée comme une cyanobactérie, riche en protéines, en acide gras, en minéraux, en vitamines et contient de la chlorophylle, des fibres et un pigment bleu (la phycocyanine). L'objectif général de notre travail est d’étudier l’impact de la supplémentation en spiruline chez des enfants en malnutrition sévère lors de la récupération nutritionnelle. Méthodologie Ce travail a regroupé quatre types d’études: • Une revue secondaire sur les données nutritionnelles issues des enquêtes démographiques et de santé au Niger et certaines enquêtes et rapports ponctuels sur la nutrition afin de déterminer l'évolution de la prévalence de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans et d'identifier les facteurs déterminants de cette malnutrition; • Une revue systématique/meta analyse des études sur la supplementation en spiruline en milieu hospitalier pour évaluer dans quelle mesure la spiruline utilisée comment supplément alimentaire a un effet bénéfique sur la réhabilitation nutritionnelle; • Une étude d’observation à visée descriptive et analytique dans deux centres de récupération nutritionnelle intensive (CRENI) en milieu hospitalier au Niger ; • Un essai clinique randomisé en double aveugle dans trois centres de récupération nutritionnelle afin d’étudier l'impact de la supplémentation en spiruline sur la mortalité, la morbidité, les mesures anthropométriques et les mesures biologiques d'enfants en malnutrition sévère hospitalisés dans des CRENI au Niger. Résultats La revue des données existantes sur la nutrition au Niger a montré que la prévalence de l’émaciation (Z-score poids/taille <-2)) des enfants a dépassé depuis 1992 le seuil critique de 10% défini par l'OMS, avec stagnation entre 1998 et 2000 et légère augmentation entre 2004 et 2005. La prévalence du retard de croissance staturale (Z-score taille/âge <-2) était en augmentation depuis 1992. Les facteurs identifiés, favorisant la malnutrition des enfants sont multiples: le niveau socio-économique bas des parents, les caractéristiques des enfants (sexe masculin, âge plus élevé), les pratiques alimentaires (non allaitement), les morbidités et les aléas climatiques. Dans les centres de récupération nutritionnelle intensive (CRENI), Le marasme était le type de malnutrition le plus fréquent (68,7%). La mortalité était de 14,5% et le modèle de régression logistique montrait que le risque de décès était plus élevé chez les enfants de moins d’un an [(OR ajusté (IC 95%): 2,8 (1,9 – 5,8)] et chez ceux de périmètre brachial < 11,5 cm [1,5 (1,7 – 4,0)]. Les résultats ont montré que quand l’âge de l’enfant augmentait, le Z-score taille/âge diminuait en moyenne alors que le Z-score poids/taille augmentait. L’augmentation du nombre d’hospitalisations antérieures était associée à une diminution des Z-scores taille/âge et poids/âge. On observait également que le Z-score poids/taille était significativement plus bas chez les garçons et chez les mères avec BMI de < 18,5 kg/m². La prise en charge médicale et diététique dans ces CRENI avait permis un gain de poids moyen de 12,9g/kg/j. En se référant aux normes OMS, les apports énergétiques apportés par les aliments utilisés ne permettaient pas de couvrir les besoins des enfants en récupération. Les types d’aliments utilisés étaient le lait thérapeutique F100 et une farine de mil fabriqué localement « vitamil ». La supplémentation en spiruline chez des sujets malnutris a été étudiée par certains auteurs. La revue de 7 études (3 essais contrôlés randomisés et 4 essais non contrôlés) a permis de constater que la supplémentation en spiruline avait un effet positif sur un certain nombre de paramètres comme le poids, le périmètre brachial, la taille, l’albumine, le