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Une grappe de lilas ; suivi de La crypte cassée

Martin, Annyck January 2010 (has links) (PDF)
Une grappe de lilas, récit poétique, constitue la première des deux parties de ce mémoire. Le texte, conçu comme une traversée, interroge l'être humain sur ce qu'il advient de lui après le passage du fracas, des traumas, de la maladie. À la suite d'un effondrement physique et psychique, au lendemain d'un éclatement identitaire, une question de fond est soulevée: comment rejoindre à nouveau le monde? Le récit ne tente pas de répondre directement à la question posée. Il est présenté ici comme blessure à demi cicatrisée et permet de revisiter le corps, la filiation, l'histoire -de redéfinir une identité -par le biais d'une mémoire (et d'une textualité) fragmentées. Le récit, porté par une dynamique alternant fissure et suture, cherche surtout à ouvrir la voix, à faire part d'une subjectivité et de réalités internes difficilement exprimables, à refléter un processus et à proposer un chemin afin de mieux se réaliser. Le rapport particulier du poème au récit présente un espace (relationnel et formel) dans lequel il devient possible, pour un sujet survivant, d'effectuer un travail de recomposition et de renouvellement de soi, sous l'oeil bienveillant de figures « alliées » et d'un lecteur pluriel appelé à témoin. La crypte cassée, essai réflexif, constitue la seconde partie de ce mémoire. Relevant lui aussi du registre de l'écriture post-traumatique, cet essai tient lieu de seconde traversée. Il présente un éclairage sur le contexte ayant précédé et accompagné l'écriture d'Une grappe de lilas. Le texte, divisé en quatre grandes sections et lui aussi marqué par la fragmentation, explore les rapports qui peuvent exister entre écriture et maladie, écriture et trauma, survivance, témoignage et altérité. Exploration rendue possible par la création d'un espace dialogal marqué par la pluralité. Cet essai constitue une façon de dire autrement ce qui n'a pu être dit, et d'identifier les enjeux textuels et identitaires sous-jacents au récit. Il souligne également, en fin de parcours, un rapport particulier aux images et aux arts visuels dans mon processus de création et d'écriture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fissure, Fragment, Mosaïque, Crypte, Trauma, Maladie, Écriture, Corps, Recomposition, Survivance, Témoignage, Résilience.
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La reconstruction et la résilience urbaine : l'évolution du paysage urbain

Jébrak, Yona January 2010 (has links) (PDF)
Malgré l'impression de pérennité qui se dégage de leur structure, les villes sont vulnérables: en l'espace de quelques heures, elles peuvent être détruites durant une catastrophe naturelle ou un conflit. L'histoire urbaine regorge d'exemples de villes ainsi détruites qui ont par la suite été reconstruites. Loin d'être de simples phoenix renaissant de leurs cendres, ces milieux urbains illustrent toute la complexité du processus de résilience urbaine, à savoir la capacité des villes de retrouver un état de stabilité après avoir subi un traumatisme plus ou moins important. Partant de l'idée que les regards contemporains portés sur la reconstruction sont directement hérités des registres d'interprétation mis en place depuis la destruction des villes, la thèse explore le processus de transmission de la ville reconstruite comme paysage urbain. En émettant l'hypothèse que la reconstruction des villes ne dépend pas uniquement d'une démarche pragmatique destinée à rétablir un cadre bâti tangible mais qu'elle est également issue d'un ensemble de discours desquels ressortent des représentations de la ville qui est reconstruite, la recherche propose de mieux comprendre les dimensions physique et symbolique qui font partie intégrante du processus de résilience urbaine. À travers l'analyse des regards portés sur les villes de Dunkerque (France) et de Coventry (Angleterre), toutes deux détruites à plus de 80% durant la Deuxième Guerre mondiale et dont les reconstructions ont été largement présentées dans les médias, la recherche dégage plusieurs registres discursifs: l'étude des plans de reconstruction, des articles des quotidiens locaux et des revues spécialisées de l'époque, des guides touristiques, des journaux municipaux, voire même des cartes postales, des expositions et des affiches permet de mettre en lumière une pluralité des trames narratives et une polysémie de la reconstruction. Ces discours, mis en place par les divers acteurs de l'urbain, ne sont pas linéaires: certains procèdent par rétroaction positive, d'autres apparaissent puis disparaissent, etc. Leur analyse révèle des configurations spatio-temporelles différentes. On comprend ainsi comment l'image de la ville reconstruite est mise en place et évolue. La reconstruction sous-tend des mécanismes complexes de créations et de re-créations, d'interprétations et de réinterprétations du fait urbain. La superposition et la succession des discours illustrent la quête d'une vision commune de la ville reconstruite (modification des temps et des rythmes de la ville en fonction de l'urbanisme choisi, des vitesses de reconstruction, du vieillissement de la reconstruction, etc.). La portée du modèle proposé peut aussi bien être appliquée aux cas anciens pour permettre aux acteurs de l'urbain une intervention adaptée sur la ville d'aujourd'hui que sur les cas récents de milieux urbains détruits pour une meilleure compréhension des enjeux de la reconstruction. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Reconstruction, Résilience urbaine, Paysage urbain, Patrimoine, Urbanisme.
