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Concomitance de violence conjugale et de troubles mentaux : les points de vue des professionnels intervenant auprès de conjoints aux comportements violentsDallaire, Louis-François 18 April 2018 (has links)
Cette recherche a été effectuée auprès de onze professionnels québécois spécialisés dans l'intervention auprès de conjoints violents. Elle décrit et explore les points de vue des participants quant à la concomitance de violence conjugale et de troubles mentaux dans leur clientèle, en s'intéressant au processus de construction de ces points de vue. Les participants estiment qu'une minorité de leurs clients souffre de troubles mentaux. Ces hommes se distingueraient de l'ensemble des conjoints violents par un degré élevé de désorganisation, qui favoriserait l'incidence d'épisodes de violence conjugale. Les participants sont toutefois ambivalents quant à la contribution spécifique des troubles mentaux aux épisodes de violence conjugale. Ils tendent à adopter trois types de conduites professionnelles auprès de ces hommes, soit l'évitement, la distanciation et l'intégration. Les points de vue des participants reposent essentiellement sur leurs expériences professionnelles et sur les déclarations préalablement existantes quant au thème de la recherche.
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Le travail en réseau comme enjeu dans l'offre de services en santé mentale de l'enfant dans la région de Dakar au Sénégal : une analyse écosystémiqueNdiaye, Léna Diamé 18 April 2018 (has links)
Cette recherche se propose de comprendre le déploiement du travail en réseau dans l'offre de services en santé mentale pour enfant au Sénégal à travers une description des relations symbolisant cette approche centrée sur l'enfant. Elle a comme objet de développer une meilleure compréhension du travail en réseau dans l'offre de services en santé mentale pour enfant au Sénégal. La méthodologie, de type qualitatif descriptif, s'inscrit dans un paradigme constructiviste. Les instruments de collecte utilisés sont des grilles d'entrevues, l'observation périphérique et la recherche documentaire. Les données empiriques proviennent de 63 répondants des deux sexes. L'analyse de contenu manifeste a permis de dégager des thèmes, des sous thèmes et des catégories. La perspective écosystémique a servi de cadre d'analyse pour orienter l'étude et a également permis de fixer la logique de conjonction nécessaire pour joindre des concepts provenant de trois modèles de référence. Les résultats de l'étude indiquent que que les réseaux existent, gravitent autour de l'enfant et entretiennent des relations formelles et informelles, que ces relations ne sont pas linéaires ou de complémentarité mais qu'elles sont régies par une circularité fondée sur la dualité formel-informel, institutionnel-non institutionnel, privé-public et individuel-collectif. La synthèse a permis de retracer les parcours sémantiques des formes de relations entre les acteurs engagés. La modélisation proposée part des fondamentaux du travail en réseau pour camper un projet thérapeutique de type participatif et collaboratif centré sur l'enfant situé entre le clinique et le communautaire.
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Développement du modèle de spécificité clinique chez les personnes atteintes de troubles mentaux graves associés à des problèmes de violence et de comportements antisociauxDumais, Alexandre 03 1900 (has links)
Depuis la désinstitutionalisation dans les milieux psychiatriques, il a été souvent mentionné qu’une augmentation des admissions dans les milieux carcéraux et de psychiatrie légale était en cours afin de prendre soin des personnes atteintes de troubles mentaux graves (TMG). Parallèlement, plusieurs auteurs ont rapporté que les individus ayant des troubles mentaux sévères sont plus à risque de perpétrer des gestes antisociaux ou de violence. À l’égard de cette problématique, nous soutenons le modèle de la spécificité clinique. Celui-ci précise que des profils psychopathologiques particuliers augmentent le risque de violence, conduisent à différents types de fonctionnement social et articulent la demande de soins. L’environnement a, de plus, un effet modulateur au niveau du fonctionnement distinctif de l’individu. Une relation bidirectionnelle se construit entre la spécificité psychopathologique et l’environnement, plus