pré albumine, les protides et l’hémoglobine. Cependant, il faut noter que ces études n’avaient pas le même protocole et n’étaient pas homogènes, Une méta analyse ne permettait pas alors d’avoir des résultats fiables. L’essai clinique randomisé en double aveugle de supplémentation en spiruline chez des enfants en malnutrition sévère a donné les résultats suivants : La proportion de décès était de 8,5% dans le groupe spiruline et 13,5% dans le groupe placebo, mais la différence n'était pas significative (P = 0,12). Néanmoins la survie étaitµ meilleure dans le groupe spiruline et la durée de la diarrhée était significativement réduite par la supplémentation en spiruline. La durée médiane d'hospitalisation était significativement inférieure dans le groupe spiruline: Med (min - max): 16 (8 - 51) par rapport au groupe placebo: Med (min - max): 23 (7 - 60) (P Log Rank < 0,001). La fonte des oedèmes était significativement plus rapide dans le groupe spiruline: Med (min - max): 5 (3 - 12) versus Med (min - max): 6 (1 - 21) dans le groupe placebo (P Log Rank = 0,05). Les effets de la suppléméntation en spiruline sont plus importants sur le gain pondéral moyen (p<0,001) et le gain en périmètre brachial (p<0,001) que sur le gain statural (NS). L’effet de la spiruline semble être minime sur l’évolution du taux d’albumine (proportion d’enfants dont le taux s’était normalisé : 15,7% groupe spiruline versus 11,2% groupe placebo (NS), mais plus efficace sur le taux des enfants ayant présenté des oedèmes à l’admission. L’évolution du taux d’hémoglobine était statistiquement meilleure dans le groupe spiruline (proportion d’enfants dont le taux s’était normalisé : 44,9% versus 33,3% groupe placebo, P = 0,010) particulièrement chez les enfants de moins de 24 mois. Les gains d’albumine et d’hémoglobine n’étaient pas corrélés au gain du poids. Cet essai a montré que les densités parasitaires (plasmoduim falciparum) sanguines à l’admission à J3 et à J7, ne différaient pas de façon significative entre le groupe spiruline et le groupe placebo. Les enfants admis avec toux et diarrhée guérissaient plus rapidement dans le groupe spiruline que dans le groupe placebo. Le gain de poids à la sortie d’hospitalisation était meilleur dans le groupe spiruline chez les enfants VIH positif. Le passage du taux de CD4 à une valeur 500/mm³ à J56 était dans 43% des cas attribuable à la supplémentation en spiruline chez les enfants VIH positif (NS). Tous les enfants qui avaient un taux de CRP >20 mg/l à l’admission, avaient diminué leur taux (CRP 20mg/l) à J21 dans les 2 groupes. Conclusion Ce travail a permi de montrer que la malnutrition des enfants au Niger constitue un réel problème de santé publique. Les centres de récupération nutritionnelle sensés répondre à une prise en charge adéquate de la malnutrition ne sont plus fonctionnels par défaut d’intrants et de protocole standard. L’essai clinique randomisé réalisé dans les centres de récupération nutritionnelle intensive a montré des résultats positifs de la supplémentation en spiruline sur certains paramètres comme la réduction de la durée d'hospitalisation, de la durée de la diarrhée et de la durée de la fonte des oedèmes au CRENI; l’amélioration du gain pondéral moyen et du périmètre brachial au CRENI et à domicile ; l’amélioration du taux d'albumine (J21-J0) chez les enfants avec oedèmes à l’admission et gain du taux d’hémoglobine (J21-J0) particulièrement chez les enfants de moins de 24 mois ; la guérison significativement plus rapide de la toux et de la diarrhée chez les enfants avec ces pathologies à l'admission. Tous ces résultats soulignent l’intérêt d'une supplémentation en spiruline chez des enfants malnutris sévères.