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Effects of climate change on fire for a deciduous forest landscape in Témiscamingue, Québec

Drever, C. Ronnie January 2007 (has links) (PDF)
Le paradigme de la gestion durable des forêts demande aux gestionnaires de s'inspirer des perturbations naturelles lors de l'application des coupes forestières tant en fréquence qu'en répartition spatiale dans le paysage. Mais est-ce que ce paradigme peut vraiment maintenir la résilience écologique des forêts sous aménagement? La théorie écologique suppose qu'une gestion basée sur le régime des perturbations naturelles pourrait maintenir la résilience si les stratégies forestières maintiennent les patrons et les processus qui perpétuent les états désirés à l'intérieur de leur fourchette de variabilité naturelle tout en réduisant ceux qui augmentent la résilience des états indésirables. Mettre en application ces idées dans un contexte de gestion exige cependant une articulation soignée des états d'écosystème en considération ainsi que des perturbations et des stress qui affectent la persistance des états alternatifs possibles. De plus, ces états doivent être caractérisés aux échelles spatiales et temporelles pertinentes à leur expression afin de traduire ceux-ci en modalités de gestion adéquatement ajustés à ces échelles. Dans cette thèse, je pose la question suivante: comment les changements climatiques affecteront-t-ils la fréquence des grands feux dans les forêts feuillues du Témiscamingue dans le Québec méridional? J'examine cette question en faisant le lien entre la résilience des écosystèmes forestiers et le régime des perturbations naturelles dans un contexte de changements climatiques. Dans ce système, les états alternatifs considérés sont des peuplements de feuillus tolérants, des peuplements dominés par des pins et ceux dominés par des espèces pionnières où la principale perturbation naturelle considérée est le feu. Au tout début, je fais dans le premier chapitre une revue de la littérature concernant la résilience écologique. Après, j'analyse l'histoire du feu au Témiscamingue, avec une emphase sur son influence sur la composition forestière dans le paysage; j'étudie ensuite un gradient régional de feux afin de développer des modèles prédictifs en fonction de variables du climat; et finalement, j'estime les effets du changement de climat au Témiscamingue sur la végétation forestière dans un contexte dynamique avec le régime de feu en employant les modèles prédictifs du feu utilisant les sorties d'un modèle climatique global de circulation. Le deuxième chapitre me permet de reconstituer l'historique des grands feux au Témiscamingue à l'aide d'archives provinciales sur les feux, de l'interprétation de photos aériennes anciennes et de données dendrochronologiques. Sur la base de cette information, la fréquence du feu est estimée et l'hypothèse selon laquelle le temps écoulé depuis le dernier feu est une cause déterminante sur la composition en arbres est testée. En dépit de sa proximité à la forêt boréale mixte, ce paysage brûle relativement rarement, avec plus de 60% du paysage n'ayant pas brûlé depuis les dernières 413 années. Le cycle global du feu estimé, une évaluation du temps requis pour brûler une aire de taille équivalente au secteur d'étude, est de 494 ans (IC de 95% : 373-694 ans). Des analyses multivariées ont permis de distinguer des assemblages distincts en espèces d'arbre selon le temps écoulé depuis le dernier feu: les assemblages de Populus-Pinus dominent la canopée lorsque le temps écoulé depuis le dernier feu est court alors que des assemblages dominés par l'érable à sucre, le bouleau jaune et la pruche de l'est dominent lorsque temps écoulé depuis le dernier feu est long. Comparativement aux autres variables écologiques examinées, le temps écoulé depuis le dernier feu est celle qui explique le plus la composition forestière. Ces résultats suggèrent aussi que les plus longs cycles de feu observés récemment devraient favoriser une augmentation de la proportion des espèces évitant le feu dans le paysage, avec des conséquences potentiellement négatives sur la résilience de l'écosystème si un tel phénomène favorise l'exclusion locale d'espèces adaptées au feu. Pour comprendre le rôle que joue le climat sur le