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Mobilités urbaines et inégalités : le cas des personnes âgées des quartiers populaires de Recife (Brésil) / Urban mobilities and disparities : the case of the elderly of the popular districts of Recife (Brazil)Quiroga, Pamela 10 December 2014 (has links)
Dans un contexte fortement ségrégué, l’étude des pratiques résidentielles et des mobilités quotidiennes laisse transparaitre des inégalités importantes entre individus et permet d’appréhender les différentes contraintes auxquelles se confrontent les habitants. L’analyse des inégalités de mobilité dans la ville de Recife, qui a été centrée sur les personnes âgées des quartiers populaires afin d’atténuer les effets majeurs de la hiérarchie sociale, soulève le rôle important des caractéristiques du lieu de résidence, de l’étendue des réseaux sociaux ou encore de l’état de santé des habitants dans la réalisation de pratiques différentiées sur le territoire. A travers une enquête par entretiens menée dans trois zones pauvres de la ville (Brasilit, Cordeiro et Vila Arraes) la thèse propose ainsi de mettre en lien les pratiques résidentielles, lesmobilités quotidiennes et les stratégies des habitants afin de mieux comprendre les inégalités observées. Les résultats de la recherche indiquent une tendance aux faibles mobilités des aînés notamment en raison des contraintes éprouvées au quotidien mais aussi en raison d’une volonté à limiter les déplacements contraignants et à réduire les mobilités quotidiennes. Ce dernier constat a progressivement orienté notre étude vers l’analyse des formes d’ « immobilité » sur le lieu de résidence en tentant de saisir les enjeux de ces pratiques sur les conditions de vie des habitants. / In a highly segregated context, the study of residential practices and daily mobility point significant inequalities between individuals and allows to understand the various constraints people are facing. The analysis of inequalities mobility in the city of Recife, centred on elderly people who lives in popular neighbourhoods to mitigate significant effects of social hierarchy, raises the main characteristics of the place of residence of the extent of social or state of health of the people in achieving differentiated practices in the territory networks. Using interviews survey conducted in three poor areas of the city (Brasilit, Cordeiro and Vila Arraes), the thesis proposes to link residential practices, daily mobility and strategies of people to better understand the observed inequalities. The results shows a trend to low mobility of elderly people in particular because of the constraints encountered in everyday life. This trend is explained by desire to limit the constrained mobilities and reduce the daily mobility. This finding gradually leads to focus our study on analysing the forms of ‘immobility’ in the place of residence while trying to understand the issues of these practices on the lives of residents. / Num contexto altamente segregado, o estudo das mobilidades residenciais e quotidianas revela desigualdades significativas entre os indivíduos e permite identificar as dificuldades de cada pessoa. A análise das desigualdades de mobilidade na cidade de Recife, com foco na população idosa das áreas pobres da cidade para atenuar os efeitos da hierarquia social, aponta a importância das características do lugar de residência, das redes sociais ou ainda da saúde dos habitantes no desenvolvimento de práticas diferenciadas no espaço urbano. A pesquisa realizada em três áreas pobres da cidade (Brasilit, Cordeiro e Vila Arraes) propõe articular as práticas residenciais com as mobilidades quotidianas e as estratégias dos habitantes para assim compreender as desigualdades observadas nessa escala. Os resultados da pesquisa indicam uma tendência de baixa mobilidade dos idosos, especialmente por causa das dificuldades encontradas no cotidiano, mas também por causa de uma vontade de limitar os deslocamentos constrangedores e reduzir a mobilidade diária. Esta última observação tem focado progressivamente nosso estudo na análise das formas de "imobilidade" tentando apreender os rebatimentos dessas práticas nas condições de vida dos habitantes.
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" Habiter dans des jardins " : pratiques sociales et politiques des horti résidentiels de la Ville de Rome - Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C. / "To Live in Gardens" : social and political practices of the residential horti of Rome - 1st c. B.C. - 1st c. A.D.Hilbold, Ilse 06 July 2015 (has links)
Au cours des dernières décennies, la recherche sur l’aristocratie romaine s’est largement diversifiée en s’ouvrant, au-delà des aspects politiques et prosopographiques bien défrichés, à de nouvelles problématiques telles que les formes de communication des élites, la sémiologie du pouvoir ou encore les rapports entre les pratiques politiques et l’espace. La thèse s’insère dans ces nouvelles approches et y apporte une importante innovation : si l’espace de la vie aristocratique a longtemps été conçu de façon dichotomique entre urbs et rus, entre domus et uilla, le travail proposé démontre la pertinence d’un troisième espace trop longtemps négligé par la recherche, les horti résidentiels de Rome. L’étude des jardins en tant que résidences aristocratiques, situées dans des espaces verdoyants en dehors et en même temps très proches de la ville, permet de remplacer la dichotomie domus-uilla par le triptyque domus-horti-uilla, de découvrir un cadre peu connu de l’action politique, ainsi que les conditions et potentialités des interactions spécifiques à ce troisième lieu de résidence. L’étude des horti s’appuie essentiellement sur une analyse systématique de l’ensemble des sources littéraires ; elle prend en compte les données archéologiques lorsqu'elles sont conservées et disponibles. L'étude de l'historiographie des jardins est le préalable de la conceptualisation de l'objet de recherche. / In the last few decades, research on Roman aristocracy has been largely diversified by extending its scope, over and beyond well-known political and prosopographical aspects, to new issues such as the forms of communication of the elite, the semiology of power, or the relation between political practices and space. This PhD follows these paths and introduces an important innovation: if the space of the aristocratic life has long been considered as a dichotomy between urbs and rus, between domus and uilla, the present work demonstrates the relevance of a third place long neglected by researchers,the residential horti of Rome. The study of gardens as aristocratic residences, located in green spaces outside of the city and at the same time very close to it, allows for the replacement of traditional domus-uilla dichotomy by the domus-horti-uilla triptych and leads to the discovery a little known place of political action along with the conditions and potential for interaction proper to this third place of residence. The study of horti is based primarily on a systematic analysis of numerous literarysources; it takes into account archaeological data wherever available. The study of garden historiography is a preliminary to the conceptualization of this study.
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