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Impact d'une supplémentation en spiruline chez les enfants malnutris sévères dans le cadre de la réhabilitation nutritionnelle: esai clinique randomisé en double aveugle

Doudou Halidou, Maïmouna 17 December 2008 (has links)
Introduction<p>Près de 842 millions de personnes dans le monde sont toujours sous- alimentées ou exposées à une insécurité alimentaire chronique. Or une consommation insuffisante en protéines et en calories, ainsi que les carences en micronutriments ont un impact majeur sur la morbidité et la mortalité, en particulier chez les enfants. On estime qu’entre 2000 et 2005 le nombre d’enfants présentant une insuffisance pondérale a augmenté dans la plupart des régions d’Afrique sub saharienne, alors qu’il diminuait dans toutes les autres régions en développement. Il est plus que nécessaire de chercher des solutions efficaces et économiquement adaptées pour la prise en charge de la malnutrition.<p>De nos jours, plusieurs ONG et associations humanitaires proposent la spiruline, comme «une solution efficace et durable aux problèmes de la malnutrition» et encouragent les projets de culture artisanale de spiruline dans le monde et particulièrement les pays en développement comme le Niger. Les effets bénéfiques attribués à la spiruline comme complément alimentaire dans la récupération nutritionnelle sont multiples: elle est considérée comme une cyanobactérie, riche en protéines, en acide gras, en minéraux, en vitamines et contient de la chlorophylle, des fibres et un pigment bleu (la phycocyanine).<p>L'objectif général de notre travail est d’étudier l’impact de la supplémentation en spiruline chez des enfants en malnutrition sévère lors de la récupération nutritionnelle.<p><p>Méthodologie<p>Ce travail a regroupé quatre types d’études:<p>• Une revue secondaire sur les données nutritionnelles issues des enquêtes démographiques et de santé au Niger et certaines enquêtes et rapports ponctuels sur la nutrition afin de déterminer l'évolution de la prévalence de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans et d'identifier les facteurs déterminants de cette malnutrition;<p>• Une revue systématique/meta analyse des études sur la supplementation en spiruline en milieu hospitalier pour évaluer dans quelle mesure la spiruline utilisée comment supplément alimentaire a un effet bénéfique sur la réhabilitation nutritionnelle;<p>• Une étude d’observation à visée descriptive et analytique dans deux centres de récupération nutritionnelle intensive (CRENI) en milieu hospitalier au Niger ;<p>• Un essai clinique randomisé en double aveugle dans trois centres de récupération nutritionnelle afin d’étudier l'impact de la supplémentation en spiruline sur la mortalité, la morbidité, les mesures anthropométriques et les mesures biologiques d'enfants en malnutrition sévère hospitalisés dans des CRENI au Niger.<p><p>Résultats<p>La revue des données existantes sur la nutrition au Niger a montré que la prévalence de l’émaciation (Z-score poids/taille <-2)) des enfants a dépassé depuis 1992 le seuil critique de 10% défini par l'OMS, avec stagnation entre 1998 et 2000 et légère augmentation entre 2004 et 2005. La prévalence du retard de croissance staturale (Z-score taille/âge <-2) était en augmentation depuis 1992. Les facteurs identifiés, favorisant la malnutrition des enfants sont multiples: le niveau socio-économique bas des parents, les caractéristiques des enfants (sexe masculin, âge plus élevé), les pratiques alimentaires (non allaitement), les morbidités et les aléas climatiques.<p>Dans les centres de récupération nutritionnelle intensive (CRENI), Le marasme était le type de malnutrition le plus fréquent (68,7%). La mortalité était de 14,5% et le modèle de régression logistique montrait que le risque de décès était plus élevé chez les enfants de moins d’un an [(OR ajusté (IC 95%): 2,8 (1,9 – 5,8)] et chez ceux de périmètre brachial < 11,5 cm [1,5 (1,7 – 4,0)]. Les résultats ont montré que quand l’âge de l’enfant augmentait, le Z-score taille/âge diminuait en moyenne alors que le Z-score poids/taille augmentait. L’augmentation du nombre d’hospitalisations antérieures était associée à une diminution des Z-scores taille/âge et poids/âge. On observait également que le Z-score poids/taille était significativement plus bas chez les garçons et chez les mères avec BMI de < 18,5 kg/m². La prise en charge médicale et diététique dans ces CRENI avait permis un gain de poids moyen de 12,9g/kg/j.