particulièrement en ce qui a trait aux relations interpersonnelles, au milieu socioéconomique, au patron d’utilisation des services de psychiatrie et à l’interaction avec le système de justice qui déterminent subséquemment le type de prise en charge ou le statut légal du patient. Afin d’appuyer ce modèle, les profils des patients atteints de TMG en fonction des statuts légaux, du milieu de soins (psychiatrie générale et psychiatrie légale) et de l’utilisation des mesures d’isolement et de contentions ont été examinés. Les patients ont été évalués par des mesures sociodémographiques (indicateurs du fonctionnement social, des relations interpersonnelles et du milieu socioéconomique), psychodiagnostiques (SCID-I et II) et de la psychopathie. De même, le dossier criminel, les dossiers médicaux hospitaliers et administratifs (MED-ECHO et RAMQ) ont été observés. Les devis étaient rétrospectifs. Par ailleurs, au niveau de l’interaction entre les services de psychiatrie et l’individu atteint d’un TMG, nous avons exploré la perception subjective des intervenants en santé mentale quant à l’agressivité et la violence. Nous avons considéré l’impact de cette perception sur la manière d’offrir des soins, plus particulièrement en ce qui a trait aux mesures coercitives (mesures d’isolement avec ou sans contentions), lors des hospitalisations. Les cinq études ont appuyé l’idée d’une spécificité clinique tant sur le plan des profils cliniques des individus que sur la manière d’offrir les services, spécialement au niveau des mesures de contrôles. Les caractéristiques de la personne et de l’environnement semblent de ce fait jouer un rôle important dans le type de services que recevra un individu souffrant de TMG. Ces travaux ouvrent sur la possibilité de mieux déterminer l’étiologie et la gestion de la violence de même que la manière dont le système s’occupe des patients à risque de violence. / Since deinstitutionalization in psychiatry, it has often been mentioned that individuals who in the past would have been cared for in psychiatric hospitals are today ending up in forensic hospitals or, worse, in prison. Meanwhile, several authors have reported that individuals with severe mental illness are more likely to commit antisocial acts or violence. In respect of this issue, we support the clinical specificity model. It specifies that psychopathological profiles increase the risk of violence and lead to different types of social functioning. The environment has also a modulating effect on the functioning of the individual distinctiveness. A bidirectional relationship is built between the specific psychopathology and the environment, particularly with regard to interpersonal relationships, socioeconomic background, the pattern of psychiatric services use and the interaction with the justice system that subsequently determine the type of care or patient's legal status. To support this hypothesis, we examined the profiles of patients with severe mental illness based on legal status and care setting (general psychiatry and forensic psychiatry) and the use of seclusion and restraint. Patients were evaluated by sociodemographic measures (indicators of social functioning, interpersonal relationships and socioeconomic background) and measures of psychodiagnostic (SCID-I and II) and psychopathy. In addition, criminal records, official provincial government physician-billing and hospitalization files (MED-ECHO and Medicare) were observed. The designs were retrospectives. Moreover, in order to explore the subjective perception of aggression and violence of mental health workers, the level of interaction that occurs between psychiatric services and the individual suffering from severe mental illness, were evaluated. We considered the impact of this perception on how to provide care, particularly with respect to coercive measures (measures of seclusion with or without restraints) during hospitalization. The five studies have supported the clinical specificity of both the clinical profiles of individuals and the way to deliver services, especially coercion. The characteristics of the individual and the environment seem to play an important role in the type of service received by an individual with severe mental illness. This work opens the possibility in subsequent studies to better determine the etiology of aggression, how to manage violence and to identify the care offered on the issue.
