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Whether in terms of political and military threats or economic and demographic growth, this thesis argues that Rhode Island’s involvement in this period of imperial warfare was characterized by self-interest on a variety of levels. The government’s military plans, the expansion of provincial power, attempts to raise expeditionary forces, the use of privateers, and the indirect participation of non-combatants all depict a colonial society very interested in its own local political and economic interests. Although literally “provincial,” these interests exhibit the Atlantic and global networks that the smallest of the New England colonies was situated in. These two different sets of concerns, the political and economic, sometimes clashed and at other times combined as politicians, merchants, sailors, soldiers, and citizens participated in the dual conflicts. The War of Jenkins’ Ear and King George’s War may have been imperial in origin, but personal and colonial interests were paramount to regional New England and imperial British concerns.

Thesis advisor: ROWELL S. MELNICK / This issue was brought to light when the Honorable Gina M. Raimondo left the governorship behind and assumed office on March 3, 2021, to serve as the 40th U.S. Secretary of Commerce. Many asked, what would become of the initiatives she championed during her tenure? Rhode Island Universal Pre-Kindergarten (RI-UPK) was one of her signature policy goals and this research confirms the reasons behind the push, the progress made, and the challenges ahead. This thesis further highlights how the governorship plays a central role in effecting and steering education policy. Rhode Island’s state funded Pre-K has been steadily adding more seats and even before Raimondo, it has maintained the highest quality benchmarks for over a decade according to the National Institute for Early Education Research (NIEER). Therefore, the smallest state in the nation demonstrates a bright spot in Early Childhood Education (ECE) within an otherwise regionally underperforming public school system. This is a dichotomy that beckons in-depth analysis and further explanation. I argue that RI UPK is a model for the rest of the country to follow based on its selection as the sole test site leading up to the 2020 Census. According to US Census data collectors, Rhode Island is a microcosm of the entire country, reflective of future demographic trends. Hence, a policy implementation strategy that proves either successful or unsuccessful offers valuable insights that are widely applicable across numerous states. This thesis also explains and clarifies some contradictions in the larger debate over UPK implementation as well as chronically examining its evolution in RI. After conducting an empirical comparison and evaluation of case studies, state reports, and scholarly articles, I assert that RI UPK has the potential to serve as a national model. Analyzing a segment of Madam Secretary Raimondo’s education legacy reveals that Rhode Island not only excels as a leader in providing consistent Early Childhood Education but also possesses unique characteristics that position it at the forefront of the nationwide Universal Pre-K (UPK) discussion. / Thesis (MA) — Boston College, 2024. / Submitted to: Boston College. Graduate School of Arts and Sciences. / Discipline: Political Science.

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Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

Le 3 novembre 1908, grande primeur pour les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre. Pour la première fois, un des leurs est élu au poste de gouverneur du Rhode Island: il s'agit d'Aram-Jules Pothier. Il conserve son poste jusqu'au 6 janvier 1915. Son passage au pouvoir est perçu sous différents angles par ses compatriotes, notamment par la presse francophone de l'Etat. Dans leurs articles, commentaires et éditoriaux, La Tribune et L'Union vont Interpréter les principaux moments de l'administration Pothier à travers l'idéologie de la "survivance" canadienne-française et catholique, et celle de l'intégration à la société américaine. Ce mémoire de maîtrise veut identifier les différentes perceptions des journaux franco-américains du Rhode Island, et souligner les attitudes des rédacteurs au sujet du gouverneur Pothier. Ainsi, il est possible de vérifier l'influence des idéologies de la "survivance" et de l'intégration sur les opinions de La Tribune et de L'Union. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

