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Les effets de l'urocortine 3 sur le bilan énergétique chez le ratMoraru, Arthur 12 April 2018 (has links)
Nous assistons à une véritable pandémie d'excès de poids et d'obésité; ce problème touche de nombreux pays à travers le monde. L'étiologie de l'obésité est complexe et inclut la combinaison de différents facteurs tels la prédisposition génétique et le style de vie sédentaire qui créent un déséquilibre entre l'apport et la dépense énergétique. Afin de permettre une meilleure compréhension de ce phénomène, il est important de connaître tous les mécanismes qui mènent à l'augmentation de la masse corporelle. Les noyaux hypothalamiques jouent un rôle essentiel dans l'intégration des signaux qui influencent le bilan énergétique. Parmi les systèmes hypothalamiques impliqués dans la régulation d'énergie, on retrouve les peptides de la famille de la corticolibérine (CRF). L'urocortine 3 (Ucn 3) est un agoniste spécifique, récemment découvert, du deuxième récepteur de la corticolibérine (CRF2). Nous avons étudié les effets sur le métabolisme énergétique de l'administration chronique d'Ucn 3 dans le troisième ventricule cérébral chez le rat. Les résultats démontrent que l'Ucn 3 induit une diminution de la prise alimentaire chez les rats Zucker; de plus, il entraîne une diminution du gain de poids chez les rats Zucker maigres et obèses ainsi que chez les rats Wistar nourris avec une diète riche en graisse et en sucrose. L'analyse des carcasses des rats a démontré que le traitement chronique avec l'Ucn 3 a diminué de façon significative le gain de graisse corporelle chez les rats Zucker et chez les rats Wistar nourris avec une diète riche en graisse et en sucrose. Les niveaux d'expression d'ARNm de la protéine agouti ("agouti-related protein", l'AgRP), du neuropeptide Y (NPY) et de la proopiomélanocortine (POMC) dans le noyau arqué de l'hypothalamus étaient augmentés chez les rats traités. L'activation du système orexigène NPY/AgRP, suite au traitement avec l'Ucn3, pourrait être un mécanisme compensateur déclenché pour maintenir l'homéostasie énergétique. Globalement, les résultats de nos études démontrent que l'Ucn 3, par son action sélective sur le récepteur CRF2, serait impliqué dans le contrôle de la prise alimentaire et la régulation du bilan d'énergie chez le rat, ses effets étant évidemment exprimés en présence de facteurs obésitogènes (tels qu'une diète riche en calories).
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Effets de la phencyclidine sur la mémoire de l'ordre temporel chez le rat : syndrome d'hypofrontalité et schzophrénieMarquis, Jean-Philippe 25 March 2021 (has links)
L'un des défis des modèles animaux de la schizophrénie réside dans la reproduction du syndrome « d'hypofrontalité ». Chez l'animal, l'administration répétée de phencyclidine (PCP) est jugée efficace pour modéliser la symptomatologie positive et négative de la schizophrénie, incluant les dysfonctions du cortex préfrontal (cPF). Toutefois, la capacité de ce modèle à altérer la cognition associée au cPF repose sur seulement deux preuves empiriques, non reproduites, chez le rat. L ‘article intégré dans ce mémoire présente deux expériences où la performance de rats traités au PCP est évaluée dans une tâche de mémoire de l'ordre temporel dépendante de l'intégrité du cPF. Les résultats démontrent que l'injection répétée de PCP n ‘altère pas la discrimination de récence. Cette incapacité à induire une dysfonction du cPF chez le rat est compatible avec d ‘autres résultats négatifs obtenus dans notre laboratoire. La supériorité du modèle PCP dans la reproduction de l'hypofrontalité est remise en cause.
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Injections systémiques de phencyclidine et inhibition latente chez le ratGosselin, Valérie 25 March 2021 (has links)
L'inhibition latente (IL) correspond au retard d'acquisition d'une réponse conditionnelle (RC) suite à l'exposition répétée et non renforcée à un stimulus conditionnel (SC). Chez les patients schizophrènes et les modèles animaux de la pathologie, l'IL est abolie. La présente étude examine, chez le rat, l'effet de l'injection systémique de phencyclidine (PCP) sur l'IL dans une tâche de lapement conditionné. Des rats traités au PCP sont d'abord préexposés et conditionnés à un SC auditif après 5 jours sans traitement, ils sont préexposés et conditionnés à un SC visuel. Au premier conditionnement, huit groupes (n = 8) sont injectés avec du PCP ou une solution saline (SAL), sont préexposés (P) ou non (NP) au SC et sont traités avant et durant la préexposition (1) ou également lors du conditionnement (2). Les résultats montrent que l'IL est accentuée chez les rats PCP2-P lors du conditionnement auditif. Cet effet n'est pas persistant puisque les résultats ne sont pas reproduits lors du conditionnement visuel.
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Effets de l'injection de phencyclidine sur les comportements générés par l'animal ou imposés par l'expérimentateur chez le ratRoy, Mélanie 12 April 2021 (has links)
Au moyen du modèle phencyclidine (PCP) de la schizophrénie chez le rat, la présente étude se propose de tester la généralité du postulat selon lequel les patients schizophrènes avec une prédominance de symptômes négatifs éprouvent de la difficulté lorsqu'ils doivent initier spontanément un comportement, mais pas lorsqu'une instruction explicite externe en guide la production (Frith 1993). La performance de rats traités au PCP ou avec une solution saline est comparée dans des versions générée par l ’animal (SG) et imposée par l'expérimentateur (SD) des tâches de labyrinthe radial et en T. Tel qu'attendu, nos données, plus particulièrement celles recueillies dans le labyrinthe en T. montrent que les rats PCP obtiennent une performance déficitaire uniquement dans la version SG. Conformément à l’interprétation de Frith, il semble que les symptômes négatifs de la maladie reflètent davantage une difficulté à amorcer une action qu'une incapacité à réaliser cette action correctement une fois amorcée.
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Modèle animal des dysfonctions schizophréniques du cortex préfrontal : performance de rats avec injections systémiques de phencyclidine (PCP) dans deux tâches axées sur des changements de règles / Effets du PCP sur les changements de règlesDeschênes, Annie 07 May 2021 (has links)
Selon un point de vue très répandu, l’injection quotidienne et répétée de phencyclidine (PCP)reproduit chez ranimai des symptômes négatifs similaires à ceux observés dans la schizophrénie humaine en créant une hypodopaminergie corticale, notamment dans le cortex préfrontai. Le présent mémoire s’insère dans un programme de recherche qui vise à tester ce point de vue qui, dans les faits, repose sur peu de données empiriques publiées. Plus spécifiquement, l’expérience rapportée dans le mémoire compare la performance de rats traités avec du PCP de façon sous chronique et répétée à celle de rats contrôles injectés avec une solution saline, dans deux tâches introduisant des changements de règles et requérant l’intégrité du cortex préfrontal: une tâche de localisation spatiale à buts variables dans un labyrinthe radial et une variante du test de tri decartes du Wisconsin (WCST) adaptée aux rats. L’absence de différence significative entre les groupes exposé et non exposé à la drogue dans les deux tâches examinées met en doute la capacité réelle de cette drogue à reproduire, chez le rat, un syndrome fronto-cognitif déficitaire apparenté à la schizophrénie.
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