<p>En se référant aux normes OMS, les apports énergétiques apportés par les aliments utilisés ne permettaient pas de couvrir les besoins des enfants en récupération. Les types d’aliments utilisés étaient le lait thérapeutique F100 et une farine de mil fabriqué localement « vitamil ». <p>La supplémentation en spiruline chez des sujets malnutris a été étudiée par certains auteurs.<p>La revue de 7 études (3 essais contrôlés randomisés et 4 essais non contrôlés) a permis de constater que la supplémentation en spiruline avait un effet positif sur un certain nombre de paramètres comme le poids, le périmètre brachial, la taille, l’albumine, le pré albumine, les protides et l’hémoglobine. Cependant, il faut noter que ces études n’avaient pas le même protocole et n’étaient pas homogènes, Une méta analyse ne permettait pas alors d’avoir des résultats fiables.<p>L’essai clinique randomisé en double aveugle de supplémentation en spiruline chez des enfants en malnutrition sévère a donné les résultats suivants :<p>La proportion de décès était de 8,5% dans le groupe spiruline et 13,5% dans le groupe placebo, mais la différence n'était pas significative (P = 0,12). Néanmoins la survie étaitµ meilleure dans le groupe spiruline et la durée de la diarrhée était significativement réduite par la supplémentation en spiruline.<p>La durée médiane d'hospitalisation était significativement inférieure dans le groupe spiruline: Med (min - max): 16 (8 - 51) par rapport au groupe placebo: Med (min - max): 23 (7 - 60) (P Log Rank < 0,001). La fonte des oedèmes était significativement plus rapide dans le groupe spiruline: Med (min - max): 5 (3 - 12) versus Med (min - max): 6 (1 - 21) dans le groupe placebo (P Log Rank = 0,05). Les effets de la suppléméntation en spiruline sont plus importants sur le gain pondéral moyen (p<0,001) et le gain en périmètre brachial (p<0,001) que sur le gain statural (NS).<p> L’effet de la spiruline semble être minime sur l’évolution du taux d’albumine (proportion d’enfants dont le taux s’était normalisé :15,7% groupe spiruline versus 11,2% groupe placebo (NS), mais plus efficace sur le taux des enfants ayant présenté des oedèmes à l’admission. L’évolution du taux d’hémoglobine était statistiquement meilleure dans le groupe spiruline (proportion d’enfants dont le taux s’était normalisé :44,9% versus 33,3% groupe placebo, P = 0,010) particulièrement chez les enfants de moins de 24 mois. Les gains d’albumine et d’hémoglobine n’étaient pas corrélés au gain du poids.<p>Cet essai a montré que les densités parasitaires (plasmoduim falciparum) sanguines à l’admission à J3 et à J7, ne différaient pas de façon significative entre le groupe spiruline et le groupe placebo. Les enfants admis avec toux et diarrhée guérissaient plus rapidement dans le groupe spiruline que dans le groupe placebo. Le gain de poids à la sortie d’hospitalisation était meilleur dans le groupe spiruline chez les enfants VIH positif. Le passage du taux de CD4 à une valeur &61619;500/mm³ à J56 était dans 43% des cas attribuable à la supplémentation en spiruline chez les enfants VIH positif (NS). Tous les enfants qui avaient un taux de CRP >20 mg/l à l’admission, avaient diminué leur taux (CRP &61603;& / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Impaludation et état nutritionnel chez les enfants au Kivu en République Démocratique du Congo / Malaria infection and nutritional status in Kivu children, Democratic Republic of Congo

Mitangala-Ndeba, Prudence 08 November 2012 (has links)
Introduction: Le paludisme est une maladie parasitaire curable. Il sévit sous une forme endémique depuis des temps immémoriaux. Malgré le recul de l’endémie observé au cours de la dernière décennie à la suite des efforts menés à un niveau international, l’Afrique essentiellement tropicale continue encore à supporter une importante charge de morbidité et de mortalité liée au paludisme. