• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La ruse dans les contes d'animaux et dans le Roman de Renart

Guilbert, Lucille, Guilbert, Lucille 17 May 2024 (has links)
« Médiévistes et folkloristes ont plus d'une fois entrepris l'examen minutieux des contes du loup et du renard de tradition orale et du Roman de Renart. Chaque fois ils oeuvraient dans le but de corroborer ou de réfuter la thèse de l'antériorité de l'une ou de l'autre tradition. Nous n'entrons pas dans cette polémique toujours prête à se ranimer. Notre étude comparative des contes oraux et du Roman de Renart s'aventure dans une autre voie, peut-être parallèle à la précédente, mais s'appuyant sur une méthodologie toute différente. Elle se fonde principalement sur les observations suivantes. Les contes d'animaux de la tradition orale n'appartiennent pas à un seul genre mais à plusieurs. Nous pouvons réitérer la même affirmation au sujet des branches médiévales. Cette complexité à l'intérieur des deux traditions respectives, écrite et orale, se renforce par la complexité des rapports séculaires entre la tradition orale et la tradition écrite. Or la fréquentation de ce double corpus nous ouvre la possibilité de comprendre ce foisonnement de formes pour des thèmes en fait limités et restreints. La ruse, à la fois thème et élément de structuration des contes de renard, véritable vecteur des récits tant oraux qu'récrits, régit la pluralité et la diversité des messages par les transformations successives des structures narratives dans lesquelles elle s'incarne. La ruse, en fait, devient elle-même principe de transformation. Notre travail s'articule en deux parties majeures. La première, étape particulièrement méthodologique, s'attache à la reconnaissance des structures narratives, aux transformations des formes et des thèmes. La seconde explore, par les jeux associatifs de l'imagination créatrice et des mentalités, les relations que nouent entre eux les récits fictifs d'une tradition, les coutumes, les croyances et l'organisation politico-religieuse de la société qui transmet et élabore ces récits d'animaux. L'étude du conte populaire est inséparable de l'histoire des études folkloriques. Un va-et-vient incessant de la matière brute (les contes oraux tels que recueillis) à la matière critique (les différentes approches méthodologiques) s'impose à qui veut enrichir et nuancer ses réflexions. Un examen attentif des approches méthodologiques des cent dernières années nous révèle les complémentarités des différentes méthodes, leurs points de convergence malgré souvent des oppositions extérieures fortement proclamées par des nominations empiriques : école historico-géographique, fonctionnalisme, structuralisme. Cette "enquête méthodologique" met en lumière la nécessité de ne pas choisir "une" méthode, mais plutôt de les confronter les unes aux autres, en dialogue sur un même corpus, car chaque école marque une phase logique de l'analyse du récit. A partir d'un discussion serrée de Structural models in folklore d'Elli Köngäs-Maranda et Pierre Maranda, nous proposons de "nouveaux modèles" qui tiennent compte des actions de tous les personnages à la fois et qui permettent d'observer le principe de transformation à l'oeuvre dans le récit. Ces modèles posent une fonction "dominer" entre deux forces en conflit. Le dynamisme du récit génère trois modalités possibles du procès dominer dans les rapports de ces deux forces et, conséquemment, donne lieu à trois genres différents : la domination ponctuelle d'une force sur l'autre caractérise la fable (modèle 2); l'accentuation du conflit sans résolution possible dans les limites du récit crée le genre très particulier des récits du loup et du renard souvent appelés "chaînes de contes d'animaux" (modèle 3) ; et, enfin, lorsque les deux forces en conflit ne se dominent plus l'une l'autre mais se transforment en une nouvelle valeur, nous avons un dépassement. Ce cas s'actualise surtout dans les branches médiévales ou la guerre du loup et du renard est médiatisée par les procédures judiciaires ou par le pardon religieux (modèle 4.). Chacun des trois groupes structuraux oriente le message et l'interprétation de la ruse de manière bien précise. Cependant ces récits n'acquièrent tout leur sens qu'une fois mis en relation avec l'ensemble des récits de chaque tradition et situés dans leur contexte socio-culturel. Nous pouvons en ce sens parler d'intertextualité entre les branches médiévales et les autres oeuvres littéraires des XlIe-XIVe siècles d'une part, entre les contes du loup et du renard, les contes merveilleux, les contes facétieux, les coutumes, les croyances populaires qui circulent dans la tradition orale d'autre part. Des liens étroits se tissent entre ces récits fictifs et l'organisation de la société. Si les contes d'animaux s'enracinent dans l'infrastructure de la pensée humaine et puisent leur vérité dans les rapports concrets et imaginatifs entre l'homme et l'animal dans la vie quotidienne, par ailleurs l'observation empirique et le symbolisme préparent l'anthropomorphisme et nous entraînent dans une réflexion sur la ruse religieuse et sur la ruse politique, qui régissent bien souvent les sociétés humaines. »--Pages i-ii
2