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Développement du modèle de spécificité clinique chez les personnes atteintes de troubles mentaux graves associés à des problèmes de violence et de comportements antisociauxDumais, Alexandre 03 1900 (has links)
Depuis la désinstitutionalisation dans les milieux psychiatriques, il a été souvent mentionné qu’une augmentation des admissions dans les milieux carcéraux et de psychiatrie légale était en cours afin de prendre soin des personnes atteintes de troubles mentaux graves (TMG). Parallèlement, plusieurs auteurs ont rapporté que les individus ayant des troubles mentaux sévères sont plus à risque de perpétrer des gestes antisociaux ou de violence. À l’égard de cette problématique, nous soutenons le modèle de la spécificité clinique. Celui-ci précise que des profils psychopathologiques particuliers augmentent le risque de violence, conduisent à différents types de fonctionnement social et articulent la demande de soins. L’environnement a, de plus, un effet modulateur au niveau du fonctionnement distinctif de l’individu. Une relation bidirectionnelle se construit entre la spécificité psychopathologique et l’environnement, plus particulièrement en ce qui a trait aux relations interpersonnelles, au milieu socioéconomique, au patron d’utilisation des services de psychiatrie et à l’interaction avec le système de justice qui déterminent subséquemment le type de prise en charge ou le statut légal du patient. Afin d’appuyer ce modèle, les profils des patients atteints de TMG en fonction des statuts légaux, du milieu de soins (psychiatrie générale et psychiatrie légale) et de l’utilisation des mesures d’isolement et de contentions ont été examinés. Les patients ont été évalués par des mesures sociodémographiques (indicateurs du fonctionnement social, des relations interpersonnelles et du milieu socioéconomique), psychodiagnostiques (SCID-I et II) et de la psychopathie. De même, le dossier criminel, les dossiers médicaux hospitaliers et administratifs (MED-ECHO et RAMQ) ont été observés. Les devis étaient rétrospectifs. Par ailleurs, au niveau de l’interaction entre les services de psychiatrie et l’individu atteint d’un TMG, nous avons exploré la perception subjective des intervenants en santé mentale quant à l’agressivité et la violence. Nous avons considéré l’impact de cette perception sur la manière d’offrir des soins, plus particulièrement en ce qui a trait aux mesures coercitives (mesures d’isolement avec ou sans contentions), lors des hospitalisations. Les cinq études ont appuyé l’idée d’une spécificité clinique tant sur le plan des profils cliniques des individus que sur la manière d’offrir les services, spécialement au niveau des mesures de contrôles. Les caractéristiques de la personne et de l’environnement semblent de ce fait jouer un rôle important dans le type de services que recevra un individu souffrant de TMG. Ces travaux ouvrent sur la possibilité de mieux déterminer l’étiologie et la gestion de la violence de même que la manière dont le système s’occupe des patients à risque de violence. / Since deinstitutionalization in psychiatry, it has often been mentioned that individuals who in the past would have been cared for in psychiatric hospitals are today ending up in forensic hospitals or, worse, in prison. Meanwhile, several authors have reported that individuals with severe mental illness are more likely to commit antisocial acts or violence. In respect of this issue, we support the clinical specificity model. It specifies that psychopathological profiles increase the risk of violence and lead to different types of social functioning. The environment has also a modulating effect on the functioning of the individual distinctiveness. A bidirectional relationship is built between the specific psychopathology and the environment, particularly with regard to interpersonal relationships, socioeconomic background, the pattern of psychiatric services use and the interaction with the justice system that subsequently determine the type of care or patient's legal status. To support this hypothesis, we examined the profiles of patients with severe mental illness based on legal status and care setting (general psychiatry and forensic psychiatry) and the use of seclusion and restraint. Patients were evaluated by sociodemographic measures (indicators of social functioning, interpersonal relationships and socioeconomic background) and measures of psychodiagnostic (SCID-I and II) and psychopathy. In addition, criminal records, official provincial government physician-billing and hospitalization files (MED-ECHO and Medicare) were observed. The designs were retrospectives. Moreover, in order to explore the subjective perception of aggression and violence of mental health workers, the level of interaction that occurs between psychiatric services and the individual suffering from severe mental illness, were evaluated. We considered the impact of this perception on how to provide care, particularly with respect to coercive measures (measures of seclusion with or without restraints) during hospitalization. The five studies have supported the clinical specificity of both the clinical profiles of individuals and the way to deliver services, especially coercion. The characteristics of the individual and the environment seem to play an important role in the type of service received by an individual with severe mental illness. This work opens the possibility in subsequent studies to better determine the etiology of aggression, how to manage violence and to identify the care offered on the issue.
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Cercles citoyens et espace public : la démocratisation organisationnelle à l’épreuve des rodas brésiliennesRuelland, Isabelle 05 1900 (has links)
Au Brésil, les mouvements antiautoritaires engagés notamment dans de la réforme psychiatrique participent de la création de dispositifs de participation sociale parmi les plus innovants qu’on puisse trouver sur le plan de la démocratisation. La présente recherche avait d’abord pour objectif de comprendre comment de ces dispositifs agissent sur les rapports sociaux de pouvoir traversant le réseau de santé mentale de la ville de Campinas dans l’État de São Paulo. Nous problématisons les forces sociales et économiques qui participent de la construction de ce réseau et de son « système d’analyse et de cogestion » ; une organisation participative impliquant côte à côte des destinataires, des travailleurs, des gestionnaires et parfois des élus locaux. En survolant les différents courants de la sociologie des organisations, nous découvrons le rôle central de la prise en compte du destinataire de services pour l’étude de la dimension sociopolitique de l’organisation. Il ne s’agit pas d’étudier les rapports sociaux de pouvoir sous l’angle des dispositifs participatifs, mais bien à partir des expériences vécues et de la production collective de subjectivation politique.