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que sur les 216 millions malades et 655 000 décès survenus dans le monde en 2010, respectivement 80,6% et 91,6% l’étaient en Afrique tropicale. Au cours de cette année 2010, dans cette partie du monde, à chaque minute, un enfant de moins 5 ans est décédé des suites du paludisme. A elle seule, la République Démocratique du Congo (RDC) a supporté 13,3% de la charge mondiale de morbidité estimée en 2010. <p>La malnutrition est un autre fléau qui frappe le monde depuis la nuit des temps. Les pays les plus touchés sont ceux-là mêmes qui sont concernés par l’endémie palustre. En 2010, 38% d’enfants africains âgés de moins de 5 ans souffraient d’un retard de croissance et 9% étaient émaciés. Ces formes de malnutrition concernaient respectivement 43% et 9% d’enfants de la RDC. <p>Le paludisme et la malnutrition coexistent. Néanmoins, leur relation demeure un sujet de controverse malgré de nombreuses études menées sur le sujet. Certains auteurs affirment que la malnutrition protégerait contre le paludisme alors que d’autres soutiennent le contraire. Une troisième catégorie d’auteurs atteste qu’il n’existe aucune relation. <p>Ces divergences de points de vues font que, sur le terrain, dans une même localité, certains préconisent le traitement systématique du paludisme au cours de la réhabilitation nutritionnelle alors que d’autres n’administrent les médicaments que pour les cas avérés de paludisme. <p>Dans le but de contribuer non seulement à l’amélioration des connaissances sur cette relation entre la malnutrition et le paludisme, mais aussi à la rationalisation de la prise en charge du paludisme dans les zones de coexistence des deux entités, des études ont été menées au Kivu, dans la partie Est de la RDC. <p>Méthodologie:En vue d’atteindre ce but, les résultats de six analyses de données, portant sur cinq études épidémiologiques menées au Kivu en RDC, sont présentés dans cette monographie. <p>La monographie est composée de quatre parties. La première partie est consacrée à des généralités sur le paludisme et la malnutrition et la quatrième partie est une synthèse générale. <p>Les résultats des six analyses évoquées ci-haut font, chacun l’objet d’un chapitre et sont regroupés au sein de deux parties portant respectivement sur la description de la relation entre la malnutrition et le paludisme (deuxième partie) et sur le traitement antipaludéen chez l’enfant sévèrement malnutri (troisième partie). <p>La description de la relation entre le paludisme et la malnutrition est le résultat des analyses de données de trois études. Les deux premières études font l’objet d’analyses rétrospectives des données de routine récoltées au sein de l’hôpital pédiatrique de Lwiro. La troisième étude est prospective et réalisée en communauté. <p>Le traitement antipaludéen chez l’enfant sévèrement malnutri est abordé à travers deux études menées en milieu hospitalier. <p>La première étude de cette partie a été menée à l’hôpital pédiatrique de Lwiro. Cette étude portait sur l’efficacité de la combinaison Artésunate-Amodiaquine (AS+AQ) dans le traitement du paludisme non compliqué à Plasmodium falciparum. Elle a été réalisée suivant le protocole standard de l’OMS portant sur l’évaluation et la surveillance de l’efficacité des antipaludiques pour le traitement du paludisme à Plasmodium falciparum non compliqué. Cependant, en plus des enfants habituellement inclus dans ces études d’efficacité selon le protocole de l’OMS, cette étude a intégré les enfants souffrant de la malnutrition sévère. Cette étude a conduit à deux analyses distinctes ayant fait chacune l’objet d’un chapitre. La première analyse s’est focalisée sur l’efficacité proprement dite du traitement antipaludéen. La seconde analyse a utilisé les données individuelles des enfants inclus dans cette étude sur l’efficacité du traitement antipaludéen pour explorer la production des gamétocytes de Plasmodium falciparum chez l’enfant souffrant de Malnutrition Aigue Sévère (MAS). <p>La deuxième étude de cette partie consacrée au traitement antipaludéen chez l’enfant malnutri sévère porte sur l’efficacité d’une stratégie de traitement antipaludéen systématique chez l’enfant malnutri au cours de la réhabilitation nutritionnelle. Il s’est agi d’un essai clinique randomisé en double aveugle, réalisé au centre thérapeutique nutritionnel de l’hôpital général de référence de Kirotshe. Les enfants malnutris admis dans le programme de réhabilitation nutritionnelle étaient assignés dans l’un des deux groupes d’étude selon une procédure aléatoire. Le groupe d’intervention recevait systématiquement la combinaison AS+AQ à la posologie habituelle et le groupe témoin recevait un placebo composé d’avicel 97,1%, stéarate de magnésium 1,9%, aérosil 1% et de colorant.<p>Les quatre premières études ont eu lieu dans la zone de santé de Miti Murhesa dans la province du Sud Kivu et la dernière a été menée dans la zone de santé de Kirotshe dans la province du Nord Kivu en RDC. <p>Résultats: [1] \ / Doctorat en Sciences de la santé publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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