Aux lendemains de la Guerre de Sécession, le petit centre manufacturier de Warren, dans l’État du Rhode Island, attira plusieurs immigrants canadiens-français en quête de travail. Ces derniers s’organiseront rapidement en établissant un réseau paroissial, en fondant plusieurs sociétés mutuelles et en multipliant les commerces prêts à desservir une clientèle francophone de plus en plus nombreuse. Les premiers stades de développement de la communauté (1888-1895) avaient déjà été observés par Jean Lamarre dans le cadre de son mémoire de maîtrise (1985). D’une part, le chercheur avait remarqué un phénomène graduel d’enracinement des paroissiens et, d’autre part, l’analyse de leur profil socio-économique indiquait qu’ils travaillaient majoritairement à la filature. Par cette étude, nous avons voulu revisiter cette communauté au moment où sa présence dans le paysage industriel et urbain de Warren apparaît consolidée. Grâce aux listes nominatives du recensement fédéral de 1910 et aux publications gouvernementales parues à la même époque, nous évaluons l’ampleur des changements socio-économiques transformant la communauté en l’espace d’une quinzaine d’années. L’observation du processus d’intégration des Canadiens français à l’environnement industriel est complétée par une analyse de l’apport des femmes et des enfants au ménage ouvrier. Les conclusions principales de cette étude démontrent que malgré l’attrait indéniable que représente encore et toujours le secteur manufacturier auprès de nombreux travailleurs, les Canadiens français jouissent en 1910 d’une qualité de vie généralement supérieure à celle qui caractérisait leurs débuts au sein de la localité. Leur situation socio-économique s’apparentera d’ailleurs davantage à celle des anglophones de Warren, Yankees et Irlandais, que de celle des représentants de la « nouvelle vague d’immigration » (Polonais, Italiens et Portugais). / In the aftermath of the Civil War, the small manufacturing center of Warren, Rhode Island, attracted many French Canadians immigrants in search of work and economic betterment. They rapidly organized themselves by establishing a parish network, by founding several mutual aid societies and by multiplying shops that were ready to welcome more and more customers. The early stages of development of the community (1888-1895) have already been observed by Jean Lamarre in his Master’s thesis (1895). On one hand, the researcher noticed a gradual process of settlement occurring among the parishioners and, on the other hand, the analysis of their socio-economic profile indicated that most of them worked in the cotton mills. By this study, we wanted to revisit this community when its presence in Warren’s industrial and urban area seemed consolidated. Through a systematic use of the unpublished nominative lists from the 1910 Federal Census of the United States as well as published government documents, this thesis assesses the extent of socio-economic changes that have transformed the community over the course of fifteen years. The observation of the integration process of French Canadian into the industrial environment is supplemented by an analysis of women and children’s contribution into the household economy. The main conclusions of this study show that despite the fact that a significant proportion of workers are still employed in the manufacturing sector, the French Canadian population of Warren mainly enjoys a better quality of life in 1910 than in the earlier era. Their socio-economic situation places them closer to their Yankees and Irish neighbours than to their “new immigration” counterparts (Poles, Italians, Portuguese).

Aux lendemains de la Guerre de Sécession, le petit centre manufacturier de Warren, dans l’État du Rhode Island, attira plusieurs immigrants canadiens-français en quête de travail. Ces derniers s’organiseront rapidement en établissant un réseau paroissial, en fondant plusieurs sociétés mutuelles et en multipliant les commerces prêts à desservir une clientèle francophone de plus en plus nombreuse. Les premiers stades de développement de la communauté (1888-1895) avaient déjà été observés par Jean Lamarre dans le cadre de son mémoire de maîtrise (1985). D’une part, le chercheur avait remarqué un phénomène graduel d’enracinement des paroissiens et, d’autre part, l’analyse de leur profil socio-économique indiquait qu’ils travaillaient majoritairement à la filature. Par cette étude, nous avons voulu revisiter cette communauté au moment où sa présence dans le paysage industriel et urbain de Warren apparaît consolidée. Grâce aux listes nominatives du recensement fédéral de 1910 et aux publications gouvernementales parues à la même époque, nous évaluons l’ampleur des changements socio-économiques transformant la communauté en l’espace d’une quinzaine d’années. L’observation du processus d’intégration des Canadiens français à l’environnement industriel est complétée par une analyse de l’apport des femmes et des enfants au ménage ouvrier. Les conclusions principales de cette étude démontrent que malgré l’attrait indéniable que représente encore et toujours le secteur manufacturier auprès de nombreux travailleurs, les Canadiens français jouissent en 1910 d’une qualité de vie généralement supérieure à celle qui caractérisait leurs débuts au sein de la localité. Leur situation socio-économique s’apparentera d’ailleurs davantage à celle des anglophones de Warren, Yankees et Irlandais, que de celle des représentants de la « nouvelle vague d’immigration » (Polonais, Italiens et Portugais). / In the aftermath of the Civil War, the small manufacturing center of Warren, Rhode Island, attracted many French Canadians immigrants in search of work and economic betterment. They rapidly organized themselves by establishing a parish network, by founding several mutual aid societies and by multiplying shops that were ready to welcome more and more customers. The early stages of development of the community (1888-1895) have already been observed by Jean Lamarre in his Master’s thesis (1895). On one hand, the researcher noticed a gradual process of settlement occurring among the parishioners and, on the other hand, the analysis of their socio-economic profile indicated that most of them worked in the cotton mills. By this study, we wanted to revisit this community when its presence in Warren’s industrial and urban area seemed consolidated. Through a systematic use of the unpublished nominative lists from the 1910 Federal Census of the United States as well as published government documents, this thesis assesses the extent of socio-economic changes that have transformed the community over the course of fifteen years. The observation of the integration process of French Canadian into the industrial environment is supplemented by an analysis of women and children’s contribution into the household economy. The main conclusions of this study show that despite the fact that a significant proportion of workers are still employed in the manufacturing sector, the French Canadian population of Warren mainly enjoys a better quality of life in 1910 than in the earlier era. Their socio-economic situation places them closer to their Yankees and Irish neighbours than to their “new immigration” counterparts (Poles, Italians, Portuguese).