Étude de la prévalence d’infection aux parasites du genre Echinococcus chez les canidés sauvages au Québec

Lavallée-Bourget, Ève-Marie 08 1900 (has links)
Echinococcus est un parasite zoonotique présent mondialement circulant entre les canidés et les rongeurs ou les cervidés. L’humain est un hôte accidentel et la maladie qu’il peut développer à la suite d’une infection peut entraîner de graves signes cliniques en l’absence de traitement. Dans la faune au Québec, on reconnaît E. canadensis, responsable de l’échinococcose kystique, alors qu’E. multilocularis, associé à l’échinococcose alvéolaire, n’a pas encore été détecté. Cependant, le diagnostic récent au Québec d’un cas humain d’échinococcose alvéolaire porte à croire que le parasite circule sur le territoire. Cette étude de type transversale menée dans 12 régions administratives au Québec d’octobre à mars 2020–2021 en collaboration avec des trappeurs a pour but d’estimer la prévalence du parasite chez les coyotes et les renards roux à proximité des zones habitées et de déterminer les principaux foyers d’infection. Un test RT-PCR sur contenu intestinal a été effectué sur 707 prélèvements à partir de carcasses récupérées par les trappeurs (423 coyotes et 284 renards roux). Au total, ce sont 38 échantillons qui sont revenus positifs à Echinococcus spp. (24 coyotes et 14 renards roux) et 25 à E. multilocularis (14 coyotes et 11 renards roux). Deux zones d’infection ont aussi été identifiées, soit en Montérégie et au Bas-St-Laurent, où le risque d’infection est de 5.4 à 14.4 fois plus élevé (p < 0.05). Des analyses de régression logistique n’ont pas permis de déterminer une association statistiquement significative entre le sexe, l’espèce, la localisation géographique et le statut d’infection. Les analyses effectuées ont permis de comparer les tests de diagnostic de coproscopie et RT-PCR pour Taenia spp. et l’identification des échinocoques. Cette étude a permis de démontrer la circulation du parasite sur le territoire québécois dans la majorité des régions administratives étudiées. / Echinococcus is a zoonotic parasite present worldwide circulating between canids as definitive hosts and rodents or cervids as intermediate hosts. Humans are accidental hosts and the disease they may develop because of an infection can lead to serious clinical signs if left untreated. In Quebec, the presence of E. canadensis, responsible of cystic echinococcosis is recognized in wildlife, but E. multilocularis has not yet been identified. The recent diagnosis of a human case in Quebec of alveolar echinococcosis, the disease caused by E. multilocularis, leads us to consider that the parasite may circulate on the territory. This cross-sectional study conducted in 12 administrative regions in Quebec from October 2020 to March 2021 in collaboration with trappers aims to estimate the prevalence of the parasite in coyotes (Canis Iatrans) and red foxes (Vulpes vulpes) near populated areas and to detect high-risk areas of infection. An RT-PCR test on intestinal contents was carried out on 707 samples from carcasses recovered by trappers (423 coyotes and 284 red foxes). A total of 38 samples were positive for Echinococcus spp. (24 coyotes and 14 red foxes) and 25 for E. multilocularis (14 coyotes and 11 red foxes). Two high-risk areas of infection have also been identified, in Montérégie and Bas-St-Laurent, where the risk of infection is 5.4 to 14.4 times higher (p < 0.05). Logistic regression analyzes failed to determine a statistically significant association between sex, species, geographic location and infection status. The analyzes allowed us to compare the diagnostic tests of coproscopy and RT-PCR for Taenia spp. and identification of Echinococcus. This study demonstrated the circulation of Echinococcus spp. and E. multilocularis on the Quebec territory in most of the administrative regions studied.
3

Interactions spatiales et temporelles entre les chiens libres et les carnivores sauvages à proximité des villages nordiques du Nunavik dans un contexte de transmission d’une maladie zoonotique : la rage