À partir de données recueillies lors d’une ethnographie de huit mois auprès du réseau de santé mentale de Campinas, nous observons en quoi la transformation des rapports sociaux de pouvoir vécue subjectivement par les acteurs renvoie à des configurations collectives spécifiques communément nommées rodas (cercle en portugais). Cette notion fait référence aux situations au cours desquelles un petit groupe d’acteurs se réunit pour réfléchir, débattre et décider d’actions à mener en rapport à la santé mentale dans la ville. Ces configurations collectives permettent aux citoyens de donner sens et forme à un projet local de démocratisation. L’étude se consacre alors à comprendre comment les rodas agissent sur les rapports sociaux de pouvoir induits par l’organisation participative locale. En 2012, le réseau de santé mentale de Campinas traverse une des plus importantes crises de son histoire. Des coupures et la privatisation de services ont mené à une vaste mobilisation citoyenne. Dans ce contexte, nous identifions les points de tensions et d’agencements entre les rodas et les dispositifs participatifs du réseau en portant attention aux expériences quotidiennes.
L’analyse des rodas ouvre de nouvelles pistes de compréhension des dynamiques de pouvoir collectif en contexte organisationnel. Par le partage de temps dans une pluralité d’espaces ouverts, par le partage d’affects ainsi que par la problématisation collective d’évènements critiques affectant le quotidien, les rodas agissent sur la hiérarchisation de manière à la réduire. Cet effort collectif de démocratisation sans cesse renouvelé ne permet toutefois pas de venir à bout des inégalités de pouvoir induites par l’organisation des services et par la société brésilienne. Comme pratique citoyenne, les rodas constituent néanmoins des leviers collectifs pour dénoncer des contradictions et des injustices sociales au sein et en dehors de l’organisation participative. Elles relèvent la possibilité d’une critique collective continue ouverte à la créativité sociale. Cette recherche ouvre un nouveau champ d’études sur les innovations citoyennes en contexte d’organisation participative; un champ d’autant plus prometteur qu’il s’inscrit dans un renouvellement critique de la sociologie des organisations. / In Brazil, anti-authoritarian movements, particularly those engaged in psychiatric reform, are creating some of the newest innovative democratic forms of social participation. The aim of this research is first to understand how these new participatory schema act on the social relations of power across the mental health network in the city of Campinas in the State of São Paulo. I first problematize the social and economic forces involved in the construction of this network and its "system of analysis and co-management". This participatory model of organization requires users, workers, managers and sometimes local elected officials work side by side. Across the different streams of organizational sociology, the user is seen to play a central role in defining the socio-political dimension of the organization. However this is not achieved through participatory schema rather the user arises from the production of political subjectivation and the actual experiments themselves.
Using ethnographic data collected during an eight-month period from across the Campinas mental health network, I observe how the transformation of the subjective social relations of power experienced by the actors refers to specific collective configurations commonly known as "rodas" (Circle in Portuguese). The term “rodas” refers to small groups of actors who meet to reflect, debate and decide on actions to be taken in relation to mental health practices in the city. These collective configurations allow citizens to give meaning and form to a local democratization project. The study then focuses on how the rodas influence the social relations of power induced by the local organization. In 2012, the Campinas mental health network went through one of the biggest crises in its history. Cuts and the privatization of services led to widespread citizen mobilization. In this context, I identify tensions and strategies within the rodas and their means for participation across the network paying attention to their everyday experiences.
The analysis of rodas opens up new avenues of understanding the levers of collective power in an organizational context. Through the sharing of time in a plurality of open spaces, through sharing affect as well as through collective problem-solving of critical events impacting affecting daily life, the rodas act to reduce organisational e hierarchy. This collective effort of constantly renew democratization does not however make it possible to overcome the inequalities of power induced by the organization of services and by Brazilian society. As a form of citizen participatory practice, rodas nevertheless provide collective levers that denounce contradictions and social injustices within and outside the organization. Their practices highlight the possibility of a continuous collective criticism open to social creativity. This research opens a new field of study on citizen participation and innovation in the context of the organization; a field that is all the more promising because it is part of a critical renewal of the sociology of organizations.
