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The effect of self-referential processing of faces on visual awareness : An ERP studySmate, Ieva January 2023 (has links)
Previous findings have discovered that self-related stimuli such as one’s own face relative to a familiar or an unknown face leads to enhanced neural processing. Preferential processing of the self-face has been observed at various event-related potential (ERP) components, both when stimuli were presented on a subliminal and supraliminal level. This study extends previous research on the relationship between self-preferential processing and awareness by examining whether the visual awareness negativity (VAN) component, a proposed early signature of visual awareness, is modulated by the self-face compared to a personally familiar face. By the use of backward masking paradigm, faces were presented on the left or the right side of the screen, after which participants performed localization and identification task, and rated their perceived awareness. We found more negative amplitude for supraliminal compared to subliminal faces, indexed by the VAN (180-280ms). Further, the self-face displayed more negative amplitude than the familiar-face, supporting findings of self-referential processing. However, no interaction between face identity and awareness was found. These findings suggest that preferential processing of the self-face does not depend on the level of awareness.
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Self et Visage : l'exploration de leurs relations chez les individus sains et soufrant de schizophrénie utilisant la méta-analyse, l'oculométrie et des méthodes comportementales. / Self and Face : Exploring Their Relationships in Healthy Individuals and Schizophrenia Patients Using Meta-Analysis, Eye Tracking and Behavioral Methods.Bortolon, Catherine 28 June 2016 (has links)
La schizophrénie est un trouble psychiatrique complexe et hétérogène caractérisée par des symptômes positifs, les symptômes négatifs et des déficits cognitifs. Elle se caractérise également par des dysfonctionnements sociaux marqués, y compris des déficits dans la reconnaissance des visages. Outre des difficultés à reconnaître le visage d'autres personnes, les déficits de reconnaissance du propre visage ont également été décrits dans la schizophrénie. Notre propre visage est considéré comme un stimulus spécial, car il constitue une des caractéristiques physiques la plus distinctive d’un individu, en plus d'être une partie importante de notre identité. Par conséquent, l'objectif de cette thèse fut de mieux déterminer dans un premier temps les facteurs sous-tendant la spécificité de notre propre visage au regard des autres visages (familiers et étrangers) chez les individus non cliniques, ainsi que dans la schizophrénie, une pathologie mentale sévère altérant de nombreux domaines associés à l’identité. Quatre études ont été réalisées afin de répondre à ces deux objectifs principaux. Premièrement, une meta-analyse menée a pu mettre en évidence que l’avantage en terme de temps de réaction diminué lors du traitement de notre propre visage pourrait être mieux expliqué par un effet de familiarité ou de représentation plus stable de son propre visage plutôt que par des caratéritiques uniques et spécifiques associées à notre propre visage. En revanche, la représentation du propre visage semble être moins stable dans la schizophrénie et spécialement sensible aux contraintes de temps. De plus, nos résultats ont également montré que lorsque les patients regardent leur propre image dans un miroir, ceux-ci rapportent plus souvent des expériences anormales, notamment en lien avec la symptomatologie positive. Ainsi dans leur ensemble, nos résultats indiquent que les patients ayant reçu un diagnostic de schizophrénie sont capables de reconnaître leur visage, bien qu'ils semblent posséder une représentation plus instable de leur propre visage entraînant un sentiment d'étrangeté. / Schizophrenia is a complex and heterogeneous psychiatric characterized by positive symptoms, negative symptoms, cognitive deficits and also motor abnormalities. The disease is also characterized by marked social dysfunctions including deficits in face recognition. Besides difficulties in recognize other people’s face, self-face recognition deficits have been also described in schizophrenia. Self-face has been considered a special stimulus since it is individuals' most distinctive physical feature, besides of being an important part of our identity. Therefore, the aim of the present thesis is to further understand self-face specialness and self-face processing in healthy controls, but more importantly in schizophrenia disorder. Four studies were performed in order to respond to this main object. In the one hand, the studies found that self-face processing advantage could be better explained by a familiarity effect or a more stable representation of one's own face rather than self-specialness in healthy controls. In the other hand, the representation of the one's own face seems to be less stable in schizophrenia and especially sensible to time constraint. When no time constraint was imposed, they were capable to recognize their own face under perceptual ambiguity in photographs. Moreover, our results also showed when looking at their own image in the mirror patients reported more often abnormal experiences. All together, our results indicated that patients are capable to recognize their face and discriminate it from other’s people face, although they might possess a more unstable representation of their own face resulting in a feeling of strangeness.
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The visual processing of self-referential stimuli: Do we process our own face differently from other faces?Devue, Christel 18 April 2008 (has links)
Lorsque nous pensons à nous-mêmes, à toutes les caractéristiques physiques ou psychologiques qui nous définissent, à tous les objets que nous possédons, nous avons limpression quils ont un statut bien particulier dans notre esprit, quils sont spéciaux pour nous. Notre propre visage est certainement parmi lune des plus uniques et distinctives de toutes ces informations autoréférentielles. Dans ce travail, nous nous sommes penchés sur les spécificités du traitement visuel du propre visage.
Dans un premier chapitre théorique, nous avons questionné la possibilité dutiliser le traitement du propre visage comme un indice de conscience de soi (voir Chapitre 1). Ensuite, nous avons passé en revue les différentes études existantes qui concernaient la spécificité du propre visage ou dautres informations autoréférentielles (voir Chapitre 2). Suite à cette revue de la littérature, il est apparu que lintuition selon laquelle notre propre visage est un stimulus spécial navait pas pu être confirmée unanimement par les études qui nous précédaient.
