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La refondation litteraire arabe : Gibrân et Manfalûṭî /

Ḥallāq, Buṭrus al-, Miquel, André, January 2007 (has links)
Thèse de doctorat d'état--Lettres--Paris 3-Sorbonne nouvelle, 2001. / Bibliogr. p. 547-565, en français, anglais et arabe.
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Parole, corps et pouvoir dans les romans de ‘Alawiyya Ṣubḥ / Speech, body and power in the novels of ‘Alawiyya Ṣubḥ

El Khoury, Sylvana 16 October 2017 (has links)
L’œuvre de la romancière libanaise ‘Alawiyya Ṣubḥ (née à Beyrouth en 1955) est traversée par un rapport intrinsèque entre le corps épanoui et son exercice de la parole, de même qu’entre le corps réprimé et son embrigadement dans le silence, le tout lié à une peur du féminin dans ses manifestations aussi bien corporelles que langagières. Face à la norme répressive, le langage des personnages, lieu de l’articulation du savoir et du pouvoir, comme leur corps, lieu de l’exercice de la domination masculine, deviennent des lieux de contre-pouvoirs, des « subjectivités » en devenir comme dirait Michel Foucault. Ainsi se pose dans les trois romans de Ṣubḥ : Maryam al-ḥakāyā (2002), Dunyā (2006) et Ismuhu l-ġarām (2009) la question de la représentation des femmes et la possibilité qu’elles ont de prendre ou non la parole et de se faire entendre. Dans le système patriarcal mis en scène dans ces romans, le silence est la norme contre laquelle s’élève la voix de certains personnages, femmes et hommes. Par conséquent, quand elle intervient, leur parole, qui se situe aux confins de l’admissible, du convenable et du soutenable, a tout de suite valeur de transgression. Une fois cette parole advenue, la femme, parce que c’est surtout d’elle qu’il s’agit, récupère sa voix et l’image de son corps, ce dernier étant, en quelque sorte, le premier lieu où se manifeste l’appropriation patriarcale du discours féminin, et sa réappropriation par la femme, le premier et principal signe d’une possible émancipation. Un parler « féminin » est alors célébré, un parler qui n’est pas exclusivement de femmes, mais un parler qui ne prétend pas à l’universel, et qui permet l’émergence d’un discours minoritaire échappant à la vision logocentrique et théocentrique du monde. / The work of the Lebanese novelist 'Alawiyya Ṣubḥ (Beirut, 1955) is traversed by an intrinsic relationship between the unimpeded body and its exercise of speech, likewise between the repressed body and its enslavement in silence, all being linked to a fear of what feminine would be in its corporal and linguistic manifestations. Faced with the repressive norms, the language of the characters being a place where power and knowledge articulate on the one hand and their body, as the place of the exercise of male domination on the other hand, become places of counter power. In other hands, they become places of upcoming "subjectivities", as Michel Foucault would say. In the three novels of Ṣubḥ: Maryam al-ḥakāyā (2002), Dunyā (2006) and Ismuhu l-ġarām (2009), arises the question of the representation of women and the possibility for them to be voiced and heard. In the patriarchal system depicted in these novels, silence is the norm against which the voice of certain women and men rises. Therefore, when their word intervene, lying at the confines of the admissible, the suitable and the sustainable, it has immediately the value of transgression. Once this word has come, the woman, main subject of this word, recovers her voice and the image of her body. The body is the first place where the patriarchal appropriation of feminine discourse manifests itself, and the reappropriation of this discourse by woman becomes the first and principal sign of a possible emancipation. A « feminin » speech is then celebrated, a speech that is not exclusively that of women, yet a speech that does not pretend to the universal, and which allows the emergence of a minority discourse that escapes the logocentric and theocentric visions of the world.
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L'interaction avec la réalité : de la fiction littéraire à l'être-au-monde L'Enfant du Liban de Mansour Labaki ; L'Aveugle de la cathédrale de Farjallah Haïk ; Khamsin de Jocelyne Awad.

Joseph, Omran 28 June 2012 (has links) (PDF)
Se référant explicitement à la guerre civile libanaise des années 1975-1978, les trois romans qui constituent le corpus de cette thèse inscrivent l'aventure des héros dans un complexe historique, social, idéologique et psychologique. Les prises de position véhiculées par ces récits problématisent la question de la qualité de la fiction littéraire et celle de ses valeurs transcendantes. Loin de l'illusion du réel et du témoignage, ces fictions réussissent à construire un modèle représentationnel d'univers, construit interactivement entre l'auteur et le lecteur, mobilisant et remodelant des représentations de la réalité. L'autonomie de ce modèle est alors redevable du principe de cohérence que certifient la pertinence des différentes composantes, discernables grâce aux analyses disciplinaires, et leur incorporation dans le dispositif fictionnel. La fiction est ainsi le lieu d'une expérience du monde qui suscite des questions philosophiques sur les relations de l'être à l'univers de sa vie, tel que cet univers, tant matériel qu'humain, se manifeste à la conscience. Selon cette perspective phénoménologique, les structures idéologiques de l'être-au-monde fondent la valeur transcendante de la fiction et sous-tendent les interactions illimitées entre la conscience et l'existence, l'individuel et le collectif, l'absolu et le relatif. S'inscrivant dans la tradition du roman occidental, ces fictions sous-tendent la synergie du fait littéraire national et l'osmose de mentalités et de goûts qui se perpétue, au travers de la production romanesque, entre l'individuel, le local et l'universel.

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