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Experiences of accessing mental health services among homeless youth : differences between linguistic majority and linguistic minority youthArbaud, Camille 12 1900 (has links)
Contexte: Les problèmes de santé mentale émergent majoritairement chez les adolescents et jeunes adultes. Les jeunes en situation d’itinérance (JSI) ont d’importants besoins non-comblés en lien avec leur santé mentale et ce possiblement davantage pour les jeunes de minorités linguistiques (JML).
Objectifs: Décrire les facteurs associés aux expériences d’accès aux services de santé mentale chez les JSI, en comparant les expériences des jeunes de majorité linguistique (francophones) aux JML (anglophones et allophones).
Méthodes: 22 jeunes de 18 à 25 ans ont participé à la cartographie communautaire, méthode de recherche qualitative utilisant les arts, où les participants ont créé leurs cartes des ressources d’aide en santé mentale. Des groupes de discussion ont permis aux jeunes d’exprimer leurs perceptions de l’accès et des services. Les résultats sont générés par une analyse thématique.
Résultats: Les facteurs liés aux expériences d’accès aux services se regroupent en deux catégories: (1) des soins adaptés à l’individu, et (2) la disponibilité et la structure des services. Les JSI veulent des services adaptés aux besoins spécifiques des JSI et des minorités (incluant les JML), avec une approche centrée sur les besoins de l’individu. Les JML identifient moins de diversité de services et se tournent vers des stratégies alternatives de soins ou des services itinérance adulte.
Conclusion: Des services co-localisés et intégrés, répondant aux besoins de base et de santé mentale, permettraient de diminuer les obstacles à l’accès aux soins pour les JSI. Une attention particulière aux JML est nécessaire puisqu’ils rencontrent davantage d’obstacles que leurs pairs JSI. / Background: Most mental illnesses begin in youth. The homeless youth population reports a high level of unmet mental health needs; a situation which is possibly worse for linguistic minority homeless youths.
Objectives: To describe the factors associated with homeless youths’ experiences of accessing mental health services and to highlight differences in such experiences between linguistic majority (Francophones) and linguistic minority (Anglophones and Allophones) groups.
Methods: 22 youths between 18 to 25 years old participated in community mapping, an arts-based qualitative research method in which participants draw maps of resources they use to receive help with their mental health. Discussion groups enabled youths to express their emotions and perceptions towards access and services. Thematic analysis was user on verbal and visual data.
Results: Factors associated with of access to mental health services were grouped into two categories: (1) care adapted at the individual level, and (2) availability and structure of services. Homeless youths need services that are adapted to the specific needs of homeless youths and minorities (including linguistic minorities), with an approach to care centered on an individual’s needs. Linguistic minority homeless youths identify less diversity in services and often turn to informal mental health strategies or to adult-oriented homeless services.
Conclusion: Services that are co-located and integrated with mental health and basic needs services help bypass a lot of identified barriers to care for homeless youths. Particular attention needs to be paid to linguistic minority homeless youths as they experience more barriers than their counterparts.