Ce travail ambitionnait donc dévaluer empiriquement dans quelle mesure notre propre visage est traité par le système cognitif de façon différente des autres visages que nous rencontrons. Nous avons tenté de répondre à cette question selon trois angles différents. Tout dabord, nous nous sommes intéressés à la précision de la représentation de notre propre visage en mémoire. Pour cela, nous avons utilisé dans notre première étude une méthode psychophysique permettant de déterminer dans quelle mesure nous sommes capables de détecter des modifications fines apportées à des photographies de notre propre visage (voir Chapitre 4). Ensuite, nous avons examiné si la reconnaissance de notre propre visage, mais aussi celle de notre propre corps, sont sous-tendues par des zones cérébrales spécifiques. A cette fin, au cours dune seconde étude, nous avons utilisé limagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf, voir Chapitre 5). Enfin, nous avons testé si le propre visage est particulièrement apte à capturer ou à retenir notre attention lorsquil est présenté de façon inopportune alors que nous sommes occupés à réaliser une tâche sans rapport (voir Chapitres 6, 7 et 8). Pour ce faire, nous avons eu recours, dans une série de trois études, à différents paradigmes attentionnels : un paradigme de jugement de parité, un paradigme de cécité attentionnelle, et un paradigme de recherche visuel lors duquel nous avons procédé à lenregistrement des mouvements oculaires des participants.
Tout au long de ce travail, nous avons adopté une approche visant à différencier les effets dautoréférence de simples effets de familiarité. Pour ce faire, dans toutes nos études, nous avons comparé les réponses obtenues lors de la présentation du propre visage du participant à celles obtenues lors de la présentation du visage dune personne hautement familière pour le participant (un ami ou un collègue du même groupe dâge et du même sexe). Par ailleurs, dans les études attentionnelles, les réponses subséquentes à la présentation de ces deux visages familiers étaient également comparées à celles obtenues suite à lapparition de visages de personnes inconnues. En somme, si les performances obtenues sur le propre visage et le visage très familier différaient, nous pourrions penser que ces différences sont dues à laspect autoréférentiel du propre visage. Par contre, si les performances ne différaient pas entre le propre visage et lautre visage très familier mais que ces deux visages se distinguaient des visages inconnus, nous pourrions supposer que nous sommes face à de simples effets de familiarité.
La première étude psychophysique a montré que la représentation que nous avons en mémoire de notre propre visage est très précise. Cette précision est seulement limitée par les capacités de discrimination perceptive de notre système visuel. Cependant, il en était de même pour le visage dune autre personne hautement familière. De ce point de vue, il ne semble donc pas que notre propre visage soit spécial. Néanmoins, il semblerait que cette représentation soit sous-tendue par des substrats cérébraux spécifiques, comme indiqué par notre seconde étude en IRMf. Cette étude a aussi montré que notre propre corps serait également traité par des régions cérébrales spécifiques. De plus, certaines régions seraient dédiées au traitement abstrait de notre propre apparence physique puisquelles étaient impliquées indépendamment du type de matériel présenté (visage ou corps). Enfin, nous avons montré, grâce aux trois études attentionnelles, que le propre visage nest pas un distracteur exceptionnel par rapport à dautres visages familiers. En effet, le propre visage ne semble pas capturer lattention de façon automatique. Il semblerait que le propre visage bénéficie simplement dune allocation de lattention préférentielle par rapport à des visages inconnus. En dautres termes, lallocation de lattention au propre visage est sujette à diverses contraintes (par exemple sa localisation spatiale) et il semblerait que lattention soit nécessaire pour identifier le propre visage en tant que tel.
Cet ensemble de résultats est discuté dans un dernier chapitre (voir Chapitre 9) où nous tentons de mettre les données provenant des trois perspectives différentes (représentation en mémoire, substrats cérébraux et propriétés attentionnelles relatifs au propre visage) en rapport. De plus, la possibilité dutiliser le propre visage comme outil détude de la conscience de soi ou de différents processus cognitifs (reconnaissance ou attention visuelle) est brièvement passée en revue.<br>
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When we think about ourselves, about the traits that define us, about the physical characteristics or the objects that we own, we have the intuition that they have a special status in our mind. We deeply feel that they are different from everything else in the world. This thesis concerned the specificity of a highly distinctive self-referential stimulus: the self-face. In the present thesis, we have conducted five studies examining whether the self-face is processed in a special way by comparison with other faces. We have put three main questions: (1) how accurate is the representation of the self-face in memory?; (2) is this representation subtended by specific neural correlates?; and (3) does the self-face have special abilities to attract and/or to hold attention? First, we showed that the perceptual representation in memory of the self-face is similar to that of other familiar faces as regard with its precision. Second, we demonstrated that although ones own face perceptual representation is not really special, the visual processing of the self-face is subtended by specific neural correlates. Apparently, the self-body is also processed via specialised pathways in the brain. In addition, some regions seem devoted to the abstract processing of ones own physical appearance independently of the material presented. Third, we showed that ones own face is not a particularly potent distractor by comparison with other familiar faces. It does not seem able to capture attention but rather benefits from a preferential allocation of attention by comparison with unfamiliar faces. In other words, its attentional processing is subject to various constraints (e.g. spatial localisation, available attentional resources) and attention seems necessary to process self-referential parts of a face. We discussed the idea that the presentation of the self-face can constitute a way to enhance chances of eliciting responses in non-communicative patients but that it is not the best way to study self-consciousness in normal adults when using only behavioural methods. In addition, because of its unique characteristics, the self-face can represent a useful tool of investigation of visual recognition and visual attention.
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