Frenette, Marie-Christine 04 1900 (has links)
Dans l'Arctique, le risque de transmission de maladies zoonotiques comme la rage est encore une préoccupation pour la santé publique, avec plusieurs cas rapportés chaque année chez différentes espèces animales. L’interface entre la faune sauvage, les animaux domestiques et les humains pour la transmission de maladies sera en augmentation en raison des pressions grandissantes du développement anthropique et du réchauffement climatique. Les interactions directes entre les chiens domestiques des villages nordiques et les renards sauvages, les principales sources d’exposition à la rage, sont des évènements critiques pour l’exposition des humains au virus, mais très peu d’études se sont attardées à ce sujet. Les objectifs de ce projet sont 1- de décrire et de quantifier l’activité spatiale et temporelle des renards et des chiens libres et d’identifier les facteurs anthropiques et environnementaux qui influencent leur présence à proximité et dans les villages nordiques, 2- de quantifier les contacts directs et le potentiel d’interactions entre les renards et les chiens libres afin de mieux identifier les périodes et les zones avec un risque de transmission de la rage, 3- de comparer et discuter des résultats de l’activité des renards et des chiens libres et leur potentiel d’interactions entre les deux villages nordiques à l’étude et 4- d’identifier des méthodes de gestion pour diminuer les opportunités d’interactions entre les renards et les chiens libres. Afin de détecter la présence des deux carnivores, un réseau de caméras automatiques a été installé sur une grille spatiale autour et à l’intérieur de deux villages typiques du Nord, Kuujjuaq (près de la limite des arbres) et Inukjuak (à > 100 km de la limite des arbres). Pour chaque station caméra, différents facteurs anthropiques et environnementaux ont été évalués (distance au dépotoir, distance à l’aéroport, densité d’habitations, densité de chiens de traîneau, distance aux rues, distance à l’eau, indice de végétation). Les contacts directs et les indices d’interaction ont été calculés pour évaluer le potentiel d’interactions entre les renards et les chiens libres. Les opportunités d’interactions entre les renards et les chiens sont plus élevées à l’aube et au crépuscule pendant les mois d'octobre et de novembre en périphérie des deux villages, particulièrement près des chiens de traîneau et légèrement près du dépotoir municipal (KU) et de l’aéroport (IN). Les renards roux et les renards arctiques ont été observés à proximité et dans les deux villages, mais les renards roux sont plus souvent observés à Kuujjuaq (87% des observations) qu’à Inukjuak (renards arctiques : 74% des observations), ce qui reflète également des particularités biotiques et abiotiques uniques à chaque village. Les résultats suggèrent que les opportunités d’interactions entre les renards et les chiens représentent un risque d’exposition à la rage pour les chiens et les humains, et possiblement pour d’autres pathogènes nordiques transmissibles entre les chiens et la faune. Cependant, les évènements de contacts directs interspécifiques renard-chien sont rares et les opportunités d’interactions sont concentrées dans le temps et dans des zones restreintes, ce qui peut aider à cibler des mesures préventives visant à limiter les évènements de transmission. Cette étude fournit la première documentation sur l'activité des renards et leurs interactions avec les chiens libres dans les villages de l'Arctique. L’application d’une approche « Une seule Santé » devrait être utilisée pour prévenir ou diminuer le risque de transmission de la rage entre les renards et les chiens. / In the Arctic, the risk of transmission of zoonotic diseases like rabies is still a public health concern, with several cases reported each year in different animal species. The interface between wildlife, domestic animals and humans for disease transmission will be increasing due to pressures from anthropogenic development and global warming. Direct interactions between domestic dogs in northern communities and wild foxes, the main source of rabies exposure, are critical of human exposure to the virus, but very few studies have focused on this. The objectives of this project are 1- to describe and quantify the spatial and temporal activity of free-ranging dogs and foxes, and identify the anthropogenic and environmental factors that influence their presence near and within northern villages, 2- to quantify direct contacts and the potential for interactions between free-ranging dogs and foxes in order to better identify periods and areas of higher risk of rabies transmission, 3- to compare and contrast dog-fox activity and interactions between the two northern villages under study, and 4- to identify management methods to reduce opportunities for fox-dog interactions. To detect the presence of the two carnivores, we set up a network of automatic cameras near and within two typical northern villages, i.e., Kuujjuaq (near the tree line) and Inukjuak (> 100 km from the tree line). For each camera, different anthropogenic and environmental factors were evaluated (distance to the landfill, distance to the airport, density of dwellings, density of sled dogs, distance to streets, distance to water, vegetation index). Direct contacts and interaction index were calculated to assess the potential for interactions between foxes and free-roaming dogs. Interaction opportunities between foxes and dogs are more likely to occur at dawn and dusk during the months of October and November, and on the outskirts of both villages, particularly near sled dogs and slightly nearer to the landfill (KU) and the airport (IN). Red and Arctic foxes were observed in and around both villages, but red foxes were more frequently observed in Kuujjuaq (87% of observations) while Arctic foxes were more frequent in Inukjuak (74% of observations), which also reflects the biotic and abiotic particularities specific to each village. These results suggest that fox-dog contacts around and within the village are likely, posing a real risk of peri-domestic rabies transmission to dogs and humans, and possibly for other northern pathogens transmissible between wildlife and dogs. Nevertheless, interspecific direct contact events are rare and interaction opportunities are concentrated in time and space, which may help target preventive measures aimed at limiting transmission events. This study provides the first documentation on the activity of foxes and their interactions with dogs and humans in Arctic communities. Considering the potential risk-by-proximity described in our study, a “One Health” approach could be applied to prevent or lower fox-dog rabies transmission.

Page generated in 0.0294 seconds