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Symptomatologie du trouble de personnalité limite chez les adolescents suivis par les services de protection de la jeunesse et les services de santé mentale de première ligne = Borderline personality disorder symptomatology among adolescents involved with youth protection services and first-line mental health servicesMcLellan-Lamarche, Stéphanie 12 1900 (has links)
The objective was to evaluate differences in the severity and symptoms of borderline personality disorder (BPD) according to sex and service context among adolescents involved with youth protection services (YPS) and first-line mental health services (FLMHS) in Quebec. A total of 45 adolescents (14 to 17 years old) with BPD traits were recruited from YPS (n=35) and CLSCs (n=10). The Borderline Symptom List (BSL-23) measured the severity of symptomatology while the Life Problems Inventory (LPI) evaluated the intensity of BPD. Independent samples t-tests and Mann-Whitney U tests were used to analyze group differences. Analyses revealed that girls had significantly higher mean symptom severity scores (BSL-23) than boys and a significantly higher interpersonal chaos score (LPI). No other significant differences emerged from the primary analyses. Supplementary item-by-item analyses of the BSL-23 and LPI, indicated that girls endorsed several internalizing behaviours, while boys endorsed numerous externalizing behaviours. In terms of service context, the YPS group scored higher on several externalizing behaviours, while the FLMHS group scored higher on many internalizing behaviours. The results of this study provide initial insights into BPD symptomatology and severity in these understudied service contexts and can guide early detection and intervention. / L’objectif était d’évaluer les différences de sévérité et de symptômes du trouble de personnalité limite (TPL) selon le sexe et le contexte de service chez les adolescents suivis en protection de la jeunesse (PJ) et dans les services de santé mentale de première ligne au Québec. Un total de 45 adolescents (14 à 17 ans) présentant des traits du TPL ont été recrutés en PJ (n=35) et en CLSC (n=10). Le Borderline Symptom List (BSL-23) a mesuré la sévérité de la symptomatologie et le Life Problems Inventory (LPI) a évalué l'intensité du TPL. Des tests t d'échantillons indépendants et des tests Mann-Whitney U ont été utilisés pour analyser les différences entre les groupes. Les analyses ont révélé que les filles présentaient des scores moyens de sévérité (BSL-23) significativement plus élevés que les garçons et un score significativement plus élevé pour le chaos interpersonnel (LPI). Aucune autre différence significative n'est ressortie des analyses primaires. Des analyses complémentaires item par item du BSL-23 et du LPI, ont indiqué que les filles endossaient plusieurs comportements internalisés, et les garçons des comportements externalisés. Au niveau du contexte de service, le groupe PJ a obtenu des résultats plus élevés pour nombreux comportements externalisés, tandis que le groupe en première ligne a obtenu des résultats plus élevés pour plusieurs comportements internalisés. Les résultats de cette étude fournissent un premier aperçu des symptômes et de la sévérité du TPL dans ces contextes de service peu étudiés permettant de guider la détection et l'intervention précoces.
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Pour une amélioration des pratiques en réadaptation socio-professionnelle de personnes dont les désordres de santé mentale sont prolongésFortin, Francine 23 February 2022 (has links)
Dans l’agglomération de Québec, les personnes ayant des désordres prolongés de santé mentale éprouvent des difficultés à s’intégrer socialement et professionnellement. Grâce à une consultation effectuée dans le cadre de cette étude, leurs problèmes et leurs besoins ont pu être identifiés et mis en rapport avec les services qui leur sont offerts à ces deux niveaux (social et vocationnel). Les personnes consultées sont des représentant-e-s des organismes d’intégration en emploi, des intervenant-e-s oeuvrant dans le domaine de la réinsertion ou de l’intégration sociale et des personnes psychiatrisées. Considérant la nature et l’ampleur que prennent les problèmes de cette clientèle dans ses tentatives d’intégration socio-professionnelle, l’adéquacité des services est requestionnée. L’auteure met en évidence les lacunes des services réadaptatifs et propose des stratégies pouvant rendre ces services plus efficaces et plus efficients.
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Les attentes et le rôle performé par les soignés et les soignants dans la relation de soins avec des personnes présentant un problème de santé mentale grave et de toxicomanieSchmouth, Marie-Eve 11 April 2018 (has links)
Les dernières transformations paradigmatiques de la relation de soins suggèrent l'idée que les soignants sont davantage orientés vers la participation des soignés, qui eux désirent être plus actifs. Cependant, les écrits recensés sur les attentes subjectives et prescrites montrent qu'elles varient chez les soignés alors que nous connaissons peu celles des soignants et que les études empiriques sur les comportements sont rares. Un corpus déjà constitué de quarante entrevues a été analysé dans le but d'identifier les attentes et le rôle performé par les personnes présentant un problème de santé mentale grave et de toxicomanie et par les soignants intervenant auprès de cette population. Les résultats montrent que les soignés et les soignants conçoivent en partie leur rôle selon la nouvelle idéologie de soins et que les attentes des soignants envers les soignés identifiées par Parsons s'appliquent maintenant aux personnes présentant une comorbidité. Même si les acteurs ont une appréciation positive de la relation, certaines difficultés se posent quant à leur réponse aux attentes.
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