système forêt-feu de la forêt feuillue, les caractéristiques climatiques, humaines et biophysiques du paysage ont été mises en relation avec l'occurrence des grands feux et les superficies brûlées pour tout le territoire Grands Lacs/Fleuve St-Laurent du Canada. Cette évaluation a été faite en (i) caractérisant les grands feux (> 200 ha) récents (1959-1999) dans 26 paysages et (ii) en analysant ces données dans le cadre de la théorie de l'information que pour comparer six hypothèses concernant les rôles des conditions météorologiques propices aux incendies de forêt, impliquant les normales de climat, les densités de population et de route, et les caractéristiques écologiques telles que les dépôts de surface et la présence des coupe-feu. Trois cents quatre-vingt-douze grands feux ont brûlé 833.698 ha pendant la période d'étude, brûlant annuellement en moyenne 0.07% ± 0.42% (± écart-type) de la superficie forestière des paysages. L'activité du feu était fortement saisonnière, avec la plupart des feux se produisant en mai et juin. Une combinaison 1) des précipitations de l'hiver précédent, 2) du déficit ou du surplus en précipitation pendant la saison de feu et 3) du pourcentage de paysage couvert par les dépôts de surface bien drainées explique le mieux l'occurrence des feux et la superficie brûlée. L'occurrence du feu change seulement en fonction des variables du climat, tandis que la superficie brûlée est également expliquée par l'importance du tremble et du pin dans le couvert forestier, la densité de population humaine et deux caractéristiques durables du paysage, soit la superficie occupée par de grands plans d'eau et celle occupée par les dépôts fluvioglaciaires. Ces résultats peuvent aider à concevoir des stratégies d'adaptation pour les augmentations prévues de l'occurrence des conditions météorologiques propices aux feux sévères, surtout dans l'ouest de la région. ils permettent aussi de mettre en priorité les paysages selon les caractéristiques durables mentionnées ci-dessus et donnent des indications sur les modalités de gestion à définir dans un contexte de contrôle des effets du feu sur les ressources forestières et le maintien de l'intégrité écologique. Basé sur le modèle développé au chapitre 3, le dernier chapitre présente comment les changements climatiques pourraient affecter la dynamique forêt-feu au Témiscamingue. Cette évaluation est réalisée en trois étapes. D'abord, j'identifie le rôle relatif de différentes variables des conditions météorologiques propices au feu en expliquant l'occurrence des grands feux et la superficie brûlée à travers la forêt de la zone de végétation des Grands Lacs/Fleuve St-Laurent de l'est du Canada. En second lieu, j'examine comment ces variables météorologiques ont changé historiquement au Témiscamingue et, troisièmement, comment ils peuvent changer selon différents scénarios de changements climatiques selon le modèle global canadien de circulation. Au Témiscamingue, les moyennes des températures maximales mensuelles pendant la saison de feu (mai à octobre) et des périodes sèches ont expliqué le mieux l'occurrence du feu et la superficie brûlée. Depuis 1910, les températures moyennes mensuelles maximales sont restées stationnaires au Témiscamingue tandis que les périodes sèches sont devenues moins fréquentes. Chacun des trois scénarios de changement climatique montre une augmentation des températures maximales mensuelles moyennes et une diminution des périodes sèches pendant le 21ème siècle, combinaison impliquant une augmentation faible des superficies annuelles brûlées. En dépit de cette augmentation, et étant donné que les coupes forestières affectent des superficies plusieurs fois plus grandes que celles affectées par les feux, les effets du changement de climat sur le feu n'affecteront probablement pas la structure et la composition des forêts autant que la foresterie, la succession ou les perturbations naturelles telles que le chablis. La résilience des peuplements dominés par les pins diminuera probablement tandis que celle des peuplements dominés par les feuillus tolérants augmentera. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Résilience écologique, Forêt feuillue, Témiscamingue, Feu, Changements climatiques.

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