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La scène de première rencontre de Baudelaire à Breton : du choc à l'échec amoureuxBourkhis, Rimel 22 April 2013 (has links) (PDF)
Partant du sonnet " À une passante " de Baudelaire pour aboutir aux écrits de Breton en parcourant un florilège de textes traitant de la première rencontre, nous avons exploré dans un premier temps les spécificités de la scène poétique relativement à la scène romanesque étudiée par Jean Rousset. Dans un second temps, nous avons cherché à saisir les nouvelles caractéristiques du scénario moderne par rapport aux configurations classique et romantique. En adressant à l'inconnue croisée dans une rue de Paris le poème qu'elle a suscité l'instant d'un coup d'œil fugitif, Baudelaire crée un poncif amoureux nouveau. Dans ce sonnet, le cadre spatio-temporel, les acteurs, la rencontre et l'amour portent l'empreinte de la modernité jusqu'à en devenir l'emblème. D'autres poètes reprendront sur le mode de l'imitation ou de la variation le modèle baudelairien, et notamment la figure de la passante. Le poème de la première rencontre devient alors le lieu de la célébration d'une nouvelle figure féminine mais surtout d'une nouvelle lyrique qui n'est rien de moins qu'une érotique de la distance séparatrice. Chaque poème nous montre à sa façon que l'unique scène signifiante est celle du désir (qui déchire le poète et son lecteur) et que l'écriture d'une rencontre sans issue est l'ultime échappatoire contre l'absence.
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La scène de première rencontre de Baudelaire à Breton : du choc à l'échec amoureux / The scene of first meeting from Baudelaire to Breton : from shock to loving failureBourkhis, Rimel 22 April 2013 (has links)
Partant du sonnet « À une passante » de Baudelaire pour aboutir aux écrits de Breton en parcourant un florilège de textes traitant de la première rencontre, nous avons exploré dans un premier temps les spécificités de la scène poétique relativement à la scène romanesque étudiée par Jean Rousset. Dans un second temps, nous avons cherché à saisir les nouvelles caractéristiques du scénario moderne par rapport aux configurations classique et romantique. En adressant à l’inconnue croisée dans une rue de Paris le poème qu’elle a suscité l’instant d’un coup d’œil fugitif, Baudelaire crée un poncif amoureux nouveau. Dans ce sonnet, le cadre spatio-temporel, les acteurs, la rencontre et l’amour portent l’empreinte de la modernité jusqu’à en devenir l’emblème. D’autres poètes reprendront sur le mode de l’imitation ou de la variation le modèle baudelairien, et notamment la figure de la passante. Le poème de la première rencontre devient alors le lieu de la célébration d’une nouvelle figure féminine mais surtout d’une nouvelle lyrique qui n’est rien de moins qu’une érotique de la distance séparatrice. Chaque poème nous montre à sa façon que l’unique scène signifiante est celle du désir (qui déchire le poète et son lecteur) et que l’écriture d’une rencontre sans issue est l’ultime échappatoire contre l’absence. / Starting from the sonnet "To a passer-by" of Baudelaire to lead to the writings of Breton by traversing a group of texts treating of the first meeting, we initially explored specificities of the poetic scene compared to the romantic scene studied by Jean Rousset. In a second step, we sought to understand the new features of modern scenario compared ti the classical and romantic settings. By sending to unknown crossed in a street of Paris the poem that she aroused the moment all at once of escaped eye, Baudelaire creates a new loving common place. In this sonnet, the spatiotemporal frame, the actors, the meeting and the love carry the imprint of the modernity until become the emblem. Other poets will take back on the mode of simulation or of variation the baudelerian model, and notably the figure of the passer-by. The poem of the first meeting becomes then the place of the celebration of a new feminine figure but especially of the lyric news which is nothing at least than an erotic of dividing distance.
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Theâtre et architecture sous le Troisième Reich : les scènes de plein air au service de la propagande de masse / Theatre and architecture under the Third Reich : open-air theaters in the service of mass propagandaBeaudoin, Antoine 07 December 2018 (has links)
Le mouvement de construction de théâtres en plein air sous le Troisième Reich ou Thingbewegung est un aspect relativement méconnu de la politique culturelle national-socialiste. Ce théâtre de propagande devait réunir plusieurs milliers de spectateurs dans des lieux excentrés, des espaces construits spécialement par le régime afin de célébrer la communauté du peuple dégagée de toute différenciation sociale ou, pour reprendre la terminologie nazie, la Volksgemeinschaft. L’aspect central reste la volonté du régime de faire coïncider, à une échelle considérable, une nouvelle forme d’architecture et de spectacle théâtral de masse. L’objectif, exprimé clairement dès le début du mouvement en 1933, était l’élaboration de 400 scènes sur l’ensemble du territoire. Dès 1934, vingt étaient effectivement en construction et en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, elles étaient environ au nombre de trente. Ce projet de recherche part de l’hypothèse qu’une meilleure compréhension du phénomène devient possible lorsque ce dernier est restitué dans la tradition historique double du théâtre et de l’architecture. Cette démarche, à la fois synchronique et diachronique, fondée sur une approche pluridisciplinaire, vise à mettre au jour les formes spécifiques de création de ces lieux scéniques tout en soulignant l’appartenance à la politique idéologique totalitaire du national-socialisme. / The open-air theatre construction movement under the Third Reich or Thingbewegung is a relatively unknown aspect of National Socialist cultural policy. This propaganda theatre was to gather several thousand spectators in outlying places, spaces specially built by the regime to celebrate the community of the people free of any social differentiation or, to use Nazi terminology, the Volksgemeinschaft. The central aspect remains the regime’s desire to bring together, on a considerable scale, a new form of architecture and mass theatrical performance. The objective, clearly expressed from the beginning of the movement in 1933, was to develop 400 stages throughout the country. By 1934, twenty were actually under construction and, at the beginning of the Second World War in 1939, there were about thirty of them. This research project is based on the hypothesis that a better understanding of the phenomenon becomes possible when it is replaced within the dual historical tradition of theatre and architecture. This approach, both synchronic and diachronic, based on a multidisciplinary approach, aims to uncover the specific forms of creation of these scenic places while emphasizing the association with the totalitarian ideological policy of National Socialism.
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